Le sport sur ordonnance

Vous souffrez d’une maladie chronique ou êtes sédentaire ? La pratique d’une activité physique présente de nombreux bénéfices pour la santé… au point d'être aussi efficace que certains médicaments. Découvrez la plateforme Sport santé 42 !

Du diabète, un problème de surpoids, une qualité de vie à améliorer suite à un cancer, une précarité qui menace votre santé, un manque d’activité lié à l’âge qui fragilise votre organisme… Et si vous essayiez le sport pour améliorer votre condition physique ? La plateforme Sport santé 42, portée par le Comité départemental olympique et sportif de la Loire, s’est fortement développée depuis un an : elle réalise désormais de nouvelles missions pour l’Agence régionale de santé et vous aide à retrouver le chemin de la forme grâce à la pratique du sport. Un dispositif qui gagne à être connu.

COMMENT ÇA MARCHE ?

Les bénéficiaires de la plateforme sont bien souvent orientés par leur médecin généraliste ou par un spécialiste suite à une pathologie. Celui-ci rédige une ordonnance, comme il le ferait pour un médicament, avec des séances de sport santé en guise de prescription et parfois des recommandations, par exemple en cas de problèmes cardiaques. Le patient rencontre alors un professionnel de la plateforme qui construit avec lui un parcours individuel. Il évalue sa motivation, sa condition physique et l’oriente soit vers un atelier passerelle, bien souvent en cas de maladies chroniques comme le diabète ou le cancer, soit directement vers un des clubs de sport santé partenaires, en fonction des conclusions de l’entretien. Il peut même accompagner à leurs premiers cours les personnes qui ont besoin d’un soutien plus marqué.

QUELS RÉSULTATS ?

Les « patients » qui suivent un atelier passerelle s’engagent pour 16 séances de remise en activité physique, sur 4 mois, avec si nécessaire l’aide du médecin-relais. « Nous leur proposons des bilans au bout de 6 mois, 1 an et 2 ans », explique Maël Garros, conseiller technique sport santé. « S’ils se montrent très à l’aise à partir de 12 séances, ils ont la possibilité d’intégrer un club de sport santé. » Les médecins sont informés du suivi et se révèlent de précieux alliés pour relancer ceux dont la motivation est placée à rude épreuve. Et ça fonctionne : « J’ai en tête l’exemple d’une personne souffrant d’une pathologie cardiaque qui a diminué sa prise de médicaments au fil des semaines, a priori grâce au sport. » Prochaine étape pour la structure : élargir les publics visés : « Nous souhaitons cibler dans les prochains mois ceux qui sont touchés par une addiction (drogue, alcool…) et nous rapprocher également des détenus et du milieu carcéral. »


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