Loire Magazine Le magazine du Conseil départemental de la Loire no 126 novembre décembre 2017 Directeur de la publication : Georges Ziegler, président du Département de la Loire Rédactrice en chef : Marie Camière Rédaction : Peggy Chabanole, Émilie Couturier, Tamara Pélardy, Sophie Tardy. Conseil départemental de la Loire Hôtel du Département 2, rue Charles-de-Gaulle 42022 Saint-Étienne Tél. 04.77.48.42.42 Site Internet: loire.fr Édition et réalisation Association Donne-moi tes yeux 12, avenue de la Motte-Picquet 75007 Paris Tél.: 01.47.05.40.30 Courriel: contact@donnemoitesyeux.fr Éditorial Les élus de notre assemblée ont décidé de me confier, il y a quelques semaines, la présidence du département de la Loire. Je suis particulièrement honoré de la confiance qu’ils m’ont témoigné, à l’heure où une page importante de l’histoire de notre collectivité vient de se tourner avec le départ de Bernard Bonne. Sous son impulsion, notre territoire a poursuivi sa transformation et son développement, malgré un cadre institutionnel en pleine mutation et un contexte budgétaire toujours plus contraint. En lui succédant, je veux naturellement inscrire l’action du Département dans la continuité, en respectant la mise en œuvre des politiques que nous avons initiées depuis 2015 en faveur de la Loire et de ses habitants. Continuer n’empêche pour autant pas de proposer ni d’innover et le Département tel que je le conçois ne doit en aucun cas demeurer une institution figée. La proximité avec nos concitoyens qui le caractérise et la préservation des solidarités humaines et territoriales qu’il favorise en font un échelon essentiel de notre organisation administrative. Ce rôle, personne ne peut le contester et il nous faut chacun le défendre. Notre institution continuera de se mobiliser avec ses partenaires sur des projets structurants liés aux infrastructures, au développement durable, à l’aménagement du territoire ou au numérique constituant un effet de levier sur la compétitivité globale de la Loire et sur son rayonnement. Cet engagement doit contribuer à l’amélioration du cadre de vie et du bien-être de nos habitants, tout en préservant l’équilibre entre tous nos territoires. Notre Département dispose pour cela d’atouts remarquables et de richesses patrimoniales, humaines et naturelles dont la singularité doit être mise en valeur. Je m’emploierai donc quotidiennement, avec les élus de la majorité départementale, à promouvoir l’excellence et la capacité d’innovation de la Loire pour que nous puissions imaginer ensemble un Département dynamique, attractif et tourné vers son avenir. Georges Ziegler, président du département de la Loire. Interview Notre capital, c’est la richesse humaine de ce département. Georges Ziegler a été élu à la tête du Département de la Loire le 16 octobre. Il succède ainsi à Bernard Bonne, devenu fin septembre sénateur de la Loire. Les priorités du nouveau président : faire de la Loire un territoire innovant, à la pointe en matière de numérique, et préserver le bien-vivre pour tous les Ligériens. -Vous êtes élu au Département depuis plus de vingt ans. Quels sont vos projets pour la Loire en tant que président ? -Le Département accompagne les Ligériens tout au long de leur vie, donc le plus important, pour moi, c’est de préserver le bien-vivre dans la Loire pour tous les habitants. Cela englobe tous les aspects de la vie : l’éducation, la santé, les transports, la culture, le sport, le tourisme, l’environnement… Sans oublier le numérique, qui doit améliorer nos services et notre quotidien, dans les villes comme dans les campagnes. La transition numérique est une opportunité dont notre territoire doit s’emparer. -Où en est la Loire dans cette transition numérique ? -Nous avons été l’un des premiers Départements à initier un réseau de fibre optique, et d’ici 2020, tous les foyers seront raccordés au très haut débit. Grâce à la fibre, vecteur clé d’information, de loisirs et de culture, il s’agit d’ouvrir des fenêtres sur le monde, même dans les plus petits villages de la Loire. Les médiathèques du réseau départemental jouent aussi un rôle clé dans l’accès de chacun au numérique. On est entré de plain-pied dans le 21e siècle, et je souhaite que la Loire soit à la pointe en matière d’usages numériques, qu’il s’agisse d’e-administration, d’éducation, de santé connectée ou d’équipements intelligents. Notre vice-président Jérémie Lacroix et notre conseillère déléguée au développement des usages numériques, Séverine Reynaud, travailleront pour cela avec l’ensemble des acteurs concernés. -Quels sont les autres défis que doit relever le Département ? -Ils sont liés à l’évolution sociétale. Face au vieillissement de la population par exemple, il faut inventer de nouvelles solutions pour favoriser l’autonomie des personnes âgées. La vice-présidente Annick Brunel poursuit le travail engagé. Préserver l’environnement est un autre défi majeur. Notre Agenda 21, piloté par Jérémie Lacroix, répond à cette préoccupation. Là aussi, les technologies digitales peuvent apporter des réponses, en permettant d’économiser des ressources, des déplacements, etc. Notre collectivité doit d’ailleurs montrer l’exemple à travers les réunions à distance, les services dématérialisés, etc. Mais il faut se rappeler que la technologie est un outil à notre service. Elle doit répondre à nos besoins, et ne remplacera jamais l’humain. -Et sur le plan des infrastructures ? -Je réaffirme la continuité de la politique qui a été menée par Pascal Clément et Bernard Bonne sur l'A45. Cette autoroute est essentielle pour désengorger le sud du département et désenclaver toute la Loire. Le gouvernement doit donner sa réponse définitive en décembre. J’espère fermement qu’elle sera positive et que l’État respectera sa parole. L’A45 va booster extraordinairement l’attractivité du département, mais aussi l’emploi : le chantier représente à lui seul plusieurs milliers d’emplois. -Le 1er janvier 2018, la communauté urbaine de Saint-Étienne accèdera officiellement au statut de métropole. Quelles seront les conséquences pour le Département ? -C’est un des autres grands chantiers à venir. Des négociations avec Saint-Étienne Métropole permettront de redéfinir les compétences de chacun sur son territoire. Elles doivent être menées de façon très sereine, avec une volonté de développement concerté. C’est une chance pour le département de la Loire d’avoir une métropole, puisque son attractivité sera bénéfique à l’ensemble de nos territoires. Comme c’est une chance pour Saint-Étienne Métropole d’avoir des relations harmonieuses avec les territoires concernés par son rayonnement. Cette concertation se passera donc dans les meilleures conditions, et une commission présidée par le 1er vice-président Alain Laurendon et comprenant des élus des trois arrondissements sera mise en place pour suivre cet important dossier. -Les Départements doivent-ils s’inquiéter de la montée en puissance des Métropoles et des Régions ? -Je suis « départementaliste » et je ne crois pas que l’avenir des Départements soit menacé. Nous restons un échelon de proximité indispensable, chef de file de l’action sociale et premier partenaire des collectivités locales. Ce que je demande, c’est que nous soyons associés aux décisions qui nous concernent, et qu’on ait le droit à l’expérimentation. Il faut laisser aux collectivités locales des moyens qui leur permettent d’être force de progrès. Si on n’a plus aucune marge de manœuvre budgétaire, on ne peut rien faire. Par ailleurs, je crois beaucoup à la complémentarité des actions des collectivités. Il faut travailler de concert, pour l’intérêt de tous. -Comment cela se traduira-t-il dans les relations avec les collectivités ? -C’est par le dialogue qu’on pourra réinventer ensemble le territoire. C'est le 1er vice-président Alain Laurendon qui mène cette mission essentielle. Nous devons mettre en place une nouvelle donne car on ne peut pas tout faire. Nous voulons concentrer nos efforts sur des projets qui renforcent l’attractivité de la Loire et le bien-vivre des Ligériens, tout en préservant l’équilibre territorial. Nous avons un magnifique département, qui a besoin d’être mis en valeur et plus accessible. Et notre capital, c’est sa richesse humaine, ce sont les femmes et les hommes qui y vivent et qui ont des choses à créer. La Loire doit aujourd’hui démontrer son excellence, innover et oser être fière d’elle-même. Et en même temps, il faut savoir se remettre en question de façon positive et confronter les points de vue pour faire toujours mieux. C’est dans cet état d’esprit que l’ensemble des vice-présidents et moi-même souhaitons travailler. L’essentiel Institution. Le nouvel exécutif départemental. À la suite de l’élection de Georges Ziegler à la tête du Département le 16 octobre, un nouvel exécutif a été mis en place autour de douze vice-présidents, secondés par dix conseillers départementaux délégués. Les attributions ont été réparties de la façon suivante : Georges Ziegler, président. Alain Laurendon, 1er vice-président. Solidarité territoriale, relations avec les EPCI, suivi du transfert de compétences avec Saint-Étienne Métropole. Solange Berlier, 2e vice-présidente. Enfance, action sociale départementale et logement. Hervé Reynaud, 3e vice-président. Finances, patrimoine départemental et évaluation des politiques publiques. Michèle Maras, 4e vice-présidente. Jeunesse et ressources humaines. Jean-Yves Bonnefoy, 5e vice-président. Sports. Véronique Chaverot, 6e vice-présidente. Tourisme. Jean-François Barnier, 7e vice-président. RSA et insertion. Chantal Brosse, 8e vice-présidente. Agriculture. Jérémie Lacroix, 9e vice-président. Voirie, transports, aménagement numérique des territoires et développement des usages, Agenda 21. Annick Brunel, 10e vice-présidente. Autonomie. Daniel Fréchet, 11e vice-président. Environnement. Christiane Jodar, 12e vice-présidente. Eau, assainissement et ingénierie territoriale. Marianne Darfeuille, conseillère déléguée. Maîtrise de la Loire, écoles de musique et enseignement artistique. Séverine Reynaud, conseillère déléguée. Développement des usages numériques et médiathèques. Alexandra Ribeiro Custodio, conseillère déléguée. Archives départementales et anciens combattants. Jean-Claude Charvin, conseiller délégué. Festivals et spectacles vivants. Sylvain Dardoullier, conseiller délégué. Maisons de santé pluriprofessionnelles et Maisons de services au public. Clotilde Robin, conseillère déléguée. Logement et Maison de l’habitat. Pierre Véricel, conseiller délégué. Patrimoine mobilier et immobilier. Fabienne Perrin, conseillère déléguée. Jeunesse. Corinne Besson-Fayolle, conseillère déléguée. Transports. Valérie Peysselon, conseillère déléguée. Personnes âgées. Cyclisme. La « 3v Nord Loire » ouvrira au printemps. Au retour des beaux jours, le Département mettra en service 21 km de véloroute voie verte reliant le port de Roanne à la Saône-et-Loire. Un itinéraire sécurisé, balisé et interdit aux véhicules motorisés, qui permettra de pédaler en toute liberté. À vocation touristique et de loisirs, il utilise les emprises d’une ancienne voie ferrée et le chemin de halage du canal de Briennon à Roanne. Le chantier a été lancé en mai 2016 lors des travaux du pont sur la Loire reliant Pouilly-sous-Charlieu à Briennon par la RD 4, désormais équipé de bandes cyclables. Il permet de connecter la Loire à l’Eurovélo 6, qui va de Nantes à Budapest. Soutenue par l’Union européenne au titre du Feder (Fonds européen de développement régional) et par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, cette véloroute voie verte renforcera l’offre d’itinérance douce dans la Loire et devrait générer de belles retombées touristiques. Solidarité. Soutien aux pompiers humanitaires français. Pour soutenir les Pompiers humanitaires français (PHF), qui ont envoyé deux équipes de secours à Saint-Martin en septembre après le passage de l’ouragan Irma, le Département a attribué une subvention exceptionnelle de 20.000 euros à cette association basée à Saint-Étienne. Au total, dix pompiers et quatre infirmiers se sont relayés sur place pendant dix jours pour venir en aide aux populations. Recherche de personnes disparues, tronçonnage, réfection de toitures, réhabilitation d’un cabinet médical et d’une école… Les bénévoles de PHF ont activement participé à la reconstruction. L’aide départementale a permis à l’organisation humanitaire de faire l’acquisition de matériels de secours et de financer une partie des frais liés à cette mission. Concours. Des produits fermiers innovants. Produits à Saint-Marcel-de-Félines, les yaourts de brebis aux écorces d’oranges confites de Magali Sabot ont remporté, début octobre, le 1er prix du concours des produits fermiers innovants de la Loire. Au total, huit productions ont été récompensées pour leur saveur et leur caractère innovant au cours de cette édition 2017, parrainée par le célèbre fromager affineur Hervé Mons. Le 2e prix a été attribué à La chevr'o'lait et son cabri'o'lait, un duo de fromages de chèvre en forme de voiture conçu par Nathalie et Sébastien Chaize à Sailles-Bains. Quant à Florence Rolland, productrice à Saint-Martin-la-Sauveté, elle a reçu le 3e prix ainsi que le prix spécial du président du jury pour sa Confiture d’optimisme, fabriquée à base de rhubarbe et de baies d’églantier. 11e défi autonomie. Les 4 et 5 décembre. Déserts médicaux, télémédecine, parcours santé… Ce colloque national dédié aux seniors, aidants et professionnels se tiendra au Centre de congrès de Saint-Étienne sur le thème « vieillir chez soi : outils et perspectives ? », avec aussi des ateliers prévention, un salon spécialisé et un concours défi étudiant. Forum de l'entreprenariat. Les 21 et 23 novembre. Vous souhaitez créer ou reprendre une entreprise ? La Chambre de Métiers et de l'artisanat et la Chambre de Commerce et d'industrie vous convient à des conférences et rencontres avec des experts qui vous aideront dans votre démarche. Le 21 novembre au stade Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne. Le 23 novembre au Scarabée à Riorges. Publication. L'industrie textile dans la Loire. Le Stéphanois Michel Redon sort un ouvrage qui retrace le passé glorieux de l’industrie textile dans la Loire, tout en explorant l’héritage de cette filière qui a su se réinventer grâce à l’innovation technique et la création artistique. Invitation à découvrir les entreprises locales qui tissent la toile de l’avenir, ce livre illustré a reçu en octobre le prix Neuwirth/Maison Thomas à la Fête du livre de Saint-Étienne. L’industrie textile dans la Loire, la mutation. Éditions Actes Graphiques, 30 €. Association. Solidarité Anorexie Boulimie 42. C’est le nom de la structure récemment créée dans la Loire pour aider les personnes souffrant de troubles du comportement, comme la boulimie ou l’anorexie, ainsi que leurs proches. Des réunions d’information auront lieu le 11 novembre et le 9 décembre à 14h30 à Feurs. Station de Chalmazel. Bientôt la saison d’hiver ! L’hiver approche à grands pas, la saison d’hiver à Chalmazel aussi… Du 23 décembre au 18 mars, la station vous accueille, en famille ou entre amis. Ski de piste, handiski, snowboard, snowscoot, randonnée à raquettes, détente : il y en a pour toutes les envies ! Un snowpark et un airbag géant attendent les plus téméraires. Quant aux débutants, petits ou grands, deux pistes leur sont dédiées et l’École du ski français est à leur disposition pour les aider à s’initier ou à progresser. Vous n’êtes pas équipés ? Au pied des pistes, trois magasins louent du matériel adapté à votre niveau. Pour profiter d’une journée pleine et reprendre des forces, plusieurs formules de restauration sont proposées : salle hors-sac, fermes auberges, restauration de terroir, cafétéria et vente à emporter… Avis aux impatients : si les conditions météorologiques permettent un enneigement suffisant, une préouverture partielle de la station est prévue en week-end dès le 11 novembre. Belle saison de glisse à tous ! Pratique : la ligne 112 du TIL vous dépose au pied des pistes. Semaine bleue. 1er prix national pour l’espace Boris Vian. Implanté dans le centre-ville de Saint-Étienne, l’Espace Boris Vian se mobilise pour les personnes âgées à travers des actions de long terme. Un engagement récompensé : le centre social vient de décrocher le premier prix Inter-génération, décerné par le ministère des Solidarités et de la Santé, pour son projet « Aux couleurs des grands enfants » réalisé dans le cadre de la Semaine bleue. Cette action a réuni chaque mercredi de septembre des locataires de la résidence senior Les Jardins de l’Opéra et des enfants. Ensemble, ils ont participé à des activités sportives adaptées, encadrées par une éducatrice sportive de l’Office stéphanois des personnes âgées, puis à un quiz de culture générale. Les ateliers ont pris la forme d’un jeu télévisé. Une expérience intergénérationnelle pleine de défis, dans un esprit fair-play ! Escalade. Une première mondiale dans la Loire. Après les championnats de France d’escalade de vitesse et handi-escalade au printemps, le gymnase Jean Gachet à Saint-Étienne accueillera fin novembre le 1er championnat d’Europe d’escalade de combiné (cadet), qualificatif pour les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) qui se dérouleront à Buenos Aires en 2018. Il s’agira de la première compétition au monde à se dérouler selon le format combiné vitesse-bloc-difficulté défini en vue des Jeux olympiques de Tokyo 2020, où l’escalade fera son entrée. Elle sera couplée au 1er master national d’escalade combiné (senior), qui permettra de sélectionner les grimpeurs les plus aptes à intégrer la préparation olympique, et qui représenteront la France aux JO 2020. Les 24, 25 et 26 novembre. Gymnase Jean Gachet à Saint-Étienne. Association. Des demandes de subvention en ligne. Il va simplifier la vie aux associations : un formulaire sera accessible en ligne à partir de fin novembre pour les demandes de subvention. Dans un premier temps, il sera réservé aux associations sportives, à qui le Département adressera un login et un mot de passe, ainsi qu’un guide de prise en main. Elles pourront choisir entre trois types de demandes : aide d’intérêt départemental (manifestations sportives), aide aux frais de déplacement ou bourses équipes jeunes. Ce e-service sera étendu par la suite à l’ensemble des associations. Transports. Le16 décembre, le TIL c’est cadeau. Le réseau de transports TIL sera accessible gratuitement toute la journée du samedi 16 décembre. L’occasion de faire vos achats de Noël, de planifier une sortie en famille ou de voyager en toute sérénité dans la Loire grâce aux 27 lignes TIL ! Moi(s) sans tabac. Jusqu’au 30 novembre. S’informer, rencontrer, échanger avec des professionnels de santé… Rendez-vous le 16 novembre sur une « FanZone » à Saint-Étienne. La CPAM de la Loire vous propose aussi des conseils personnalisés lors d’ateliers collectifs à Saint-Étienne et à Roanne les 16, 20, 21, 24, 27 et 28 novembre. Téléthon 2017. Les 8 et 9 décembre. Cette année encore, la Loire organise de nombreuses manifestations pour apporter son soutien à l’association et relever le défi des maladies génétiques rares. Pour organiser un événement : 04.77.36.72.63. 04.77.36.72.63 (Loire sud). 04.77.78.09.34 (Loire nord). Dossier: L’essor du trail Dépassement de soi, proximité avec la nature… Le trail procure des sensations fortes dans une ambiance conviviale. Une pratique sportive en pleine ascension dans la Loire, avec le soutien du département, qui en fait aussi un outil de valorisation du territoire. Surfant sur la vague des sports de pleine nature, la pratique du trail se développe à vitesse grand V. Cette course de pleine nature, qui se pratique toute l’année, exploite les reliefs et sentiers du territoire. Dans la Loire, pas moins de soixante-dix événements sportifs seront dédiés à cette discipline en 2018. « Chaque année, on voit naître de nouveaux trails sur le territoire, et le nombre de coureurs explose », souligne Roland Rivet, président de la commission départementale de course hors stade et fondateur du Sainté trail urbain Cœur - Vert. Car des déclinaisons citadines proposent désormais des parcours atypiques au cœur des villes, parsemés de volées d’escaliers. Comment expliquer cet essor ? « Les gens se retrouvent autour de valeurs comme la liberté, l’effort, la convivialité, la découverte. Le trail se développe surtout comme un sport loisir, sans esprit de compétition et avec peu de contraintes. On va chercher ses propres limites dans un cadre nature – ou urbain le cas échéant », analyse Roland Rivet. Le caractère festif et familial de ces événements attire aussi un public plus jeune et plus féminin que celui de la course sur route, en particulier sur les courtes distances. La quasi-totalité des trails ligériens comportent en effet des tracés de moins d’une dizaine de kilomètres, accessibles au plus grand nombre. Et la moitié d’entre eux seulement proposent des parcours de plus de 21 km, avec quand même quelques courses de plus de 42 km pour les plus aguerris. Amplifié par l’apparition de gammes de vêtements, chaussures et accessoires dédiés, ce phénomène de société s’appuie sur la recherche de challenge, et parfois de frissons, comme lors des raids nocturnes. Mais la solidarité est également au cœur de cette « génération trail ». Elle s’exprime entre coureurs, et dans le nombre de bénévoles mobilisés pour sécuriser les parcours. Sans oublier l’appui fréquent à des causes caritatives. Le Département, qui a fait du développement des activités de pleine nature une priorité, accompagne activement la montée en puissance de cette discipline. Outre un soutien financier à de nombreux clubs et événements, ainsi qu’à des athlètes de haut niveau, il joue un rôle clé dans l’aménagement des parcours de trail. Objectif : structurer l’offre pour renforcer l’attractivité touristique et sportive du territoire. Des parcours balisés ont ainsi été mis en place à la station de Chalmazel. Un appel à partenariat lancé cette année permettra quant à lui la labellisation, à partir de 2018, de « villages sports nature » proposant diverses activités… dont le trail, qui a décidément de beaux jours devant lui dans la Loire. Le goût du défi. En montagne, en forêt et même en ville : le trail bouleverse la course à pied. En version courte ou longue distance, les nouveaux trailers partagent les mêmes valeurs : la convivialité dans la performance. À quelques jours du 6e Sainté trail urbain, l’effervescence est palpable du côté des organisateurs et des milliers de coureurs déjà inscrits. Au départ du Zénith le 19 novembre : trois parcours sinueux de 11, 16 et 30 km à travers la ville, ses jardins ouvriers, son musée de la Mine, le stade Geoffroy - Guichard… Le tout ponctué de nombreuses animations. Ce trail urbain, qui mobilise 200 bénévoles, avait attiré l’an dernier 2.800 coureurs. Au-delà de la performance chrono, un seul leitmotiv : relever le défi. L’important n’est pas de se mesurer aux autres mais d’arriver au bout, de se dépasser… Hubert, trentenaire actif et coureur occasionnel, fait partie de cette nouvelle génération de trailers. Fin septembre, il a tenté l’expérience lors de la 24e édition de Courir pour des pommes. « Ce n’est pas dans mes habitudes de participer à ce genre d’événement. Je cours plutôt en solitaire », avoue ce Ligérien. Pourtant il a tenu le pari, lancé par un ami. À l’arrivée du parcours de 17 km, frappé par l’ambiance conviviale et solidaire, Hubert ne regrette pas son effort. « L’objectif est aussi de faire découvrir le patrimoine », souligne Olivier Paris, l’un des organisateurs. Les coureurs passent ainsi par des lieux emblématiques, et repartent avec de belles pommes du terroir. Avec le soutien des collectivités locales, désireuses de valoriser leur territoire, de nouveaux challenges sportifs fleurissent chaque année dans la Loire. Pour impliquer les plus jeunes, des courses enfants donnent souvent le coup d’envoi, comme à Saint-Martin-la-Sauveté, où la 1re édition du Saint Mart’trail a eu un beau succès auprès des familles. Tout au long de l’année, petits et grands partagent ainsi le goût du challenge, de la nature et de la découverte. Autant de raisons d’enfiler ses baskets et de tenter l’aventure du trail. Questions à Jean-Yves Bonnefoy, Vice-président chargé des sports. -Quelle place occupent le trail et les sports nature dans la Loire ? -Ils sont en pleine expansion et attirent un public toujours plus large. C’est pourquoi nous les avons placés au cœur de notre stratégie de développement sportive et touristique. Grâce à son patrimoine naturel et à ses reliefs variés, la Loire dispose déjà d’une belle offre d’activités de pleine nature, que le Département contribue à développer et à structurer. -Avec quels outils ? -Nous soutenons financièrement de nombreux clubs, manifestations et projets d’aménagement. Le Département co-organise aussi chaque année le Raid Nature 42. Par ailleurs, nous sommes en train de créer un label départemental « Village sports nature ». -Quels sont les objectifs de ce label ? -Il offrira une meilleure visibilité à des sites proposant diverses activités à l’année, comme le trail, mais aussi la randonnée, le VTT, l’escalade, les activités nautiques… Le Département les aidera à compléter leur offre, afin d’en faire des destinations attractives pour les amateurs de sports nature. Les premières communes seront labellisées en 2018. Une championne tout-terrain. Spécialiste de la course sur piste, sur route et du cross, Adeline Roche s’est lancé en 2015 un nouveau défi : le trail. Le 10 juin dernier, à 32 ans, cette Ligérienne a été sacrée championne du monde de la discipline, en individuel et par équipes, à Badia Prataglia en Italie, après 5 heures et 47 secondes d’effort et 50 km parcourus. Rencontre. Si c’est l’amour de la nature qui a conduit Adeline au trail, elle y a découvert une ambiance à part : « On est vraiment solidaire. C’est même inscrit dans le règlement des courses. Si un coureur est en difficulté, on doit l’aider. » Licenciée du club athlétique du Roannais, la jeune femme est coachée par le Ligérien Philippe Propage, également entraîneur de l’équipe de France. Jusqu'à dix fois par semaine, elle chausse ses baskets et arpente les chemins de la Côte Roannaise. Pour elle, la Loire est un bon terrain d’entraînement, qui offre déjà des dénivelés importants, « même si bien sûr, ce n’est pas les Alpes ». Philippe Propage organise d’ailleurs régulièrement à Chalmazel des stages de préparation de l’équipe tricolore. Adeline explique l’engouement pour le trail par trois raisons. La première, c’est la découverte des paysages, parfois même juste à côté de chez soi. « Pendant la course, il faut rester concentré, déjouer les pièges du terrain, mais on arrive à lever les yeux. » La seconde, c’est la convivialité qui règne dans cette discipline. Et enfin, pour notre championne, le trail, « c’est l’aventure ». Il faut apprendre à courir avec un sac sur le dos, gérer les difficultés, être tactique… « On apprend à se dépasser ! » En tant qu’athlète de haut niveau, Adeline bénéficie depuis plusieurs années d’une bourse départementale qui lui permet notamment de couvrir une partie de ses frais de déplacement. Après avoir participé le 22 octobre au Grand Trail des Templiers dans l’Aveyron, la plus ancienne et reconnue des compétitions françaises, elle prépare désormais les championnats du monde 2018, qui auront lieu le 12 mai à Castellon en Espagne. Au programme : un parcours de 80 km avec 5.000 m de dénivelé. Ça laisse rêveur… Questions à Olivier Melin, Directeur des sports au Département de la Loire. -Comment le Département soutient-il les athlètes ligériens ? -Nous attribuons depuis près de vingt ans des bourses aux sportifs de haut niveau, pour couvrir une partie de leurs frais en matériel, déplacements, entraînement ou suivi médical occasionnés par leur participation à des épreuves internationales. -Quels sont les critères pour prétendre à ces bourses ? -Il faut être sportif amateur, licencié et domicilié dans la Loire depuis au moins deux ans. Les résultats sont évidemment un critère clé : le candidat doit évoluer au niveau national ou international dans sa discipline. -Combien de sportifs aidez-vous ? -Pour la saison 2017/2018, 91 athlètes ont été présélectionnés dans 25 disciplines, dont Adeline Roche pour le trail et deux autres pour la course hors stade. Nous les rencontrons tous à l’automne avant la sélection définitive. Au total, 115.000 € seront distribués en décembre sous forme de bourses à 83 sportifs. À vos côtés Rénover devient simple. Vous habitez un logement ancien ou mal isolé ? La rénovation énergétique peut vous permettre de diviser votre consommation par quatre ! Pour vous aider à réaliser des travaux, le département a lancé avec plusieurs partenaires une plateforme gratuite qui simplifie vos démarches. Reportage. « Depuis la mise en place l’an dernier de la plateforme, les conseillers Rénov’actions42 ont accompagné 6.900 personnes ! La demande est bien réelle », souligne Sophie Bonnefont-Richier, chargée de mission à la Maison départementale de l’habitat et du logement (MDHL) à Saint-Étienne. Ce nouveau dispositif gratuit permet d’être assisté par des experts de l’énergie et de faire les bons choix face à la complexité d’un projet de rénovation. « Quelle que soit la question, nous avons les réponses », affirme la jeune femme. À ce jour, sept conseillers Info énergie assurent les permanences au sein des sites MDHL à Saint-Étienne, Roanne et Montbrison, ainsi que dans plusieurs autres communes. En poussant la porte de l’antenne du Forez, Michel Baray, propriétaire à Sail-sous-Couzan, a ainsi trouvé des informations pour la rénovation de sa maison. « Je voulais faire des économies d’énergie. » Au premier rendez-vous, le conseiller écoute les attentes du client. « On m’a donné de très bons conseils, aussi bien administratifs que techniques. J’ai aussi reçu une liste d’entreprises référencées et professionnelles. C’est un plus d’avoir ce genre de conseil, souvent on ne sait pas vers qui se tourner quand on a besoin d’un artisan du bâtiment », témoigne M. Baray. Depuis le lancement du dispositif en janvier 2016, Marjorie Farce, chargée de mission à L’ALEC42 en charge de la plateforme Rénov’actions, a recensé 814 ménages accompagnés jusqu’à la réalisation de leurs travaux. Près d’un tiers d’entre eux ont fini de rénover leur logement. Les demandes portent en priorité sur l’isolation thermique et les aides financières. « Parmi les travaux les plus courants, l’isolation des fenêtres et des combles arrive largement en tête », souligne Mme Farce. Une démarche qui peut faire économiser jusqu’à 20 % de la consommation d’énergie de chauffage. Son coût est donc rentabilisé en quelques années. À Saint-Haon-le-Châtel, Sarah Touati-Collonges et son mari ont, quant à eux, fini leurs travaux. « Nous avons acheté une maison ancienne et nous voulions la valoriser en la rendant plus saine et confortable », explique la nouvelle propriétaire. « Nous avons monté un dossier avec un conseiller Rénov’actions en suivant des critères ciblés ». Un chantier a été lancé : isolation des combles et des murs intérieurs, installation d’une VMC hydroréglable. « C’est un investissement : les travaux nous ont coûté plusieurs milliers d’euros. Mais nous avons bénéficié d’aides financières à la fois locales et nationales, qui en ont remboursé une bonne partie. Le dispositif Rénov’actions42 a été vraiment efficace, je le conseille à tous ceux qui veulent se lancer dans un projet de rénovation énergétique ! » Contactez un conseiller Rénov’actions42 au 04.77.41.41.25, ou rendez-vous à la Maison de l’habitat et du logement : Saint-Etienne, 20 A rue Balaÿ ; Montbrison, 53 rue de la République ; Roanne, 5 rue Brison ; des permanences sur l’ensemble du département. Tribunes libres Groupe Union pour la Loire. L’union pour la Loire, une équipe unie au service de l’intérêt départemental. Depuis sa création, la majorité départementale est fondée sur un rassemblement plus large que les appartenances politiques. Certes, ses valeurs sont sous-tendues par les thématiques républicaines de la droite et du centre. Le Groupe UPL a construit son identité politique autour d’une gestion pragmatique, responsable et ambitieuse de l’institution départementale. Notre volonté est de rester dans un positionnement ouvert, humaniste et surtout ancré dans la proximité de notre territoire. Nos préoccupations liées aux enjeux des territoires, à un département uni dans le bien vivre ensemble, à un rassemblement de toutes les bonnes volontés nous permettent d’agir dans un esprit d’ouverture et de sens pratique. Notre cap est clair, ancré sur des principes de gestion efficaces et partagés. La majorité départementale a choisi un Président expérimenté. En effet, Georges Ziegler, élu et réélu depuis 1994 dans son canton de Saint-Étienne, est parfaitement imprégné de l’état d’esprit que j’ai décrit. C’est un élu de terrain en phase avec les réalités quotidiennes. Son caractère engagé lui donne la force de choisir. En outre, et c’est une qualité fondamentale à laquelle nous sommes tous profondément attachés, Georges Ziegler aime passionnément la Loire et ses habitants. Autour de lui, nous formerons une équipe soudée, prête à assurer les missions qui font la raison d’être du Département. De la même manière, nous serons, aux côtés des équipes municipales pour faire aboutir leurs projets. Le Département a toujours été un partenaire de confiance et entend le rester. Les difficultés qui s’annoncent ne nous sont pas inconnues. Le désengagement de l’État n’est pas nouveau. Cela dit, depuis 2012, son ampleur est sans précédent. Notre institution est prise dans une tenaille financière redoutable. Les charges s’alourdissent alors que les moyens s’amenuisent. Le défi qui s’annonce galvanise notre envie de servir notre Département. Ainsi, le Département assurera, comme il l'a toujours fait, cohésion, coordination et rassemblement sur l’ensemble du territoire, sans être aveugle au monde qui change. La mutation est une nécessité. Mais la mutation, ce n’est pas la révolution. Elle s’inscrit dans le passé en gardant le meilleur et se projette dans l’avenir pour faire mieux encore. Au-delà des grandes difficultés matérielles qui seront surmontées, le Département demeure une collectivité porteuse d’ambitions et de projets communs, d’engagements réciproques, d’innovation, de lien social. Groupe gauche républicaine et citoyenne. Un rendez vous raté autour d’un enjeu vital pour nos territoires et nos citoyens ! En cette période où les fractures sociales et territoriales s’aggravent, l’avenir des Solidarités départementales est pourtant menacé ! En cette période cruciale, le temps consacré à l’élection du nouveau président de l’assemblée départementale, aura donc été un Rendez Vous raté ! Les conditions de cette élection n’auront vraiment pas été à la hauteur de l’enjeu, et l’habituel jeu de l’accès au pouvoir pour le pouvoir se sera à nouveau imposé ! Au lieu de ce jeu infantile, c’est une réflexion partagée sur la raison d’être de notre Institution et sa façon d’agir qui aurait du s’imposer à cette occasion... La priorité en cette période critique est bien de renforcer la cohésion de notre Assemblée pour que « tous ensemble » nous puissions défendre l’avenir de notre Institution et assurer la survie des solidarités humaines et territoriales, si nécessaires aujourd’hui ! S’il avait organisé cette réflexion pour « un passage de relais » à la hauteur de l’enjeu, notre ex Président aurait ainsi marqué la sincérité de son attachement à notre Institution des Solidarités, qu’il dit vouloir défendre désormais en haut lieu... Notre nouveau Président doit admettre que la vraie force capable de défendre l’Institution des solidarités réside d’abord dans l’engagement sincère de ses élus pour décliner dans l’action le sens humain qu’elle recouvre. Animer et créer les conditions du dialogue républicain pour donner aux élus départementaux cette capacité à se retrouver sur l’ESSENTIEL, relève de sa mission... au risque sinon que la politique devenue politicienne soit l’instrument de la dévitalisation de notre Institution ! Face à ce Rendez Vous raté dont la légèreté était affligeante, notre groupe poursuivra son engagement citoyen, avec sa ligne de conduite dictée par sa volonté d’œuvrer à la réhabilitation de la Politique... Nous continuerons de réfléchir et d’agir au contact de la vie de notre société et de nos territoires ; nous continuerons de promouvoir le dialogue au sein de notre Assemblée pour que l’approfondissement de la démocratie permette à notre Institution de donner le meilleur d’elle-même... C’est ainsi que sa raison d’être pour organiser et faire vivre les solidarités s’imposera enfin au grand jour ! Groupe Loire Solidaire. Conseil départemental : n’occultons pas les vrais enjeux. Notre Collectivité vient d’élire un nouveau Président en la personne de Georges Ziegler. Nous adressons nos félicitations républicaines à celui qui pilotera désormais le Département de la Loire. Cette élection aura été marquée par le psychodrame des fortes divisions de la majorité départementale, qui auront profondément discrédité l’Institution, d’autant plus que jamais les projets et l’ambition pour la Loire et les Ligériens des uns et des autres n’auront été clairement présentés. Le scrutin aura toutefois au moins permis de mettre sur la place publique l’un des principaux enjeux de la fin de notre mandat départemental : quel avenir pour le Département, et plus spécifiquement, quelle relation à construire, demain, entre le Département et la Métropole de Saint-Étienne, officiellement créée au 1er janvier prochain ? En d’autres termes, le nouveau Président mettra-t-il toute son énergie à défendre l’échelon départemental, comme nous l’espérons, ou entend-il « éteindre progressivement la lumière », comme le craignent certains ? Cette question fondamentale transcende les clivages politiques et mérite un véritable débat de fond. Nous l’avons demandé à plusieurs reprises à Bernard Bonne, qui l’a toujours refusé. Espérons que le nouvel exécutif prendra la mesure de l’importance de la tenue de ce débat collectif et démocratique, dans l’intérêt de tous. Il s’agit d’envoyer rapidement, et très clairement, des signaux positifs en ce sens, car de toute évidence, la « fracture territoriale » engendrée par la création de la Métropole de Saint-Étienne a été insuffisamment appréhendée et anticipée. Elle suscite de nombreuses craintes, plus ou moins fondées, chez les élus de tous les territoires. Pour nous, élus du groupe Loire Solidaire, quel que soit le degré de scepticisme et de méfiance que nous pouvons avoir vis-à-vis du « fait métropolitain », il ne s’agit pas d’opposer la Métropole au reste du Département. Nous sommes départementalistes. Nous croyons en la pertinence et en l’utilité des Départements pour faire vivre au quotidien, pour tous et sur tous les territoires, les solidarités humaines et territoriales qui sont plus que jamais nécessaires. Mais, la Métropole s’impose à nous. Aussi, il convient, loin des positions butées, surjouées et dogmatiques de certains, de faire preuve d’intelligence dans la construction de la relation entre celle-ci et notre Collectivité. Nous défendons l’idée d’une Métropole ambitieuse au sein d’un Département fort et innovant. En responsabilité, nous œuvrerons en ce sens jusqu’à la fin de notre mandat. Échappée belle Bâtie d’Urfé : la vie de château 28.000 visiteurs ont franchi ses grilles l’an dernier. Au cœur du Forez, ce château renaissance à l’architecture insolite a su braver les siècles. Bien connu des ligériens l’été, notamment pour son « estival », il vous accueille toute l’année avec un large programme d’animations et de visites. Saviez-vous que le château de la Bâtie d’Urfé abrite une grotte de rocailles unique ? Cette ancienne maison forte aménagée au 16e siècle par Claude d’Urfé regorge de trésors de la Renaissance. À commencer par son sphinx, au regard énigmatique, qui trône fièrement dans la cour d’honneur. Le Département, qui gère ce monument historique, l’a restauré en 2014. Remplacée dehors par une copie, la statue originale a trouvé refuge à l’intérieur. Tout autour, des panneaux d’exposition et des jeux pour enfants vous livrent quelques-uns de ses secrets. Et si la salle du sphinx, les jardins et ses sculptures sonores sont accessibles librement, rien ne vaut une visite guidée pour mieux appréhender les lieux. Il est 14 heures. Christine, l’une des médiatrices du château, salue la quinzaine de Ligériens venus découvrir l’histoire de la demeure forézienne. « Soyez les bienvenus à la Bâtie. Ce château ne ressemble à aucun autre ! » Après quelques mots sur la symbolique du sphinx, direction le premier étage. Un couple s’imagine en châtelains du 16e siècle. « Nous empruntons la rampe cavalière, comme les chevaux à l’époque », s’amusent les époux. « Ils avaient des pattes plus solides que les nôtres », plaisante son voisin. Il n’aurait manqué pour rien au monde ce voyage dans le temps avec son petit-fils. Christine marque un arrêt devant la bibliothèque de Claude d’Urfé, qui « contenait 4.000 volumes autrefois ». Les visiteurs admirent un meuble italien incrusté d’ivoire, traversent le cabinet de travail puis se rendent dans la chambre de Claude d’Urfé. « La salle à manger n’existait pas avant le 18e siècle, à l’époque on recevait dans la chambre et on y mangeait. » La visite se poursuit dans les salons. Au centre, se trouve une édition de L’Astrée, le roman fleuve d’Honoré d’Urfé, à réserver aux longues soirées d’hiver : il compte 5.399 pages. Les fenêtres offrent une vue imprenable sur les jardins. « On peut apercevoir la rotonde et la fontaine de la vérité d’amour : son eau refléterait le visage de l’être aimé », glisse Christine. Plus loin, le jardinier Christian Lyonnet est en train de tailler les buis. Dernière étape, très attendue : la grotte de rocailles et la chapelle. Le groupe s’exclame devant la finesse de l’ouvrage. Puis les questions fusent sur ces deux chefs-d’œuvre architecturaux. 15h15, il est l’heure de se séparer. Nicole et Gérard ont déjà pris rendez-vous pour l’une des prochaines animations proposées à la Bâtie : la fête des lumières. L’occasion de découvrir un spectacle sur fond de château illuminé. Malgré les années, la vieille bâtisse a su conserver son rayonnement culturel ! Château de la Bâtie d’Urfé. Ouvert de 10 h à 13 h et de 14 h à 17 h. Novembre : tous les jours. Du 1er décembre au 15 mars : samedi et dimanche (sauf 25 et 31 décembre). Pour le reste de l’année, détails sur loire.fr/patrimoine. 04.77.97.54.68. Le sphinx, gardien de la Bâtie. Promenade bucolique. Galerie à l’italienne, jardins Renaissance : à chaque saison, il fait bon flâner au château de la Bâtie d’Urfé. Salle des fraîcheurs. Ornée de galets et coquillages, c’est la seule grotte de rocailles du 16e siècle conservée en France. Restaurant. Dans l’ancienne grange du château, découvrez la cuisine fraîche et inventive de Marion et Marin Romand. Pratique. Y aller. En voiture. À 45 minutes de Saint-Étienne et 1 heure de Lyon. Parking gratuit. Visiter. Les jardins Renaissance. Accès libre et gratuit durant les horaires d’ouverture. Le château. Visites guidées uniquement (environ 1 h 15) avec découverte des appartements du premier étage, de la grotte de rocailles et de la chapelle. Découvrir. Théâtre, musique, expositions, ateliers, spectacles jeune public, visites thématiques : un programme varié d’animations est proposé tout au long de l’année. S’émerveiller. Fête des lumières le 8 décembre de 18 h à 21 h. Spectacle Prophéties de la Cie Celestroï, illuminations, visite libre de la grotte et de la chapelle, animations enfants. Se restaurer. Lundi, mardi et jeudi midi. Vendredi et samedi midi et soir. Brunch le dimanche. Salon de thé les après-midi. 04.77.97.00.19. Se promener. Empruntez le chemin de Céladon, reliant les châteaux de la Bâtie d’Urfé et de Montverdun via une passerelle au-dessus du Lignon. Lire. L’Astrée d’Honoré d’Urfé, en vente à la boutique du château. Initiatives Ella & Pitr : comme des fourmis. Leurs œuvres géantes s’affichent dans les endroits les plus surprenants : terrains de foot, plages, toits d’immeubles, barrage… et après dix ans de créations en duo, Ella & Pitr retracent leur parcours dans un ouvrage. Ils collaient leurs dessins chacun de leur côté dans les rues de la ville. En 2007, les Stéphanois Ella et Pitr se rencontrent par hasard et tombent amoureux. Depuis, les deux street-artistes forment l’illustre couple des Papiers Peintres. Leurs œuvres aux dimensions XXL réinventent les sols, les toits et les murs aux quatre coins du globe : Paris, Rome, Montréal, Pékin, Santiago, Chicago… En 2015, ils créent la plus grande peinture murale au monde en Norvège lors d’un festival. Cet été, ils ont signé une œuvre magistrale sur la paroi du barrage du Piney à Saint-Chamond. Sans oublier Saint-Étienne, où chacun peut croiser une de leurs œuvres au détour d’une rue. Saugrenus et drôles, remplis d’humanité, les « colosses » du duo ligérien sont surtout visibles au loin ou à l’aide d’un drone ! « On a toujours l’impression d’être une fourmi sur un géant », soulignent-ils. Paru en octobre, leur ouvrage Comme des fourmis a décroché dans la foulée le prix Claude Fauriel à la 32e Fête du livre de Saint-Étienne. Il retrace leur univers, leurs œuvres et leurs dix ans d’activité commune : un livre grandiose, forcément. Banque alimentaire. Des confitures pour ne rien gaspiller. Collecter, trier, redistribuer… la banque alimentaire de la Loire s’appuie sur 66 bénévoles pour venir en aide aux plus démunis. Depuis peu, celle-ci renforce aussi sa lutte contre le gaspillage alimentaire grâce à la transformation de produits frais. Trop mûrs ou abîmés, nombreux sont les fruits ou légumes qui ne trouvent pas grâce aux yeux des consommateurs. Ces produits sont perdus alors qu’ils pourraient être valorisés. Partie de ce constat, l’association vient de lancer, dans ses locaux à Saint-Étienne, un nouvel atelier de transformation de produits frais. Première étape : les confitures. Sur les 97 Banques alimentaires (BA) de France, seule une dizaine se sont lancées dans cette expérimentation. « Nous avons monté l’atelier en septembre grâce à nos partenaires, dont le Département, qui nous a subventionnés à hauteur de 11.000 euros », souligne Gérard Ribeyron, président de la structure ligérienne. Préparées au sucre roux et sans conservateur, les « Confitures de BéA » sont ensuite redistribuées aux associations locales. La transformation de légumes pourrait être mise en place dans quelques mois. En attendant, les bénévoles se mobilisent pour la prochaine collecte annuelle, organisée fin novembre dans 97 magasins de la Loire. Collecte annuelle de la Banque alimentaire. Les 24 et 25 novembre. 04.77.91.11.61. Société Dessintey. Réinventer la rééducation. Cette start-up stéphanoise développe un dispositif médical basé sur la thérapie dite « miroir ». En donnant l’illusion au cerveau qu’un membre inerte bouge, il permet au patient de récupérer plus vite. «Voir un mouvement, c’est presque le faire ! » Ils sont trois amis de « Sainté » à avoir développé un dispositif de rééducation entièrement basé sur l’illusion visuelle. Nicolas Fournier, ingénieur, Davy Luneau, enseignant en sciences de la motricité, et le Pr. Pascal Giraux, chef du service de rééducation au CHU, ont mis au point un procédé qui utilise l’intelligence artificielle pour proposer un programme de soins personnalisés. Installé devant une table, le patient pose son bras valide sous un écran. Il effectue quelques mouvements, qui sont filmés. L’ordinateur inverse ensuite l’image, tandis que la personne place son bras inerte sous l’écran. Le cerveau se laisse alors tromper : il imagine donc que le bras bouge et la rééducation se met en route ! Cette technique, très efficace dans le traitement des paralysies post-AVC, fait aussi ses preuves dans la douleur du membre fantôme. En faisant croire au cerveau qu’un membre sectionné est à nouveau présent, la douleur disparaît… Entièrement conçu dans la Loire, ce dispositif médical innovant sera commercialisé début 2018, d’abord en France et en Europe, puis dans le monde entier. Florence Lemoine. La magie du verre. Après avoir parcouru la France, l’Angleterre et la Suède, cette souffleuse de verre a posé ses valises à Pélussin. Elle vient de remporter le concours régional des ateliers d’art de France. Inspirée par la beauté de la nature et des fonds marins, Florence Lemoine retranscrit leur poésie sous forme de bijoux, sculptures et autres objets en verre. Installée dans le Pilat, et diplômée du Centre européen de recherche et de formation aux arts verriers, elle a remporté cet été le concours Ateliers d’art de France pour la région Auvergne-Rhône-Alpes avec sa création Affinités. Composé de sept éléments soufflés à la bouche puis soumis à un choc thermique, cet ensemble de pièces lumineuses suspendu à des fils nylon évoque des méduses dans un mouvement de propulsion. « Les tentacules sont filées au chalumeau, qui donne vie à la matière », explique la jeune femme, continuellement à la recherche de formes, d’effets et de textures. Ses œuvres passent du blanc pur au bleu des profondeurs océanes. « Transparent comme de l’eau, le verre peut être aussi noir que le charbon. Liquide comme le miel, il devient dur comme la roche… C’est ce qui le rend magique. » Cette souffleuse de rêves, qui vient d’exposer dans une galerie parisienne puis à Strasbourg, aligne ses créations toute l’année à Pélussin. Blandine Monel. Le virus de la recherche. Post-doctorante en virologie, cette roannaise de 31 ans vient de décrocher la bourse l’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science, grâce à ses travaux sur le virus Zika. « Depuis mes 10 ans, j’ai toujours voulu faire des découvertes, me rendre utile », raconte Blandine Monel. Un défi relevé avec brio par cette jeune femme originaire de Vougy. Après des études en biochimie, à Polytech Nice et deux stages aux États-Unis, elle se lance dans la recherche avec une thèse en virologie sur le VIH. Puis retour à Boston pour un post-doctorat au Ragon Institute. En 2016, elle intègre l’Institut Pasteur à Paris au sein de l’unité « Virus et immunité ». C’est là qu’elle s’attaque au virus Zika, dont la récente épidémie mondiale a fait des ravages. En effet, aucun traitement ni vaccin n’existe à ce jour contre ce virus transmis par les moustiques. Or il peut provoquer des maladies neurologiques ainsi que des anomalies du développement du cerveau chez les fœtus. « En observant son action sur les cellules humaines, nous avons découvert qu’il provoque une mort par implosion des cellules infectées », explique Blandine, qui explore aussi les défenses humaines contre Zika. Un travail récompensé en octobre par la prestigieuse Bourse L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science. Doté de 20.000 euros, ce prix va permettra à la chercheuse d’acquérir du matériel et de financer des déplacements pour des congrès scientifiques. « C’est aussi un signal fort pour les femmes, encore sous-représentées dans la recherche scientifique ! » Centre d’innovation laser en Ophtalmologie (CilO). Des yeux comme neufs. Vous souhaitez ne plus porter en permanence des lunettes ou des lentilles ? Le CHU de Saint-Étienne dispose désormais d’un centre à la pointe de la technologie pour corriger la myopie, l’hypermétropie, l’astigmatisme et/ou la presbytie. Dirigé par le Pr. Philippe Gain et le Dr. Marie-Caroline Trone, le CilO dispose de locaux dédiés et d’un équipement médical permettant l’indication opératoire après des examens ophtalmologiques et orthoptiques complets et rigoureux. La chirurgie est réalisée en quelques minutes par deux lasers ultramodernes, sous anesthésie locale par collyre. La récupération visuelle est rapide et les soins post-opératoires réduits à l’instillation de collyres et à quelques consultations de suivi. Keepfit. L’allié sport des femmes. La société BV Sport, spécialisée dans la contention et dirigée par Salvatore Corona, séduit aujourd’hui plus de 20.000 athlètes à travers le monde. Issu d’une technologie innovante et brevetée, Keepfit est le nouveau produit textile anticellulite destiné aux femmes qui pratiquent une activité sportive. Tel un corsaire, il permet de diminuer les capitons graisseux grâce à la reproduction de la technique de massage du « palper rouler ». Son association de mailles fortes, formant une pression sur la peau, et de mailles faibles, qui créent une dépression, aide à évacuer la cellulite. Composé de polyamide, de polyester et d’élasthanne, ce produit de compression a demandé plus de deux ans de recherche. Une fois enlevé, le Keepfit laisse une peau lissée. Multisports, ce cuissard fonctionne uniquement à l’effort. Une bonne raison de se mettre au sport ! À table ! « Fingers » noix et caramel beurre salé de Carine Cheminal, La Gare, restaurant à Feurs. Pour 12 « fingers ». 40 g de sucre semoule. 48 g de beurre pommade. 52 g de farine. 50 g de poudre de noix. 18 g de chocolat blanc. 1 feuille de gélatine. 200 g de caramel liquide au beurre salé. 250 g de cerneaux de noix. 300 g de chocolat noir 64 %. Le streusel aux noix. Dans un batteur, mélanger le sucre avec le beurre. Ajouter la farine et la poudre de noix. Incorporer le chocolat blanc fondu à 50 °C et étaler le tout sur environ 3 mm d’épaisseur entre deux feuilles de papier cuisson. Cuire au four à 170 °C jusqu’à coloration dorée, puis découper en rectangles de 2 cm de large par 10 cm de long. Le caramel. Mettre la gélatine à tremper dans l’eau froide. Chauffer le caramel à 80 °C et ajouter la gélatine pressée. Réserver au frais. Le dressage. À l’aide d’une poche à douille, dresser le caramel sur les rectangles de streusel. Y déposer les cerneaux de noix. Faire fondre le chocolat noir au bain-marie, puis napper de chocolat les rectangles de streusel déposés préalablement sur une grille. Réserver au frais. Agenda De nouveaux talents. Chanson et découvertes. Les Oreilles en pointe, c’est un festival de chanson francophone axé sur la découverte de nouveaux talents. Depuis vingt-sept ans, il fait la part belle à des auteurs, compositeurs et interprètes encore peu connus, qui mettent en avant la création et l’imagination. Grâce aux éditions précédentes, le public a pu ainsi découvrir Juliette, Chris Gonzales, Dit Terzi, Roberto Sironi, Jean-Louis Daulne, Vincent Delerm, Dimitri, Amélie les crayons… Cette année encore, les concerts organisés dans toute la vallée de l’Ondaine mettront à l’honneur des musiciens émergents, notamment la scène stéphanoise ! Des chanteurs célèbres et en devenir sont aussi au programme, comme Imbert Imbert, Simon Daniel, Dans l’Shed ou CharlÉlie Couture. Sans oublier des expositions et des stages de chant avec les artistes ! Du 9 au 18 novembre. 27e festival les oreilles en pointe. Plusieurs centaines de sites à découvrir dans la Loire.. Fraisses, Firminy, Le Chambon-Feugerolles, Planfoy, Roche-la-Molière. De 4 à 30 €. Une clown dans un conte. Théâtre. Quand une clown tombe dans un conte, c’est dans un pays qu’elle tombe ! Et dans ce pays-là, il faut dormir cent ans avant de se marier… Les vraies questions se posent enfin : quel âge avait la princesse quand elle s’est réveillée ? Et le prince, il était où pendant qu’elle dormait ? Le chemin se dessine sous les pas de Cerise avec émotion et tendresse, dans un délice de rencontres, et avec un éclairage inattendu. Un beau spectacle pour enfants proposé par la Cie l’Étoffe des rêves. Dès 4 ans. Le 20 décembre à 16 h 30. Pendant que la belle dormait. Médiathèque de Villars. 5 €. 04.77.93.31.80. Objets communicants. Exposition. Robot compagnon de vie, verrouilleur de serrure à distance, détecteur de fraîcheur d’aliments… Cette exposition, réalisée à l’occasion de l’assemblée 2017 des Villes créatives UNESCO, met en avant les usages et pratiques des objets communicants. Elle rassemble une sélection de 23 objets imaginés par des designers et des start-up du monde entier. Commercialisés ou encore en phase de prototypage, ils sont répartis par thématiques : empathie et objets interactifs, espace domestique et sécurité, environnement et mobilité, santé et bien-être. À l’horizon 2020, on prévoit 50 milliards d’objets connectés sur Terre. Venez découvrir un aperçu de cette révolution ! Jusqu’au 7 janvier 2018. Are you talking to me ?. Cité du design à Saint-Étienne. De 4 à 6,20 €. 04.77.49.74.70. Créations contemporaines. Salon d’art. Une trentaine d’artistes peintres, photographes, sculpteurs et artisans d’art, dont l’invité d’honneur Robert Kéramsi, investiront durant deux jours les ateliers de la Chapellerie, mais aussi le musée et les salles de la Foule. Les extérieurs, eux, serviront d’écrin à l’expression du Land art… Au programme : visites commentées, performances, boutiques éphémères… À l’initiative des Créateurs des monts du Lyonnais, ce Salon d’art actuel permet au public de découvrir des œuvres contemporaines et singulières, tout en soutenant la création. Les 2 et 3 décembre. 5e salon d’art actuel. Site de la Chapellerie à Chazelles-sur-Lyon. 2€. 04.77.54.98.86. Le 9e art à l’honneur. Festival de bande-dessinée. Pour sa 19e édition, ce festival de la BD et du dessin de presse met l’accent sur les albums et illustrations pour la jeunesse, sur les 60 ans de Gaston Lagaffe ainsi que sur les « mythes revisités » (Blanche-Neige, Spirou, etc.). Près d’une cinquantaine de dessinateurs, scénaristes, humoristes, caricaturistes, illustrateurs, coloristes et éditeurs participeront à cet événement. Le 3 décembre, la remise du prix « Freddy Lombard-Chaland/Ville de Rive-de-Gier » récompensera un dessinateur pour sa première BD. Les 2 et 3 décembre. 19e BD’Art. Salle des fêtes Jean Dasté à Rive-de-Gier. Entrée libre. Le rire au rendez-vous. Festival d’humour. Venez rire à Charlieu ! Pour sa 3e édition, ce festival d’humour vous propose de savourer un moment de détente et d’émotion. Au programme : de nombreux spectacles, mais aussi des stages de théâtre et de yoga du rire. Organisé par la MJC de Charlieu, cet événement explore le registre humoristique sous forme de cabaret, théâtre et musique. Du 17 au 25 novembre. Les Férires (3e édition). Place Saint-Philibert à Charlieu. Jusqu’à 12 €. 04.77.60.05.97. Matchs chocs. Musée des Verts. Une nouvelle exposition temporaire s’installe au Musée des Verts : Histoires de derbys. Deux clubs voisins qui se confrontent… et pas moins de 115 épisodes de derbys ! Ambiance, anecdotes, bonheurs, désillusions. Cette exposition est riche en émotions. Déambulez devant des programmes de matchs et des maillots de l’Olympique lyonnais, le rival éternel. Découvrez des images fortes, les autres derbys en France et aux quatre coins du monde, les joueurs qui ont fréquenté les deux camps, sans oublier le coup franc de Dimitri Payet qui a marqué de son empreinte le 100e derby. À ce jour, l’ASSE devance toujours son voisin ! Jusqu’en septembre 2018. Histoires de derbys. Musée des Verts. Stade Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne. 7 € / Tarif réduit : 5 €. Baron’s Christmas. Concert. Baron’s, c’est un duo de songmakers cinglés aux tendances Funky Rock Electro, bidouilleurs de studio et totalement débridés en live. Tantôt chanteur, danseur bancal de hiphop, scotché à sa barre de pole dance, le tout en kilt, le Baron de Vezeline est un pur showman et frontman. Auteur et compositeur instinctif, il « clownise » sa vie et sa vision du monde dans la langue de Shakespeare. À ses côtés, on retrouve l’impitoyable musicien-producteur-arrangeur Freddy Krœgher. Ses orchestrations puissantes et tonitruantes, son jeu de guitare hystérique et spectaculaire, donnent à ses chansons leurs lettres de noblesse. Il profitera de ce concert pour révéler son nouvel album Pole Dancing Songs. Le 15 décembre à 20 h 30. Baron’s Christmas (Blue Tomorrow en 1re partie). Au Pax à Saint-Étienne. De 5 à 10 € (Réservation conseillée au 06.48.64.88.43). Des amours de bijoux. Biennale des bijoutiers créateurs. Cette exposition-vente aura lieu au cœur du village de caractère de Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire avec des créateurs hors pair. Des conférences et des rencontres seront également au programme. Par ailleurs, l’exposition Bijoux inspirés met en valeur des œuvres d’art du musée Joseph Déchelette et l’excellence de la scène actuelle du bijou. Chaque bijoutier propose une création en résonance avec une œuvre de la collection du musée : tapisserie, amphore, pangolin, portrait… 21 bijoutiers ont ainsi laissé libre cours à leur imagination pour donner naissance à des bijoux étonnants. Un événement qui allie tradition et innovation ! Du 24 au 26 novembre. 5e biennale des bijoutiers créateurs. La Cure à Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire. Jusqu’au 7 janvier 2018. bijoux inspirés. Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie J. Déchelette à Roanne. Gratuit. 04.77.62.96.84. Trente ans de modernité. Musée d’art moderne et contemporain. Riche de plus de 23.000 œuvres, le Musée d'art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole aligne dans ses galeries et réserves des œuvres signées par Picasso, Matisse, Miró, Léger et bien d’autres artistes du monde entier. Pour son 30e anniversaire, ce haut lieu culturel invite deux artistes de renommée internationale. Le Britannique Anish Kapoor nous présente l’installation My Red Homeland, aux côtés d’œuvres montrées pour la première fois en France. Lóránd Hegyi, directeur général honoraire du musée, est le commissaire de cette exposition. Une fois celle-ci achevée, c’est le plasticien stéphanois Jean-Michel Othoniel, célèbre pour son Kiosque des noctambules à l’entrée du métro Palais-Royal à Paris, qui installera ses œuvres dans la grande salle du musée à partir de mai 2018. En parallèle, une exposition des collections avec des œuvres du 16e au 21e siècle, dialoguant entre elles, vous invite à « considérer le monde » au fil de ses utopies et de ses tragédies. D’autres expositions temporaires inédites viendront enrichir la programmation exceptionnelle de cette année anniversaire. Vous pourrez ainsi admirer les œuvres de la photographe et vidéaste ligérienne Valérie Jouve, marquées par une certaine fascination pour l’espace urbain, ses habitants et leurs comportements. L’exposition collective de photographie Vues urbaines sera, quant à elle, articulée autour de Rajak Ohanian, Ito Josué, Gunther Forg… De belles émotions en perspective ! Jusqu’au 8 avril 2018. Anish Kapoor. Jusqu’à novembre 2018. Considérer le monde. Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole. 6 € / Tarif réduit : 4,50 €. 04.77.79.52.52. Dès décembre, une application numérique accompagnera la visite du musée en proposant des contenus exclusifs. Gratuite, elle permettra aussi d’acheter son billet en ligne et de consulter l’agenda des événements. Portrait Nazim Hitch. Créateur de tubes. Kendji, Amir, Claudio Capéo, l’Eurovision et récemment Florent Pagny… 2017 aura été un cru exceptionnel pour Nazim. auteur-compositeur-interprète, il se cache derrière de nombreux titres en vogue. Cet artiste de l’ombre, qui a grandi dans la Loire, s’apprête à sortir son premier album. Découverte. Les Yeux de la mama, Andalouse, J’ai cherché, c’est lui. Ça va, ça va et Riche, c’est encore lui. À tout juste 31 ans, Nazim Khaled, alias Hitch, ou plus simplement Nazim, s’est fait un nom dans le milieu de la musique. Compositeur hors pair, il enchaîne les tubes et s’est fait remarquer pour sa plume aiguisée et sensible, à son image. Un succès grandissant qu’il a construit en moins d’une dizaine d’années, sans jamais baisser les bras. À Saint-Étienne tout d’abord, où il passe son enfance et son adolescence, bien que né à Marseille. « J’habitais au Crêt de Roc et j’ai gardé un attachement pour ce quartier », raconte le trentenaire. « Je m’asseyais sur les marches de l’hôtel de ville avec ma petite guitare. Elle m’accompagnait aussi souvent au Pertuiset ou à Saint-Victor. J’y retourne encore parfois. » Le chanteur revient ainsi régulièrement dans la Loire où il conserve de nombreuses attaches. Sa mère, ses frères et sœurs, sa famille et ses amis d’enfance y vivent encore. Le lycée Claude Fauriel, « la fac de Sainté » ? Des lieux qu’il a bien connus, sans oublier le conservatoire Massenet. « Je l’ai fréquenté dans les années 2007- 2009 et il m’a donné l’envie de me professionnaliser dans la musique », confie-t-il. « J’y ai appris la rigueur et puisé le goût de pousser plus loin. » C’est là aussi qu’il rencontre des artistes et décide de gagner la capitale. Un choix mûrement réfléchi qui ne le guidera pas tout de suite vers la réussite. À Paris, il connaît d’abord le doute et apprend à développer sa persévérance : « Je n’ai jamais abandonné », se souvient-il. En 2011, première victoire : il pousse la porte de l’Olympia pour les auditions du concours « Je veux signer chez AZ ». À défaut de remporter le casting, il « tape dans l’œil » d’une maison de disques et décroche son premier contrat. Les mois passent ; il assure la première partie de Cali et celle de Pascal Obispo. Puis il met un peu de côté sa carrière, « voyant que ça met du temps à prendre », et commence à écrire pour les autres. Une révélation. Yannick Noah, Kendji Girac, Chimène Badi, Claudio Capéo : ils sont nombreux à lui faire confiance, au hasard des rencontres. Vient celle avec le chanteur Amir Haddad, « un ami et un frère dans la musique », qui le conduira une première fois à l’Eurovision en 2016 avec le titre J’ai cherché. « Un beau souvenir, fruit d’une nuit de studio ! » Un an plus tard, bis repetita avec le Requiem d’Alma à Kiev. Il signera d’autres titres pour la chanteuse, notamment La chute est lente, dont il est particulièrement fier. Toujours en 2017, nouvelle étape pour Nazim, qui collabore avec Florent Pagny pour le single La Beauté du doute, sorti en septembre. « Ça m’a fait passer un cap », observe-t-il. Cette année résonne d’ailleurs comme celle de la consécration pour l’artiste : parallèlement, il poursuit son travail d’écriture pour Claudio Capéo et Amir… et il est devenu difficile d’allumer la radio sans entendre une de ses créations. Pourtant, l’ancien étudiant ligérien garde la tête sur les épaules et une simplicité à toute épreuve. « Mon succès est encore relatif », juge-t-il modestement. Prochain défi : la sortie de son propre album, annoncée début 2018. « J’aimerais bien connaître le même destin comme artiste qu’en tant qu’auteur-compositeur. Je pense que dans la musique, il faut avoir un engagement poétique. C’est pour moi le moyen d’exprimer des choses très simples, qu’on ne peut pas dire dans la vraie vie. »