Mercredi 21 septembre 2011 Dossier de presse Le Conseil général de la Loire s’associe à la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer par Claude BOURDELLE, vice-président du conseil général chargé des personnes âgées et des personnes handicapées 18e journée mondiale de mobilisation contre la maladie d’Alzheimer : 2 Une journée mondiale de sensibilisation : 2 Quelques données chiffrées : 2 La maladie d’Alzheimer dans le département de la Loire : 3 Quelque 12 400 personnes concernées : 3 Les femmes plus touchées que les hommes, surtout à partir de 65 ans : 3 La maladie d’Alzheimer, un facteur aggravant de la perte d’autonomie : 3 Le combat du Conseil général de la Loire contre la maladie d’Alzheimer : 4 Le développement d’une prise en charge spécifique autour de la maladie d’Alzheimer : 4 Des résultats encourageants à consolider : 4 Une première dans le département de la Loire : l’expérimentation MAIA : 5 Une illustration concrète : la création de 12 nouvelles places d’accueil de jour à l’EHPAD « La Renaudière » : 6 Enrichir l’offre d’accueil dans le Gier : 6 Partenariat avec le Conseil général : 6 contact presse : Pierre CHAPPEL ? 04 77 48 42 38 pierre.chappel@cg42.fr 18e journée mondiale de mobilisation contre la maladie d’Alzheimer : Une journée mondiale de sensibilisation : La journée mondiale du 21 septembre est la 18e édition. En France, elle sera placée sous le thème suivant : « Ne restez pas seuls face à la maladie d’Alzheimer ». Quelques données chiffrées : A l’échelle internationale, 66 millions de personnes devraient être touchées par la maladie d’Alzheimer en 2030, 115 millions en 2050. Il s’agirait de « la crise de santé et sociale la plus importante du XXIe siècle », selon la Présidente de l’Association Internationale sur la maladie d’Alzhzimer. En considérant uniquement la maladie d’Alzheimer et les syndromes apparentés, le nombre actuel de cas en France est de 826 000. Chaque année, ce sont 225 000 nouveaux cas qui se déclarent. Cette pathologie est associée naturellement au vieillissement de la population car, après 65 ans, le risque de développer la maladie d’Alzheimer double tous les cinq ans. A partir de 85 ans, le risque est de 50 %. Ces cas surviennent pour 72 % des cas chez des femmes, et pour 73 % des cas chez des personnes de 80 ans et plus. La maladie d’Alzheimer dans le département de la Loire : Quelque 12 400 personnes concernées : Selon la cellule régionale d’observation de la démence en Rhône-Alpes, environ 12 400 personnes âgées seraient atteintes de la maladie d’Alzheimer dans la Loire, soit 7,3% de la population des 60 ans et plus. Tranches d’âge 60 à 69 ans 70 à 79 ans 80 à 89 ans 90 ans et + Total Nombre malades (Loire) 603 2 953 6 226 2 582 12 364 Sources : INSEE : estimations localisées de population 2005 Cellule régionale d’observation de la démence – 60-64 ans : données littérature – 65-74 ans : données EURODEM – 75 ans et plus : données PAQUID. Les pourcentages ont été recalculés sur des tranches d’âge décennales. Les femmes plus touchées que les hommes, surtout à partir de 65 ans : La prévalence varie fortement en fonction de l’âge. La majorité des cas de démences se rencontre après 65 ans, et même après 75 ans ou 80 ans. Ce sont ces cas, nombreux, qui constituent un réel problème de santé publique. La maladie existe bien sûr avant 65 ans, et même avant 60 ans. Ces démences précoces représentent une faible proportion de cas. La prévalence varie également en fonction du sexe, les femmes étant davantage affectées que les hommes. La maladie d’Alzheimer, un facteur aggravant de la perte d’autonomie : En 2010, les médecins du Conseil général ont examiné les dossiers de demande d’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) à domicile pour définir les causes d’entrée dans la dépendance. Pour près d’une situation sur 2 (46%), les maladies neuropsychiatriques sont les principales pathologies à l’origine de la perte d’autonomie. Pour une première demande d’APA en Gir 1 ou 2, ce groupe de pathologies représente plus de 60% des dossiers, dont 50% pour les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) en Gir 1 et dont 30% pour la maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées en Gir 2. Dans le cadre d’une première demande d’APA, on identifie la maladie d’Alzheimer comme la première cause de perte d’autonomie pour 22% de ces premières demandes. Le combat du Conseil général de la Loire contre la maladie d’Alzheimer : Le développement d’une prise en charge spécifique autour de la maladie d’Alzheimer : En 2011, le Conseil général consacre la somme globale de 107,3 millions d’euros pour soutenir les personnes âgées du département dont près de 40,5 millions d’euros en faveur du maintien à domicile. Pour ce qui concerne plus spécifiquement les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de pathologies apparentées, le Conseil général agit pour : - Améliorer l’accès à l’information et à l’accompagnement du patient et de sa famille, - Organiser une filière coordonnée avec la mise en place d’un référent pour établir un accompagnement psycho-social du projet de vie et de soins, - Développer des solutions d’hébergement ou de services visant à offrir du répit aux personnes et aux familles (accueil de jour, hébergement temporaire), - Améliorer la prise en charge des résidents en EHPAD (formation, adaptation des unités de vie Alzheimer, expérimentation des Pôles d’Activités et de Soins Adaptés « PASA » ou des Unités d’Hébergement Renforcé « UHR ». Des résultats encourageants à consolider : Parmi les actions les plus significatives : - un des 1ers départements à avoir conclu en 2003 une convention de modernisation de l’aide à domicile, - le développement de près d’une 15ne d’accueils de jour Alzheimer, - le souci de la qualité de prise en charge (un référentiel partagé d’évaluation pour les EHPAD et pour l’aide à domicile), - le 1er prix des départements de France reçu en 2010 pour la création d’un Diplôme Universitaire en Gérontologie et la labellisation de la Loire comme Pôle d’excellence territoriale en faveur des aînés, - le 1er département en Rhône-Alpes à disposer de la PASA. Une première dans le département de la Loire : l’expérimentation MAIA : Depuis deux ans, 17 sites pilotes expérimentent en France la mise en place de MAIA, Maisons pour l’Autonomie et l’Intégration des malades Alzheimer. En 2011, trois nouveaux projets ont été sélectionnés par l’ Agence Régionale de Santé (ARS) en Rhône-Alpes pour le déploiement de trois nouveaux dispositifs MAIA. Le département de la Loire a ainsi été retenu pour une expérimentation sur la filière gériatrique de référence de St-Etienne. Les objectifs de cette expérimentation sont essentiellement de faciliter le parcours du malade et de simplifier l’accès aux services et aux soins. L’enjeu est en effet d’offrir la bonne prestation, à la bonne personne, au bon moment tout en respectant ses choix. L’expérimentation MAIA doit permettre de construire, avec les partenaires institutionnels (des secteurs sanitaire et médico-sociaux, du domicile et des établissements) de nouveaux modes de travail partenarial en favorisant le décloisonnement des dispositifs déjà existants (partage de référentiels et de pratiques communes) pour les malades Alzheimer et à plus long terme pour toutes les personnes âgées en perte d’autonomie. Le principe est de favoriser la fluidité du parcours d’accompagnement de la personne malade et de sa famille et de s’entendre sur une prise en charge modélisée des situations dites complexes. La MAIA sera organisée autour d’un pilote (cadre de santé territorial) et de gestionnaires de cas (travailleurs sociaux) chargés du suivi de la personne âgée. Une illustration concrète : la création de 12 nouvelles places d’accueil de jour à l’EHPAD « La Renaudière » : Enrichir l’offre d’accueil dans le Gier : L’EHPAD « La Renaudière » disposera désormais de 12 places d’accueil de jours pour les personnes originaires de St-Chamond et de ses environs. Les patients accueillis devront, au préalable, obtenir l’accord de leur médecin traitant, après une consultation mémoire ou avis d’un neurologue. La journée au sein de l’accueil de jour, de 9h45 à 17h, sera ponctuée d’activités thérapeutiques, ludiques, d’un repas convivial rassemblant professionnels et usagers puis viendront un temps de repos et des activités occupationnelles. La création d’un accueil de jour Alzheimer annexé à cet EHPAD va permettre de proposer autour de St-Chamond une solution de répit pour les aidants et un accompagnement à la perte d’autonomie de malades d’Alzheimer vivant à domicile. Ce projet pourra s’appuyer sur le réseau de partenaires structuré autour de la filière gérontologique du Gier, sous l’égide du Conseil général et de l’ARS. Partenariat avec le Conseil général : Cette nouvelle structure est habilitée à l’aide sociale. Le tarif hébergement et les tarifs dépendance pourront être financés via l’APA à domicile versée à l’usager selon les modalités suivantes : 30 € par jour dans la limite de 10 jours par mois et du montant maximum du plan d’aide (variable selon le niveau de dépendance du demandeur et des heures d’intervention à domicile réalisées parallèlement). Le Directeur de l’EHPAD, Monsieur SERPANTIÉ, s’est particulièrement investi ces dernières années pour améliorer en continu la qualité d’accompagnement des résidents. Il a notamment contribué depuis son origine à la création du référentiel qualité VERONIQUE. page 6 sur 6