[INSOLITE] Du cidre 100% local

Cédric Barlet, Samuel Guitton et Hugo Soubeyrand sont à la tête de la nouvelle Cidrerie du Pilat.

Publié le 3 mars 2025

 

Ce contenu vous est proposé en lien avec la Bibliothèque sonore de Saint-Étienne.

« Z’avez des pommes, z’avez du jus ». Du cidre donc ? La question aurait pu demeurer rhétorique si Cédric Barlet, Samuel Guitton et Hugo Soubeyrand n’avaient décidé, il y a deux ans, de bousculer un peu les traditions. Ancien métallo parti se former au métier de cidrier, Cédric Barlet est désigné courant 2023 maître de chai. Il obtient l’assurance qu’il sera possible de brasser les pommes locales ; des fruits de table (et non des pommes à cidre) cultivés dans le Pilat. Pas de raison que le Nord et l’Ouest français trustent l’ensemble des ventes, répètent à l’envie les trois compères.

L’hiver 2024 est consacré aux essais. Une campagne de financement participatif permet aux associés, copains d’enfance, d’investir 50 000 € dans 7 000 litres de cuves et l’aménagement d’un petit local sur les hauts de la Dame blanche. La mise sur le marché débute en novembre. L’accueil est bon. Le produit surprend. « Notre cidre est gustativement très différent. Normal, terroirs et pommes ne sont pas ceux de la Bretagne ou du Pays basque (leurs fournisseurs sont 100 % du coin, N.D.L.R). Mais ce n’est pas un défaut. Nous sommes, nous, sur de la mousse naturelle et de l’extra-brut. C’est-à-dire que nous n’ajoutons aucun sucre. C’est un parti pris. Cela nous permet de nous positionner plus facilement à l’apéro ». Et d’exister bien après l’Épiphanie ou la Chandeleur.

Want more and more (*)

Les entrepreneurs choisissent, pour leur première cuvée, de ne travailler que la « gala ». Leur « Cidre from desire » (les millénials goûteront la référence), trouve rapidement son public. Deux vins de pomme sont encore annoncés courant 2025, dont l’un conçu à base de Rosée du Pilat. « L’idée est de travailler un peu comme en viticulture. Nous prévoyons quelques assemblages mais de deux ou trois variétés seulement pour que les consommateurs puissent, sous le palais, faire le lien entre le fruit et le produit final ».

 

(*) En vouloir de plus en plus, paroles extraites de la chanson Freed from desire de Gala.

 

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