Loire Magazine Le magazine du Conseil départemental de la Loire no 135 mai juin 2019 Directeur de la publication : Georges Ziegler, président du Département de la Loire Rédactrice en chef : Marie Camière Rédaction : Peggy Chabanole, Émilie Couturier, Magali Soubeyran. Conseil départemental de la Loire Hôtel du Département 2, rue Charles-de-Gaulle 42022 Saint-Étienne Tél. 04.77.48.42.42 Site Internet: loire.fr Édition et réalisation Association Donne-moi tes yeux 12, avenue de la Motte-Picquet 75007 Paris Tél.: 01.47.05.40.30 Courriel: contact@donnemoitesyeux.fr Courrier de la rédaction Le 17 avril 2019 Objet : relance – version adaptée de Loire magazine Madame, Monsieur, Vous recevez actuellement une version adaptée de Loire Magazine, publication bimestrielle du Département de la Loire. Si vous souhaitez continuer à recevoir ce magazine en version braille ou sonore, nous vous remercions de bien vouloir nous communiquer vos coordonnées et le type de version adaptée souhaité (braille ou sonore). En l'absence de réponse de votre part, nous serons au regret de ne plus pouvoir vous faire parvenir de version adaptée de Loire Magazine. Vous pouvez nous transmettre vos coordonnées : -par courrier à la Direction de la communication - Département de la Loire 2 rue Charles de Gaulle - 42022 Saint-Étienne Cedex 1 -par courriel à catherine.vedeche@loire.fr -par téléphone au 04.77.48.40.10. Vous pouvez vous aider pour cela du formulaire suivant: Indiquez vos nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, e-mail (facultatif) et choisissez le type de version adaptée souhaitée: braille ou version sonore (cochez la case). Nous vous remercions par avance et vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées. Stéphane Butny, Directeur de la communication Votre interlocuteur: Direction de la communication, tél. 04.77.48.40.10, fax 04.77.48.40.16. Éditorial Le 12 avril, le département a adopté son budget 2019. Le vote du budget est un moment important qui oriente nos actions au service des ligériens, au plus près des territoires. Notre budget de 798 M€ engage l’avenir de notre collectivité. Nous devons donc aller de l’avant, porter des projets structurants pour développer notre territoire tout en préservant notre environnement. Notre budget 2019 s’appuie sur une gestion rigoureuse, imposée par l’exigence de nos concitoyens et contractualisée avec l’État : pas plus de 1,2 % d’augmentation par an pour nos dépenses de fonctionnement ! Or comme c’est le cas depuis 2011, nous avons choisi de ne pas augmenter la fiscalité car les contribuables ligériens subissent déjà une pression fiscale très excessive. Nous devons donc maîtriser nos dépenses malgré des dépenses sociales en hausse, en particulier celles dédiées à la protection de l’enfance et à l’accueil des mineurs non accompagnés ; ou celles liées aux prestations sociales. Avec 55 % du budget, la solidarité reste la 1re compétence du Département : plus de 440 M€ lui seront consacrés. 82,2 M€ seront investis pour réduire la fracture numérique, maintenir un réseau routier sécurisé et de qualité, garantir un aménagement équilibré entre nos villes et villages, rendre les équipements et les services publics accessibles à l’ensemble de la population. Nous accélérons nos investissements pour les collèges, avec 16 M€ inscrits au budget. Nous continuerons aussi de garantir les emprunts des opérateurs du logement social pour favoriser la création et la rénovation de logements locatifs sociaux et défendre un service de proximité et de qualité. Naturellement, toutes ces actions sont inscrites au cœur des objectifs de développement durable, face à l’urgence climatique, qui va être, à n’en pas douter, le plus formidable défi collectif de l’humanité au XXIe siècle. Le Département de la Loire, attentif aux mutations et aux défis de notre société, est plus que jamais au rendez-vous de ses responsabilités humaines et territoriales pour s’imposer comme un acteur essentiel, au service, jour après jour, de tous les Ligériens. Georges Ziegler, président du département de la Loire. L’essentiel Jeunesse. Le retour de l’ASSE Kids’Tour. Organisé par le Département de la Loire et l'ASSE, le Kids’ Tour lance le 15 mai sa 4e édition, qui le mènera dans six communes de la Loire ! Les jeunes supporters âgés de 4 à 13 ans s’initieront à des activités sportives et profiteront de nombreuses animations : babyfoot géant, tir de précision, labyrinthe... Le tout en présence de Pantéo, la célèbre mascotte des Verts. Cette année, le Kids' Tour propose plusieurs nouveautés : tennis-ballon, billard-ballon et cible. Les plus petits profiteront du ballon sauteur ainsi que des ateliers de coloriage et de maquillage. Sur place, des gendarmes et policiers proposeront aussi des actions de sensibilisation à la prévention routière et aux risques d’internet. Le bus de l'ASSE, présent à chaque étape, pourra être visité par les petits comme par les grands. Des cadeaux seront distribués aux enfants et un tirage au sort permettra aux heureux gagnants de repartir avec un maillot, des places de match et des entrées au Musée des Verts ! Le 15 mai à Renaison. Le 22 mai à Villerest. Le 5 juin à L’Horme. Le 19 juin à Pélussin. Le 23 juin à Saint-Victor-sur-Loire. Le 26 juin à Saint-Bonnet-le-Château. Accueil du grand public, des clubs sportifs et des centres de loisirs de 9 h 30 à 17 h. Les enfants doivent être impérativement accompagnés d’un adulte. Événement. Fêtons les Saint-Georges ! Il était une fois un maire qui eut l’idée d’inviter toutes les communes ayant pour patronyme commun Saint Georges… Depuis, la Fête des Saint-Georges de France s’installe chaque année en juin dans un coin différent de l’Hexagone pour explorer la diversité des paysages de notre beau pays, mais aussi ses traditions, son folklore, sa gastronomie. Pour sa 32e édition, elle se tiendra du 14 au 16 juin à Saint-Georges-en-Couzan, dans la Loire, où des milliers de visiteurs sont attendus. Danses, chorales, concerts, allées gourmandes, défilés, repas et soirées dansantes sont au menu de cette fête ouverte à tous, et pas seulement aux Saint-Georgiens. L’occasion pour les amateurs de terroir de découvrir un village des montagnes du soir, son patrimoine local, ses produits régionaux, ses artistes musiciens et de faire de belles rencontres. Transports scolaires. Inscriptions en ligne 2019-2020. Vous souhaitez souscrire ou renouveler un abonnement aux transports scolaires pour votre enfant ? Les inscriptions en ligne pour l’année scolaire 2019-2020 seront ouvertes du 15 mai au 30 septembre. Jusqu’au 31 juillet, bénéficiez du meilleur tarif annuel : 110 €/enfant en situation standard. Attention, à partir du 1er août, une majoration de 30 € sera appliquée et la carte sans contact de l’élève pourrait ne pas être active le jour de la rentrée. Le paiement en ligne, sécurisé et authentifié, s’effectue en une ou deux fois. À noter : pour 5 € de plus, votre enfant peut bénéficier du Pass Réseau TIL, qui lui permettra d’accéder jusqu’au 15 septembre 2020 aux 27 lignes régulières gérées par le Département. Association. L’Art cherche, 4e édition. L’association « M la vie avec Lisa » collecte des fonds destinés à la recherche médicale sur les sarcomes, des cancers rares. Du 14 au 16 juin, elle organise une vente aux enchères silencieuses à l’église Saint-Pierre de Firminy. Cinquante artistes ont fait don d'une œuvre : au pied de chacune, une boîte permet de glisser son bulletin d’enchère, dans le respect du prix de réserve fixé par l’artiste. Une opération généreuse et solidaire ! Autoroute A47. Quatre mois de travaux sur le pont de Givors. Du 30 mai au 30 septembre, les services de l’État réaliseront d’importants travaux de rénovation sur l’A47 au niveau du pont de Givors, qui nécessitera des aménagements de la circulation, ainsi que la fermeture totale à la circulation certaines nuits et certains week-ends. Des perturbations importantes sont donc à prévoir durant cette période sur ce point névralgique du trafic routier entre Lyon et Saint-Étienne. Construit en 1967, le pont de Givors permet à l’A47 de franchir le Rhône situé au sud de Lyon. La chaussée de cet ouvrage de 300 mètres de long, qui supporte une circulation très importante avec 90.000 véhicules/jour, est aujourd’hui dégradée : une inspection détaillée a mis en évidence un nombre important de zones sans étanchéité sous chaussée, impliquant de nombreuses infiltrations d’eau et l’apparition brutale de nids-de-poule mettant en cause la sécurité des usagers. Ces derniers font l’objet de réparations urgentes, mais les dégradations de la chaussée s’accélèrent et nécessitent une réparation générale, avec réfection complète de la chaussée et de l’étanchéité. À partir du 2 juin, la largeur des voies sera réduite. La circulation sera d’abord maintenue sur deux voies. Elle passera ensuite sur une voie dans le sens Saint-Étienne/Lyon du 2 au 15 juillet, puis sur une voie dans chaque sens du 16 juillet au 2 août, avant de repasser sur deux voies dans le sens Lyon/Saint-Étienne et sur une voie dans le sens Saint-Étienne/Lyon du 6 au 30 août. Élections européennes. Scrutin du 26 mai : mode d’emploi. Entre le 23 et le 26 mai, plusieurs centaines de millions de citoyens se rendront aux urnes pour élire les 705 députés qui siégeront pendant cinq ans au Parlement européen. Les Français voteront pour leur part le dimanche 26 mai pour choisir leurs 79 députés. En pratique, une liste de candidats doit être présentée par chaque parti pour l'ensemble du territoire français. Chaque citoyen peut alors donner sa voix à la liste de son choix. À l'issue du scrutin, les partis ayant obtenu plus de 5 % des suffrages se voient attribuer un nombre de sièges proportionnel à leur score. Seul organe de l’UE élu au suffrage universel direct, le Parlement est aujourd’hui le poumon démocratique de l’Europe. Si les 28 États membres de l’Union européenne (27 sans le Royaume-Uni) restent tous souverains et indépendants, ils mettent en commun une partie de leur « souveraineté » dans des domaines où il est logique de travailler ensemble. Les députés européens travaillent donc sur des questions qui ont une incidence directe sur votre vie : l’environnement, la santé, l’agriculture, les transports, la culture, l’éducation… En votant, chaque citoyen contribue à forger l’avenir de l’Europe ! Iottech recherche des candidates. En partenariat avec le Département, l’Académie des Télécoms propose à Saint-Étienne une session de formation mixte pour devenir Technicien(ne) d’intervention Télécom. Objectif : répondre aux besoins de déploiement du Très Haut Débit et encourager l’emploi féminin dans ce secteur ! 180 M€. C’est le montant accordé par la Banque européenne d’investissement au groupe SNF, leader mondial de la chimie de l’eau basé à Andrézieux-Bouthéon. Ce prêt financera un programme de recherche & innovation et la construction d’une nouvelle usine à Gravelines (Hauts-de-France), où 200 emplois pourraient être créés. 6 juin 2019. After Sport Tourisme. Course d'orientation, canoë, quiz touristique, sarbacane, escrime, golf... Organisé par Loire Tourisme à Saint-Just Saint-Rambert, ce nouveau rendez-vous sportif et ludique invite les entreprises, collectivités et grandes écoles à découvrir la Loire « confidentielle ». Composez vos équipes de quatre ! Et après les épreuves, place à une soirée festive. Environnement. Couleur nature. Les 11 et 12 mai, rendez-vous au Château de Bouthéon pour la 9e édition de ce week-end familial dédié au développement durable. Au programme : mille et une activités ludiques pour réfléchir à l’avenir de notre planète. Dans le parc du château, les stands seront regroupés en espaces thématiques : Les éléments, Un monde de jeux, Les institutions s’engagent, Au cœur des initiatives associatives, etc. Sans oublier le coin lecture, l’espace bien-être et beauté, le marché des producteurs bio et locaux… L’atelier fabrication de cerfs-volants, le circuit en karts à pédales, le manège à pédales, les jeux en bois ou encore le parcours dans les arbres devraient séduire cette année encore petits et grands enfants ! Défi sportif. En avant pour le Raid Nature 42. VTT, course d’orientation, trail, canoë-kayak, escalade, golf, basket, escrime, tir à l’arc, Joëlette pour le parcours handisport… Il est temps de constituer vos équipes en vue du Raid Nature 42 ! Le 15 septembre prochain, la 14e édition vous donne rendez-vous à Villerest, dans le Roannais. Par équipes de trois, les participants expérimenteront au total une dizaine de disciplines, avec cette année encore quatre parcours au choix : le raid sportif (50 à 70 km) pour les plus aguerris, le raid découverte (30 km) accessible dès 14 ans, la rando-raid famille (15 km) et le raid handisport. Cet événement est coorganisé par le Comité départemental olympique et sportif (CDOS) de la Loire, les comités départementaux et le Département de la Loire. Événement France Bleu. Devenez la révélation de la chanson 2019. Vous aimez chanter ou jouer de la musique ? France Bleu Saint-Étienne Loire lance une nouvelle formule pour son concours de jeunes talents, qui prend cette année une envergure régionale ! Pour dénicher sa Révélation de la chanson 2019, la station vous invite à candidater du 10 au 24 mai. Dix artistes seront sélectionnés : dès le 27 mai, leurs titres seront soumis au vote du public, qui pourra les découvrir à l’antenne de France Bleu Saint-Étienne Loire et sur les sites web de ses partenaires, dont le Département de la Loire. Le vainqueur ligérien sera désigné le vendredi 7 juin. Il se produira le 15 juin sur la scène du festival Saint Étienne Live (ex Paroles et Musiques) et participera le 18 juin à la finale régionale « Les Révélations France Bleu Auvergne-Rhône-Alpes » qui se tiendra au Fil à Saint-Étienne. L’événement sera retransmis le 21 juin sur les 5 antennes régionales de France Bleu, à l’occasion de la Fête de la musique, ainsi que sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, le 20 juin après Soir 3. De quoi assurer une belle visibilité au gagnant ! Collèges. Un coup de pouce pour le brevet. Plus que deux mois avant les épreuves du brevet des 27 et 28 juin… Et si vous testiez #JeRévise ? Cette plateforme de soutien scolaire interactive est proposée gratuitement aux collégiens par le Département. Elle les aide à réviser tous les programmes à leur rythme avec des exercices ludiques, des vidéos et même un planning personnalisé ! Gendarmerie de la Loire. Flash-mob géante le 22 mai. Dans un pari fou lancé sur Twitter le 25 décembre dernier, la Gendarmerie de la Loire avait fait le buzz en promettant de danser sur la pelouse du stade Geoffroy- Guichard si son tweet dépassait les 1.000 partages. Pari tenu : avec plus de 4.500 retweets, les gendarmes ligériens danseront le mercredi 22 mai dans le Chaudron ! Et ils ne seront pas seuls : ils ont invité 500 enfants de 5 à 17 ans, licenciés dans les clubs sportifs ligériens, pour une chorégraphie XXL au profit de l’association Gendarmes de Cœur. À ne pas manquer ! Handicap. Défi 1.000 km pour Killian. Du 12 au 18 mai, pour la troisième année consécutive, Killian, sa famille et ses amis relèveront un nouveau défi. Pour ses 18 ans, le jeune homme atteint du syndrome d’Angelman et l’équipe de 17 bénévoles ont défini un parcours de 1.000 kilomètres à réaliser en 7 jours. Au départ de l’Île de Groix, dans le Morbihan, sept coureurs traverseront une grande partie de la France en relais (Plœmeur, Le Croisic, Angers, Blois, Auxerre, Autun et Lyon). Le papa de Killian, lui, fera ce même parcours à vélo. La première étape comporte même 6 km à la nage. L’arrivée est prévue le 18 mai à Saint-Chamond, où une grande soirée sera organisée salle Condorcet pour l’anniversaire de Killian. Un défi de taille pour une seule cause : sensibiliser au handicap et collecter des fonds au profit des enfants malades. 1er festival des cannes. Le 23 mai 2019. La filière gérontologique de la vallée du Gier et le Département lancent un concours vidéo pour redorer l’image des EHPAD ! Des ateliers cinéma avec le réalisateur Philippe Crozier ont permis aux résidents de onze maisons de retraite de devenir tour à tour scénaristes, techniciens et acteurs. Venez visionner les sept courts-métrages réalisés et assister à la cérémonie de clôture ! 45. C’est le nombre de circuits pédestres du nouveau topoguide® « La Loire… à pied », dont 9 adaptés à la marche nordique et 6 au départ de villages de caractère. Pilatrail. Les 1er et 2 juin 2019. Plus de 1.500 trailers de tout âge se donnent rendez-vous dans le Parc du Pilat ! Samedi : courses enfants, Ronde de Véranne (9 km) et challenge entreprises. Dimanche, place à la Traversée des 3 dents (21 km) et au Tour des Crêts (42 km). Sans oublier un challenge PilaTrail de 9 + 21 km. Focus La Rotonde. Les sciences, c’est juste être curieux. Le 15 juin, rendez-vous à l’École des Mines de Saint-Étienne pour fêter les 20 ans de son centre de culture scientifique ! Dans ce laboratoire d’expérimentations, accessible dès le plus jeune âge, tout est ludique et les idées fusent… Rencontre avec le directeur de La Rotonde, Guillaume Desbrosse. -Comment définissez-vous La Rotonde ? -Comme un espace d’innovation, de découverte, d’expérimentation, de création, d’information, d’interaction, de partage… C’est un lieu familial, ouvert aux plus petits comme aux plus grands, qui veut leur permettre d’exercer un regard critique et de participer ainsi à l’évolution de notre société. La Rotonde part à la conquête du public avec des activités pédagogiques, ludiques… Nous essayons toujours d’avoir un programme et des projets atypiques de haut niveau. Résultat : les visiteurs repartent avec l’envie de revenir. -Comment concevez-vous vos projets de découverte scientifique ? -L’équipe de La Rotonde est composée de neuf professionnels de la médiation des sciences. J’insiste : ce sont des médiateurs, non des guides. Un comité scientifique se réunit à chaque projet que nous créons, construisons et imaginons ensemble. Ensuite, nous le vulgarisons. L’objectif est vraiment de faire des sciences, de mettre les mains dans le cambouis… Mais en venant à La Rotonde, les visiteurs ne doivent pas se dire « ce n’est pas pour moi, je n’étais pas bon en sciences » ! C’est complètement autre chose. Car les sciences, c’est juste être curieux. Chaque action que nous portons aide à augmenter et à valoriser la capacité de questionnement dans le champ de la culture scientifique. -Quel savant programme avez-vous concocté pour les 20 ans de La Rotonde ? -Une grande journée festive se tiendra le samedi 15 juin. Elle est totalement gratuite et ouverte à tous. Il y aura notamment des conférences, des rencontres, des expositions, des ateliers-défis sciences, une performance artistique live, des installations arts/sciences… Dans l’espace « show scientifique » le public pourra assister à des manipulations réalisées en direct par des chercheurs. Pour le jeune public, fusées et dragsters à eau n’auront plus de secret… Et ce n’est qu’un avant-goût du programme ! 20 ans de sciences en s’amusant. La Rotonde est sortie de terre en juin 1999 au cœur de l’École des Mines de Saint-Étienne. Il s’agit du seul Centre de culture scientifique technique et industrielle (CCSTI) directement intégré à une grande école d’ingénieurs. Ouvert à tous, y compris aux jeunes enfants, cet espace invite chacun à découvrir et expérimenter les sciences autour d’expositions aussi ludiques que savantes. Dotée depuis 2008 du label « Science et Culture, Innovation » décerné par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, La Rotonde assure un rôle de médiateur dans le dialogue entre la société et les sciences, et anime différents réseaux de culture scientifique, irriguant ainsi l’ensemble du territoire. Petit écran. Sur le tournage des Sauvages. Marina Foïs, Roshdy Zem… Vous les avez peut-être croisés avec l’équipe de production des Sauvages. La future série-événement de Canal+, qui sera diffusée à partir de l’automne, a été tournée en grande partie dans la Loire ce printemps. Ambiance côté coulisses. Un mardi comme les autres ou presque sur le parvis de la gare de Châteaucreux. Il est 15 heures et un calme trompeur règne sur l’esplanade de France à Saint-Étienne. Futurs et ex-usagers du train déambulent comme à l’accoutumée, bientôt rejoints par une poignée de badauds. Qui pourrait croire qu’à seulement quelques mètres de là, derrière la statue du Fusillé, l’agitation est tout autre ? Nous sommes le 5 mars, premier des vingt-cinq jours de tournage des Sauvages dans la capitale ligérienne. Maquilleuses, réalisatrice, cameramen, scripte, accessoiristes et assistant opérateur s’activent. « Voici la réalisatrice Rebecca Zlotowski, je vous présente aussi son bras gauche », plaisante Marco Cherqui, co-producteur de la série, en saluant son assistante. Action ! Un Range Rover noir flambant neuf s’élance. À son bord, ou plutôt contre la portière avant gauche, une énorme caméra. « Doucement », lance une voix masculine. « Prenez garde aux bosses ! Il ne faudrait pas que le matériel se décroche. » À l’intérieur de la grosse cylindrée, on distingue les acteurs, mais pas seulement. On devine aussi des silhouettes plus inattendues. Comme celle de la réalisatrice. Elle s’est installée sur la banquette arrière pour mieux donner ses directives. « Rebecca est très dirigiste pendant les prises et effectue un travail minutieux, explique Marco Cherqui. Elle réalise ainsi une direction d’acteur très précise. » Plus surprenant : le coffre abrite lui aussi un passager clandestin. On y découvre l’ingénieur du son, casque vissé sur les oreilles. Fin de la prise. Le soleil brille, il est l’heure de faire une pause rafraîchissement. Les figurants attendent patiemment le signal de départ. « J’habite à Montreynaud. Ce tournage, c’est bien pour le quartier », apprécie Farès. Pour Marco Cherqui, venir à Saint-Étienne était « absolument indispensable ». Agréablement surpris par les paysages, il se réjouit également de l’accueil réservé à ses équipes. « Nous avons travaillé avec des gens d’ici pour le casting. Tout le monde a été extraordinaire. Nous avons choisi de montrer de nouveaux visages, de donner la parole à des gens qui ne l’ont pas souvent, comme je l’ai fait pour Le Prophète. » Ça bouge : les deux principaux comédiens de l’après-midi, Dali Benssalah et Carima Amarouche, viennent de passer aux raccords maquillage. Clés, argent, valises, sac de sport… L’accessoiriste vérifie que rien ne manque. Carima Amarouche descend de la berline. Inlassablement, elle reproduira la même scène. Jusqu’à ce que tout soit parfait. « Super, on la garde. Coupez ! » Dossier: Sports nature Prêts, feu, partez ! Du vélo à la randonnée en passant par l’escalade, la course d’orientation ou le canoë, les sports de pleine nature font partie de l’ADN de la Loire. Le département accompagne activement le développement de cette filière, en veillant à l’ouvrir à tous les publics. Objectif : un territoire toujours plus sportif et attractif ! L es sports nature sont en plein boom ! Près de trois quarts des habitants de l’Hexagone ont ainsi une pratique au moins occasionnelle, et un Français sur trois s’adonne régulièrement à une activité de pleine nature. La randonnée, le vélo de route et le VTT arrivent en tête du peloton, suivis par le ski alpin. De nouvelles pratiques, comme l’accrobranche, la marche nordique, le paddle ou le trail, font aussi le plein d’adeptes. Les vacances sont d’ailleurs souvent l’occasion de découvrir des sensations fortes, comme le parapente, le canyoning ou les sports d’eau. Dans la Loire, les sports nature sont solidement ancrés dans le paysage. Il faut dire que notre territoire ne manque pas d’atouts dans ce domaine. Plaine, montagnes, cours d’eau, sentiers de randonnée et de VTT, pistes de ski, sites d’escalade… Avec ses reliefs variés et son riche patrimoine naturel, il constitue un superbe terrain de jeu pour tous les amoureux d’activités sportives au grand air. Pour accompagner leur rapide ascension, le Département lance cette année un label « Village sport nature ». Il permettra de structurer l’offre dans la Loire et d’accroître la visibilité des principaux sites, en les aidant à améliorer leurs équipements. Une démarche qui vise à les organiser en destinations touristiques, tout en favorisant l’accès aux pratiques de pleine nature pour les Ligériens, quelle que soit la saison. Sept communes sont en cours de labellisation, dont Saint-Régis-du-Coin, dans le Pilat, et Violay, dans les Montagnes du Matin. Le Département soutient également d’autres types d’équipements, portés par exemple par des intercommunalités. Trois spots ligériens (équipements dédiés aux sports de pleine nature) ont ainsi déposé une candidature. L’implication du Département en matière de sports nature passe également par le soutien apporté à de nombreux événements sportifs tout au long de l’année. La collectivité coorganise même plusieurs manifestations d’envergure, à l’image du Swimrun des Gorges de la Loire, dont la première édition se déroulera le 23 juin ! Autre nouveauté à venir dès le mois de juin : un week-end « Vertiroc » organisé à Planfoy par les fédérations d’escalade. À la station de Chalmazel, petits et grands profiteront cet été encore de nombreuses animations. Quant aux aficionados de trail, de kayak ou même d’escrime, ils préparent déjà le Raid Nature 42, qui se déroulera le 15 septembre à Villerest. Des adolescents placés en famille d’accueil participeront cette année à l’événement dans le cadre d’un projet baptisé « Les Intrépides ». Ce défi multisports comporte aussi un rando-raid famille, un parcours handisport et de nombreuses activités-surprises. « Dans la Loire, les sports nature sont vraiment ouverts à tous les publics, qu’il s’agisse de sportifs débutants ou aguerris, souligne Olivier Melin, directeur des sports du Département. Nous veillons à ce qu’ils soient accessibles aux enfants, mais aussi aux seniors, avec par exemple des initiations à la marche nordique. Le développement du handisport est aussi fortement encouragé, que ce soit en randonnée, sur les pistes de ski ou sur l’eau ! » Et pour rassembler les Ligériens autour de ces activités sportives et de loisirs, une grande Fête des sports nature sera organisée fin septembre à Chalmazel. Un swimrun entre Loire et Haute-Loire. Ils viennent de Bretagne, du Nord de la France, de Suisse… Les équipes du 1er swimrun ligérien sont en pleine constitution ! Un défi sportif innovant qui fera aussi rayonner notre territoire et son beau patrimoine naturel. Connaissez-vous le swimrun ? Née en Suède, cette nouvelle discipline qui se pratique en binôme associe la nage en eaux vives et la course à pied en pleine nature. Les sportifs nagent avec leurs chaussures et courent avec leur combinaison néoprène. Le 23 juin, 200 binômes venus de tout l’Hexagone et même de l’étranger s’élanceront ainsi dans les Gorges de la Loire, sur des parcours de 5 à 31 km. Ce défi sportif comblera les amoureux de sensations fortes et de beaux paysages, en leur faisant découvrir un espace naturel remarquable et protégé. Falaises et escarpements rocheux, landes et prairies sèches… Que vous soyez débutant ou aguerri, le dépaysement est garanti. Inscrivez-vous vite ! Prenons de la hauteur. Un événement de découverte du milieu vertical est organisé mi-juin à Planfoy. Baptisé Vertiroc et soutenu par le Département, il s’adresse aussi bien au grand public qu’aux passionnés d’escalade. Une première dans la Loire. Connaissez-vous le Pôle d’activités verticales des Monts du Pilat ? Les 15 et 16 juin, il accueillera la première édition de Vertiroc : au programme, via ferrata, parcours montagne et ateliers techniques. Le tout à moindre coût, grâce au prêt de matériel et à l’encadrement proposé par une soixantaine de professionnels et bénévoles passionnés. Coorganisé par la Fédération française des clubs alpins et de montagne (FFCAM) et la Fédération française de montagne et d’escalade (FFME), il vise à promouvoir l’escalade tout en médiatisant le site de Planfoy, unique en France pour son offre multi-activités sur rocher. « Nous nous sommes rendu compte que certains maîtrisent la pratique sur mur, mais pas forcément sur site naturel, constate François Carton, conseiller technique au Comité territorial montagne et escalade de la Loire. Nous souhaitons qu’ils puissent réinvestir leur pratique en pleine nature. » Seule condition : mesurer plus d’1,10 m. En plus de ce baptême d’escalade en extérieur, une initiation à la via ferrata est proposée aux petits et grands. Les grimpeurs aguerris pourront, eux, parfaire leur technique sur la falaise de la Roche Corbière. « L’encadrement n’est habituellement possible qu’à partir de 6-8 personnes. Ces deux journées nous permettront de répondre aux demandes de groupes plus réduits. » Pour ceux qui préfèrent prendre de la hauteur autrement, une projection du film K2 : La montagne inachevée est programmée à la cinémathèque de Saint-Étienne le 14 juin. Un retour sur l’expédition française de 1979 dans l’Himalaya, en présence du président de la FFME42, Jean-Luc Rigaux, qui a vécu cette aventure en tant que photographe. La séance sera suivie d’un débat sur l’olympisme. L’occasion sans doute d’évoquer deux champions d’escalade ligériens : Romain Desgranges et Anouck Jaubert. Questions à Jean-Yves Bonnefoy, Vice-président chargé des sports. -La Loire dispose de nombreux atouts pour les sports de nature… -En effet, avec ses paysages variés, la Loire se prête à merveille aux activités de pleine nature : sports d’eau, sites d’escalade, chemins de randonnée, sentiers VTT, équitation… Cela fait partie de l’identité de notre territoire. C’est pourquoi le Département soutient activement le développement de ces pratiques sportives. -Sur quoi porte le soutien de la collectivité ? -Nos aides concernent notamment l’aménagement de structures sur l’ensemble du département : par exemple le bassin d’aviron de Cordelle, les sentiers VTT balisés de Saint-Maurice-en-Gourgois ou encore le tout nouveau pôle trail de Saint-Régis-du-Coin. -Vous lancez également un label Village sport nature ? -Oui. Il vise à structurer l’offre, qui était disparate, et à développer les propositions en matière de sports nature. Il concerne les communes rurales disposant d’une palette multi-activités. Enfants, adultes, familles, handisportifs : nous souhaitons satisfaire un large public… et ce en toute saison ! Sept villages et trois spots de pleine nature sont actuellement en cours de labellisation. Jeunes et intrépides. Kayak, VTT, course d’orientation… Une vingtaine de jeunes Ligériens, placés en foyers ou en famille d’accueil dans le cadre de la protection de l’enfance, s’initient aux sports de pleine nature. Objectif : préparer le Raid Nature 42 qui se tiendra en septembre à Villerest. Rires et éclats de joie retentissent à la base nautique de Saint-Just Saint-Rambert. Au programme ce jour-là : découverte de la Loire en kayak. Depuis octobre dernier, des adolescents âgés de 12 à 17 ans confiés au Département préparent le Raid Nature 42, une compétition sportive qui se tiendra le 15 septembre à Villerest. À l’initiative des services des sports et de la protection de l’enfance du Département, ils se regroupent tous les deux mois pour pratiquer une nouvelle activité : escalade, ski de fond, golf… Leur nom de code : Les Intrépides. Les 18 et 19 mai, un week-end de pleine nature les attend ainsi au Chalet des Alpes au Bessat, avec du VTT, de la course d’orientation, une intervention du comité départemental handisport, etc. Le sport et la nature ont des valeurs communes : ils permettent tous deux d’évacuer le stress de la vie quotidienne, de s’oxygéner et de s’ouvrir au monde. Les différentes activités proposées par le Département sensibilisent les adolescents à l’effort, à l’esprit d’équipe, au respect des autres et à leur environnement naturel. Un contexte positif dans lequel ils peuvent aussi partager leurs expériences du placement. « Ils s’investissent énormément dans le projet. Il y a de leur part un engagement sur la durée pour atteindre les objectifs fixés, souligne Muriel Sofonéa, chargée de mission à la direction de la protection de l’enfance. Et en pleine nature, les enfants s’épanouissent ! » Encadrés par des professionnels issus de comités sportifs départementaux, ces jeunes découvrent des sports auxquels ils n’auraient pas eu accès dans leur vie quotidienne. Ils seront fin prêts pour le Raid Nature 42. Dans le partage et la bonne humeur. Zoom. Arthur Forissier, Champion de XTerra, une nouvelle discipline de sport nature en plein essor. -Qu’est-ce que le XTerra ? -Il s’agit d’une version « tout terrain » du traditionnel triathlon. Elle regroupe la natation, le trail et le VTT, qui reste mon sport de prédilection. -À 24 ans, vous avez un beau palmarès… -J’ai évolué assez tard vers cette discipline, après une période de cross triathlon. Je suis formé au club ASMSE TRI 42 depuis 2010, avec le soutien du Département de la Loire. Cela m’a permis de devenir champion d’Europe en 2015, champion de France 2018 et vainqueur du XTerra Grèce 2018. Je prépare actuellement les championnats du monde XTerra 2019. -Vous vous entraînez toujours dans la Loire ? -Oui, depuis le début, et c’est un terrain de sport idéal, avec à la fois des reliefs et de la plaine ! Au lycée déjà, je pratiquais des activités de pleine nature avec l’UNSS, comme le Run & Bike. Être dehors, profiter d’un beau panorama, partager un sport avec d’autres, c’est un vrai plaisir. Budget 2019 798 millions d’euros au service des Ligériens. Chef de file de l’action sociale, le Département consacre cette année encore plus de la moitié de ses dépenses aux solidarités humaines. Il investit par ailleurs activement dans l’aménagement du territoire : routes, collèges, aides aux communes, etc. Gros plan sur le budget adopté mi-avril par l’assemblée départementale. Questions à Hervé Reynaud, Vice-président chargé des finances. -Qu’est-ce qui caractérise ce budget 2019 ? -Il s’inscrit dans une stratégie budgétaire maîtrisée. Conformément aux engagements de l’exécutif départemental, notre collectivité n’a pas augmenté sa fiscalité depuis 2011. Avec une taxe foncière sur le bâti de 15,3 %, la Loire figure parmi les Départements au taux le plus bas pour sa strate démographique. Nous poursuivons par ailleurs notre trajectoire de désendettement. -Quelle est l’évolution des dépenses ? -Celles liées aux solidarités humaines (Allocation personnalisée d’autonomie, RSA…) connaissent une nouvelle hausse : + 2,6 % par rapport à 2018. Mais grâce à nos efforts de gestion, les dépenses globales de fonctionnement sont contenues à 689,6 M€. C’est une priorité pour nous afin de maintenir un bon niveau d’investissement, avec 82,2 M€ cette année. -Sur quoi portent ces investissements ? -Nous allons poursuivre les projets structurants en ce qui concerne les routes et bâtiments. Cette année, l’accent est mis sur les travaux dans les collèges, avec une enveloppe de 16 M€, en hausse de 28 % sur un an. Nous confirmons également notre rôle au titre des solidarités territoriales : une enveloppe de 18,1 M€ est dédiée aux aides aux communes et intercommunalités. Tribunes libres Groupe union pour la Loire. Budget 2019 : une ambition pour la Loire. Examiné par le passé en décembre, le budget 2019 du Département de la Loire a été voté le 12 avril dernier. La majorité a présenté sa feuille de route budgétaire. Une feuille de route à la fois ambitieuse et volontariste, mais également responsable et rigoureuse, tant pour le développement des territoires que pour les Ligériens. Un budget ambitieux et volontariste. Le Département de la Loire a toujours été attaché au bon développement de tous les territoires. Dans cette logique, notre Collectivité, qui accompagne déjà depuis de nombreuses années les communes dans leurs aménagements, a décidé de poursuivre et de maintenir son action en faveur de celles-ci. Dans une période où la résignation gagne de nombreux maires, nous nous tenons à leurs côtés pour faire avancer leurs projets, petits et grands, pour l’amélioration de la qualité de vie des habitants. Les budgets que nous programmons ici, restent inchangés et apportent souvent une véritable bouffée d’oxygène à certaines communes qui n’auraient pas la possibilité financière de mener à bien leurs chantiers. Nous sommes et restons le premier partenaire des communes. Outre l’aide aux communes et la garantie du financement de nos compétences obligatoires, notamment en direction des plus fragiles, nous avons décidé d’accentuer nos investissements avec une enveloppe de 82,2 M€. Nous voulons favoriser la réalisation de travaux structurants sur l’ensemble du département. Nous savons à quel point les investissements que nous portons peuvent influer sur l’économie locale. Conscients de notre rôle d’aménageur du territoire, nous souhaitons investir pour préparer l’avenir et placer notre département dans une situation dynamique, au sein d’une région au destin stratégique. Un budget responsable et rigoureux. Si nous pouvons maintenir un haut niveau d’investissements et d’aides au tiers, c’est avant tout grâce à une bonne gestion des finances départementales. Le credo qui nous anime est simple : chaque euro dépensé est un euro utile. C’est donc en responsabilité que nous pouvons regarder l’avenir avec sérénité et détermination ! Malgré la baisse drastique des dotations de l’État ces dernières années, et la non-compensation à l’euro près des compétences transférées, notre politique rigoureuse nous permet de conserver des capacités d’actions, et ce sans augmenter les taux d’imposition, comme nous nous y sommes engagés depuis 2011. C’est donc un budget volontariste tourné vers l’avenir que la Majorité Départementale a adopté pour répondre au mieux aux attentes et exigences des Ligériens. Groupe gauche républicaine et citoyenne. Merci à monsieur Paul Bouchet de son témoignage d’espérance humaniste… puisse-t-il nous inspirer ! Sa lutte sans relâche pour que vive partout l’égale dignité humaine mérite notre respect ! Mais son engagement doit aussi nous inspirer car tel était son souhait… Tout cela a été si bien dit à Marcilly-le-Châtel et à Goutelas lors de son Grand Départ alors que sa pensée était si vivante ! Très jeune, il a été un résistant de la première heure face à cette imposture qui voulait faire croire que l’espèce humaine comportait des races supérieures à d’autres ! Il a aussi travaillé aux côtés de Stéphane HESSEL au Conseil National de la Résistance pour imaginer la reconstruction humaine et républicaine de notre société et de notre pays. Son engagement avec ATD Quart Monde pour la reconnaissance des droits qui fondent le respect de la dignité humaine aura été sans faille. Le droit au logement opposable qu’il a fait reconnaître par la Loi illustre sa lutte pour la reconnaissance de tous les droits fondamentaux : la dignité de chaque personne suppose qu’elle puisse accéder aux nourritures vitales du corps et de l’esprit. Il n’a cessé de le rappeler : nous devons accéder à cette liberté républicaine de pouvoir assumer notre devoir d’humanité en s’appuyant sur la justice et la fraternité sans frontière ! Pour ce faire, il partageait cette vérité que la raison du cœur est indispensable à l’humain pour qu’il puisse assumer sa raison d’être. Démontrant ainsi que l’Utopie Humaniste pouvait localement s’exprimer, il a su rassembler paysans, ouvriers et intellectuels pour que GOUTELAS redevienne ce lieu poursuivant l’histoire de l’ASTREE qui voulait faire renaître l’Humanisme dans ce territoire du Forez qu’il aimait tant ! Nous en avions parlé avec lui : « C’est en Agissant en notre lieu que nous pouvons penser avec le Monde et ouvrir l’Espérance de construire un Monde Meilleur ». Cet appel pour que nous pratiquions ainsi l’Humanité mérite vraiment d’être entendu car l’Utopie Humaniste est devenue si réaliste aujourd’hui compte tenu de la situation inquiétante de notre société et de notre planète ! Espérons que le témoignage de Paul BOUCHET nous inspire au cœur de notre Assemblée départementale pour que notre Collectivité impulse cette Force Humaniste faisant de l’humain un acteur au service de l’Humain ! Avocat, puis Conseiller d’ État, il aura été l’Avocat des pauvres et de nos valeurs républicaines au service de l’Humanisme ! Cette égale dignité humaine qu’il voulait faire vivre est bien le sens de l’exercice de nos missions de solidarités… Cette perspective nous impose aussi l’exigence d’éveiller la citoyenneté pour construire et partager ensemble un Bien Commun au service de l’épanouissement de chacun. Groupe Loire solidaire. Aéroport de Saint-Etienne Loire : stop ou encore ? Le Comité syndical de l’aéroport de Saint-Étienne s’est réuni le 25 mars dernier, après une période floue et de crise profonde de plus de 6 mois, marquée par la démission de son président, Georges Ziegler. Cette démission « surprise » a donné lieu à une passe d’armes ubuesque entre le président du Département et celui de Saint-Étienne Métropole, qui, rappelons-le, non contents d’être de la même famille politique, siègent dans la même majorité au Conseil municipal de Saint-Étienne et à la Métropole ! Pour le président Ziegler, la perte de la compétence « économie » découlant de la loi NOTRe, justifie le retrait du Département de la Loire de la présidence de l’aéroport. Difficile de ne pas lui donner raison sur ce point, puisque c’est exactement ce que nous défendons au sein du Conseil départemental depuis 2015, ligne à laquelle la majorité départementale s’était toujours opposée jusqu’alors. Dont acte ! Il est clair que notre collectivité aurait bien d’autres actions à financer dans son cœur de compétences, pour nos routes, pour nos aînés, pour nos collèges, où les besoins sont immenses et les budgets bien maigres. La « patate chaude » de la destinée de cet aéroport moribond est donc revenue au président de la Métropole. Pour nous, plus que l’identité du capitaine, c’est la viabilité de l’aéroport et sa capacité à disposer d’un modèle économique pérenne et le moins dépendant possible de l’argent public, qui importent. Après l’arrêt des vols low cost, décidé à l’unanimité, seuls quelques milliers de passagers par an fréquentent l’aéroport de Bouthéon. Parfois mal compris, cet arrêt des compagnies à bas coûts a permis de réaliser des économies substantielles, les compagnies low cost étaient subventionnées par les collectivités locales pour chaque passager transporté. Plus il y avait de vols, plus cela coûtait cher aux contribuables, qui quelque part, sponsorisaient les vacances de quelques-uns. Voilà aujourd’hui près de 18 mois que la CCI, gestionnaire de l’aéroport, a mandaté un cabinet spécialisé pour que celui-ci fasse des propositions pour le devenir de cet équipement, avec effectivité à partir de 2020 ? Quelle entreprise privée accepterait un délai aussi long pour obtenir un retour ? Sans compter les sommes provisionnées pour financer la résolution d’un contentieux avec la société jadis pressentie pour obtenir la gestion de l’aéroport au moyen d’une délégation de service public… Bref, peu de nouveau sous le soleil de l’aéroport ligérien : les présidents passent, mais les difficultés persistent. En 2019, il en coûtera encore 557.000 € au Département. Alors, stop ou encore ? Échappée belle Saint-Bonnet-le-Château. La perle du Forez. Dans les monts du Forez, ce village de caractère a une allure pleine de majesté. Ses remparts, ses rues pavées, sa collégiale gothique, sa crypte aux momies mais aussi ses boules Obut vous embarquent pour un voyage fascinant à travers le temps. C’est une cité médiévale au passé aussi riche que surprenant. Au fil de ses rues pavées, où se côtoyaient autrefois tanneurs, tisserands, armuriers et serruriers, on découvre à Saint-Bonnet-le-Château l’histoire d’une prospère bourgade marchande, spécialisée dans le travail du fer. Surnommée « la perle du Forez », cette ancienne châtellenie comtale arbore fièrement ses fortifications médiévales et demeures bourgeoises des XVe et XVIe siècles. De la place du Commandant Marey, héros de la Résistance, à la porte Louis Mandrin, contrebandier français du XVIIIe siècle, les murs recèlent bien des secrets… Coiffant un promontoire rocheux, le village est dominé par sa collégiale gothique, où une halte s’impose. Dans la chapelle basse, des peintures murales exceptionnelles illuminent les pierres sombres de l’église… et le regard des visiteurs. « Ces fresques ont probablement été peintes entre 1400 et 1420 », souligne la médiatrice culturelle Tiffany Goncalves. Puis direction la bibliothèque abritée dans l’édifice. On y découvre une collection à couper le souffle, constituée à partir de legs depuis le XIVe siècle. Trente-six incunables, ouvrages imprimés avant 1500, la Biblia Latina, première bible publiée en France, des manuscrits et de nombreux volumes consacrés à la religion, aux sciences, à la musique… Certains livres ont même conservé des reliures de veau datant du XVIe siècle. De sacrés trésors. Sans oublier les momies exposées dans la crypte : trouvées par hasard en 1837, elles attisent depuis la curiosité et l’imagination. « Selon la légende, il s’agirait des victimes du terrible Baron des Adrets, qui les aurait emmurées vivantes. D’où leurs bouches ouvertes sur d’horribles cris… » Mais il n’en est rien ! Retour au plein air. Après avoir flâné dans les ruelles et admiré les façades Renaissance, place au terrain de pétanque. Berceau de la boule Obut, Saint-Bonnet-le-Château maîtrise l’art du travail des métaux depuis des siècles. En 1955, le serrurier Frédéric Bayet s’associe avec le mécanicien de talent Antoine Dupuy. Ensemble, ils créent la marque de la « boule à jouer » Obut, qui va conquérir le monde. Au sein de la fabrique, un musée vous conte la fabuleuse histoire de la pétanque. Vous pourrez ensuite vous dégourdir les jambes sur « L’aventure du Rail », une voie verte aménagée entre Estivareilles et Saint-Marcellin-en-Forez sur une ancienne voie de chemin de fer. Ou embarquer à bord d’un train touristique des années 1950, très apprécié des familles. Et si vous préférez contempler le panorama, posez-vous un instant au pied de la collégiale : plaine du Forez, Massif central, Massif du Pilat, Alpes… Ici, le temps s’arrête. Et vous en prenez plein les mirettes. Pratique. -Y aller. En voiture. À 30 min de Saint-Étienne et de Montbrison, à 1 h de Roanne. -Visiter. Village et/ou la Collégiale. Visite sur réservation. 04.77.50.52.42 ou 04.77.50.11.15. Musée et boutique Obut. Ouvert tous les jours. 04.77.26.23.46. carrepetanque.fr/musee-boutique -Parcourir. L’aventure du rail. Parcours randonnée pédestre, VTT ou équestre. 04.77.52.05.14. aventure-du-rail.fr Chemin de fer du Haut-Forez. Train touristique. Toute l’année sur réservation pour les groupes.. Ouverture tout public en juin. 04.77.50.82.03. chemindeferhautforez.fr -Se restaurer. Le Carré Pétanque. 04.77.45.57.05. Les Remparts. 04.77.50.07.24. Initiatives Cap Musique. Le pouvoir de la musicothérapie. La musique adoucit les mœurs… et a même des vertus thérapeutiques. ce n’est plus un secret pour Pauline Jodar, qui dispense à des enfants un enseignement musical adapté au centre académique et populaire Cap Musique à Sorbiers. Claire, 7 ans, court rejoindre la salle de musicothérapie, où l’attend Pauline Jodar. Chaque mardi et mercredi, cette ancienne élève de la Maîtrise de la Loire accompagne des enfants ayant un trouble ou une pathologie. Le cours individuel de trente minutes démarre sur une note de bienvenue à la guitare. Il se poursuit par un moment ludique et créatif, puis par un temps de liberté. C’est le chant qui canalise Claire. Elle termine la séance détendue. « La musicothérapie recentre l’attention et facilite les interactions sociales, souligne Pauline. Ici, il n’y a pas d’enfants avec des problèmes, il n’y a que des enfants qui excellent. » Adaptés et personnalisés, ces cours sont construits en lien avec la famille. Parfois aussi avec le corps enseignant ou médical. « L’objectif est de valoriser et soutenir les enfants. C’est leur moment à eux, sans examen ni concours », précise la directrice de Cap Musique, Marie-Christine Larue. Hyperactivité, autisme, faible estime de soi… La musique améliore la connectivité des régions cérébrales, notamment celles qui sont impliquées dans les échanges. Être musicothérapeute a toujours été une évidence pour Pauline. « Plus jeune, j’ai fait la connaissance d’un enfant autiste et nous sommes entrés en communication. Depuis ce jour, je connais le pouvoir de la musique.» Cap Musique à Sorbiers. 04.77.53.10.65. Repair Café. Un café, c’est réparé ! Face au « prêt à jeter » et à l’obsolescence programmée, des alternatives voient le jour. à Riorges, un drôle de café vient ainsi d’ouvrir ses portes. Vous avez un objet cassé et voulez le jeter ? Adoptez plutôt le réflexe Repair Café ! Une machine à coudre, un aspirateur, une balance, une brosse à dents électrique… Bienvenue dans le local de l’association Un temps pour un autre à Riorges. On se croirait dans une célèbre chanson de Boris Vian, à ceci près que l’économie circulaire prend ici le contrepied de La Complainte du progrès. Du café, des jus de fruits et des viennoiseries offrent une pause conviviale. Christophe examine le vélo de Mado, dont l’éclairage a rendu l’âme, tandis que Brigitte accueille les visiteurs. Maurice Dessaux, à l’origine de cette initiative, explique le concept du Repair Café : on y vient avec quelque chose qui ne fonctionne plus et des réparateurs bénévoles aident à le remettre en état. On ne paie que le prix des pièces, en ajoutant si on le souhaite une petite contribution. Ouvert à tous chaque 2e samedi matin du mois, ce lieu est une première dans le Roannais. « Notre objectif est triple : social, économique et écologique. Nous avons ainsi réparé un radiateur avec un fusible à 3,20 euros. » Exit la déchèterie ! Cornand. Les pâtes, une histoire de famille. La maison Cornand fête ses 100 ans. Fondée en 1919 rue Pointe Cadet à Saint-Etienne, elle a construit sa renommée autour de ses pâtes « haute couture ». Histoire d’une saga familiale. Dans la famille Cornand, je voudrais le grand-père, Étienne, 84 ans, la mère, Luce, 53 ans, et le fils, Hugo, 25 ans… Chez les Cornand, on aime les pâtes à tout âge, et pas seulement à l’heure du repas. Cette épicerie fine, devenue une institution à Saint-Étienne, a transformé ce produit de consommation courante en mets raffiné. « Nous produisons 45 tonnes de pâtes fraîches et sèches par an, à l’ancienne, dans notre atelier stéphanois. Elles sont fabriquées à la main et avec des laminoirs, à partir de produits pour la plupart locaux. » Un savoir-faire devenu rare. « Il devait y avoir 3.000 fabricants en France au début du siècle. Nous ne sommes plus qu’une dizaine. » La gamme comprend 35 déclinaisons, des plus classiques – aux œufs, cèpes, etc. – aux plus inattendues : vanille, pain d’épices ou curaçao. Une expertise et des saveurs qui ont fait sa réputation bien au-delà de l’Hexagone, puisque les pâtes Cornand s’exportent au Canada, en Belgique, en Suisse et même en Italie ! Pour célébrer son centenaire, la maison propose une nouvelle recette de tagliatelles à base de semoule de blé et d’épeautre. À consommer « le plus naturellement possible, avec de l’huile d’olive ou du beurre ». Annick Simon. Se détacher pour mieux grandir. Après la psy qui murmurait à l’oreille des bébés, cette spécialiste de la petite enfance vient de publier un nouvel ouvrage. Rencontre. -D’où vient l’idée de ce livre, Accompagner le développement du petit enfant ? -J’avais fait un travail auprès d’assistantes maternelles du Pays de Charlieu, à travers une série de conférences. Mon éditeur m’a suggéré de les rassembler et d’en faire un livre. J’ai pris un réel plaisir à ce travail de réécriture. -Quel est le fil conducteur de l’ouvrage ? -Il montre comment tout, dans la vie, est matière à séparation : de la naissance, où on renonce au ventre de maman, à la nounou, où il faut renoncer à un premier mode d’existence, puis la cuillère, où on renonce aux biberons… jusqu’aux premiers pas, où on renonce aux bras de papa ou maman pour mieux s’aventurer dans la vie. -Comment aider l’enfant à surmonter ces séparations ? -L’important, c’est de l’envelopper d’une attention bienveillante et de paroles. Je n’ai pas souhaité ici donner de vrais conseils, mais plutôt aider les parents à se souvenir des enfants qu’ils avaient été, à comprendre comment pensent leurs enfants afin de trouver leurs propres solutions. Les P’tits Bouchons du Roannais. Pour une grande cause. Cette association vient en aide aux enfants hospitalisés dans le roannais. Le 10 mai, elle organise un événement caritatif au coteau où son parrain, le comédien Ludovic Berthillot, présentera en avant-première son nouveau spectacle. Depuis deux ans, les bénévoles des P’tits Bouchons du Roannais offrent des jouets, des aides matérielles et du réconfort aux enfants malades hospitalisés à Roanne. Au service de chirurgie ambulatoire, ceux-ci partent désormais au bloc opératoire ou en consultation au volant d’une petite Audi rouge ou d’une moto jaune électrique, grâce aux fonds récoltés à travers diverses opérations. Le service de neuropédiatrie a bénéficié de deux tests qui dépistent certains troubles de l’apprentissage chez l’enfant. Le 10 mai, l’acteur Ludovic Berthillot se produira en avant-première sur les planches de l’Espace des Marronniers au Coteau, au profit de cette association qu’il parraine. Sa pièce Second rôle, coécrite par Pierre Delavène et le Roannais Jean-Philippe Zappa, nous plonge de manière humoristique et poétique dans l’univers des seconds rôles dans le monde du spectacle… et rend hommage au passage à quelques-unes de nos vedettes les plus populaires. L’association agit également pour l’environnement en collectant des bouchons de bouteilles en plastique, vendus à une société de recyclage locale : le 10 mai, venez avec vos sacs de bouchons ! Second rôle. Le 10 mai 2019 à 20 h. Espace des Marronniers au Coteau. 07.69.64.24.96. Sapeurs-pompiers de la Loire. Un gars, une fille… Pour recruter de nouveaux volontaires, le SDIS 42 lance la web-série Un gars, une fille… chez les pompiers ! Le premier épisode a été diffusé le 24 mars sur YouTube. Au fil des clips, cette aventure nous plonge dans le quotidien de deux sapeurs-pompiers volontaires ligériens. Des héros du quotidien, qui donnent de leur temps à leurs concitoyens, à côté de leurs vies professionnelles et familiales… Réalisée en interne, cette web-série valorise leur engagement, avec ses différentes facettes : l’action bien sûr, mais également des moments de convivialité et de cohésion. Objectif : susciter de nouvelles vocations, aussi bien chez des femmes que chez des hommes, et quelle que soit leur profession. Rappelons qu’en France, les volontaires représentent 80 % des effectifs des sapeurs-pompiers. Retrouvez l’épisode 2 cet été ! Made in Loire. 1886, petite reine haut de gamme. « 1886, l’année de l’audace ! », lance Benoît Richard, en référence à la date de fabrication du premier vélo à Saint-Étienne par les frères Gauthier. C’est la même audace qui anime aujourd’hui cet ingénieur passionné de vélo : il vient de réaliser son rêve en lançant sa propre marque. Après avoir fait ses armes « en remettant en selle les vieux vélos de copains », Benoît décide de concevoir et réaliser des bicyclettes haut de gamme made in Saint-Étienne. Robustes, élégants sans être tape-à-l’œil, les vélos 1886 sont dotés d’une selle et de poignées en cuir. Ils se distinguent par une signalisation intégrée à l’avant et une transmission par courroie en fibre de carbone, plus propre, légère et résistante qu’une chaîne. L’assemblage se fait dans un petit garage-atelier de la ville du design. Un clin d’œil à la capitale du cycle du XIXe siècle… Pour hommes, femmes, et très bientôt pour enfants, ces modèles chics et personnalisables vous feront perdre les pédales. À table ! Filet de truite fario et son émulsion wasabi. Par Antoine Bergeron, restaurant la Source à Saint-Galmier. Pour 4 personnes. Temps de préparation : 20 min. 2 truites fario. 1 kg de carottes des sables. 50 g de beurre. 25 cl d’eau. 4 g de wasabi. -La préparation du poisson et des légumes. Lever les filets de truites et enlever les arêtes. Laver et éplucher les carottes puis réaliser 12 billes de carottes à l’aide d’une cuillère à pomme parisienne. Les cuire à l’eau bouillante. Cuire le reste des carottes dans un peu d’eau bouillante. Une fois cuites, les mixer avec le beurre pour faire une purée. -L’émulsion wasabi. Mélanger l’eau et le wasabi et réaliser une émulsion à l’aide d’un fouet. -La cuisson. Cuire les filets 2 minutes dans un four à 180°C. -Le dressage. Disposer la truite, les billes et la purée de carottes dans une assiette. Ajouter l’émulsion wasabi. Vous pouvez décorer avec des fanes de carottes et une julienne de carottes crues. Agenda Danse en promenade. Bulles de fantaisies. Treize formes courtes, éphémères solos, duos ou quatuors formant un réjouissant parcours plein de douceur et de fantaisie… Découvrez les bulles chorégraphiques de la compagnie Contrepoint ! Si chacune a sa vie propre, sa règle du jeu, toutes renvoient à un sujet vieux comme le monde mais qui traverse le temps : l’amour. De Benjamin Biolay à Léo Ferré, en passant par Gainsbourg, Arthur H et même Schubert, chaque bulle dure le temps d’une chanson, offrant ainsi une flânerie entre les époques et les styles. Et quoi de mieux que le parc du château de Bouthéon pour servir d’écrin à cette jolie balade imaginée par Yan Raballand ? Le 19 mai à 17 h. Bulles chorégraphiques. Château de Bouthéon à Andrézieux-Bouthéon. 19 € / Tarif réduit : 16 €. Moins de 18 ans et étudiants : 10,50 €. 04.77.36.26.00. theatreduparc.com Événement. Un autre regard. Démontrer que le handicap n’est ni une fatalité, ni un frein à la performance : c’est l’objectif du week-end Handi… Cap. Pour cette 3e édition, l’association À Tout Crin et la Ville de Roanne vous proposent une multitude d’animations ! Baptême ULM, basket fauteuil, rugby fauteuil, tennis de table, hand bike, tir à l’arc, équitation… Sans oublier du dessin mandala végétal, du chant choral, de la magie, de la danse, une balade en side-car, le spectacle Badaboum le Roi cassé (Cie de Trop), etc. Le 15 mai, retrouverez aussi une table musicale, et le 19 mai, faites un baptême de l’air. Un événement qui fait tomber les préjugés autour du handicap ! Les 24 et 25 mai. Handi… cap (3e édition). Patinoire de Roanne. Entrée libre. 06.17.68.04.89. Sortie en famille. Tous aux jardins ! Ce rendez-vous annuel séduit des millions de visiteurs en Europe. Cette année, il a pour thème « Les animaux au jardin » : si certains sont redoutés par les jardiniers (pucerons, limaces, rongeurs, etc.), d’autres peuvent aider à entretenir les jardins : coccinelles, vers de terre, pollinisateurs, moutons… Dans la Loire, de nombreux sites ouvrent leurs portes, avec parfois des animations. Le château de la Bâtie d’Urfé propose ainsi des visites guidées, un atelier enfant et un spectacle de clowns musiciens. L’abbaye bénédictine de Charlieu vous ouvre aussi ses portes. Les 7, 8 et 9 juin. Rendez-vous aux jardins (17e édition). Dans toute la Loire - rendezvousauxjardins.culture.gouv.fr. La Bâtie d’Urfé à Saint-Étienne-le-Molard. Visite guidée des jardins : le 8 juin à 15 h et le 9 juin à 11 h. Atelier enfant « Apprenti botaniste » à 14 h 30. Spectacle d’Orchesta Katastroff le 9 juin à 16 h. Abbaye bénédictine de Charlieu. Atelier enfant « Apprenti botaniste » le 9 juin à 14 h 30. Spectacle Kélé Kélé le 9 juin à 16 h. Gratuit. Musiques à cordes. Accords parfaits. Né de la rencontre entre deux musiciennes passionnées par les musiques traditionnelles, Ishtar propose un voyage musical où les cordes désorientées de la harpe celtique, du sud oriental et du cistre ancien tissent un univers ciselé et poétique. Elles racontent des mythes et des chants d’amour, des compositions et des improvisations, ainsi que des mélodies issues des traditions orales de la Méditerranée. Des émotions d’hier et d’aujourd’hui qui se partagent, des rêves d’ici et d’ailleurs qui se rencontrent. Buffet offert à l’issue du concert. Le 15 juin à 20 h 30. Ishtar. Prieuré à Saint-Romain-le-Puy. Association Aldebertus. 12 € / Adhérents : 8 € / Moins de 12 ans : gratuit. Observatoire. A l’état sauvage. Héron cendré, grèbe, cygne tuberculé, foulque, sterne… La Gravière aux oiseaux de Mably abrite plus de cinquante espèces d’oiseaux. Une promenade balisée de deux kilomètres vous permet de les observer toute l’année. Vous y croisez également des papillons, grenouilles et libellules, ainsi que des mammifères vivant dans les zones humides, comme le ragondin et son cousin le castor. Des œuvres de land-art ponctuent votre visite, tandis que des aquariums, maquettes et installations ludiques vous attendent à la maison de la Gravière… ainsi qu’un beau programme d’animations ! Du 30 mars au 3 novembre. Maison de la Gravière. Mercredi, samedi, dimanche et jours fériés de 14 h à 18 h. Vacances scolaires (zone A) : tous les jours de 14 h à 18 h. Gravière aux oiseaux à Mably. Entrée gratuite. Accessible aux personnes à mobilité réduite. 04.77.78.54.29. Danse jeune public. Frusques. Explorer le monde de l’enfance, l’affirmation de l’individu et le rapport à l’autre… Dans cette nouvelle création pétillante de Act2 Cie-Catherine Dreyfus, quatre individus aux personnalités affirmées se réveillent dans un monde inconnu, un no man’s land où les seuls éléments connus sont les vêtements. La danse est espiègle et délicate, la musique vous transporte dans l’onirisme et la scénographie faite de vêtements colorés transforme l’espace en un terrain de jeu. Dès 3 ans. Le 15 mai à 15 h. Le 18 mai à 17 h. Frusques. Théâtre Copeau. Opéra de Saint-Étienne. 16,60 €. Événement. Musées by night. Le 18 mai, la 15e Nuit des musées donnera lieu à des visites nocturnes dans toute l’Europe. L’occasion de déambuler parmi des œuvres d’art, de profiter de concerts et spectacles, de suivre des visites thématiques, d’assister à des projections, etc. À la Bâtie d’Urfé par exemple, entrez dans la danse avec le Bal Renaissance de la troupe Marazula, et menez une grande enquête ludique en famille, proposée en partenariat avec la Taverne du Gobelin Farci. Dans le Haut-Forez, embarquez à bord du train touristique pour vivre une nuit magique entre l’Écomusée d’Usson-en-Forez et le Musée d’histoire du XXe siècle d’Estivareilles… Du coucher du soleil à minuit, une multitude de lieux de culture vous ouvrent leurs portes sur tout le territoire, avec un riche programme d’animations. Le 18 mai de 20 h à minuit. La nuit des musées (15e édition). Dans toute la Loire. Bâtie d’Urfé à Saint-Étienne-le-Molard : visite libre du château de 20 h à minuit. 04.77.97.54.68. Balade spectaculaire. Voyage en Turakie. Dans le cadre des projets Itinérances douces en bord de Loire et Terre Buissonnière, voyagez ici et là sur les traces de la Turakie, ce pays formidable qui n’est représenté sur aucune carte du monde ! Partez à la recherche d’indices du célèbre Dinozaurbinet, un reptile à tête de robinet, le premier à s’être complètement affranchi du milieu aquatique en sortant de l’eau pour cause de mauvaise conduite. Cette itinérance douce en kayak et canoë se poursuivra au coin du feu par un spectacle en plein air. Après une nuit en bivouac sous les étoiles de Turakie, un petit déjeuner surprise sera servi ! Une expérience totale et décalée pour ce voyage accessible dès 8 ans. Le 30 mai après-midi. Embarquez pour la Turakie en canoë-kayak. Saint-Priest-la-Roche – Cordelle. Gratuit – Inscription obligatoire. Le 30 mai dès 18 h 30. Bivouak en Turakie. Buvette et repas en vente sur place. Performance-spectacle au bord de l’eau à 20 h 30. Possibilité de rester dormir sur place. Petit-déjeuner surprise. Retour le 31 mai à 11h au Château de la Roche. 04.77.62.77.62. Théâtre. Suspense au rendez-vous. Le producteur stéphanois Gilles Granouillet, de la Cie Travelling Théâtre, propose une fiction qui vous embarque dans les méandres de l’identité. Camard se présente devant son médecin de famille. Souci banal : il se plaint de troubles intestinaux. Le problème persiste et prend des proportions inattendues. La pièce se déploie, le duo vous embarque avec une verve étonnante, une allégresse rafraîchissante, dans un puzzle qui prend des allures de polar décalé. Étonnant transformiste, clown triste et Don Quichotte tout à la fois, Camard dresse le portrait d’un homme en quête de dignité. 23 mai à 20 h 30. Le transformiste. Maison de la culture Le Corbusier à Firminy. 18 € / Tarif réduit : 15 € / Moins de 18 ans : 11 €. Repas proposé à la Maison de la culture par La reine de Saba : 12 €. 04.77.10.07.77. Le moulin des Masson. Un moulin qui tourne. Au fond de la vallée du Vizézy, écoutez le murmure de la rivière, humez les parfums délicats des massifs en fleurs… et celui qui s’échappe du Moulin des Massons. Animé par la force de la rivière, ce moulin à huile et ses bâtiments du XVIe siècle revivent sous vos yeux. C’est parti pour une heure quinze de visite guidée ! Fabrication d’huile de colza grillé, de noix ou de noisette en compagnie du maître huilier, suivie d’une dégustation : c’est une véritable plongée au cœur des traditions et savoir-faire ancestraux de la région. Puis, place à une démonstration autour d’une scie à ruban datant de 1903. Comme le moulin, elle fonctionne grâce à la seule force motrice de l’eau, qui génère aussi l’électricité du hameau. Dans le bâtiment principal, une exposition temporaire retrace l’histoire du site de 1850 à nos jours. Fête du pain, Journée mondiale de l’abeille, fête du moulin… Durant toute la belle saison, le Moulin des Massons propose une multitude d’animations pour tous les publics, et des formules journée ou demi-journée pour les groupes. Cette année, profitez aussi d’une balade insolite commentée de trois kilomètres et d’une visite du rucher d’autrefois. Les enfants, eux, pourront être au four et au moulin, en façonnant des gâteaux à la farine de tourteau de noisettes, ou encore un petit pain aux graines. Ne manquez pas non plus le chemin du Bief : une balade printanière le long d’un sentier ombragé… Guidés par Philomène la coccinelle, vous découvrirez la faune, la flore, la géologie et l’histoire des lieux jusqu’au panneau qui dévoile un secret. Au programme. Fête du pain. Le 12 mai. Journée mondiale de l’abeille. Le 19 mai. Fête du moulin. Le 23 juin. Petit mitron (animations 6-12 ans). Les 10 et 24 juillet, 7 et 21 août, 23 octobre. Après-midi gourmand (animations 6-12 ans). Les 17 et 31 juillet, 14 et 28 août, 30 octobre. L’abeille au moulin. Le 20 et 28 juillet, 10 et 25 août. Balade insolite. Le 25 juillet, 6 et 20 août. Saison 2019. De février à novembre, tous les week-ends et jours fériés de 14 h à 18 h. Du 30 juin au 16 septembre, tous les jours de 14 h à 18 h, et visite tous les matins à 10 h 30 sauf le dimanche. Vacances scolaires : du mardi au dimanche, de 14 h à 18 h. Pour les groupes : tous les jours sur réservation. Tarifs. 5 € / 3,50 € pour les 8-16 ans. Gratuit pour les moins de 8 ans. Tarif famille (2 adultes et 2 enfants) : 12,50 € (+ 2 € par enfant supplémentaire). Groupe adultes (à partir de 15 pers.) : 4 €/personne. Groupe enfants (8-16 ans) : 3 €/enfant. Animations enfants, centres de loisirs et ateliers pédagogiques : contacter le Moulin des Massons. Moulin des Massons. Saint-Bonnet-le-Courreau. 04.77.76.86.45. Portrait Maurice Ronat. Mutuellement vôtre. Stéphanois et fier de l’être, Maurice Ronat s’est hissé sans tambour ni trompette à la tête du 2e groupe mutualiste de France. Le président d’Aésio, qui prépare aujourd’hui sa succession, a largement contribué à réinventer le modèle de ce secteur. Son laboratoire d’expérimentation ? La Loire. Cartésien. Engagé. Responsable. C’est ainsi que les collaborateurs de Maurice Ronat décrivent cet homme au parcours étonnant. Né en 1947 d’un père ouvrier d’État à la manufacture d’armes et d’une mère aide à domicile, ce Stéphanois grandit avec sa sœur autour de la place Jacquard. La vie de famille est marquée par les sorties du dimanche au stade. Maurice est fan du ballon rond et des Verts : une passion qui ne le quittera jamais. Le reste du temps, une éducation plutôt stricte règne à la maison, d’où peut-être une rigueur et une ponctualité sans faille. Le jeune homme est vif d’esprit, mais peu habile de ses mains. « J’ai toujours été très maladroit, incapable de me servir d’un marteau… je préférais les chiffres, confie le président du groupe Aésio. Je me suis donc orienté vers un diplôme de comptable ». Il décroche un premier poste chez EDF, puis rejoint le Crédit Immobilier de France, où il fera toute sa carrière de salarié, d’abord dans sa ville natale, puis en tant que directeur de l’agence de Saint-Chamond jusqu’en 1996. En parallèle, il devient très tôt militant mutualiste. « En 1975, j’étais devenu cadre et bénéficiais d’un contrat collectif obligatoire à la Mutuelle chirurgicale et médicale de la Loire. Comme j’aimais mettre mon nez dans les chiffres, j’ai étudié le tableau des garanties… » Voyant qu’il ne s’agit que de garanties minimum, Maurice Ronat décide d’aller se plaindre à la mutuelle. La guichetière renvoie cet adhérent tatillon vers sa chef de service, qui le redirige vers le directeur. « Il m’a dit : plutôt que de râler, venez donc rejoindre notre conseil d’administration ! » C’est ainsi qu’à 28 ans, notre fort en maths décroche son premier mandat d’administrateur. Dans la lancée, il aide la mutuelle à créer une « surcomplémentaire santé », et cinq ans plus tard, il est élu président. Cet engagement mutualiste, Maurice Ronat ne le lâchera plus. S’ensuit un parcours marqué par une série de fusions, qui le mènera à la tête de la Mutualité française Loire, puis d’Eovi MCD Mutuelle, jusqu’à la création du groupe Aésio, né en 2016 du rapprochement des mutuelles Eovi, Adréa et Apréva. « C’est aujourd’hui le 2e assureur mutualiste de France, avec 3 millions de personnes protégées », se réjouit son président, également porte-voix national des organismes d’assurance maladie complémentaire. Pour lui, changer d’échelle était une nécessité. « Les actifs sont devenus mobiles et veulent conserver leur mutuelle sur tout le territoire. De plus, la gestion du tiers-payant est lourde, il faut donc mutualiser les moyens. » Son autre cheval de bataille : transformer les mutuelles en offreurs de soins. « La Loire est un laboratoire d’innovation à cet égard, avec une clinique mutualiste de haut niveau, onze Ehpad, de nombreux centres de santé dentaire, optique, etc., sans oublier la Cité des aînés à Saint-Étienne, qui sera une première en France. » En 2020, Maurice Ronat passera le flambeau. En homme prévoyant, il a préparé sa succession : chez Aésio, il cèdera son fauteuil au président d’Adréa Patrick Brothier, un autre Stéphanois. Après avoir dû s’exiler à Paris « trois à quatre jours par semaine » pendant tant d’années pour assumer ses obligations, il ne sera sans doute pas mécontent de regagner ses pénates. Ses prochains défis ? Assouvir sa passion pour l’Italie, cuisiner des râpées pour ses petits-enfants… et oublier un peu les chiffres !