8 - La voie bolène

Petit bourg du Haut-Forez, Montarcher est perché à 1162 mètres d'altitude. Il offre sur 360° un panorama exceptionnel sur les Alpes, les Monts du Velay et le Puy-de-Dôme. Doté d’un important patrimoine historique, il est classé "Village de caractère" par le Département de la Loire.

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Montarcher possède trois croix remarquables en granit. La plus célèbre se trouve à l’entrée nord du bourg. Datant de 1497, elle mesure 4m20 de hauteur. Le nom de Claude Ferrier est gravé sur son socle. C’est sur cette croix que les habitants avaient l’habitude d’accrocher, lors d’un décès dans la paroisse, une lanterne en hommage au défunt.

On suppose que l'origine du nom Montarcher provient de montis archerri ou "mont des archers", signalant un poste de surveillance.

L'église se compose d'un chœur de style roman et d’une nef édifiée au XIIe siècle, flanquée de deux chapelles du XVe siècle. La poutre de gloire, qui sépare le chœur de la nef, date du XVe ou XVIe siècle. Elle raconte la création du monde. Le porche et le clocher datent du XVIe ou XVIIe siècle.

Sous le porche de l'église, vous pourrez admirer une mystérieuse statuette de la déesse mère qui donne le sein à deux enfants... Antérieure à la chrétienté, elle fut découverte au cours de la restauration de l’église.

Sous l'église sont visibles les vestiges d'un ancien lotissement médiéval. Des murs d'enceinte ne subsiste qu'une porte fortifiée du XVe siècle munie d'une archère cannonière. En poursuivant sur la gauche, sur le "chemin de ronde", vous passez devant un charmant oratoire dédié à la vierge. Puis, un peu plus loin, la base d'une ancienne tour intégrée au soubassement d'une habitation récente est encore visible.

A partir du XIIIe siècle, le château de Montarcher passe des comtes du Forez à des familles seigneuriales, dont les Baffie, les Saint Bonnet et les Rochebaron. Au XVe siècle, il est délaissé par ses propriétaires en raison de son inconfort.

Les prêtres de Montarcher furent un temps inhumés dans la chapelle gauche. On y trouve la pierre tombale du permier d'entre eux, l'abbé Claude Ferrier, sur laquelle ce dernier est représenté, revêtu de la dalmatique (chasuble).