Loire Magazine Le magazine du Conseil départemental de la Loire no 134 mars avril 2019 Directeur de la publication : Georges Ziegler, président du Département de la Loire Rédactrice en chef : Marie Camière Rédaction : Peggy Chabanole, Émilie Couturier, Magali Soubeyran. Conseil départemental de la Loire Hôtel du Département 2, rue Charles-de-Gaulle 42022 Saint-Étienne Tél. 04.77.48.42.42 Site Internet: loire.fr Édition et réalisation Association Donne-moi tes yeux 12, avenue de la Motte-Picquet 75007 Paris Tél.: 01.47.05.40.30 Courriel: contact@donnemoitesyeux.fr Courrier de la rédaction Le 20 février 2019 Objet : relance – version adaptée de Loire magazine Madame, Monsieur, Vous recevez actuellement une version adaptée de Loire Magazine, publication bimestrielle du Département de la Loire. Si vous souhaitez continuer à recevoir ce magazine en version braille ou sonore, nous vous remercions de bien vouloir nous communiquer vos coordonnées et le type de version adaptée souhaité (braille ou sonore). En l'absence de réponse de votre part, nous serons au regret de ne plus pouvoir vous faire parvenir de version adaptée de Loire Magazine. Vous pouvez nous transmettre vos coordonnées : -par courrier à la Direction de la communication - Département de la Loire 2 rue Charles de Gaulle - 42022 Saint-Étienne Cedex 1 -par courriel à catherine.vedeche@loire.fr -par téléphone au 04.77.48.40.10. Vous pouvez vous aider pour cela du formulaire suivant: Indiquez vos nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, e-mail (facultatif) et choisissez le type de version adaptée souhaitée: braille ou version sonore (cochez la case). Nous vous remercions par avance et vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées. Stéphane Butny, Directeur de la communication Votre interlocuteur: Direction de la communication, tél. 04.77.48.40.10, fax 04.77.48.40.16. Éditorial La biennale du design ouvre ses portes le 21 mars prochain pour la 11e édition d’un rendez-vous très attendu. Durant un mois, Saint-Étienne et la Loire seront au carrefour des innovations et des créations à l’occasion de cet événement international, vitrine du dynamisme de notre territoire. Intitulé « Me You Nous – Créons un terrain d’entente », le thème retenu pour cette édition 2019 s’inscrit pleinement dans l’actualité et démontrera que le design demeure un outil au service de notre société, de la préservation de l’environnement, des progrès en matière de santé, de l’amélioration des déplacements ou de la diffusion de la culture. Cette Biennale pour tous, qui ne saurait être réservée à une élite, se veut être un véritable laboratoire d’idées, d’échanges et d’expériences au service du lien social. L’époque que nous traversons ne peut que rappeler à quel point cet enjeu nous concerne tous, que les défis en la matière sont majeurs, et que la préservation de notre cohésion sociale et de nos valeurs communes doit guider notre action quotidienne. Je ne doute pas du nouveau succès de cette édition marquant le 20e anniversaire de la Biennale du design, que notre collectivité continue d’accompagner et de promouvoir. Je vous invite donc toutes et tous à découvrir cet événement qui illustre la force créative de notre département, en l’ouvrant vers l’extérieur, en renforçant sa renommée et en contribuant à son rayonnement. Ces objectifs, nous les poursuivons pour faire de la Loire un territoire qui bouge, un territoire qui avance et qui se réinvente au service de son attractivité, dans le respect de son histoire et de ses traditions. La Biennale du design est la parfaite illustration de cette ambition et les retombées d’un tel rendez-vous, qu’elles soient économiques, sociales ou médiatiques, ne peuvent que nous encourager dans cette voie. Georges Ziegler, président du département de la Loire. L’essentiel Événement. Paroles et musiques version Saint-Étienne Live. Le festival Paroles et Musiques devient Saint-Étienne Live ! Ce grand festival stéphanois, installé depuis l’an dernier à la Grande Prairie, dans le parc du Musée de la Mine, aura lieu les 14 et 15 juin. Il vous donne rendez-vous en plein air pour une nouvelle aventure musicale à partager en famille et entre amis. Rock, hip-hop et chanson française résonneront au cœur de la ville minière. Saint-Étienne Live continue de mêler talents émergents et têtes d’affiche incontournables. Au programme cette année : Orelsan, Boulevard des Airs, Kery James, Hubert-Félix Thiéfaine, Berywam, Radio Elvis, Nazim, Zed Yun Pavarotti… Des artistes qui vous feront danser toute la nuit ! Rendez-vous pour deux jours de plaisir, de partage et de découvertes. Les 14 et 15 juin 2019. Parc-Musée de la Mine à Saint-Étienne. 04.77.20.04.86. E-billets sur Saint-Étienne-live.fr et fnac.com. Billets dans les magasins Fnac, Carrefour, Géant, U, Intermarché. Saint-Étienne-live.fr Gastronomie. La Charpinière décroche une étoile Michelin. À Saint-Galmier, le restaurant La Source est entré dans la cour des grands chefs ! Depuis fin janvier, il affiche une étoile au Guide Michelin. Le directeur de La Charpinière, Franck Anderloni, se dit très fier pour son équipe dirigée par Antoine Bergeron. L’établissement rejoint ainsi le Château Blanchard à Chazelles-sur-Lyon, Aux Anges à Roanne et Le Prieuré à Ambierle, qui disposent chacun d’une étoile. Le Bois sans feuilles à Ouches, prestigieux restaurant de la Maison Troisgros, conserve quant à lui ses trois étoiles. Cinq établissements ligériens figurent donc désormais au palmarès étoilé du Guide rouge en 2019. Par ailleurs, quatre tables de la Loire ont obtenu le label Bib Gourmand et dix-neuf autres sont reconnues comme Assiette gourmande. Une bonne nouvelle pour tous les gourmets. Athlétisme. Ekiden de Saint-Étienne. Vous aimez le marathon en relais ? Formez votre équipe de six coureurs et participez à la 4e édition de l’Ekiden Saint-Étienne Enedis ! Un circuit de 5 km qui vous permettra de fouler la pelouse du stade Geoffroy-Guichard. Organisée par le club Coquelicot 42 et soutenue par le Département, cette épreuve festive reversera une partie de ses bénéfices au CHU Kids 42 et à l'Œuvre des Enfants à la Montagne. Le 24 mars 2019. Départ à 10 h du stade de l’Étivallière. ekiden-Saint-Étienne.fr Petite enfance. Première crèche labellisée AVIP dans la Loire. Accueillir des enfants de parents en recherche d’emploi est une des préoccupations de la Commission départementale d’accueil des jeunes enfants (CDAJE). Présidée par Solange Berlier, vice-présidente du Département chargée de l’enfance, et co-présidée par la Caf et la MSA, la commission a labellisé en début d'année la première crèche AVIP (à vocation d’insertion professionnelle) de la Loire : la crèche stéphanoise Tom Pouce. La Ville de Saint-Étienne, gestionnaire de cet établissement, a permis de mobiliser 5 places d’accueil pour ce dispositif. D’autres crèches devraient être labellisées dans les prochains mois. Cyclisme. Paris-Nice de passage à Pélussin. Pour ses 77 printemps, Paris-Nice attend 23 équipes de sept coureurs, qui parcourront au total 1.206 kilomètres, en huit étapes. Du 10 au 17 mars, la Course au soleil démarrera dans les Yvelines pour rejoindre la Méditerranée, avec une arrivée dans la Loire le mercredi 13 mars ! C’est à partir de cette 4e étape reliant Vichy à Pélussin (210,5 km) que le dénivelé fera son apparition dans la course. Au total, les cyclistes devront franchir quatre cols, dont celui de Turini le dernier jour, passage obligé du Rallye Monte-Carlo. Les spécialistes du contre-la-montre ne seront pas oubliés : 25,5 kilomètres leur seront réservés à l’occasion de la 5e étape. Cette année, le prix Les Soleils de Nucéra, dédié à la mémoire de l’écrivain et cycliste Louis Nucéra, sera remis à Daniel Pautrat pour son ouvrage Les plus belles histoires du Tour de France (Mareuil Éditions) par l’association Lire à Saint-Étienne. Application mobile. Découvrez la Loire en vert. Randonnées, sorties découverte, manifestations, conférences, ateliers… La nouvelle application mobile Loire en Vert permet de consulter en temps réel toutes les activités nature proposées dans le département par France Nature Environnement Loire et ses 24 associations fédérées. Disponible pour l’instant sur Android, elle recense plusieurs centaines de propositions en 2019 près de chez vous, comme la Journée internationale des forêts, la Fête de la nature, la nuit de la chauve-souris… Un guide de poche papier et un site internet viennent également compléter cette offre. Cheerleading & dance. 6 avril 2019. 650 athlètes venus de toute la France participeront à cette compétition notée par des juges internationaux. Venez découvrir cette discipline née à la fin du XIXe siècle aux États-Unis et bien connue grâce aux « pom-pom girls », alliant tumbling, portés acrobatiques et danse rythmique. Salle des sports de Sury-le-Comtal. Entrée : 5 €. spiceopen2019.sitew.fr 323. C’est le nombre de communes que compte désormais le département de la Loire après la création de deux nouvelles communes, effective depuis le 1er janvier 2019 : Vêtre-sur-Anzon (fusion de Saint-Julien-la-Vêtre et Saint-Thurin) et Vézelin-sur-Loire (fusion d’Amions, Dancé et Saint-Paul-de-Vézelin). Une rose un espoir Forez. 27 avril 2019. Pour cette 8e édition, les motards au grand cœur vont parcourir 23 communes de la Plaine du Forez et des monts du Lyonnais pour proposer aux habitants une rose, en échange d’un don minimum de 2 €. Les fonds récoltés seront intégralement reversés au comité de la Loire de la Ligue contre le cancer. 06.27.67.56.20. uneroseunespoir.com Santé. Connaissez-vous la Maison de Jonathan ? L’un de vos proches est hospitalisé au CHU de Saint-Étienne et vous habitez loin ? Vous êtes soigné en ambulatoire ou souhaitez arriver la veille de votre prise en charge ? L’association Maison de Jonathan vous héberge face à l’Hôpital Nord. Cette maison d’accueil hospitalière propose seize chambres avec salle de bains, toilettes et wifi. Une cuisine équipée, une salle de séjour avec terrasse, un salon télévision et une buanderie sont également à la disposition des résidents. Un agrandissement sera réalisé cette année, avec la création de six nouvelles chambres. Début des travaux en avril. Ouvert toute l’année et 7 jours sur 7. De 8,75 € à 35 € la nuit (tarif en fonction des revenus). 04.77.92.42.43. maisondejonathan.com Sport santé. Initiez-vous à la marche nordique. Le samedi 27 avril, profitez d’une journée spéciale « Athlé santé » autour de la marche nordique ! Au départ du château de la Bâtie d’Urfé, à Saint-Étienne-le-Molard, vous pourrez découvrir cette discipline en solo, en famille ou entre amis, encadrés par un éducateur professionnel. L’après-midi est ouvert à tous les amoureux de la nature, quels que soient leur âge et leur condition physique. L’accueil se fera à partir de 14 h, puis les ateliers d’initiation se dérouleront entre 14 h 30 et 16 h 30. Organisé par le Département et le comité d’athlétisme de la Loire, cet événement propose aussi aux licenciés des clubs, plus aguerris, de se retrouver sur place dès 9 h 15 pour une journée conviviale ponctuée d’activités sportives et culturelles. Accessible à tous, la marche nordique conjugue bien-être et convivialité. La pratique de cette marche avec bâtons présente de nombreux avantages : elle renforce les muscles, améliore le souffle, favorise l’amincissement, préserve les articulations, réduit l’anxiété et est source de plaisir. Le principe est simple : il s’agit d’accentuer le mouvement naturel des bras pendant la marche et de propulser le corps vers l’avant à l’aide de deux bâtons qui permettent d’aller plus vite et de marcher plus longtemps. C’est une activité complète, aussi tonique que le jogging mais moins traumatisante pour le corps. Alors lancez-vous ! Journée « Athlé santé » grand public. Le 27 avril 2019. Château de la Bâtie d’Urfé. 5 €. Inscriptions ouvertes jusqu’au 30 mars 2019. 06.81.83.84.28. loiretourisme.com Événement. Les métiers d’art à l’honneur. Céramistes, souffleurs de verre, feutriers, modistes, tapissiers, brodeuses au fil d’or, ébénistes, bijoutiers, peintres sur soie, graveurs… À l’occasion des Journées européennes des métiers d’art, venez découvrir le travail de créateurs ligériens ! Ces artisans d’art allient savoir-faire, tradition, création artistique et échanges humains. Pendant une semaine, des expositions, ateliers portes ouvertes, initiations, conférences et démonstrations sont proposés dans tout le département, avec des temps forts les samedi 6 et dimanche 7 avril. Retrouvez notamment douze événements collectifs regroupant cinquante-six ateliers organisés dans des lieux emblématiques de la Loire : Bussières, Cervières, Dargoire, Doizieux, Pélussin, Saint-Jean-Bonnefonds, Chazelles-sur-Lyon, Saint-Galmier, Saint-Jean- Saint-Maurice-sur-Loire, Roanne et le château de la Bâtie d’Urfé à Saint-Étienne-le-Molard. Thème de cette édition 2019 : « Métiers d’art, signatures des territoires ». Journées européennes des métiers d'art. Du 1er au 7 avril 2019. Dans toute la Loire. journeesdesmetiersdart.fr Culture. Picasso s’invite à Roanne. Avec l’aide du Musée Picasso de Paris et le soutien financier du ministère de la Culture, la sculpture de Pablo Picasso Tête de femme de 1931 rejoint les murs du Musée de Roanne ! Cette pièce d’exception fera partie de l’exposition Muséalies #2 : faces, masques et portraits, à découvrir du 15 mars au 29 juillet. C’est l’occasion d’unir cette œuvre, déclinaison sculpturale du visage de Marie-Thérèse Walter, muse du Maître, à la gravure surréaliste de Picasso qui fait partie des collections du musée ligérien. La scénographie mettra en évidence les liens entre deux techniques de création de l’artiste. Pablo Picasso a en effet auto-exploré ses propres travaux par le biais de la gravure, après s’être livré avec une grande liberté à la sculpture au début des années 1930, dans son atelier de Boisgeloup. Cette approche est au cœur de L’atelier Picasso, consacré à ces recherches plastiques et à la transmission des créations de l'artiste. L’an dernier, le musée Déchelette avait été sélectionné par le ministère de la Culture dans cadre du plan "La Culture près de chez vous". C’est à ce titre qu’il bénéficie du prêt d’œuvres majeures des musées nationaux réunies en un Catalogue des désirs. Muséalies #2 : faces, masques et portraits. Du 15 mars au 29 juillet 2019. Musée des beaux-arts et d’archéologie. Joseph Déchelette à Roanne. 4,70 € / Tarif réduit : 2,60 €. Gratuit pour les moins de 18 ans. 04.77.23.68.77. museederoanne.fr Stages d’été. Du foot, du foot et… du foot ! Vos enfants aiment jongler ? L’équipe de Dribbléo prépare son terrain de jeu pour leur faire vivre des stages de foot autrement. Dans le cadre verdoyant des Montagnes du Matin à Panissières, une équipe de professionnels les attend du 8 au 12 et du 15 au 19 juillet (avec hébergement). Nouveau : du 22 au 27 juillet, le stage s’effectuera à La Baule-Escoublac, sur la côte atlantique ! Un programme multi-activités aura lieu également sur deux après-midi. Ces stages s’adressent aux filles comme aux garçons de 6 à 16 ans, licenciés ou non, débutants ou confirmés. Autour d’un projet individuel à la fois sportif et éducatif, ils permettent de développer la confiance en soi et le bien-vivre ensemble. Le footballeur Sylvain Armand sera aussi de la partie ! Il fera partager aux jeunes son expérience du football de haut niveau. Plus d’infos et inscriptions : dribbleo.fr et 06.50.18.99.15. Cap seniors. Les 29 et 30 mars 2019. Loisirs, bien-être, habitat, nouvelles technologies, vacances… Ce salon dédié aux plus de 50 ans dévoile toutes les nouvelles tendances et fait la part belle aux animations, conférences, ateliers, etc. Partenaire, le Département présentera sur son stand son action en faveur de l'autonomie des seniors. Parc Expo de Saint-Étienne. Entrée : 5 €. saloncapseniors.com 42. C’est le numéro choisi par Alexis Ajinça pour son maillot officiel à l’ASVEL. Le basketteur stéphanois, champion d’Europe 2013, recruté par le club de Lyon Villeurbanne, a tenu à conserver le numéro fétiche qu’il porte depuis le début de sa carrière professionnelle. Ce qui n’a pas fait l’unanimité auprès des supporters lyonnais… Travaux. Attention aux démarchages abusifs ! Vous êtes contacté par des sociétés qui proposent des travaux d’isolation en se revendiquant du Département de la Loire ? Il s’agit de campagnes téléphoniques frauduleuses : le Département ne démarche aucun particulier. Pour vous prémunir contre ces appels et signaler un appel abusif, inscrivez-vous gratuitement sur Bloctel. bloctel.gouv.fr Maison départementale de l'habitat et du logement : loire.fr/mdhl Très haut débit THD42 : à fond la fibre. Unique en France, le plan THD42 permettra à tous les Ligériens d’accéder à la fibre optique d’ici fin 2020 ! Les travaux, portés par le SIEL-Territoire d'énergie, sont déjà terminés dans 170 communes. Un vecteur d’attractivité pour la Loire. Précurseur en matière d’aménagement numérique du territoire, le Département de la Loire a investi dès 2005 dans un réseau fibre optique desservant les zones d’activité économique. Le programme THD42, conduit par le SIEL-TE en partenariat avec les intercommunalités de la Loire, a pris la suite en 2015. Il permettra à la Loire d’être intégralement raccordée au très haut débit d’ici 2020. Pas moins de 10.500 km de fibre sont ainsi en cours de déploiement pour desservir tous les locaux particuliers, professionnels et publics dans 274 communes. Cette opération génère pendant 5 ans quelque 600 emplois directs. Elle concerne l’ensemble du territoire ligérien, à l’exception de 43 communes de Saint-Étienne Métropole et d’une partie de l’agglomération roannaise, où la fibre est déployée en parallèle par Orange. « Ce dispositif est unique en France car il intègre une intervention jusque dans les logements et entreprises, afin d’y installer gratuitement une prise terminale optique », explique Bernard Laget, président du SIEL-TE. La 100.000e prise THD42 a ainsi été posée fin 2018 chez un Pontrambertois. Une fois ce raccordement réalisé, les usagers peuvent souscrire un abonnement auprès d'un des sept opérateurs présents sur le réseau pour bénéficier du très haut débit. À des tarifs équivalents à ceux de l’ADSL, la fibre offre un débit allant jusqu’à 1 Gigabit par seconde. Télévision ultra HD, vitesse de téléchargement décuplée, accès facilité à de nombreux services en ligne sur de nombreux terminaux… Finie la galère pour les habitations éloignées, même dans les hameaux ! Un investissement de 285 millions d’euros qui permettra au total à 172.000 foyers et entreprises d’être éligibles au très haut débit. Ce réseau public est déployé sur l’ensemble des infrastructures disponibles : poteaux électriques et téléphoniques, canalisations, etc. Lorsqu’elles n’existent pas, celles-ci sont créées spécialement. Malgré l’ampleur du chantier, le calendrier est tenu, puisque les travaux sont déjà terminés dans plus de la moitié des 179 zones de déploiement. À chaque fois, une réunion publique permet d’informer la population sur les modalités de raccordement et les offres des opérateurs. Plus de 14.500 abonnements ont déjà été souscrits, et leur nombre augmente rapidement. « La fibre optique est un véritable vecteur d’attractivité et de développement pour le territoire, souligne Bernard Laget. Elle améliore le cadre de vie des habitants, encourage l’installation d’entreprises ou de télétravailleurs dans les villages et répond aux besoins du futur. » Méthanisation De l’énergie à revendre. Se chauffer grâce au purin du fermier voisin ? L’énergie verte monte en puissance... Dans les monts du Lyonnais, un nouveau site produit du biogaz à partir de déchets agricoles, mais aussi industriels. Une première dans la Loire. Ils lancent littéralement une usine à gaz. Douze agriculteurs se sont réunis autour du projet de Méthamoly à Saint-Denis-sur-Coise afin de valoriser leurs déchets grâce à la méthanisation. « Ce procédé permet de digérer de la matière organique pour produire du gaz à partir de bactéries », explique Aloïs Klein, qui pilote cette initiative depuis 2012. « Dès le 7 mars, notre biogaz sera réinjecté dans le réseau de GRDF. » Le site traite le fumier et l’épandage de six exploitations des monts du Lyonnais mais aussi, pour la première fois dans la Loire, des restes de repas issus de la restauration collective et des biodéchets d’industries agroalimentaires, provenant d’un rayon de 50 km. Plusieurs unités de méthanisation s’étaient déjà implantées dans le département depuis 2015, mais leur activité concerne uniquement les effluents d’élevage. Avec trois cuves de méthanisation et une cuve de stockage de 3.400 m3, Méthamoly devrait pouvoir alimenter une part importante des besoins en gaz des particuliers et entreprises du secteur. « Les déchets sont souvent traités très loin. C’est une vraie opportunité de relocaliser cette économie pour créer de l’emploi et apporter des réponses aux problèmes climatiques », observe Aloïs Klein. Une énergie vertueuse à tous points de vue : elle offrira en plus aux exploitants agricoles du « digestat », un engrais pour leurs cultures. Quant aux nuisances, elles seront minimes, avec un « trafic limité à quatre camions par jour en moyenne, et des déchets confinés dans un bâtiment bénéficiant d’un traitement de l’air pour les odeurs. » Générant au total douze emplois, cette unité traitera chaque année 17.000 tonnes de déchets. Vous avez été nombreux à nous interroger en ce début d’année face à l’annulation de l’édition 2019 de L’Estival de la Bâtie. Le Département vous répond. Le festival du Département n’aura pas lieu cet été : la collectivité engage une réflexion sur l’avenir de la manifestation. Elle pourrait revenir en 2020 avec une nouvelle formule et un rythme de biennale. La 9e édition représentait une enveloppe de plus de 500.000 €. En 2019, alors que la collectivité a choisi de ne pas augmenter les impôts depuis 8 ans, elle est contrainte de réaliser des économies pour faire face à une nouvelle baisse de ses recettes. Par ailleurs, le montant des prestations sociales versées par le Département (RSA, APA, PCH…) continue d’augmenter plus vite que les dotations de l’État. Une partie du budget initialement prévu pour L’Estival de la Bâtie sera néanmoins reversée en faveur du spectacle vivant. Jean-Claude Charvin, conseiller départemental délégué aux festivals et aux spectacles vivants. Dossier: Design sans frontières Du 21 mars au 22 avril, la Loire se pare des couleurs de la 11e biennale internationale design Saint-Étienne ! Plus que jamais ouverte sur le monde et à tous les publics, cette édition 2019 lance un défi ambitieux : rendre nos sociétés plus inclusives grâce au design. « Me You Nous - Créons un terrain d’entente » : vingt ans après sa première édition, la 11e Biennale Internationale Design Saint-Étienne se veut avant tout inclusive. « C’est une biennale pour tous », résume Thierry Mandon, directeur général de la Cité du design. Loin d’être réservée aux spécialistes, elle veut montrer au grand public que le design peut « créer du lien et apporter de nouvelles réponses à des questions sociétales », explique la commissaire principale Lisa White. Des ateliers et expériences interactives vous permettront par exemple de tester le plastique de demain, fabriqué à base d’algues, de maïs ou de déchets organiques. Ou encore de peindre à l’aide de votre seule voix sur un panneau lumineux ! Les enfants exploreront également le design en s’amusant à partir de la couleur et des rubans. Partenaire de la biennale, le Département vous invite quant à lui à découvrir son concept de Numéribus. Les entreprises ne sont pas en reste, avec un Living Lab, laboratoire vivant où visiteurs et professionnels du design peuvent échanger, expérimenter et faire émerger des projets collaboratifs. Industrie, technologie, nature, systèmes de pensée ou de production… Organisée autour de quatre-vingts expositions ainsi que de plusieurs centaines de rencontres, conférences et événements, cette édition 2019 ne se fixe aucune barrière. Pas non plus de frontières, puisque l’accent est mis sur l’international. La Loire accueillera notamment la première grande exposition de design chinois. Baptisée Équi-Libre, elle croise les contrastes entre culture de l’objet traditionnel, émergence du design en Chine et scénarios pour ses villes du futur. Autre invité très attendu : le designer-chercheur américain John Maeda, pionnier du design numérique. Accueilli en résidence pendant deux mois à la Cité du design, il présentera non seulement une exposition mais aussi, en exclusivité mondiale, son rapport Design in Tech 2019. De quoi donner des ailes à la biennale qui, en parallèle, s’enracine toujours plus au cœur de notre territoire, à travers notamment l’engagement des élèves de l’ESADSE. Objectif : attirer cette année 300.000 visiteurs ! Le design doit rapprocher les gens. Spécialiste des tendances, la Franco-Américaine Lisa White a choisi de consacrer cette biennale 2019 à la thématique de l’inclusion par le design. Son leitmotiv : au-delà de l’objet, le design doit créer du lien. Rencontre. -Dans un monde qui change à grande vitesse, quelle est aujourd’hui le rôle du design ? -Souvent, quand on parle de design, les gens pensent à des objets, à une super lampe qui coûte très cher par exemple, mais il ne s’agit pas de ça ! Le design, c’est « comment » on dessine le monde tous les jours : la démocratie, une tasse de café, un bâtiment… Tout ça, c’est du design. Ce qui m’intéresse, c’est d'explorer les différents systèmes inhérents à cela. Par exemple le système de couleurs, parce que c’est quelque chose qui unit tout le monde. On n’a pas besoin de langue quand on parle de couleur… -Le design est donc aussi là pour rassembler ? -Oui et c’est pour cela que nous consacrons cette biennale aux « terrains d’entente ». On est dans une ère où il faut s’écouter et travailler ensemble, avec des gens qui ne sont pas comme nous, dotés de compétences différentes. Ces dernières années, les divisions n’ont fait que croître dans le monde. Or le design peut aider à rassembler des contraires. Ainsi, la table est au cœur de la thématique de l’inclusion. Elle sera très présente à la biennale car elle permet à chacun d’être au même niveau que les autres et de trouver sa place pour échanger, quels que soient son âge, son sexe, ses capacités physiques, sa nationalité, etc. -Tout cela nous aide-t-il à changer notre façon de penser le monde ? -C’est vraiment ça notre intention : interpeller les gens par le design pour leur faire comprendre qu’on est tous acteurs dans ce monde. Le design est un sport d’équipe : chacun a un rôle à jouer ! On propose donc aux visiteurs des ateliers participatifs, des conférences pour ouvrir le débat… Cela peut faire émerger des idées ou de nouveaux comportements, par exemple autour du plastique. Dans le design, il y a des choses qu’on aime ou pas, mais qui permettent de réfléchir à la façon dont on va vivre demain. Ce qui est important, c’est de venir avec une grande ouverture d’esprit. Systems, not stuff. Lisa White en est convaincue : dans un monde toujours plus dématérialisé, les systèmes (« systems ») prennent le pas sur les choses (« stuff »). C’est ce que nous démontre cette exposition, organisée autour de plusieurs dispositifs. Au long d'une paroi tissée par Jeanne Goutelle et des associations stéphanoises, le Bureau des inclusions présente par exemple une école en Thaïlande où les écoliers ont plus de 60 ans. La Biofacture, elle, cherche un terrain d’entente entre écosystèmes et systèmes de production. Et si designer pour le futur, c’était travailler avec la matière vivante pour « faire pousser » les produits de demain ? Quant à l’Atelier mécanique du futur, il vous fera découvrir une machine à fabriquer des pierres à partir de poussière, ou encore une paroi fabriquée entièrement à partir d’impressions 3D… Design In Tech : John Maeda en guest star. Pionnier du design numérique, ce designer, chercheur et enseignant américain développe une approche humaniste des nouvelles technologies. En résidence à la Cité du design, il vient de proposer des master class à des demandeurs d’emploi, et présente une expo à la biennale. Pour aborder le design numérique, Saint-Étienne a fait appel à une pointure : John Maeda. Ce designer-ingénieur mondialement reconnu travaille sur la dimension inclusive des nouvelles technologies. La biennale lui a donné carte blanche pour l’exposition Design in Tech, où il dévoile son univers. Les visiteurs y découvriront comment les géants du web font appel au design, sous toutes ses formes, pour rendre leurs logiciels et produits accessibles au plus grand nombre. En résidence à la Cité du design, John Maeda assure aussi la direction scientifique d’un programme de recherche : dans ce contexte, il a encadré en février des travaux avec un public éloigné de l’emploi, portant sur la conception, l’expérimentation et l’analyse Master class. Les 11 et 12 février, John Maeda a accompagné des Ligériens éloignés de l’emploi dans le cadre du programme de recherche Design in Tech Académie. de nouvelles voies d’apprentissage de la conception par ordinateur. « L’objectif des master class est de mieux comprendre les usages d’Internet. Elles prouvent également que même les personnes novices en technologie peuvent s’en servir. Nous mettons à leur disposition WordPress, un logiciel open source gratuit pour concevoir son site en toute simplicité. On montre ainsi aux débutants quelles sont les premières étapes à suivre », témoigne le spécialiste du design interactif. Le public est quant à lui conquis. « John Maeda, c’est le Lionel Messi du numérique ! Il est clair, concis et nous permet d’avoir plus de visibilité, souligne Kenny, diplômé en arts plastiques. Son logiciel est à la portée de tous. Et chacun d’entre nous peut créer un site propre sans débourser un euro. » Sortis de ces master class, les demandeurs d’emploi ajoutent un point d’orgue à leur CV : « C’est une référence… J’ai une corde de plus à mon arc ! » Professeur au MIT*, cet Américain est certainement le plus grand designer actuel du numérique. « Évidemment, il s’agit de transmettre des compétences qui ne sont pas évidentes à enseigner, surtout en quelques jours… mais à la fin des master class, les bases sont acquises. » Une démarche qui permet à John Maeda de continuer à explorer les possibilités offertes par le design numérique, sans perdre de vue son objectif : repenser l’usage des technologies pour mieux tenir compte des différences humaines. Un rapport dévoilé en exclusivité mondiale. Le 21 mars, c’est en direct de la Biennale Internationale Design Saint-Étienne que John Maeda présentera, en exclusivité mondiale, son rapport Design in Tech 2019. Dans un monde en constante évolution, celui-ci mettra l’accent sur l’importance de la formation pour tous, la place de l’intelligence artificielle dans les visions du futur et l’impact du design sur l’industrie. Un document très attendu par les leaders mondiaux du numérique ! Les étudiants réinventent l’avenir. Pour cette édition anniversaire, vingt ans après la création de la biennale du design stéphanoise, les élèves de l’ESADSE sont au cœur de l’événement. Ils présentent des projets futuristes, à expérimenter par vous-mêmes. C’est l’une des expositions phares de cette biennale, et elle répond à une question majeure : à quoi ressemblera la ville demain ? Baptisée Stefania, la cité « idéale » imaginée par les étudiants de l’ESADSE propose un terrain d’entente entre l’Occident et l’Orient. Ici, la temporalité est insolite : un jour correspond à une année. Les visiteurs s’immergent ainsi dans un espace vivant, qui pendant un mois change de visage quotidiennement, pour explorer trente ans de mutations urbaines. Cette ville intra-biennale sert aussi d’écrin aux projets présentés par 28 écoles européennes et chinoises, en écho aux problématiques d’urbanisation intense. Une expérience autant qu’une exposition ! À L’Antenne, la galerie de l’ESADSE située en centre-ville, deux expos vous familiariseront avec la nouvelle génération de designers : Dahu (sculptures) et Concours Révélateur de Talents. Les élèves-chercheurs du Cycle de recherche design dévoilent, eux, La table des négociations. À partir d’une réflexion sur cette pratique universelle (diplomatique, politique, commerciale, associative…), leur installation accueillera tout au long de la biennale des conférences, débats, tables rondes et performances sur le site de la Manufacture. Plusieurs autres projets portés par l’école inviteront chacun à expérimenter le design, y compris les plus jeunes, grâce à l’atelier ludique Couleurs System, construit autour des couleurs et du ruban. Un dispositif futuriste sera également consacré à la presse écrite. Sans oublier un travail sur l’optimisation des déchets du fast food qui sera installé à la Cité du design pour l’occasion. Découvrez le journal du futur. Non, la presse écrite n’est pas morte ! À l’occasion de cette biennale du design, l’hebdomadaire économique L’Essor Affiches a lancé un défi aux étudiants de l’ESADSE : imaginer le journal de demain, en s’adaptant aux nouvelles habitudes de lecture. Quitte à révolutionner l’information papier. Soutenu par le Département, ce concours a été remporté par Léa Belzunces, Esther Bouquet et Déborah-Loïs Séry, élèves de 4e année. En travaillant sur la notion de flux, celles-ci ont conçu un dispositif innovant, l’Opérateur dynamique d’information locale (ODIL). Cet espace d’échanges et de médiation sera installé au cœur du Living Lab de la Platine, à la Cité du design. Son « bar à brèves » doté d’imprimantes thermiques propose aux visiteurs des « tickets » d’information, mis en page automatiquement à partir d’articles de L’Essor. En complément de cette info instantanée, le magazine hebdomadaire est revisité à travers un numéro expérimental, offrant une nouvelle approche de lecture. À découvrir sur place. Insertion En avant pour l’emploi. Le département de la Loire expérimente un dispositif d’accompagnement de bénéficiaires du RSA via le sport pour les aider à se remettre en mouvement. et ça marche ! Testé par une douzaine de roannais, il devrait s’étendre à d’autres territoires… Stade Malleval à Roanne, 9 h 15. « Ça pique ! » s’exclame Grégory. Il sautille sur place pour mieux combattre le froid ambiant. Malgré un soleil éclatant, le mercure affiche un glacial - 4 °C qui vient rosir les joues et les oreilles. Un beau manteau de givre recouvre la nature environnante ; pas de doute, l’hiver s’est bel et bien installé dans la Loire. Un temps à rester bien au chaud chez soi ? Magali, Régis, Véronique et leurs camarades ont enfilé leur tenue de sport. Bravant la météo, ces douze bénéficiaires du RSA n’auraient manqué pour rien au monde leur séance de sport du mardi matin. Un rendez-vous qu’ils prennent plaisir à retrouver. Après un petit échauffement destiné à bien préparer leurs muscles et articulations, place à quelques tours de terrain au pas de course, suivis d’un passage de relais dans les règles de l’art. « Bravo Patrice, c’est super », s’exclame Virginie Perrin, agent du Département à l’origine de cette initiative. Elle l’a mise en place à l’automne dernier avec ses collègues Adeline Roche, comme elle athlète de haut niveau, et Emmanuel Rancon. « Les bénéficiaires du RSA sont parfois dans l’inactivité ou très isolés socialement. Nous sommes convaincus que le sport est l’une des meilleures façons pour aller de l’avant. » Basket, escrime, tennis de table, athlétisme, marche nordique, vélo… Le groupe a pu s’essayer à diverses activités. « L’escrime, c’est une belle découverte, apprécie l’un des bénéficiaires. La marche nordique aussi. » Grégory partage son enthousiasme. « J’aime le sport. Grâce à cette opération, je peux rencontrer du monde, partager des idées. C’est positif dans tous les sens du terme. » Plus que quelques mètres ! Entre deux foulées, Adeline et Virginie encouragent Régis, qui a repris goût au sport grâce à ces sessions hebdomadaires. Il a même largement diminué sa consommation de tabac. Au fil de l’expérimentation, certaines personnes ont gagné en confiance et adopté une nouvelle hygiène de vie : « Elles ont recommencé à sourire, discuter, rythmer leur journée… » Un coup de boost indéniable pour leur recherche d’emploi : cette nouvelle dynamique a aidé plusieurs bénéficiaires à entreprendre des projets de formation ou à décrocher un entretien. 10 h 05. Après l’effort, Émeline Forest, diététicienne au Département, dispense quelques conseils. « Bien s’alimenter avec peu de moyens, c’est possible », lance-t-elle. Féculents, légumes, matières grasses, produits laitiers... Pendant une heure, elle passe en revue les grandes familles de nutriments avant de livrer quelques astuces. « Privilégiez les matières non transformées. Vous pouvez aussi utiliser des légumes surgelés, moins onéreux et avec de bonnes qualités nutritionnelles. » Magali l’écoute avec attention. Bien qu’en situation de précarité financière, pas question pour elle de rogner sur sa santé. « Quitte à acheter en quantités moindres, je me fournis à la ferme du coin, bio et locale, témoigne-t-elle. Le prix y est parfois moins élevé qu’au supermarché. J’y arrive, pourquoi pas vous ? » Virginie et Adeline, elles, mesurent le chemin parcouru par leurs apprentis sportifs. Ne pas baisser les bras et prendre soin de soi : et si c’était là l’une des clés de la réinsertion ? Tribunes libres Groupe union pour la Loire. Le développement durable, une priorité au cœur de notre action. Le Département de la Loire s’est lancé depuis plus de 15 ans dans l’aventure du développement durable. Loin des effets de mode, le Département porte une vision du développement durable fondée sur les particularités de son territoire et ancrée dans la réalité de ses habitants. C’est dans cette logique que la Loire a été le premier département signataire du Pacte Européen Finance Climat initié par l’économiste Pierre Larrouturou. Cet engagement est également au cœur de notre Agenda 21. Ce sont 32 projets qui ont été construits et mis en œuvre pour assurer un développement durable et respectueux de l’être humain et de l’environnement, construire un cadre de vie de qualité, pour tous. Cette qualité de vie passe par l’assiette. Le « bien manger » fait partie intégrante de ces projets. Nous encourageons l’introduction du bio et des produits issus des circuits courts dans nos collèges et nos EHPAD. Offrir aux Ligériens une nourriture de qualité et avant tout locale est une priorité de notre action en faveur du développement durable et de l’économie de proximité. Cette qualité de vie passe par la lutte contre le gaspillage. Des actions de sensibilisation au gaspillage sont organisées dans nos collèges. Pour aller encore plus loin, nous avons lancé aux collèges Anne Frank à Saint-Just-Saint-Rambert et Ennemond Richard à Saint-Chamond, l’application Meal Canteen. Cet outil permet aux élèves et aux parents d’élèves, de choisir directement le plat qui sera servi le lendemain dans les restaurants scolaires. Ainsi, tout en offrant de la variété nutritionnelle à nos jeunes, nous luttons contre le gaspillage alimentaire. Notre objectif est clair : pouvoir proposer cet outil aux 37.000 collégiens du département. Cette qualité de vie passe par la valorisation de notre agriculture. Pour le développement des circuits courts et des produits bio, le Département organise depuis plusieurs années le concours des produits fermiers innovants. Il vise à promouvoir l’excellence ligérienne à travers la présentation de créations fermières dégustées par un jury de professionnels, et par des collégiens. La Loire est forte de ses agriculteurs-exploitants qui, soucieux de l’environnement, innovent en proposant des produits de grande qualité à destination du grand public. Cette qualité de vie passe par la qualité de l’air. Notre Département encourage l’ensemble des actions visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre. Ceci passe par l’aide à la rénovation thermique de l’habitat, par l’amélioration des conditions de travail de nos agriculteurs, et la modernisation de leurs infrastructures. Le Département montre l’exemple d’une Collectivité pour qui la transition écologique et le virage du développement durable sont des objectifs fondamentaux, ambitieux mais à portée de volonté. Groupe gauche républicaine et citoyenne. Silences inquiétants autour de la rupture des discussions avec la future métropole stéphanoise ! Il aura fallu 2 mois au président de notre Collectivité départementale pour informer notre Assemblée de la rupture des discussions qui avaient été engagées auprès de Saint-Étienne Métropole (SEM) afin de définir les responsabilités de chacune des deux collectivités ! Qui plus est, nous avons dû « mettre les pieds dans le plat » pour que cette information inquiétante sur cette rupture unilatérale imposée par le président de SEM soit enfin connue de tous les élus départementaux ! Sitôt alertés de cette rupture aux causes obscures, nous avons en effet demandé que le groupe de travail en charge de cette question de la Métropolisation soit réuni d’urgence devant cette situation inquiétante. Il y a 2 ans, par une question orale, nous avions déjà alerté notre Assemblée sur l’importance de ce Rendez-Vous : « La Métropolisation du Bassin Stéphanois sera un tournant décisif de l’avenir des solidarités départementales du fait des transferts de compétences et de moyens qui pourraient alors être imposés (…) Un groupe de travail doit être mis en place pour engager la réflexion afin de définir les responsabilités que notre Collectivité devra continuer d’assumer au service des solidarités humaine et territoriale. Il s’agit bien de protéger ainsi la légitimité et les moyens de notre Collectivité pour qu’elle continue d’agir là où elle en a le devoir. » Plus tard, lors du changement de président de notre Assemblée, cet enjeu si important nous avait conduit à souhaiter que notre nouveau président soit un élu non partie prenante de SEM… les faits confirment le bien-fondé de notre analyse ! Nous le disons souvent : si la sincérité et la transparence prévalaient en Politique, l’Action publique tiendrait mieux son rôle ! Tel est le chemin de « la reconstruction humaine » de notre société et de nos territoires où notre Collectivité départementale a le devoir d’aller. Mais pour tenir ce cap, notre Collectivité doit se mettre à l’abri de la politique politicienne, jeu infantile au seul service du « pouvoir pour le pouvoir »! Ce silence « bilatéral » de 2 mois autour de cette rupture unilatérale des discussions constitue donc un mépris de la démocratie d’autant plus inquiétant qu’il concerne cette importante question touchant à l’avenir des solidarités départementales ! Or, les missions de la solidarité départementale, bien malmenées par « la contre-réforme territoriale », relèvent d’une action publique transparente et sincère, si nécessaire pour rétablir la vie dans tous les espaces et ressouder la cohésion de notre société ! Groupe Loire solidaire. EHPAD de Montbrison : toute réduction de l’offre publique est inacceptable ! Fin janvier, les membres du conseil de surveillance du Centre Hospitalier du Forez (CHF) ont ouvert la voie à une privatisation de l’EHPAD de Montbrison. Si nous partageons la nécessité de rénover les chambres pour qu’elles soient aux standards de l’offre actuelle, nous nous étonnons des annonces faites alors que jamais ce dossier n’a été évoqué au sein de l’Assemblée départementale, alors que 209 places d’offre publique de soin pour nos aînés dépendants sont en jeu. Si ce projet de privatisation devait aboutir, le Département serait au minimum complice du fait de laisser toute une partie de la population âgée du secteur montbrisonnais pour qui le maintien à domicile n’est plus possible, sans solution publique : une bien étrange conception du rôle qui incombe à la Collectivité garante des solidarités humaines ! En effet, là où le secteur privé ne cherche qu’à maximiser les bénéfices, le service public hospitalier demeure le seul garant de l’équité sociale et territoriale. À l’heure où la question du pouvoir d’achat est centrale, la gestion par une entreprise privée des 209 lits de cet EHPAD entraînerait de fait une augmentation du coût de séjour de plusieurs centaines d’euros par mois. Actuellement, le prix de journée varie de 45 € pour une chambre à deux lits jusqu’à 52 € pour un hébergement à l’unité de vie Alzheimer, soit un coût mensuel de 1.414 € à 1.618 €. En fonction du projet qui sera retenu au final, gestion privée lucrative ou non, l’on parle d’un prix de journée qui pourrait atteindre 63 €, et ce afin que le futur opérateur gestionnaire puisse financer les 25 millions d’euros de travaux nécessaires (rénovation, reconstruction ou implantation sur un autre site). Si la Vice-présidente du Département chargée de l’autonomie a fini par convenir du fait « qu’il y a eu un problème de communication dans le projet », personne n’est dupe. Les résidents et les familles ont parfaitement compris que ce projet se fera quoi qu’il arrive au détriment de leurs ressources. Rappelons en outre qu’actuellement, l’EHPAD est situé dans le centre-ville de Montbrison, et à proximité de deux grands parcs. Dans le projet de futur EHPAD privé, les personnes âgées seraient envoyées à l’écart du centre-ville : est-ce là le modèle de société que nous défendons, à l’heure où la solidarité entre les générations est soi-disant une priorité des pouvoirs publics ? De là à imaginer que l’emprise foncière de l’actuel établissement et sa valorisation financière potentielle importent davantage que le cadre de vie de nos ainés, il n’y a qu’un pas… Échappée belle Weiss, une visite à croquer. C’est bientôt pâques et les enfants attendent leurs cargaisons de chocolat. Œufs, cloches, fritures… les chocolateries ligériennes sont en ébullition ! A Saint-Étienne, les ateliers Weiss vous invitent à plonger au cœur de l’histoire du cacao et à créer votre tablette personnalisée. On disait autrefois que si les murs de Saint-Étienne étaient noirs, c’est qu’ils étaient en chocolat. Au début du siècle dernier, autour de son bouillonnant Chaudron, la cité minière regorgeait de cuves en cuivre et de fèves de cacao, avec pas moins de vingt-cinq chocolatiers ! Parmi eux, la Maison Weiss, fondée il y a 137 ans, a embaumé durant plus d’un siècle le quartier de Châteaucreux, avant de s’installer en 2016 au Pont de l’Âne. Elle y accueille désormais le public avec une boutique, un espace restauration mais aussi des visites guidées de la chocolaterie et des animations aussi ludiques que gourmandes… Entre les baies vitrées et les murs garnis de tablettes, Valentine et Noam vous content des anecdotes croustillantes. « Savez-vous de qui vient l’idée du petit chocolat qui accompagne votre café ? » questionne un des salariés-guides. D'Eugène Weiss, le créateur de la chocolaterie. » Alsacien d’origine, ce confiseur de génie pose ses valises à Saint-Étienne en 1882. Ses recettes sont saupoudrées de grâce. Un des secrets de son chocolat haut de gamme : il était convaincu que « le chocolat, comme l’amour, est une éternelle source d’inspiration, riche des plus nobles émotions ». En franchissant l’élégante Passerelle de la Chocolaterie, le visiteur surplombe la fabrique. Ganaches parfumées, pralinés onctueux, nougatines craquantes, fondants aux pulpes naturelles de fruits… « Waouh, de vraies coquilles d’œufs », s’étonne Antoine, 12 ans, bouche bée. Sur les plans de travail, autour des chaudrons de cuivre, s’étalent les demi-coquilles vides dans lesquelles les artisans font couler le chocolat avec dextérité. Un spectacle alléchant ! Antoine, Cassandre et Timéo se glissent à présent dans la peau d’un maître chocolatier. Un atelier à succès. Charlottes et blouses blanches enfilées, mains désinfectées, ils sont prêts à créer leurs propres tablettes. Les fontaines de chocolat coulent à flot. Sous l’œil émerveillé des enfants, le maître des lieux fait une démonstration. Puis, à leur tour de mettre la main à la pâte. Éclats de noisettes, chouchous, nougatine, poudre d’amande, framboises, coco… Avec délicatesse, ils ajoutent quelques saveurs à leurs créations, avant de les démouler. « C’est une fabrication à leur image », sourit le chocolatier. Quand celui-ci a le dos tourné, un des enfants engloutit quelques éclats à la hâte. Une tentation de gosse. Après avoir dégusté un dernier napolitain, chacun repart en emportant sa tablette personnalisée dans un joli emballage, histoire de prolonger à la maison ce savoureux moment. Les ateliers Weiss. Boutique et espace restauration, ouverts de 9 h à 19 h. 06.38.30.73.58. chocolat-weiss.fr Réservations en ligne pour les visites et ateliers. Pratique. -Y aller. En voiture. Accessible en voiture ou en bus (Ligne 16 STAS). À 20 min des gares SNCF de Châteaucreux et Carnot. -Visiter. Passerelle de la Chocolaterie. Visite avec salarié-guide Weiss (30 min). Du mardi au vendredi de 14 h à 16 h et le samedi de 13 h à 16 h. Dernière entrée à 15 h. Vacances scolaires : du lundi au samedi de 11 h à 16 h. 4,50 € / Gratuit pour les - 12 ans. -Fabriquer. Atelier Joue au Maître Chocolatier (dès 7 ans). Tous les mercredis à 14 h et 16 h. 20 € / 15 € pour les 7-16 ans. -Se restaurer. L’espace restauration vous accueille pour le petit-déjeuner, le déjeuner, le goûter ou l’apéro. À midi, découvrez la carte signée par le chef étoilé Christophe Roure. -Autres chocolateries du bassin stéphanois. Chocolat des Princes à La Tour-en-Jarez. 04.77.91.15.30. chocolatdesprinces.fr Chocolat Coulois à Saint-Étienne. 04.77.32.93.75. delicesdu42.fr/chocolat-coulois Cémoi à Sorbiers. 04.77.53.35.39. cemoi.fr Initiatives Charlie Rousset. Morphée, coach du sommeil. Ce ligérien a créé une petite boîte aux pouvoirs soporifiques… une alternative nomade et design pour tomber rapidement dans les bras de Morphée. Dès sa sortie, son concept a séduit le distributeur Nature et Découvertes. Mais aussi des milliers d’utilisateurs. Fraîchement diplômé en commerce international, le Stéphanois Charlie Rousset fonde à l’âge de 23 ans la start-up Morphée. « Pendant mes études, j’étais en collocation avec Guillaume Barathon, insomniaque ! raconte le Ligérien. Il faisait de la sophrologie. Quant à moi, je pratiquais la méditation et ça fonctionnait bien. » En 2017, les compères s’associent et s’attèlent au problème des nuits difficiles, dont souffrent des millions de personnes. Ensemble, ils créent une « meditation box ». Après deux années de travail en collaboration avec la Cité du design et des experts, médecins du sommeil, sophrologues, etc., Morphée voit le jour. Déconnectée, cette « boîte à sommeil » en bois de hêtre, dotée d’une enceinte, propose 200 séances de relaxation et d’endormissement, qui vous guident vers un sommeil profond et réparateur. Un dernier conseil ? Exit les écrans : « Notre société est hyperconnectée. Les smartphones génèrent de l’agitation et doivent sortir de la chambre. » En vente sur natureetdecouvertes.com ou sur morphee.co au prix de 79 €. Charlie Rousset présentera Morphée le 8 avril lors de la Biennale Internationale Design Saint-Étienne. FBKT. La science (de l’) infuse. Il était une fois un globe-trotteur, fervent amateur de thé, qui monta à Renaison une start-up familiale spécialisée dans les infusions : la Fabrikathé (FBKT). À l’heure du thé, avec son équipe, Julien David diffuse mille et une sensations à travers ses propres créations. De quoi voyager, une simple tasse à la main, aux quatre coins de la planète, à l’image de cet infatigable baroudeur. Chine, Japon, Inde, Kenya : l’entrepreneur ligérien se montre intraitable sur la qualité des thés qu’il importe. Et pour ses tisanes, certifiées bio, il trouve en France la plupart des matières premières. Chose plutôt rare, il réalise lui-même ses assemblages, selon ses propres recettes. Résultat : les produits de la FBKT trônent sur plusieurs tables étoilées. La PME est même contrainte de limiter sa clientèle afin de rester dans une production artisanale. « Il était une foie », « Tousse pas à ma tisane »… en trois ans, ses thés et infusions aux noms pétillants ont fait le succès de la boutique-atelier. Julien David, par ailleurs formateur en thé à l’institut Paul Bocuse, s’est entouré de six collaborateurs et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Après Renaison, il est parti à la conquête du Rhône, où il a ouvert une boutique « concept store » avec un restaurateur lyonnais. Vous prendrez bien une tasse de thé ? Manon Richter. Un dressing illimité. Cette fashionista lance à Saint-Étienne un nouveau concept pour varier sa garde-robe sans se ruiner : la location de vêtements sur abonnement. Vos armoires débordent ? Besoin d’une tenue pour une occasion ? Formée à l’École de commerce de Saint-Étienne, Manon Richter a ouvert la boutique Mon nouveau dressing. Mais elle ne vend pas de vêtements… Elle les loue ! Un concept très en vogue aux États-Unis, qui permet d’oser des tenues que vous n’auriez pas forcément achetées. Si outre-Atlantique, cette pratique se développe sur le web, Manon, elle, vous ouvre son showroom. Elle expose des centaines de tenues pour femmes taillant du 36 au 44, ainsi que des accessoires. « Je souhaite élargir ma gamme aux femmes enceintes », confie-t-elle. Ici, tous les styles sont permis pour « une garde-robe allégée et sans cesse renouvelée, sans se ruiner ». Après chaque location, sur abonnement ou à la pièce, les articles partent au pressing. Au bout de trois réservations, ces derniers sont mis en vente à la moitié de leur prix d’achat. Un service premium séduisant pour les petits budgets en quête de nouveauté. Pour cocooner ses clientes, Manon Richter prévoit aussi des afterworks « girly ». Et cet été, les abonnements seront 10 euros moins cher. Les fashion victimes vont être addict ! Mon nouveau dressing. 40 rue de la Résistance à Saint-Étienne. 4 vêtements et 4 accessoires : 55 € / mois. 8 vêtements et 4 accessoires : 65 € / mois. Location illimitée : 79 € / mois. 06.59.28.43.20. facebook.com/monnouveaudressing Max Season. Profession beatmaker. Il s’est fait un nom dans la musique urbaine sur internet. A 22 ans, le compositeur stéphanois Max Season lance à présent une structure pour les artistes locaux émergents. -En tant qu’artiste, vous exercez un métier peu connu. Qu’est-ce qu’un beatmaker ? -Ça signifie « créateur de rythmes » en anglais et ça consiste à produire des morceaux instrumentaux. Ce métier est né aux États-Unis dans la deuxième moitié du siècle dernier, avec le hip-hop. Mon activité de création musicale est encore rare en France. La plupart de mes clients sont à l’étranger : États-Unis, Angleterre… -Comment est venu le succès ? -Je suis autodidacte et j’aime la musique. Un collègue beatmaker m’a fait découvrir son activité en 2013. J’étais alors étudiant en cinéma. Je me suis lancé via une plateforme spécialisée et grâce aux réseaux sociaux, notamment Twitter et Instagram. Des artistes ont assez rapidement apprécié mon travail. Ils achètent directement mes compositions ou me commandent des créations personnalisées. J’ai collaboré avec des pointures, comme le producteur américain Lex Luger. J’ai la chance de vivre de ma passion depuis 2017. J’assure aussi le suivi d’artistes comme producteur. -C’est avec cette casquette de producteur que vous lancez aujourd’hui le studio Season Records… -Après avoir travaillé avec des musiciens étrangers, j’ai choisi d’aider les artistes émergents locaux. Saint-Étienne abrite de nombreux talents, surtout en musique urbaine. J’ai monté cette structure pour leur permettre de se rencontrer et leur offrir un accompagnement sur mesure : matériel, direction artistique, enregistrement, promotion… Mon métier, c’est 20 % de musique et 80 % de communication. J’espère créer de belles synergies. Linder. Rideau sur la pollution. Implantée à Violay, cette pme vient de lancer un rideau dépolluant ! Une grande première. On connaissait l’action des plantes pour filtrer l’air, celle des peintures spécialisées pour assainir l’atmosphère. Saviez-vous que vous pouvez désormais lutter contre la pollution intérieure grâce à vos rideaux ? L’invention mise au point par Linder « détruit plus de 90 % des polluants présents dans l’air intérieur des maisons », explique Virginie Linder, directrice générale de cette entreprise textile familiale. « Il a fallu plus de deux ans de recherche pour mettre au point ce rideau dépolluant. » C’est un liquide appliqué sur le tissu lors de la teinture qui permet de détruire les formaldéhydes et aldéhydes, composants les plus toxiques de l’air intérieur. Déclinée dans neuf coloris, cette gamme assainissante est commercialisée dans les grandes surfaces spécialisées. Cela ne fait pas un pli : ce rideau révolutionnaire devrait faire un tabac ! Franck Deville. Un macaron qui en dit long. C’est une première mondiale : l’artisan ligérien a concocté une recette naturelle de macaron longue conservation ! Son secret ? Une algue rouge. Une invention anti-gaspillage qui permet aux célèbres douceurs de prolonger leurs saveurs naturellement pendant trente jours. Et jusqu’à six mois sous emballage, à température ambiante. Craquants puis moelleux à l’intérieur, les petits gâteaux ronds signés Franck Deville sont fabriqués à Roche-la-Molière avec des ingrédients, arômes et colorants naturels, sans conservateur ni gluten. Avec cinquante parfums aux notes sucrées et sucrées-salées, ils séduisent les papilles du monde entier : la société réalise aujourd’hui près d’un tiers de ses ventes à l’export, notamment en Russie, aux États-Unis et en Chine. Saint-Romain. Bien avec son assiette. Elle a décroché fin 2018 une Victoire de l’innovation pour ses couverts dédiés à la restauration médicale. L’entreprise familiale Saint-Romain, créée il y a plus de 70 ans, s’est depuis spécialisée dans l’aide à la prise de repas. Déclinés dans des couleurs acidulées, ses couverts et ustensiles favorisent l’autonomie des personnes à motricité diminuée : tremblements, faible tonus musculaire, manque de dextérité, etc. Comme cette jeune femme « qui a pu manger seule pour la première fois à 20 ans », se souvient, ému, le président Richard Saint-Romain. « C’est pour ce genre de moments que nous faisons ce métier. Nous travaillons pour cela avec un médecin. » Cuillère réglable qui s’adapte à la morphologie du patient, gobelet avec paille ajustable fixe qui vient d’être commercialisé auprès des revendeurs spécialisés… La PME ligérienne, leader sur le marché français, n’a pas fini de faire de la vaisselle. Elle exporte ses produits dans une trentaine de pays et devrait encore se développer en deux coups de cuillère à pot ! À table ! Soupe de pommes de terre et risotto de céleri. Comme un grand chef avec Pierre Carducci, restaurant Eclosion à Saint-Paul-en-Jarez. Pour 4 personnes. Temps de préparation : 25 min. 400 g de pomme de terre. 600 g de céleris-raves. 100 g d’oignons paille. 200 g de crème. 20 cl de lait. Beurre, sel, poivre et muscade. 50 g de sucre. 10 cl de vinaigre. 15 cl d’eau. 60 g de betterave. 100 g d’oignons rouges. 150 g de chorizo. 50 g de parmesan râpé. La soupe de pommes de terre. Éplucher les pommes de terre, oignons et la moitié des céleris-raves, puis les émincer en lamelles. Faire revenir avec une noix de beurre, ajouter la muscade, le sel, puis la crème et le lait. Mixer et réserver. Les oignons pickles. Faire bouillir 15 cl d’eau avec le vinaigre, le sucre et la betterave coupée en dés. Ciseler les oignons rouges. Les ajouter hors du feu au mélange, puis laisser mariner au moins 15 min. Le risotto de céleri au chorizo. Éplucher les céleris-raves restants et les tailler en brunoise. Faire blanchir 2 min dans de l’eau bouillante salée. Dans une sauteuse, faire rôtir le chorizo taillé en brunoise, puis ajouter les céleris-raves, le parmesan, une noix de beurre et un peu d’eau. Le dressage. Disposer le risotto au fond d’une assiette creuse. Ajouter quelques louches généreuses de soupe et parsemer d’oignons pickles. Agenda Des envies d’ailleurs festival de films. Curieux voyageurs fête ses 40 ans ! Et garde toujours le même cap : susciter des envies d’ailleurs, montrer que des aventures sont possibles et aller à la rencontre de celles et ceux qui les ont vécues. Portant un regard respectueux sur d’autres vies, d’autres cultures, les films proposés sont une porte ouverte sur le monde. Comme son nom l’indique, ce festival célèbre avant tout la curiosité, puissant moteur humain qui n’est pas forcément un vilain défaut… Pour cette édition anniversaire, une programmation particulièrement riche vous attend, avec vingt-quatre films sélectionnés, un concert de la chanteuse Lucia de Carvalho, une nuit du court métrage, une initiation au chant diphonique, cinquante exposants au village des globe-rêveurs, des prix, des animations, des ateliers… Les 29, 30 et 31 mars. Festival curieux voyageurs (40e édition). Espace Fauriel à Saint-Étienne. Entrée gratuite au Centre de Congrès. Séance film : 5,50 € / - de 25 ans : 4 € / - de 10 ans : gratuit. Pass Curieux Voyageurs : 10 €. curieuxvoyageurs.com Opus 1.0. Concert. Quatre acolytes venus du fin fond du département qui composent leur musique, qui écrivent leurs textes et qui interprètent le tout, en prenant visiblement leur pied sur scène ! Ça se sent, ça se voit, ça se partage, ça s’invite dans le corps. Un répertoire « rock and groove » made in France, qui ne résiste pas à l’exigence énervée, dans un esprit bonard et sans chichi. La patate en public, du gros son, le sourire à l’endroit et des histoires à raconter ! Le 26 avril à 20 h 45. Blizzard opus 1.0. L’Imprimerie à Rive-de-Gier. 8 € / - de 12 ans : 6 €. 04.77.83.46.35. limprimerie.org Vertiges de l’infini. Conte high-tech. Dans cette pièce de Jon Fosse, la Cie Ex voto à la lune aborde les peurs d’un garçon face à l’immensité de l’univers et aux vertiges de l’infini. L’enfant invente sa propre cosmogonie, une origine du monde, une explication. Mais le vertige demeure. Alors, son père lui parle de Kant et de notre impossibilité à tout comprendre. Un parcours initiatique en plusieurs étapes artistiques et technologiques, qui évoque avec simplicité les questions sur l’existence. On passe de la fiction à une expérimentation sensible, la bouche bée et les yeux pleins d’étoiles. Dès 8 ans. Le 3 mars à 15 h et 19 h. Le 4 mars à 14 h et 15 h. Le 5 mars à 14 h et 19 h. Le 6 mars à 17 h. Kant. Salle La Stéphanoise à La Comédie de Saint-Étienne. De 5 à 23 €. 04.77.25.14.14. lacomedie.fr Les aventures de p’tit papier. Théâtre / marionnettes. Tout commence par quelques tortillons de papier : sous les doigts de la comédienne, un drôle de petit bonhomme prend vie. Parce qu’il est minuscule, ses aventures sont filmées et projetées sur une immense toile blanche… Parsemé d’expérimentations, le voyage de P’tit Papier résonne comme un appel à la curiosité. Comptines et chansons rythment le récit, soutenues par une création sonore. La compagnie Graine de malice fait le bonheur des tout-petits ! Dès 3 ans. Le 3 avril à 10 h et 17 h. Le 6 avril à 9 h 15 et 11 h 15. P’tit papier. Théâtre du Parc à Andrézieux-Bouthéon (Saison des Matrus). 19 € / Tarif réduit : 16 €. 04.77.36.26.00. theatreduparc.com Chant sur paroles. Festival de chanson française. Au cœur de ce festival, il y a la chanson française, celle qui fleure bon la poésie ou la rébellion. Cette année, rendez-vous avec les Fouteurs de joie, Léopoldine HH, la verve engagée au son du rock-dub-électro de Grèn Sémé. Puis place au Québec avec les folksongs poétiques de Moran ou encore Pierre-Hervé Goulet. Retrouvez aussi le Conservatoire Roannais Agglomération autour du répertoire de Boris Vian. Sans oublier la voix sensible de Pandore et le conte musical Le Goéland qui fait Miaou, qui régalera toute la famille ! Du 8 au 20 mars. Festival Chant sur paroles. Salle Pierre Hénon et Médiathèque George Sand à Mably. 12 € / Tarif réduit : 7 € / Spectacle jeune public : 5 €. 04.77.44.80.97. ville-mably.fr Art et matières. Exposition temporaire. À l’occasion des 10 ans de La Cure, découvrez une exposition autour de six matières. Terre, verre, bois, feutre, silicone et crin sont apprivoisés et magnifiés par six artisans d’art du Roannais et de toute la France. Également au programme : des stages, démonstrations, rencontres et projections de films. Du 5 au 28 avril. Matières à… La Cure à Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire. Gratuit. 04.77.62.96.84 (Roannais Agglomération). lacure.fr La poésie est dans l’air. Evénement national. La beauté est au cœur de ce nouveau Printemps des poètes. Au château de la Bâtie d’Urfé, partez en « Balade poétique en Forez » au rythme de textes de poètes, écrivains ou chanteurs. Puis place au spectacle : derrière tous les personnages des Lettres de mon moulin, la Cie Polygônes nous conte le monde, sa douceur comme sa dureté, sa beauté comme parfois son abominable laideur. Le millénaire Prieuré de Pommiers propose, lui, une visite poétique qui fera ressortir la beauté parfaite de ses proportions romanes… tandis que la lecture-spectacle Toutes moches ? (Cie Carnages) interrogera avec humour l’obsession des apparences. Printemps des poètes (21e édition). Du 9 au 25 mars. Dans toute la Loire. printempsdespœtes.com Le 17 mars. Pommiers-en-Forez. 04.77.65.46.22. Le 24 mars. Saint-Étienne-le-Molard. 04.77.97.54.68. Visite guidée : 4,30 € / 2,70 €. Spectacle : 5,30 € / 2,60 €. loire.fr/patrimoine Silence, ça tourne ! Festival de court métrage animé. Documentaires, comédies délirantes, adaptations littéraires, univers fantastiques… Du 18 au 24 mars, Ciné-court animé va vous en mettre plein les yeux ! Organisé par la Ville de Roanne, ce festival international du court métrage d’animation sera présent sur tout le territoire roannais. L’Angleterre sera l’invitée d’honneur de cette 10e édition : une spéciale « So British » mettra ainsi à l’honneur l’humour de nos voisins. Au total, plus de 220 films issus de 40 pays seront projetés dans trois cinémas. Sans oublier quatre expositions, des ateliers, spectacles et concerts, une salle de réalité virtuelle et réalité augmentée, des conférences-rencontres avec des réalisateurs de renommée internationale… De nombreuses techniques d’animation originales seront au programme : stop motion, peinture sur verre, 3D, sable, 2D, dessin sur papier, rotoscopie… Bref, venez découvrir le meilleur de l’animation ainsi que des pépites du 7e art ! Du 18 au 24 mars. 10e festival international du court métrage d’animation. Roanne et alentour. 4 € la séance – Pass 3/5/10 séances : 10 € /15 € /28 €. 04.77.23.47.70. cinecourtanime.com Jazz Dancers. Danse claquettes. Un projet hybride centré autour de la danse des claquettes ! Icône du tap dance new-yorkais depuis trente ans, Roxane Butterfly revient en France avec TAPmatazz pour une folle soirée de danse et de jazz. Avec ses musiciens, elle invite sur scène les spectateurs qui le souhaitent pour s’initier avec eux à cette danse. Puis vient le spectacle : au carrefour métissé du jazz et des musiques du monde, voici un dance-circle où se confrontent jazz dancers, street dancers et autres rythmiciens. Le 26 mars à 20 h 30. Tapmatazz (jazz et claquettes). Théâtre des Pénitents à Montbrison. 21 € / Tarif réduit : 16,80 € / - de 10 ans : 5 €. theatredespenitents.fr Enflammez-vous ! Musée des sapeurs-pompiers de la Loire. Avec sa collection exceptionnelle, le Musée des sapeurs-pompiers de la Loire attise la curiosité des petits et des grands. Basé à Firminy, il fascine par la présence de plus de cent cinquante véhicules qui font revivre deux siècles d’histoire. Dans ses allées, une cinquantaine de camions, de 1877 aux années 1960, défilent sous vos yeux. Matériel ancien, pompe à bras-brouette qui servait dans les châteaux, pompe à vapeur, pompe hippomobile, échelle Rosalie en bois à trois plans de 18 mètres… Les collections nous transportent au cœur de toutes les époques. Une réplique grandeur nature d’une chambre de service des années 1900 permet aussi de mieux comprendre la vie des hommes du feu dans les casernes au début du XXe siècle. Ce Musée des sapeurs-pompiers est le 2e de France par son importance. Il abrite de nombreuses pièces remarquables, comme un camion de premiers secours de type Laffly, qui a fait les beaux jours du Corps Stéphanois entre 1945 et 1980. Objet rare, une autopompe Somua datant de 1921 est par ailleurs mise en présentation ici par un collectionneur privé. Lors de la visite, vous croiserez aussi une autopompe grande puissance de marque Berliet. Il s’agit du dernier exemplaire actuellement présent dans un musée. Cet engin, acquis par la Ville de Saint-Étienne en 1952, a participé à de grosses opérations : feu de Feyzin, feu de la Manufacture d’armes, etc. Enfin, une exposition rend hommage aux pompiers américains victimes du devoir lors de l’attentat du World Trade Center en 2001… Un parcours tout feu tout flamme. Réouverture annuelle. Le 16 mars 2019. Musée des sapeurs-pompiers de la Loire. 10 rue de l’Abattoir à Firminy. 04.77.10.06.86 / 06.50.08.88.75. m.sploire@free.fr musee-pompier-loire.pagesperso-orange.fr Du 16 mars au 20 octobre. Samedi et dimanche de 14 h à 18 h.. Ouverture exceptionnelle les 22/04, 01/05, 08/05, 30/05, 10/06, 14/07 et 15/08. Du 21 octobre au 3 novembre. Mercredi, samedi et dimanche de 14 h à 18 h. Ouverture exceptionnelle le 01/11. Du 4 au 17 novembre. Samedi et dimanche de 14 h à 18 h. Ouverture exceptionnelle le 11/11. Plein tarif : 5 €. Enfants de 7 à 12 ans : 2,50 €. Moins de 7 ans : gratuit. Tarif groupe (à partir de 20 personnes) : 4,50 €/adulte - 2 €/enfant. Portrait Sanaka. Poète comique. Il est drôle. Sensible aussi. A 36 ans, Rémi Chiroussel, alias Sanaka, est un humoriste qui cartonne ! Depuis 2012, le comédien originaire du Chambon-Feugerolles est couvert de récompenses. Du festival d’Avignon au Jamel Comedy Club à Paris, le héros du projet de web-série de nos jours, qui en est aussi l’auteur, brille sur scène. On l’aurait plutôt imaginé en train de faire le clown à l’école, dans la cour de récré. Mais Rémi Chiroussel était un enfant réservé. En retrait, il observait le monde qui l’entourait. Et il avait l’art de le rendre jubilatoire. Plus romantique que comique, il écrivait des poèmes… « À ma maîtresse ! », se souvient-il, amusé. L’écriture le suivra tout au long de son parcours. BTS de communication en poche, il fait ses débuts d’animateur à Radio Ondaine, dans la Loire. Puis dans les villages de vacances, où il apprend les rudiments de la scène. Il prend goût à monter sur les planches. Pour ce grand timide, « c’est peut-être une revanche ! ». Comme il a toujours le mot pour rire, Sanaka l’humoriste prend vie. Faire rire certes, mais de manière intelligente. Pour ses sketches, il choisit des personnages avec bienveillance, tout en optant pour une verve comique efficace. Il évoque tous les sujets d’actualité pour en tirer le ressort comique. Il détourne les situations et utilise les clichés avec subtilité. « C’est un peu de la poésie. L’humoriste est là pour faire passer des messages. Il divertit pour faire réfléchir autrement, en espérant faire avancer les mentalités et les choses qui ne fonctionnent pas. » Avec sa posture non consensuelle et sa forte présence scénique, Sanaka séduit le public. Il se produit dans les cafés-théâtres régionaux et les festivals d’humour. « C’est lors du Festival des Arts Burlesques de Saint-Étienne, en 2012, que j’ai acquis de la notoriété », reconnaît l’artiste, fier de ses origines ligériennes. Cette année-là, les récompenses affluent pour le jeune comique. Festival Top In Humour de Chartres, Arts Burlesques, Les Sommets du Rire à Arêches, concours La Route du Rire organisé par Rire et Chansons… Il remporte une dizaine de prix. Son spectacle Indigné presque parfait affichera même deux fois complet au Festival d’Avignon. La carrière du Chambonnaire décolle. Sur scène, il se sent pousser des ailes, porté par les rires du public. « C’est comme s’il me répondait. Comme une déclaration. C’est puissant. » Ses fans le retrouvent aussi en lever de rideau de quelques grands comiques : Élie Semoun, Manu Payet, Anne Roumanoff, Christophe Alévèque, Michel Boujenah, etc. Il se forge une belle expérience de la scène. Au Jamel Comedy Club, pépinière de nouvelles stars du stand-up à Paris, la carrière de Sanaka prend de l’ampleur. Face aux caméras, il se laisse prendre au jeu. Son humour dévastateur étonne et plaît dans les émissions On achève bien l’info sur France 4 et Repérages sur Canal +. En 2013, le jeune talent affole la toile avec la web-série Extra-normal, puis les pastilles humoristiques La spéciale dédicace, dont il est à la fois le héros, l’auteur et l’interprète. Mais Sanaka n’est pas un simple comique. « Je ne veux pas être cantonné dans un moule et qu’on me colle une étiquette. D’ailleurs, je ne me définis pas comme humoriste, mais plutôt comme artiste. Je m’inspire de tous les domaines artistiques. » Sa dernière œuvre en date : De nos jours. Une série cocasse que le poète-comique rédige actuellement d’une plume alerte et caustique, et qui n’attend plus qu’à être tournée. « Et pourquoi pas diffusée sur Netflix ? » Non, ce n’est pas une blague.