LELELELELELELLLLELLLELELELLLLLELLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLELLLLLLLLLLLLLL MMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM AGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGGGAGAGAGAGAGAGAGAAAGAGAAAGAGGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGAGGGGAGAGAGAGGAGGAGAGAGAAGAGAGAAGAAGAAAAGAGGGAGAAAAGAGAA GGGAGGGGA GGAA GGGAA GGGGGGGG AAAAAAZAZAAAAAAAZAZAZAZAZAAAAAZAZAZAZAZAZAZAZAZAZAZAAZAZAZAAAAAZAAAAZAZAZAZAAAAZZAAAAZAAZAZZAAAZZAAZAAZZAAAAZAAAZAAAZAAZAZAAAAAAAAAZAZAAAAAAAAAAAAAAAAAAA Z LE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL DE LA LOIRE EN RHÔNE-ALPES n° 72 Novembre/ Décembre 2008 Magazine Offert Off aveccemagazin ec ce magazine votre autocollan otre autocollant • SOCIAL Neuf petits chanceux dans la première micro-crèche • ROUTES RD 498 : circulez, c'est terminé ! • EN COULISSES "18,j'écoute!" ITransports publics : élégance et séduction www.loire.fr Sommairen°72 Éditorial ACTUALITÉS Neuf petits chanceux dans la première micro-crèche RD 498 : circulez, c’est terminé ! Le Président Bonne : «Tous fiers d’être Ligériens ! » ÉCONOMIE Fromagerie Guilloteau: une réussite made in Loire SPORT Crazy Dunkers, les basketteurs fous PORTRAIT Isabelle d’Assignies, plasticienne TEXTOS L’actualité du département EXPRESSIONS DES ÉLUS LIRE pages 4-7 pages 26-27 pages 20-21 pages 22-23 pages 24-25 pages 28-29 page 30 pages 8-9 pages 10-11 page 12 Au sommaire du supplément de ce magazine: SortirSortir la nouvelle formule de votre agenda des sorties e.fr/ag .................................. .................................................................... .................................................................. .......................................... ........................................ 72 Novembre/D écembre 2008 n° .............................. ............................ .................. ............................ ................................ .......................................... ENVIRONNEMENT La chasse, première actrice du développement durable À LA DÉCOUVERTE DES CANTONS Le canton de Perreux, tourné vers l’avenir EN COULISSES « 18, j’écoute ! » pages 13-19 À la une Transports publics : élégance et séduction Le 42 s’affi che en grand ! U n nouveau pont s’élance dans la plaine du Forez. La forme de ce superbe ouvrage, c’est vous qui l’aviez choisie lors d’une grande consultation sur internet. Le 13 décembre prochain, je vous invite à venir fêter, tous ensemble, son inauguration. Ce pont symbolise magnifiquement l’ère de dynamisme que la Loire s’apprête à connaître dans les années à venir. Ce nouvel essor, nous le plaçons résolument sous le signe de la qualité de vie, de la protection de notre environ nement et de la modernité. Spécialement conçu pour préserver au maximum les rives du dernier fleuve sauvage d’Europe, ce nouvel ouvrage respectera ainsi la faune et la flore. Le nouveau pont sur la Loire soulagera les riverains d’Andrézieux et de Saint- Just-Saint-Rambert et facilitera les échanges entre la plaine et les monts du Forez. La Loire se transforme et nous devons aujourd’hui améliorer sa notoriété. Grâce à nos savoir-faire et à notre environnement exceptionnel, nous possédons énormément d’atouts. Encore faut-il que nous les fassions davantage connaître pour améliorer notre attractivité. Un lien très fort unit tous les Ligériens : le chiffre 42. C’est autour de ce symbole connu dans la France entière que nous mènerons une importante opération de promotion de notre département. Son succès dépend pleinement de notre forte mobilisation. En ajoutant ce logo à côté des nouvelles plaques d’immatriculation, nous afficherons fortement notre fi erté d’être Ligériens. Saisissons cette chance. Bernard Bonne Président du Conseil général de la Loire 3 Magazine Directeur de la publication : Bernard Bonne, Président du Conseil général de la Loire • Rédactrice en chef : Carine Bar • Crédits photos : Conseil général de la Loire, Fédération départementale des chasseurs de la Loire, Elodie Pilon, Fabrice Roure, SDIS 42, Thierry Fournier CCSTI Rhône, e-senses • Conception, réalisation : contact.infos@sphere publique.fr • Diffusion : La Poste • Tirage : 339 000 exemplaires • Dépôt légal : 4e trimestre 2008 • Conseil général de la Loire : Hôtel du Département, 2, rue Charles de Gaulle 42022 Saint-Étienne cedex 1 • Tél. : 04 77 48 40 10 Site internet : www.loire.fr Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Actualités 8 SOCIAL 4 Neuf petits chanceux dans la première micro-crèche Des enfants en petit nombre, des professionnelles de la petite enfance dévouées et disponibles, un lieu chaleureux et accueillant, la toute première micro-crèche de la Loire se trouve à La Fouillouse. Son nom : Les Pitchounes. Depuis le 1er septembre dernier, elle fait le bonheur des tout-petits… Proche du domicile et du lieu de travail, le nouvel établissement va aussi beaucoup faciliter la vie des parents ! Des jeux aux repas en passant par les calins, Véronique se consacre pleinement aux enfants. De vrais petits chanceux… Sascha, pleinement aux enfants et de les suivre aussi Andréa, Léna, Jules et les autres individuellement ». Avec Anita et Céline, enfants de la micro-crèche Les elles forment une équipe de trois (et Pitchounes. Personne avant eux n’avait toujours au moins deux sur place). Tous expérimenté de micro-crèche dans la Loire ! ont besoin de beaucoup d’attention, des Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Un petit nombre d’enfants Cette micro-crèche accueille neuf enfants en même temps. « Du fait du petit nombre, explique Véronique, l’une des assistantes maternelles, il est possible de se consacrer POINT DE VUE Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 plus petits âgés de deux mois et demi aux plus grands de cinq ans. L’acclimatation a été d’autant plus facile que certains enfants connaissaient déjà bien Véronique, Anita et Céline car elles étaient leurs « nounous » auparavant. Des efforts récompensés « Des parents nous ont suivies car nous étions auparavant assistantes maternelles. » À l’époque, chacune travaillait seule chez elle. Puis, l’idée de monter une associa- tion et une micro-crèche est née en se retrouvant au relais des assistantes maternelles. Elles ont travaillé dur pendant deux ans sur le projet et aujourd’hui, voilà leurs efforts récompensés. « Tout se déroule bien à la micro-crèche Les Pitchounes », avoue modestement Véronique. Travailler en équipe permet de partager et de se sentir moins seul. Et pour les enfants, c’est bien aussi. Il n’y a pas qu’une seule per- sonne qui les dorlote, mais trois ! « Quand ça se passe bien avec les enfants, les parents le ressentent. » D’ailleurs quelques semaines après l’ouverture, les enfants sont d’ores et déjà en confiance et les parents rassurés. Un appartement coloré et bien équipé Véronique a le sentiment que ce « mode de garde collectif mais avec un petit nombre d’enfants, est un système qui plaît aux parents ». Sûrement aussi parce que l’ambiance y est familiale. L’ouverture d’un nouvel établissement, proche du domicile et du travail, est, en plus, fort pratique pour les parents : un nouveau mode de garde, une alternative appréciable. Peinture, pâte à modeler, pâtisserie (que l’on mange au goûter) dans l’appar- tement aux couleurs gaies : les enfants ne sont pas désoeuvrés ! Jardin, salle d’activités, dortoir, cuisine, coin pour le repas, pour le change et des sanitaires… Les petits disposent d’environ 100 m2 . « Il y a tout ce qu’il faut pour les enfants en bas âge, explique Véronique, et les peintures sont lessivables » … Un accueil de qualité Chargé de la protection de l’enfance, le Conseil général de la Loire garantit la qualité de l’accueil de vos enfants. Il participe financièrement à la construc- tion de nouvelles structures d’accueil de la petite enfance. Pour s’assurer que les structures d’accueil répondent bien aux besoins des enfants, les médecins du Conseil général de la Loire conseillent les gestionnaires du projet, contrôlent et surveillent les différents établissements d u département (quatre- vingt-dix dans la Loire). Vos tout-petits sont entre de bonnes mains… ¦ Solange Berlier Vice-Présidente chargée de la petite enfance « Développer les possibilités d’accueil » Loire Magazine : Quel est l’engagement du Conseil général de la Loire pour les familles ? Solange Berlier : Nous mettons tout en oeuvre pour être présent à tous les âges. Nous devons créer davantage de structures d’accueil pour les enfants de moins de six ans. En renforçant la capacité d’accueil, nous permettons aux familles, et surtout aux femmes, de concilier plus facilement vie professionnelle et familiale. Indirectement, nous favorisons, ce qui me semble indispensable, l’égalité sociale entre les hommes et les femmes. Loire Magazine : Comment se positionne la Loire en matière d’offre de gardes d’enfants ? Solange Berlier : Nous sommes sur la bonne voie : en 2007, deux cent quarante-deux places supplémentaires ont été créées en crèches et haltes-garderies. C’est trois fois plus qu’en 2006. Il nous faut encore persévérer : avec neuf mille naissances par an dans la Loire, le besoin est grand. Loire Magazine : Pourquoi le Conseil général de la Loire a-t-il créé le site www.loire-jeunesparents.fr ? Solange Berlier : Devenir parents pour la première fois, c’est le début d’une aventure… Sur notre site, ils peuvent trouver des réponses. Comment se déroule une grossesse ? Quels examens médicaux pour bébé ? Quel mode de garde choisir ? Ce site internet aborde les sujets de la petite enfance et permet aux parents de se renseigner, de bénéficier de conseils utiles et d’informations pratiques. Mieux ! Depuis quelques temps, vous pouvez trouver votre crèche en fonction de votre habitation ou de votre travail grâce à un moteur de recherche bien pratique. www.loire.fr Retrouvez + d’info sur Moment de peinture... Sans risque, elle est lessivable ! 5 6 Actualités 8 ROUTES Ça y est ! La voie rapide sur la seconde partie de la déviation de la RD 498, entre Saint-Just-sur- Loire et Bonson, est presque terminée. Elle sera ouverte à la circulation le 15 décembre prochain, et le Grand Pont sur la Loire, pièce centrale et emblémati- que de cette route, inauguré le samedi 13 décembre. À cette occasion, le Conseil général de la Loire organise une grande fête pour tous les Ligériens (voir dans notre supplément Sortir). Une infrastructure majeure La déviation de la RD 498 constitue une infrastructure départementale majeure pour le Conseil général de la Loire, qui en assume seul le coût et la réalisation. À terme, cette voie rapide permettra de relier l’A 72 à l’actuelle RD 498 (entre Bonson et Saint-Marcellin-en-Forez) et d’accéder facilement au Forez Sud, en évitant les centres-villes d’Andrézieux- Bouthéon, de Saint-Just-Saint-Rambert et de Bonson. Trois sections Projet d’envergure, la RD 498 comporte trois sections. La première, aménagée en deux fois deux voies entre l’A 72 et la RD 12 à Saint-Just-sur-Loire, a été ouverte en juillet 2005. La seconde, une deux fois deux voies également, la prolonge en reliant la RD 12 à la RD 8 à Bonson. La troisième, enfin, dont les travaux débuteront en 2009, contournera Bonson par le sud. À terme, la déviation de la RD 498 sera longue de sept kilomètres et demi. En l’empruntant, les automobilistes gagneront vingt-cinq minutes sur leur temps de trajet. RD 498 entre Saint-Just-sur-Loire et Bonson : circulez, c’est terminé ! Respectueux de l’environnement La partie centrale entre Saint-Just-sur- Loire et Bonson s’avère sensible, en raison de la proximité d’habitations, de la présence de ressources en eau potable et de cultures maraîchères. Lors des travaux, le Conseil général de la Loire a donc pris les précau- tions nécessaires. Pour éliminer tout risque de pollution, les eaux de ruissellement sur les chaussées dans un rayon d’un kilomètre à l’approche de la Loire, sont collectées puis prétraitées pour être ensuite rejetées en aval des captages. Pour préserver les riverains du bruit, la rive droite sera équipée d’écrans acoustiques recouverts de végétaux qui se fondent dans le paysage et évitent les tags. Le revêtement routier a été étudié pour être moins bruyant. ¦ © DÜP A45 Vous traversez régulièrement Andrézieux-Bouthéon ou Saint-Just-Saint-Rambert ? Vous y habitez ? Vous empruntez les routes de cette zone pour aller travailler ou faire des courses ? Vous les trouvez souvent embouteillées ? Soyez rassurés, le 15 décembre prochain, ouvre un nouveau tronçon de la RD 498. Le fameux Grand Pont sur la Loire prendra du service… LE SAVEZ-VOUS ? Des aménagements importants Hormis l’ouvrage spectaculaire du Grand Pont sur la Loire, d’autres infrastructures importantes ont été également aménagées sur le second tronçon de la déviation de la RD 498. Deux échangeurs ont été notamment positionnés : sur la RD 12, à la jonction de la première et de la deuxième sections, pour desservir le quartier de Saint-Just, et sur la RD 8 entre Bonson et Saint-Rambert. Pour permettre le passage de la voie rapide, trois ponts ont été également construits aux intersections avec les RD 12, 108, et 8, en plus du Grand Pont sur la Loire. www.loire.fr Retrouvez + d’info sur La RD 498 est prête et accueillera ses premières voitures le 15 décembre. Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Actualités 8INTERVIEW Le Président Bonne : « Tous fiers d’être Ligériens ! » Alors qu’en janvier, les numéros de département vont disparaître de nos plaques d’immatriculation, le Conseil général hisse haut les couleurs du «42» ! Interview du Président Bernard Bonne. • Loire Magazine : Monsieur le Président, pourquoi ce nouvel autocollant « 42 » ? Bernard Bonne : Je suis très fier et très heureux que le Conseil général ait pris l’initiative de créer et de diffuser cet auto collant « 42 ». Notre majorité départe mentale souhaite en effet engager une importante campagne de communication autour de ce numéro symbolique qu’est le « 42 », le numéro de la Loire. Je suis également très fier que cet autocollant reprenne le vert emblématique de l’ASSE, moteur de promotion et de notoriété. • Comment comptez-vous diffuser cet autocollant ? Bernard Bonne : Comme je m’y étais engagé, cet autocollant a été diffusé en avant- première à l’occasion de la Foire de Saint- Étienne. Nous profitons également de ce nouveau Loire Magazine pour l’adresser à tous les foyers ligériens afin que chacun d’entre nous se reconnaisse dans cette opération. • À travers le « 42 », quels sont les messages que souhaite « Nous reprenons le vert emblématique. » faire passer le Conseil général de la Loire ? Bernard Bonne : Aujourd’hui, la Loire se atouts. Encore faut-il que nous les fassions notoriété de la Loire et unir les Ligétransforme et accélère sa mutation. Grâce connaître. C’est pourquoi, comme point riens autour de leur « 42 ». En l’affià nos savoir-faire, à notre environnement de départ d’une nouvelle politique de chant à côté des nouvelles plaques exceptionnel et à notre positionnement communication globale, nous avons d’immatriculation, nous afficherons géographique, nous possédons d’énormes créé cet autocollant, pour accroître la ainsi notre fierté d’être Ligériens. ¦ Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 7 En coulisses 8 Chaque jour, chaque heure, les sapeurs-pompiers de la Loire sont à votre disposition pour vous apporter le secours nécessaire. Vous tapez le 18 sur votre téléphone, à l’autre bout du fil, un sapeur-pompier vous répond. Il vous prodigue les conseils de premiers secours et déclenche l’alerte auprès des casernes. Loire Magazine vous embarque au coeur du standard téléphonique des pompiers, appelé techniquement « unité de traitement de l’alerte du département » … 7hUnité de traitement de l’alerte de accident de la route à Roche-la-Molière… cas d’appel nécessitant une intervention des Saint-Étienne. Les équipes de Les événements se sont bousculés ! pompiers, les centres préviennent le Centre nuit passent la relève. Le capitaine Collard, opérationnel départemental d’incendie et de qui gère et pilote cette unité, anime une Deux centres d’appels secours (CODIS), qui alerte à son tour les rapide réunion entre les opérateurs pour « Les appels des habitants de la Loire arrivent casernes. » Chaque appel n’est d’ailleurs rendre compte de l’activité de la nuit. In-dans l’un de nos deux centres d’appels, expli-pas nécessairement synonyme d’interven cendie au Chambon-Feugerolles, fuite de que le capitaine Collard. Le premier se tion… « Nous redirigeons parfois les personnes gaz présumée à la prison de La Talaudière, trouve à Roanne, l’autre à Saint-Étienne. En vers le Samu ou la police, plus compétents que Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 « 18 j’écoute! « 18, j’écoute! » nous dans la situation donnée. Il y a aussi parfois des erreurs, comme des personnes pensant que la touche “urgence” de leur téléphone portable les mettra en relation avec leur opérateur, ou les personnes âgées qui croient appeler les renseignements… » Bien identifi er l’urgence Malgré tout, chaque appel reçu par le 18 fait l’objet d’un traitement minutieux : commune, adresse exacte, nature du sinistre… Les opérateurs récupèrent toutes les informations indispensables pour bien traiter l’urgence. « Les opérateurs sont tous des sapeurs-pompiers qui ont déjà quelques années d’expérience. Ils sont donc en mesure de donner des instructions en ligne aux personnes requérantes, afin qu’elles appliquent des gestes de premiers secours en attendant l’arrivée de l’équipe d’intervention. » Parfois, en cas de sinistre majeur, le 18 reçoit jusqu’à quarante appels pour la même intervention. « Néanmoins, nous prenons le temps de questionner les gens pour ne pas passer à côté d’une autre intervention qui aurait les mêmes caracté ristiques. » 12 h Le téléphone n’en fi nit pas de sonner. Le 18 reçoit en moyenne un appel toutes les trois minutes, et émet également six à sept appels par minute ! Pourquoi ? Pour prévenir le Samu, le cabinet du préfet, la police, EDF/GDF… Autant d’organismes qui doivent aussi être alertés et réagir en cas d’urgence. Un appel toutes les trois minutes ! « 60 % des interventions portent sur le secours aux personnes, précise le capitaine. Nous sommes aussi prévenus pour les incendies ou les catastrophes naturelles. Dans les situations extrêmes, nous mobilisons également des sapeurs-pompiers volontaires pour assurer la gestion des appels. » 14 hLe capitaine Collard fait une rapide pause déjeuner. L’occasion pour lui de se remémorer une anecdote : « Une dame nous a appelés parce que son “bébé” était coincé dans la cheminée. L’opérateur a dépêché les grands moyens sur place : unité de groupe, secours, désincarcération… En réalité, c’était son chat qui était coincé ! ». Les conséquences des canulars. Cette anecdote fait bien-sûr sourire toute l’équipe, mais ce sourire s’assombrit lorsque l’on évoque les canulars ou les appels injustifi és : « Nous avons de moins en moins de canulars car les numéros de fixe et de portable s’affichent. En cas d’abus répétés, nous sommes en mesure de porter plainte. Cela peut aller loin, car appeler le 18 alors que l’on n’est pas en situation d’urgence peut s’apparenter à de la non-assistance à personne en danger. En effet, ils mobilisent la ligne et les équipes d’intervention alors que d’autres personnes auraient réellement besoin de secours ». 17 hLe 18 reçoit un appel relayé par une unité du département du Var : un étudiant ligérien est en diffi culté et ses parents, habitant Toulon, donnent l’alerte. « Les unités de traitement des appels sont liées entre elles. Quel que soit le lieu d’où l’appel est émis, il finit toujours par revenir chez nous, relayé par les autres centres. » 19 h C’est l’heure pour les équipes de jour de céder la place à leurs collègues. Certains opérateurs reviendront le lendemain, d’autres seront au contraire envoyés sur le terrain. « Les opérateurs continuent à partir en intervention pour continuer à exercer le coeur de notre métier. » Ce qui les attend pour la nuit ? Les sapeurs-pompiers n’en ont aucune idée. Une chose est sûre : leur esprit de dévouement et leur réactivité seront plus que jamais sollicités. ¦ LE CENTRE D’APPELS EN CHIFFRES • 200 000 appels reçus en 2007 • 47 813 interventions • 548 appels par jour, un appel toutes les trois minutes • 53,588 millions d’euros de budget, dont 42 % assumé par le Conseil général de la Loire. LE 18 OU LE 112 Ce sont les deux numéros que vous pouvez composer depuis votre téléphone portable pour joindre les sapeurs-pompiers de la Loire. 9 Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Une vie en danger ? Un accident ? Le 18, le numéro qui sauve… À la découverte des cantons Bernard Bonne, Président du Conseil général de la Loire, s’est rendu le 5 septembre dernier dans le canton de Perreux, au nord du département. Une journée entière pour découvrir les richesses et projets de ce territoire du Roannais. «C’est le troisième déplacement que je fais dans l’agglomération de Roanne depuis le printemps, a indiqué Bernard Bonne. Je peux vous assurer que notre relatif éloignement ne nous prive pas de penser à tous les Ligériens, où qu’ils vivent. » Lors de sa visite du 5 septembre dernier, le Président du Conseil général de la Loire a salué les toutes dernières initiati ves du canton de Perreux et rencontré des personnalités très actives, qui oeuvrent chaque jour pour le développement éco nomique du territoire. Collège : une rénovation aux Étines Premier exemple de projet qui avance dans ce canton : le collège Les Étines. Le Président Bernard Bonne et le Vice-Président du Conseil général de la Loire Jean-Baptiste Giraud Cet établissement public accueille visitent la nouvelle salle de documentation du Collège Les Étines. Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Le canton de Perreux , tourné vers l’avenir 10 Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 six cent six enfants, dont soixante au sein d’une section d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa), encadrés par trente-neuf enseignants. En accom- pagnant cette rénovation, le Conseil général de la Loire a réaffi rmé son attache- ment à offrir les meilleures chances de réussite à tous. D’ores et déjà, les escaliers et les couloirs ont été rafraîchis, et les salles de classe, d’informatique et de documentation ainsi que les ateliers de la Segpa ont été entièrement refaits à neuf l’an dernier. À la Toussaint, la chaufferie et son réseau de distribution seront livrés. Ces travaux, financés par le Conseil général de la Loire à hauteur de 340 000 euros, s’ins- crivent dans une politique d’économie d’énergie. Depuis 2007, de nouvelles fenêtres garantissent une meilleure isolation thermique. Par ailleurs, une étude pour moderniser la demi-pension est en cours. L’ensemble du bâtiment sera rendu accessible aux élèves handi- capés. Le coût des travaux, assumé par le Conseil général de la Loire, s’élève à 2,5 millions d’euros. Économie : Monroe-Étiquette se développe Côté économique, ça bouge aussi ! Si la PME familiale a été fondée en 1986 par Guy Monroe, actuel maire de Perreux, c’est aujourd’hui son fils Stanislas qui dirige ses quarante-trois salariés. Spé- cialiste des étiquettes pour vins haut de gamme, français et étrangers (Liban, Suisse), elle maîtrise l’ensemble de la chaîne de fabrication, de la conception graphique jusqu’à l’impression. Avec le développement des étiquettes adhésives, l’entreprise a su prendre place parmi les leaders du marché français, affi- chant un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros. Forte de ce développement, Monroe-Étiquette a agrandi ses locaux de six cents mètres carrés, il y a dix-huit mois. Un investissement réalisé en partie grâce au dispositif d’aide du Fonds d’action pour le développement économique de la Loire (Fadel). Cette aide, financée par le Conseil général de la Loire, vise à favoriser le développement de l’activité économique ou l’extension d’entreprises, permettant ainsi le maintien et la création d’emplois. Routes : six projets d’envergure Pour simplifier les déplacements sur le territoire et accompagner le développe- ment économique du canton, six projets routiers sont actuellement à l’étude. Il s’agit de la liaison Roanne-Charlieu, du contournement sud-ouest de Roanne, de celui de la RD 504 à Montagny, de l’aménagement de l’échangeur de Notre- Dame-de-Boisset, de la déviation de la RD 45 à Parigny et de l’aménagement de l’ex-RN 7 au Coteau… Autant de projets que soutient le Conseil général de la Loire. ¦ Monroe Étiquette affiche un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros. POINT DE VUE Bernard Bonne Président du Conseil général de la Loire « Le but de cette visite est triple. Il s’agit d’abord d’avoir des échanges simples et directs avec les habitants et les élus du canton. Ensuite, je souhaite montrer les réalisations nées d’un partenariat constructif entre les municipalités, le Conseil communautaire et le Conseil général de la Loire. Enfin, il est essentiel de tracer les perspectives de nos actions à venir sur le canton. Je me suis rendu, en juin, dans le canton de Pélussin pour marquer symboliquement sa place dans le département. Ma seconde visite, je tenais à la réserver au nord du département, dont je suis d’ailleurs originaire. Les projets du canton de Perreux, notamment en termes d’infrastructures routières, vont contribuer de façon déterminante au dynamisme économique de toute la Loire. » 11 Environnement 12 Un chasseur sachant chasser… chasse avec une véritable préoccupation éthique et environnementale ! En témoignent les projets mis en oeuvre par la Fédération départementale des chasseurs de la Loire, avec le soutien du Conseil général de la Loire. «La chasse ne se défend pas, elle s’expli- que ». Reprenant une célèbre phrase prononcée lors d’un dis- cours officiel, Gérard Aubret, président de la Fédération des chasseurs de la Loire, résume ainsi l’essentiel de la vocation de tous les chasseurs : démontrer que la chasse joue un rôle majeur dans la préser- vation des espèces, la biodiversité et l’aménagement d’un territoire. Préserver les espèces Saviez-vous que, dans les forêts de la Loire, les grands animaux (chevreuils et sangliers) n’étaient que deux cents ou trois cents en 1976 alors qu’ils sont désor- mais près de sept mille ? Et pourtant, ces animaux sont chassés… Ce constat surprenant s’explique : la Fédération des chasseurs met en oeuvre de grands « plans de gestion des espèces » afin de surveiller leur évolution et contrôler les prélèvements effectués par les chasseurs. En donnant des orientations strictes, la Fédération permet la préservation et même le développement des espèces de notre département. Reconstituer les sites naturels La Fédération, avec le soutien du Conseil général de la Loire, investit également de nombreux moyens dans la reconstitution de sites naturels, véritables poumons de la biodiversité locale. La réserve de Biterne, par exemple, située à Arthun, composée de trois étangs typiquement foréziens et de vastes prairies, permet d’accueillir la faune migratrice. Autre exemple : le programme « Étangs de la Loire » permet de maintenir une activité piscicole, qui fait vivre les oiseaux du département, avec comme résultat la densité de nids de canard chipeau et de nette rousse la plus importante de France. La chasse, première actrice du développement durable TÉMOIGNAGE Gérard Aubret Président de la Fédération départementale des chasseurs de la Loire « Aujourd’hui, l’image de la chasse s’améliore et cela est dû aux efforts de communication que les Fédérations de chasseurs ont déployé depuis une petite dizaine d’années en France. Ce n’est désormais plus un débat de société : le grand public a conscience des missions scientifiques de régulation et de protection de la chasse. Dans la Loire, le soutien du Conseil général nous est précieux pour mener à bien nos projets. L’Institution est à notre écoute et nous donne les moyens nécessaires pour protéger les espèces et leur milieu naturel. » Aménager des haies Côté aménagement du territoire, la Fédé- ration et le Conseil général de la Loire soutiennent la replantation de haies dans des zones où le bocage fait défaut. Ces haies sont précieuses pour les animaux, qui y trouvent un refuge. 5 à 10 km sont replantés chaque année. Par ailleurs, vous pouvez observer en certains points du territoire des « jachères faune fl euries », qui accueillent de nombreuses espèces d’insectes dont certains oiseaux sont friands. Les producteurs de miel locaux y trouvent aussi un intérêt car les abeilles y butinent toutes sortes de fl eurs ! Autant d’initiatives qui nous invitent à découvrir le vrai rôle de la chasse : celui d’une dis- cipline qui oeuvre, non pas contre, mais pour la nature. ¦ Les chasseurs, ardents défenseurs de la nature. Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 À la une Transports publics : une desserte améliorée ! Il y a un an, le Conseil général de la Loire lançait le réseau TIL et débutait ainsi une grande campagne de modernisation des transports publics ligériens. Aujourd’hui, avec ses tarifs avantageux, sa desserte améliorée et de nouveaux cars plus élégants et confortables, TIL séduit de plus en plus de clients ! Une fréquentation qui encourage le Conseil général de la Loire à rendre ce réseau toujours plus attractif, pour tous. 13 Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 À la une TIL roule pour vous ! Les autocars du réseau TIL sillonnent chaque jour les routes de la Loire pour vous offrir un transport public de qualité. Un service essentiel pour votre mobilité et votre confort, mais aussi Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 pour l’environnement ! Les chiffres ne trompent pas : du rant les huit premiers mois d’activité du nouveau réseau TIL, vous avez été 270 000 à emprunter les autocars sur les vingt-neuf lignes régulières du département, soit 15 % de voyageurs supplémentaires par rapport à la même période les années précédentes ! Les efforts du Conseil général de la Loire pour rendre ce réseau plus attractif ont donc porté leurs fruits, pour votre plus grande satisfaction. 14 Confortable et économique Son succès, TIL le tient de plusieurs améliorations. Au niveau du confort, tout d’abord : depuis quelques mois, une cinquantaine d’autocars neufs sont venus remplacer les plus anciens sur la quasi-totalité des lignes régulières du réseau départemental. Une modernisation qui s’accompagne d’un vrai relooking aux nouvelles couleurs du réseau : le vert et le rose. De plus, TIL conserve des tarifs très avantageux pour les Ligé riens : Dans les cars TIL, sourire et accueil chaleureux. le prix unique de deux euros, avec le trajet gratuit pour les moins de quatre ans. Cet atout lui permet d’être 50 % moins cher que la voiture sur un trajet équivalent. Simple et écologique ! Pour répondre au mieux à vos attentes et favoriser toujours plus vos déplacements, TIL a également augmenté ses passages aux heures de pointe sur les lignes les plus fréquentées. Ainsi, un nombre plus important d’allers-retours est proposé pour faciliter les déplacements à la demi- journée. Improviser une séance shopping ou rendre visite à sa famille devient de plus en plus simple ! Et n’oublions pas que choisir les transports en commun, c’est aussi faire un geste significatif en faveur de l’environnement : en voya geant en groupe, vous réduisez le nombre de voitures en circulation sur les routes. De surcroît, les nouveaux autocars du réseau TIL bénéficient de moteurs de nouvelle génération, plus économes en carburant et rejetant moins de particules polluantes (comme le CO2). La nature vous dit merci ! TIL sur la toile Le Conseil général de la Loire poursuit ses projets de modernisation du réseau TIL. Première piste de réflexion : équiper les autocars des lignes régulières d’un système billetique et développer l’infor mation aux voyageurs. Et pour que TIL offre la meilleure auto nomie au plus grand nombre de voyageurs possible, l’accessibilité sera également accrue (lire article pages 16 et 17) . Avec TIL, c’est l’ensemble du département qui s’offre à vous ! ¦ www.loire.fr Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Paul Celle Membre de la commission permanente, chargé des transports interurbains de voyageurs, transports scolaires et ferroviaires. Loire Magazine : Concrètement, quelle est l’offre TIL aujourd’hui ? Paul Celle : Grâce à l’accord que nous avons passé avec les entreprises de transports, ces dernières mettent à la disposition des voyageurs des cars plus récents, plus écologiques et plus confortables. La Loire dispose maintenant d’un vrai réseau, bien identifié. D’ici quatre ans, ce sont à terme jusqu’à deux cents cars qui circuleront sur les routes de la Loire sous les couleurs vertes et roses du réseau TIL. Loire Magazine : Ces efforts sont-ils payants ? Paul Celle : Nous avons 15 % de clients supplémentaires sur nos lignes. Cette hausse spectaculaire de la fréquentation de nos lignes montre que nous répondons là à une vraie attente des habitants. Les Ligériens sont prêts à utiliser les transports en commun.TIL conti- nuera de se moderniser pour répondre encore davantage à leur besoin de mobilité. Loire Magazine : En cas de grève, quels dispositifs sont en place ? Paul Celle : Chaque jour, nous nous engageons pour assurer le meilleur service possible sur le réseau TIL. En cas de grèves, les lignes régulières les plus fréquentées deviendront « prioritaires », pour bénéficier des moyens humains disponibles. Pour les scolaires, les entreprises de transport devront réaliser le maximum de trajets et assurer, quoi qu’il arrive, 100 % du service les jours d’examens nationaux. Retrouvez + d’info sur Plus de passages aux heures de pointe. LE SAVEZ-VOUS ? POINT DE VUE Service minimum : comment s’informer ? En cas de grève, le voyageur doit avoir accès à une information gratuite, précise et fiable des services et horaires de circulation au moins 24 heures avant le début de la grève. Comment se procurer ces horaires ? Il existe plusieurs moyens : • en ligne sur le site internet du transporteur. Si vous ne connaissez pas l’adresse du site, rendez-vous sur www.loire.fr ; • dans les cars : les horaires seront affichés et distribués par le conducteur ; • dans les gares routières de Roanne ou de Châteaucreux ; • sur le serveur vocal TIL au 04 77 48 42 50. Ils seront également communiqués aux principaux établissements scolaires concernés, ainsi qu’aux autres réseaux de transports. 15 À la une 16 Des cars toujours mieux équipés Parce que le transport public doit proposer un même niveau de service et de confort à tous les usagers, le Conseil général de la Loire agit concrètement en faveur de l’accessibilité. Des aménagements dont nous bénéficions tous. de transport sachant se mettre à notre services proposés avec la plus grande portée. Lorsque l’on parle d’accessibilité, autonomie possible. Sur le réseau TIL, on inclut la possibilité de monter ou de les orientations du « schéma d’accessidescendre d’un véhicule, de se localiser, bilité » ont été définies par l’Assemblée de s’orienter et de bénéficier de tous les en juin 2008. Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 L’accessibilité est une préoccupation qui nous concerne tous. Enceinte, fatigué, avec un handicap, chargé de courses… Nous avons tous, à un moment ou un autre, besoin de modes Accéder aux véhicules Rester très prudent sur l’accessibilité des personnes en fauteuil roulant : dans l’immédiat, le Conseil général de la Loire s’est prononcé dans ce cas sur une im possibilité technique avérée. Les mesures de ce schéma portent sur trois grands axes. Le premier est l’accessibilité aux véhicules pour la plupart des handicaps. En effet, mon ter à bord lorsque l’on a des difficultés pour voir ou se déplacer peut relever d’un véritable défi. Ainsi, lorsque cela est possible, les plateformes des abris voyageurs seront rehaussées. De même, les marches et les obstacles sont mieux signalés grâce à des mar quages contrastés au sol. Éliminer les obstacles Deuxième axe de ce schéma d’accessi bilité: le traitement des obstacles sur l’espace public, pouvant gêner le port vont être édités en braille ou en déplacement et l’accès aux véhicules. version sonore. Pour plus d’effi cacité, Plots, revêtements abîmés ou encore ces adaptations seront faites en concerbordures de trottoirs trop élevées peu-tation avec les associations de personvent transformer le plus simple des nes handicapées. trajets en parcours du combattant. En partenariat avec les communes, le Une réalité pour tous Conseil général de la Loire va oeuvrer En complément des nouveaux aménapour réduire ces obstacles voire même, gements et équipements et en colla- si possible, les supprimer. boration avec la profession, les agents du réseau TIL seront formés et sensi- Se repérer bilisés à la prise en charge de voya- Pouvoir accéder à un mode de trans-geurs en situation de handicap. Une port, c’est aussi être en mesure de se mesure supplémentaire, afin que l’ac- repérer : dans quelle direction part cet cessibilité soit une réalité pour tous. autocar ? Quel est le nom du prochain En milieu rural, les personnes ayant des arrêt ? Ces informations essentielles difficultés à se mouvoir bénéfi cient déjà doivent être mises à la portée du plus du réseau des lignes de proximité sur le- grand nombre de voyageurs. C’est quel elles peuvent compter sur l’aide du pourquoi les bandeaux électroniques à chauffeur pour monter l’intérieur des véhicules annonçant les et descendre du car et arrêts de manière visuelle et sonore effectuer des trajets seront progressivement généralisés. De plus courts dans des plus, des supports d’informations, des véhicules de taille fiches horaires et des guides de trans-réduite. ¦ www.loire.fr Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Retrouvez + d’info sur Des dispositifs pour monter facilement. Une future maman bien installée. 17 À la une La gare routière de Roanne est désormais opérationnelle ! Moderne, pratique et confortable, elle réunit toutes les conditions pour bien organiser vos déplacements dans le département. Elle offre, de plus, la possibilité de rejoindre d’autres modes de transport : le train, le vélo, Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Gare routière de Roanne : épurée et contemporaine 18 la voiture. Le point en détails. Les cars TIL du Conseil général de la Loire desservent deux gares routières, à Roanne et Saint-Étienne. Parce qu’on peut facilement s’y garer, y prendre un car ou le train, ces gares sont un vrai « plus » pour organiser facilement nos déplacements et nos voyages. Le Conseil général de la Loire a participé financièrement à la création de deux gares routières, sur les pôles d’échanges de Roanne et de Saint-Étienne Château- creux. Ces pôles d’échanges réunissent, en un même lieu, tous les modes de transport dont vous pouvez avoir besoin : cars, bus urbains, taxis, voitures, vélos et trains… Et bien sûr, les cars TIL du Conseil général de la Loire qui sillonnent l’ensemble du département. Roanne, dernière née Depuis le 7 juillet dernier, la nouvelle gare routière de Roanne a ouvert ses portes, rue Pierre Semard. Elle est la première à avoir été construite directe ment par le Conseil général de la Loire. Neuf lignes régulières TIL et de nombreux services de transport scolaire desservant la ville de Roanne font un arrêt ici. Cette nouvelle gare routière (lire encadré) offre aux Ligériens d’excellentes conditions d’usage, ainsi que toutes les informations utiles pour bien préparer chaque déplacement. L’information au premier plan Deux agents d’accueil sont présents en V Une gare routière moderne et confortable aux quais abrités et sous surveillance vidéo. permanence, pour aiguiller les voyageurs. Les fiches horaires des réseaux TIL et STAR sont également mises à la dis position des usagers, en libre-service. Pour s’orienter facilement dans la gare, les neuf emplacements de cars ont été clairement indiqués et numérotés. Des panneaux d’affichage électroniques, dis posés sur le quai central et dans la salle d’attente, indiquent par ailleurs tous les horaires de départ des cars. Une gare confortable Très moderne avec ses lignes épurées et contemporaines, la gare routière de Roanne offre aussi toutes les conditions de confort nécessaires : le quai central est abrité par un grand auvent qui protège les voyageurs des éventuelles intempéries et de nombreux bancs ont été disposés à l’extérieur. La gare routière est aussi composée d’un bâti ment d’accueil, avec une salle d’attente climatisée. Enfin, la sûreté des per sonnes est assurée par un système de vidéosurveillance 24/24 h, à l’intérieur et à l’extérieur. Les avantages du pôle d’échanges La gare routière de Roanne fait partie du pôle d’échanges et, à ce titre, elle vous donne accès à de multiples équi pements : un distributeur de billets de train et un composteur SNCF, un garage à vélos, deux cent soixante- treize places de stationnement et un dépose-minute, ainsi que les arrêts de bus de la ligne 2 de la STAR et des lignes régionales 20, 2, 11 et 12. De plus, les quais de la gare SNCF, le pôle de loisirs et l’arrêt de bus des lignes 1 et 3 de la STAR sur le parvis de la gare ferroviaire sont accessibles via une passerelle entièrement rénovée et équipée d’ascenseurs. Grâce à TIL et aux gares routières, vous vous déplacez facilement dans la Loire et bien plus loin encore ! ¦ Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Inauguration officielle le 30 septembre dernier. NEUF LIGNES POUR ROANNE La gare routière de Roanne est desservie par neuf lignes TIL : • 201 : Balbigny – Neulise – Roanne • 202 :Saint-Martin d’Estréaux – Roanne • 203 :Ambierle – Renaison – Roanne • 204 : La Gresle – Perreux – Roanne • 205 : Saint-Alban-des-Eaux – Roanne • 206 : Saint-Just-en-Chevalet – Roanne • 207 :Saint-Germain-Laval – Boën – Roanne • 208 : Charlieu – Vougy – Roanne • 214 :Chauffailles – Charlieu – Briennon – Roanne 19 Économie 20 Fromagerie Guilloteau : une réussite made in Loire ! Vous connaissez sans aucun doute le « Pavé d’Affinois », cette spécialité fromagère fraîche et crémeuse. Mais savez-vous que ce fromage est fabriqué dans la Loire, à Pélussin ? Ce célèbre Pavé a fait la réussite de l’une des entreprises les plus dynamiques de la région : la Fromagerie Guilloteau. Retour sur cette success story, soutenue par le Conseil général de la Loire. Les deux cent vingt-sept employés de l'entreprise Guilloteau fabriquent 6 500 tonnes de fromage par an. L’histoire débute en 1981. Jean-sa forme et par sa texture, explique Jean-original et sa forme spécifi que séduisent Claude Guilloteau, alors tout jeune Claude Guilloteau. L’un de mes premiers un nombre croissant de gourmands et ingénieur, s’intéresse de près à la clients m’a dit: “Monsieur, vous nous présentez gourmets. Pour répondre aux multiples technique dite de « l’ultrafiltration », là le produit innovant de l’année”. » sollicitations commerciales, la Froma jusqu’alors inédite dans l’industrie froma-gerie Guilloteau s’installe à Pélussin en gère. Il débute une production artisanale Succès immédiat 1983, puis s’agrandit en 1989, avec la en collaboration avec l’Inra*, à Crémieu, La réussite est alors immédiate. Le Pavé création d’un site à Belley dans l’Ain, dans l’Isère. Le Pavé d’Affinois naît alors. d’Affinois colle tout à fait aux aspirations dont la surface sera doublée en 1994. « C’était un fromage nouveau, à la fois par nouvelles des consommateurs. Son goût L’usine de Pélussin sera également Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 agrandie par trois fois. « Aujourd’hui, notre chiffre d’affaires s’élève à qurante-cinq millions d’euros, dont 29 % réalisés à l’export. » L’ultrafiltration L’ascension fulgurante de la Fromagerie Guilloteau est liée à la technique de l’ultrafiltration, que le créateur de l’en treprise a eu l’audace de concrétiser. « Dans la fabrication d’un fromage classique, le lait est caillé, puis le fromage est égoutté pour enlever le petit lait. Dans ce cas, une grande partie des protéines est perdue. L’ultrafiltration consiste à faire passer le lait sur une fine membrane, pour retirer le petit lait tout en conservant les qualités nutritionnelles du fromage : calcium, phos phore et protéines nobles. Le lait est ainsi mieux utilisé, et les opérations de manu tention, démoulage et retournement sont beaucoup plus légères, ce qui représente un gain de temps. » Autre atout pour le rassurent : « Les gens pensent à tort que consommateur : les fromages issus de nous mettons des produits chimiques dans l’ultrafiltration sont aussi plus onctueux les fromages. C’est faux ! Le seul produit et goûteux. que nous mettons, c’est du sel de cuisine ! Nous ajoutons également de la présure, un De multiples produits ingrédient 100 % naturel issu de l’estomac La Fromagerie Guilloteau a, petit à petit, du veau » . étendu sa gamme, toujours autour du Pavé d’Affinois : chèvre, brebis, aromates Nouvelles idées et fines herbes, bleu… « Nous avons Et pour l’avenir ? Jean-Claude Guilloteau également repris la Fromagerie du Pilat, fourmille déjà d’idées : « Les fromages explique le président directeur-général, qui ont le vent en poupe sont les ingré qui est la seule à fabriquer la Rigotte de dients culinaires, ou les fromages dits “hors- Condrieu. Nous attendons une certifi cation plateau”, comme la raclette par exemple. AOC pour le mois de novembre. » Nous allons donc lancer un fromage au Et que les amateurs d’authenticité se lait de chèvre ou de vache pour agrémenter les salades, ou encore des produits à cuire, comme le Mont d’Or, en doses individuelles. » CHIFFRES Les amateurs auront également l’occa 227 employés sion de déguster des steaks fromagers à préparer à la poêle, sans panure. « Il est 45 millions d’euros de chiffre indispensable d’innover ! La conjoncture est d’affaires, dont 29 % à l’export, difficile, et les consommateurs se tournent principalement vers l’Allemagne vers des marques distributeur ou premiers et l’Amérique du Nord. prix. Nous devons donc nous intéresser à des 6 500 tonnes de fromage “niches” et trouver des produits nouveaux et fabriquées par an. originaux. » ¦ Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Jean-Claude Guilloteau, créateur du célèbre Pavé d’Affinois. * Inra : Institut national de la recherche agronomique LE SAVIEZ-VOUS ? Avec le soutien du Conseil général de la Loire La Fromagerie Guilloteau a bénéfi cié, dès sa création et au cours de ses différentes évolutions, du Fonds d’action pour le développement économique de la Loire (Fadel), octroyé par le Conseil général de la Loire. Le Fadel est un prêt qui permet de financer la construction, l’extension, l’acquisition et l’aménagement de bâtiments industriels ou tertiaires. L’objectif est de favoriser le développement de l’activité économique ou l’extension d’entreprises, en permettant le maintien et la création d’emplois. L’aide est en fonction du coût de l’investissement immobilier réalisé, (plafond d’investissement de 1 à 1,5 millions d’euros). 21 Sport De Pékin à New York : les basketteurs fous ! Il y a quinze ans, un groupe de fans de basket décidait de se lancer un défi : faire comme certains Américains qui sautent sur un trampoline et smashent dans les airs. Ainsi naissait le basket acrobatique dans la Loire et, avec lui, la troupe de ceux que l’on allait appeler les « Crazy Dunkers ». Portrait. R’n’B, electro, rock, hip-hop… On pourrait presque se croire en boîte de nuit, si l’on ne se trouvait pas au beau milieu d’un gymnase avec une dizaine de basketteurs-acrobates qui enchaînent leurs prouesses dans les airs. Au rythme fou de la musique, les garçons réalisent saltos avant et arrière, vrilles, passes laser, aveugles ou millimétrées, selon une chorégraphie orchestrée à cent à l’heure. Impressionnant ! Autour du monde « Nous revenons tout juste des JO de Pékin, où nous avons réalisé cinq shows différents, pour animer les matchs », explique Grégory Trottet, ex-Crazy Dunker aujourd’hui responsable communication de la troupe. « Les Jeux olympiques, c’est vraiment une aventure incroyable. Nous avions participé également à ceux d’Athènes, mais ce n’était pas aussi dépaysant que Pékin. » Les Crazy Dunkers sont plébiscités partout dans le monde : Japon, Brésil, Dubaï, Indonésie, Angleterre, Qatar et même Lettonie… Leurs enchaînements endiablés soulè vent les foules, toutes nationalités confondues. « Nous animons les mi-temps de matchs, mais nous intervenons également dans d’autres contextes très variés, comme les parcs d’attractions, centres de loisirs, manifestations d’entreprises ou événements organisés par le Conseil général de la Loire. » « Une histoire de potes » Mais les Crazy Dunkers, au-delà de ce succès incroyable, c’est avant tout « une histoire de potes », comme le précise Grégory. « Il y a quinze ans, les spectacles de basket acrobatique restaient très marginaux et locaux. Les Crazy Dunkers, entre prouesses et acrobaties. Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 22 « Les Jeux olympiques, c'est vraiment une aventure incroyable.. . Mais nous sommes Ligériens avant tout et il n'y a pas de place pour les prétentieux » . La troupe était constituée d’amis partageant la même passion, qui donnaient quelques représentations pour le plaisir. » Mais c’était sans compter l’ardeur du public à chacun de leurs passages, qui a fini par faire connaître le groupe au-delà des frontières ligériennes : « Disneyland Paris nous a un jour contactés pour que l’on anime le festival American Dream. C’est à partir de ce mo ment-là que nous nous sommes appelés les Crazy Dunkers ». Et, pour faire face au succès naissant, la petite association a laissé la place à une société de production, XTreme Prod. Aujourd’hui, les basket teurs-acrobates sont une quinzaine, et ils réalisent des spectacles par groupe de cinq ou six. « Cela nous permet d’assurer plusieurs représentations en même temps. » Acrobaties et humour Soudain, surprise ! « Mais, qui est cette blonde là-bas ? » « Ah, c’est Pamela Ander-trente-quatre ans, ils sont déjà en préretraite ! du tout « la grosse tête ». « Nous sommes son ! » Et oui, c’est comme cela avec les plaisante Grégory. C’est un sport très physique Ligériens avant tout ! D’ailleurs, la plupart Crazy Dunkers : Pamela ou même Rocky et exigeant, il faut une excellente condition. » des manifestations auxquelles nous participons sont tout à fait susceptibles d’intervenir sont locales. Et il est vrai que nous entretenons au beau milieu du show. « Nous jouons Ligériens avant tout un véritable esprit convivial au sein du groupe. beaucoup sur l’humour, explique Grégory. On les écoute parler de leurs voyages autour Il n’y a pas de place pour les prétentieux. » Des En général, celui qui joue Rocky est loin du monde, des personnes incroyables qu’ils stars internationales, qui restent attad’avoir beaucoup de muscles et Pamela est rencontrent, mais finalement, on s’aperçoit chées à leurs racines et à des valeurs toujours jouée par un homme ! » Mais ces que l’on a en face de nous des gens simples, d’échange et de partage… C’est sans deux stars ne sont pas les seuls personna-accessibles et disponibles, qui n’ont pas doute cela, le secret de leur réussite. ¦ ges à intervenir dans les spectacles : « Nous faisons participer le public également. Parfois, nous organisons des séances d’initia QUELQUES TEMPS FORTS DES CRAZY DUNKERS • Jeux olympiques de Pékin (2008) tion pour les jeunes. C’est d’ailleurs dans ce • Inauguration des JO de la Jeunesse, au Qatar (2008) cadre que nous recrutons les nouveaux • Finale « Four Euroleague Basket », à Athènes (2007) membres de la troupe ». Et quelles sont les qualités requises pour être un parfait • Record du monde du plus long salto smashé à Riga, en Lettonie (2007) Crazy Dunker ? « Idéalement, il faut possé • Match des Harlem Globe Trotters, en Suisse (2006) der d’excellentes qualités gymniques et savoir • « Le plus grand cabaret du monde », émission de France 2 (2004, 2005 et 2006) également un peu jouer au basket. » En quinze ans, le groupe s’est agrandi et a • « Incroyable talent » sur M6 (2006) beaucoup changé. On ne compte • Campagne de publicité « Powerade », au Brésil (2005) aujourd’hui que trois basketteurs qui • All Star Game Basket, en Tunisie (2005) font partie du « noyau dur », c’est-à-dire qui ont connu la troupe à ses débuts. « Et à • Jeux olympiques d’Athènes (2004) Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 23 Portrait 24 Isabelle d’Assignies sublime la nature… Isabelle d’Assignies a un talent rare : celui de transformer les morceaux de bois en oeuvres oniriques ou les légumes en silhouettes mystiques. Elle puise son inspiration dans les objets du quotidien, pour créer la surprise et « réveiller le regard » . Un atelier immaculé au coeur ses prouesses : des oeuvres contempo-roma rin ou d’angélique, de racines d’une ancienne ferme rénovée, raines féeriques, réalisées à base de ou de feuilles de laurier. L’aboutisse dans les monts du Lyonnais. matériaux naturels et de cire d’abeille. ment d’un parcours artistique ponctué C’est ici qu’Isabelle d’Assignies réalise Des sculptures épurées, faites de de surprises. Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Le goût de l’éphémère des sculptures, puis j’ai ensuite souhaité Isabelle s’est alors recentrée sur de nou-mettre en oeuvre de véritables calligraphies veaux matériaux éphémères : bois, cham-murales en tressant, ligotant et nouant les pignons, mousse, végétaux, cailloux… matériaux avant de les figer à la cire. » Au Mais pour parvenir à trouver l’alchimie milieu des années quatre-vingt-dix, Isabelle parfaite, elle s’est retirée durant sept ans était prête à exposer ses toutes nouvelles du monde de l’art, suspendant ainsi une oeuvres au public. carrière de sculptrice déjà bien aboutie dans l’euphorie des années quatre-vingts, Du beau et du précieux où les créations en général, et les siennes « Ce que j’aime particulièrement, c’est en particulier, se vendaient très bien. Un transformer un objet banal en une oeuvre acte courageux et une manière de mon-précieuse, pour en révéler toute sa beauté. trer que la réussite sociale est beaucoup J’aime “réveiller le regard” des gens, qui moins importante que la qualité d’une n’ont pas toujours conscience du matériau oeuvre. « Durant ces sept années, j’ai recher-utilisé. Un jour, on m’a dit : “Depuis que j’ai ché le moyen de conserver ces objets naturels, vu vos sculptures de poireaux, je ne peux en les associant à une autre matière. Je plus en manger sans penser à vos oeuvres !”. » souhaitais avant tout obtenir un objet Et inutile de rapporter une jolie branche concret, et pas seulement une photographie, ou une pierre sophistiquée à Isabelle : comme le font les artistes du Land Art ». « les objets beaux par nature n’ont pas besoin d’être retravaillés ! ». Cire d’abeille Mais que fait Isabelle lorsqu’elle ne Les premiers essais se sont portés sur le sculpte pas dans son atelier blanc ? « Je plâtre, mais cela n’était pas concluant au suis professeur d’arts plastiques au Collège La nature pour inspiration goût d’Isabelle. Après avoir poursuivi Sainte-Stéphanie de Saint-Galmier. C’est Sa maison est au bout d’un long chemin, ses expérimentations avec le bronze, elle très enrichissant d’être au contact des jeunes perdu dans la végétation luxuriante d’un s’est finalement arrêtée sur la cire et cela me permet aussi de ne pas totalement havre de paix isolé en pleine campagne. d’abeille, avec la technique dite de la couper avec la sculpture figurative, que j’ai Il y règne à la fois le calme et la sérénité, « cire perdue ». Les matériaux se sont abandonnée par ailleurs, mais que j’enseigne avec un panorama de collines et la nature alors retrouvés comme « momifi és » dans en classe. » Nul doute que les élèves doipartout autour, mais aussi la vie et la cette texture lactée, prenant ainsi une vent être particulièrement fi ers d’avoir convivialité. Chiens, chats et enfants dimension nouvelle. « J’ai d’abord réalisé un professeur de cette envergure. ¦ animent cette grande bâtisse. Un « cocon » essentiel à Isabelle d’Assignies, qui y puise force et inspiration. « Et vous n’avez pas vu le jardin ! », s’amuse-t-elle. Courgettes, choux, herbes folles et sauvages : son potager enchanteur est son premier terrain de création. Un départ inattendu La passion d’Isabelle pour les matériaux naturels n’est pas apparue immédiatement : « Je suis sortie des Beaux-Arts en 1981 et mes premières sculptures étaient réalisées en terre glaise. Un jour, à l’occasion de mon déménagement dans la Loire, j’ai eu la surprise de retrouver toutes mes oeuvres gelées dans l’appartement que je quittais et que je n’avais pas chauffé durant quelques jours. J’ai alors ressenti un vrai fl ash visuel Quand Isabelle d'Assignies transforme les objets devant ces strates de matière. Je devais tout faire pour retrouver cette émotion ». en oeuvres précieuses. Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Potager enchanteur d'une artiste étonnante. 25 Textos 26 ÉCONOMIE Forum Entreprendre La sixième édition du Forum Entreprendre se déroule le 20 novembre, de 9 h à 18 h, salle Guy Poirieux à Montbrison. Organisé par la Chambre de métiers et de l’artisanat et la Chambre de commerce et d’industrie, il réunit l’ensemble des acteurs de la création, reprise et transmission d’entreprise. Conçu comme un salon, il accueille près de cinquante exposants, répartis sur six espaces : entreprendre, conseil, fi nancement, emploi-social-fiscal, formation et territoires. Au programme : des conférences, ateliers, conseils individualisés auprès d’experts et une pièce de théâtre sur le thème de la transmission d’entreprise. Le Conseil général de la Loire soutient cette initiative, créatrice d’activité. Renseignements : 04 77 92 38 00 www.forum-entreprendre.fr ASSOCIATION Les trente ans de l’Association généalogique de la Loire Cette association qui a favorisé la recherche généalo- gique dans la Loire, va fêter ses trente ans. Cet événement se déroulera le samedi 29 novembre de 10 h à 18 h au Flore, boulevard Jules Janin à Saint-Étienne. À cette occasion, l’association présentera une exposition dont le thème sera « Généalogie et industrie ». Des panneaux montreront la généalogie et les entreprises d’industriels locaux, mettant ainsi en valeur la créativité in- dustrielle de notre région. Le commerce, la mécanique, le tissage, la fabrication de jouets seront entre autres évoqués. Vous (re)découvrirez les familles Vernay-Carron, Guichard, Mimard, Holtzer… Une rétrospective des activités de l’asso- ciation et l’ensemble de ses publications seront également présentés à cette occasion. Renseignements au 04 77 55 31 63 et sur www.agloire.org ÉVÉNEMENT 17e fête de la Science 2008 en Rhône-Alpes Cette année, l’événement organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur, est labellisé « Saison culturelle européenne ». En effet, la France entend montrer comment la recherche française contribue au déve- loppement de l’Europe. Deux cent cinquante manifestations et huit cents projets se dérouleront dans les grandes villes de la région Rhône-Alpes du 17 au 23 novembre. Sur le plan départemental, la Rotonde, centre de culture scien- tifique et technique à Saint-Étienne, propose à la population ligérienne plus de trente-cinq opérations pédagogiques et ludiques à travers animations, démonstrations, expositions, rencontres, conférences… La préoccupation de l’état de santé de notre planète sera également à l’honneur à l’occasion de l’année internationale de la planète Terre. Cette fête est l’occasion de populariser les sciences et pourquoi pas, de faire naître des vocations profes- sionnelles pour le futur… ! ROUTES Signature de la déclaration d’utilité publique de l’A 45 Le projet bénéficiait d’une très forte notoriété auprès des Ligériens. Il avait pour objectif de désenclaver l’agglomération stéphanoise. Bonne nou- velle pour les habitants de la Loire : le ministre de l’écologie, Jean-Louis Borloo, a signé le 17 juillet dernier la déclaration d’utilité publique. Après diverses interventions, Bernard Bonne, Président du Conseil général de la Loire, et Maurice Vincent, Maire de Saint- Étienne et Président de Saint-Étienne Métropole, se félicitent du résultat obtenu. Pour eux qui sont intervenus ensemble sur ce dossier, cet aboutissement est le fruit d’un long travail. Ils veilleront à ce que cette autoroute soit opérationnelle en 2015. L’A 45, longue de quarante- huit kilomètres suppléera l’actuelle A 47 et apportera des améliorations de sécu- rité et de fi abilité. Avec la future A 89, la Loire disposera ainsi de deux importantes infrastructures, véritables atouts économiques. Animations et démonstrations pédagogiques et ludiques. Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Textos AGRICULTURE Concours des produits fermiers innovants ENTREPRISE Cité Nouvelle fête ses cent ans Le 10 septembre dernier, une fête a été organisée à l’occa- sion du centenaire de Cité Nouvelle au Centre des congrès de Saint-Étienne. Entreprise certifi ée et dynamique, Cité Nouvelle a pour ambition de proposer des logements et des services adaptés aux besoins d’une clientèle diversifiée. Il s’agit d’un des plus importants organismes de logements socio-économiques de la Loire et entend jouer un rôle significatif dans les projets de réno- vation urbaine. La cérémonie fut l’opportunité de traverser un siècle de logements avec interventions de personnalités et évocation des grandes étapes de l’entreprise. Cité Nouvelle, entreprise sociale pour l’habitat, est aussi un acteur immo- bilier et humaniste. Particulièrement impliqué dans la filière agricole, le Conseil général de la Loire soutient activement ses productions. Cette année encore, une dégustation des produits fermiers s’est déroulée le 4 juillet dernier. Vingt-cinq produits ont été notés selon l’aspect, la fl aveur et tout spécialement selon l’innovation. Le 28 septembre, dix Ligériens ont été sacrés lors de la cérémonie de remise des prix. Serge Couzon a su gagner la 1re place grâce à son produit « Coeur tendre ». Ce fut également l’occasion de déguster certains produits pour les visiteurs. TOURISME Opération agroalimentaire avec Casino Organisée par le Pôle agroali- mentaire de la Loire et le groupe Casino, une invitation à déguster les produits ligériens avec le Comité départemental du tourisme aura lieu les 21 et 22 novembre pro- chains. Ce rendez-vous sera donné en particulier au Géant Casino de Monthieu, au supermarché de Ratarieux à Saint- Étienne et au supermarché Casino de Roanne. Son objectif est de guider le consommateur vers la connaissance des produits du terroir, de l’éclairer dans ses achats, notamment au travers du site atable-enloire.com. Des anima- tions autour d’une scénographie conviviale seront proposées : recettes, idées déco, carnet d’adresses des bon- nes tables… sont au rendez-vous. Un cabas recyclable aux couleurs de la Loire « Gourmande » sera remis gracieuse- ment aux visiteurs. Les produits du terroir n’auront plus de secret… Tous « à Table en Loire » ! Les dix lauréats lors de la remise des prix Produit «Coeur tendre» 27 Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Expressions des élus Les textes publiés dans la rubrique « Expressions des élus » n’engagent pas la responsabilité du directeur de la publication. Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 GROUPE URL Une Loire qui vous ressemble À l’image d’une famille, le Conseil général de la Loire prépare son budget pour 2009. C’est l’occasion de nous interroger sur les choix essentiels que nous voulons pournotre département. À l’aube de si grands changements pour la Loire, ces choix seront déterminants pour les prochaines décennies. Quelles sont nos priorités pour cette nouvelle année ? Notre majorité départementale ne veut pas simplement accompagner les grandes mutations de la Loire. Nous voulons les anticiper pour les mettre à votre service. Et cette volonté va se traduire concrètement dans le budget que nous élaborons aujourd’hui. Nous voulons une Loire solidaire avec tous. C’est pourquoi nous continuerons à soutenir très fortement les personnes handicapées et les personnes âgées. Nous poursuivrons nos efforts d’accompagnement des familles et de protection de l’enfance. Nous voulons une Loire respectueuse de sa qualité de vie. Le Conseil général de la Loire se mobilise depuis plusieurs années maintenant en faveur du développement durable. Tous les Ligériens comprendront l’urgence de prendre en compte cette exigence dans chacun de nos choix. Nous voulons un développement harmonieux de toute la Loire. C’est pourquoi nous allons encore renforcer notre partenariat avec les communes, les communautés de communes et d’agglomération. Ensemble, nous nous mettons d’accord sur un projet global d’aménagement des territoires. Cela nous permet de soutenir les projets d’équipement vraiment adaptés à vos aspirations. Nous voulons une Loire où il est possible de vivre et travailler au pays. Nous voulons une Loire qui cultive sa tradition d’innovation et de savoir-faire. Le budget de l’année 2009 nous le construisons pour vous. Mais nous voulons qu’il soit la traduction de vos attentes. C’est pourquoi nous sommes à votre écoute. Nous vous invitons à nous faire part de vos remarques, de vos avis. Dans les prochains numéros de Loire magazine, nous aurons l’occasion de vous présenter et de vous expliquer nos choix. Bernard Fournier, Président du Groupe de la Majorité Départementale Les élus du Groupe de la Majorité Départementale : Contact : 04 77 48 40 82 Courriel : urloire@voila.fr Jean-François Barnier, Solange Berlier, Bernard Bonne, Paul Celle, André Cellier, Michel Chartier, Jean-Claude Charvin, François Combe, Jean-Paul Defaye, Jean-Baptiste Giraud, Alain Laurendon, Philippe Macke, Henry Nigay, Bernard Philibert, Jean-Jacques Rey, François Rochebloine, Paul Salen, Georges Ziegler. GROUPE INDÉPENDANCE ET DÉMOCRATIE Le Conseil général de la Loire devra s’engager dans un « Plan Énergie » au service du développement durable Dans le cadre de la mission de Jean Gilbert, nous avons proposé au Conseil général de s’engager sur la mise en place d’un Plan énergie Départemental. Un plan « énergie » consiste à prévoir toutes les mesures, dans tous les secteurs de compétences, en vue d’économiser l’énergie ou de développer des énergies renouvelables. Il permet de repérer les enjeux « énergie » provoqués par toutes les actions qui nous concernent, et de mettre en évidence les moyens de les réduire dans le cadre d’une prévision quantifiée sur le court et le moyen terme. Cette action est indispensable si on veut concrétiser nos engagements et assurer un véritable développement durable. Ces actions concernent le patrimoine bâti du Conseil général de la Loire, et les conditions d’aide qui peuvent être apportées dans le domaine du transport, des diverses réalisations des collectivités locales, des aides directes aux particuliers. Nous allons réaliser bientôt un nouveau collège à Veauche. Nous souhaitons vivement que cette nouvelle réalisation soit exemplaire des efforts à faire sur le plan de la maîtrise de l’énergie (utilisation du bois, double flux, forte isolation, transport économe) et constitue une référence des actions à conduire. Notre mode de développement n’est pas viable à l’échelle du monde. La consommation mondiale d’énergie est aujourd’hui essentiellement assurée (plus de 80 %) par des énergies fossiles. Les tensions énergétiques à venir ne peuvent que rendre l’énergie très chère. Peut-on imaginer pour les 50 ans à venir consommer autant de pétrole que ces deux derniers siècles. S’engager fortement à développer une autre politique énergétique aujourd’hui n’est pas seulement qu’une contrainte, un effort. C’est aussi ouvrir la voie à de nouveaux développements en bénéficiant des dividendes multiples qu’apporte la maîtrise de l’énergie sur le plan écologique, social et économique. Les conseillers généraux : Gilles Artigues (Saint-Étienne Nord-Est 2), Georges Bonnard (Pélussin), Claude Bourdelle (Noirétable), Jean Gilbert (Saint-Genest- Malifaux), Jean-Paul Seux (Chazelles-sur-Lyon). Tél. : 04 77 48 40 76 28 GROUPE GAUCHE CITOYENNE La casse des services publics Cette tribune est censée traiter des sujets liés à notre département, mais la politique du gouvernement a des conséquences sur la vie des Ligériens et sur les actions du Conseil général comme sur celles des communes qui doivent jouer les pompiers avec les impôts des citoyens pour éteindre les incendies allumés par l’État pour satisfaire l’appétit du capitalisme. Nous prendrons seulement deux exemples pour illustrer le propos. Le premier concerne France Télécom. Le gouvernement a décidé, il y a quelques années, de privatiser l’entreprise, soi- disant pour favoriser la concurrence et faire baisser les prix… L’entreprise, devenue soucieuse de satisfaire ses actionnaires, intervient préférentiellement dans les secteurs et pour des opérations à forte rentabilité. Les conséquences de l’absence d’entretien sont telles que des dysfonctionnements apparaissent dans la téléphonie et que le réseau ne permet pas de répondre aux exigences liées à l’outil « internet ». De nombreux secteurs ne sont pas accessibles au haut débit alors que les lignes téléphoniques existent. Le réseau ne permettant pas une qualité de transmission suffisante, il revient au Conseil général et aux communes de trouver des solutions et de les financer avec les impôts des citoyens. Le deuxième concerne La Poste et les dangers du changement de statut que le gouvernement et la direction essaient d’imposer aux salariés et aux usagers. De très nombreuses communes ont déjà eu à s’impliquer fi nancièrement, pour offrir un service préalablement assuré par La Poste. Notre groupe, tout comme de nombreux citoyens, ne se fait aucune illusion sur les buts réels de ce changement de statut de l’entreprise publique La Poste sous couvert d’adaptation à la réglementation européenne. À l’exemple de ce qu’il a déjà fait pour France Télécom, c’est un véritable démantèlement de La Poste que le gouvernement met en oeuvre. Et les annonces du gouvernement ne nous laissent pas espérer des jours meilleurs pour les citoyens : - Fermeture de 200 hôpitaux d’ici à cinq ans, -Suppression de 11 200 postes en 2008 et 13 500 en 2009 dans l’Éducation nationale, - Suppression de 500 agences ANPE, -1 milliard d’euros de taxe sur les organismes complémentaires, -Franchises médicales, déremboursements de médicaments… Et un gouvernement qui reste aveugle face à l’accroissement de la précarité du peuple français. Un véritable front politique et social se crée pour empêcher la privatisation de La Poste. Nous avons tous notre place dans ce rassemblement, comme dans toute action visant à contrecarrer les projets du gouvernement. Marc Petit, René Lapallus, Serge Vray. Tél. 04 77 48 42 86 Fax : 04 77 48 42 87 Courriel : groupe.pc@cg42.fr GROUPE DE LA GAUCHE DÉMOCRATE ET SOCIALISTE À propos et au-delà de la privatisation de La Poste Le Gouvernement continue son entreprise de mise à mal des acquis fondamentaux de notre communauté républicaine. Ainsi, la privatisation annoncée de La Poste constitue un nouveau temps fort de la liquidation de l’égalité républicaine. Nous constatons déjà tous la dégradation de ce service public depuis plusieurs années. Pour les usagers, et dans notre département, elle se traduit au quotidien par le manque de personnels dans les quartiers populaires des villes et la fermeture de bureaux dans les territoires ruraux. La privatisation de La Poste amplifiera cette dégradation ! Une telle décision est donc l’occasion d’engager un grand débat public associant les citoyens et nos collectivités territoriales, car elle contient à elle seule tous les aspects d’un véritable choix de société. On ne peut accepter l’extension indéfinie des lois du marché à tous les secteurs de « la vie ensemble » car les objectifs de service public auquel concourt la Poste, sont incompatibles avec les impératifs de productivité de l’économie concurrentielle. Sous prétexte de préparer les entreprises publiques à l’ouverture à la concurrence, on ne peut remettre en cause les conditions garantissant entre les territoires et les citoyens l’égalité d’accès à un service essentiel à la vie de tous les jours. Il est clair également que dans la Loire, l’implication de notre collectivité départementale aux côtés de nos collectivités locales ne parviendra pas à compenser le retrait progressif de la solidarité nationale qui prend des formes multiples et variées, bien au delà de la privatisation de La Poste. Si nous sommes « force de proposition » au sein de notre Assemblée départementale pour construire « la Loire vivante, imaginative et solidaire », nous devons également oeuvrer pour infléchir une politique gouvernementale qui met à mal l’État républicain et oublie de « favoriser l’égalité entre les collectivités territoriales » comme l’exige pourtant la Constitution : compte tenu de l’enjeu, nous souhaitons donc que soit organisé un référendum engageant les citoyens à se prononcer sur l’avenir de La Poste, et au-delà sur l’avenir de la société qu’ils veulent, pour eux et leurs enfants. Jean-Claude Bertrand, René-André Barret, Jean Bartholin, Arlette Bernard, Christine Cauët, Liliane Faure, Joseph Ferrara, Alain Guillemant, Bernard Jayol, Régis Juanico, Marc Lassablière, Lucien Moullier, Jean-Claude Tissot. Courriel : groupe.ps@cg42.fr Site internet : www.loireagauche.fr 29 Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Lire & Écouter Loire Magazine ¦ n°72 - Novembre/Décembre 2008 Le vélocipède, objet de modernité (1860-1870) par le Musée d’art et d’industrie Le Musée d’art et d’industrie de Saint-Étienne nous livre un superbe ouvrage richement illustré sur l’ancêtre de la bicyclette, le vélocipède dans les années 1860-1870. Il a été un moyen de locomotion personnel, très moderne et accessible à tous. Nous découvrons comment il prend son essor : la publicité et les journaux spécialisés, les courses organisées, l’industrie avec les fabricants, les machines déjà très élaborées. Nous pouvons même admirer des modèles étrangers et quelques peintures ou estampes représentant des vélocipédistes en action. C’est donc tout l’univers du Second Empire qui apparaît avec un art de vivre recherché et des progrès techniques indéniables. Retrouvez donc la magie de ces engins vélocipédiques rassemblés dans une collection unique. Tél. 04 77 49 73 00 Henry’s – Mémoires d’un saltimbanque stéphanois par Philippe Beau aux Éditions Abatos Voici un bel hommage au talentueux funambule stéphanois Henry’s. En lisant cet ouvrage, nous sommes séduits par le parcours hors du commun d’un enfant de la balle qui adulte, va collectionner les exploits et les records sur un fil. Il se distingue bien sûr dans la Loire : il restera six mois sur un câble à 20 mètres de haut au-dessus du supermarché Casino de Monthieu à Saint- Étienne. Il devient célèbre aussi en Amérique en traversant les chutes du Niagara, en Asie en restant en équilibre sur une tour de 220 mètres à Séoul. C’est un véritable artiste qui prépare mi- nutieusement ses performances et grâce aux très nombreuses photos de ses prouesses, nous découvrons comment il défi e les lois de l’équilibre. Un ouvrage passionnant qui se dévore de la première à la dernière page. L’Astrée Musiques d’après le roman d’Honoré d’Urfé par l’ensemble Faenza Ce disque rassemble des airs de musique baroque du XVIIe siècle autour de L’Astrée, roman d’Honoré d’Urfé. Au son du luth, du clavecin ou de la harpe, l’ensemble Faenza nous invite à découvrir l’atmosphère raffinée de cette époque, marquée par les joutes amoureuses. Grâce à ces airs très bien ciselés, nous pouvons rêver aux personnages de L’Astrée, à leurs joies et à leurs tourments. La musique est bien rythmée, tantôt entraînante, tantôt méditative. Les chanteurs sont à l’unisson et savent nous charmer grâce à leurs voix cristallines. Ce CD est une belle réus- site littéraire et musicale. Tél. 04 77 97 54 68 Histoire d’une schizophrénie d’Anne Poiré aux Éditions Frison-Roche Anne Poiré, qui a des attaches dans la Loire, signe là un ouvrage très prenant en relatant le parcours d’un jeune schizophrène, Jérémy, tel qu’il a été vécu par sa mère. Le lecteur prend conscience des difficultés pour soigner une telle maladie, de la somme d’énergie à avoir pour faire face aux crises. L’auteur analyse avec tact et précision toutes les facettes de cette affection, les périodes de troubles, de rémission. Dans la seconde partie du livre, Anne Poirée et le Docteur Olivier Louis analysent plus globalement le phénomène de la schizophrénie et les soins à dispenser par les médecins… Le rôle d’information de l’Unafam (Union nationale des amis et familles de malades psychiques) est bien mis en valeur. Cet ouvrage est donc précieux pour aider les familles confrontées à une telle situation. 30 Publicité .................................................... ........................ Le Conseil général vous invite à l’inauguration du Grand Pont sur la Loire SAMEDI 13 DECEMBRE .............................................. Rendez-vous sur le Grand Pont à St. Just - St. Rambert. Dès 14h, de nombreuses animations pour tous. Plus d’infos sur www.loire.fr Photos : CGL / inmagine