Loire Magazine Le magazine du Conseil départemental de la Loire no 136 juillet août 2019 Directeur de la publication : Georges Ziegler, président du Département de la Loire Rédactrice en chef : Marie Camière Rédaction : Peggy Chabanole, Émilie Couturier, Magali Soubeyran. Conseil départemental de la Loire Hôtel du Département 2, rue Charles-de-Gaulle 42022 Saint-Étienne Tél. 04.77.48.42.42 Site Internet: loire.fr Édition et réalisation Association Donne-moi tes yeux 12, avenue de la Motte-Picquet 75007 Paris Tél.: 01.47.05.40.30 Courriel: contact@donnemoitesyeux.fr Courrier de la rédaction Le 24 juin 2019 Objet : relance – version adaptée de Loire magazine Madame, Monsieur, Vous recevez actuellement une version adaptée de Loire Magazine, publication bimestrielle du Département de la Loire. Si vous souhaitez continuer à recevoir ce magazine en version braille ou sonore, nous vous remercions de bien vouloir nous communiquer vos coordonnées et le type de version adaptée souhaité (braille ou sonore). En l'absence de réponse de votre part, nous serons au regret de ne plus pouvoir vous faire parvenir de version adaptée de Loire Magazine. Vous pouvez nous transmettre vos coordonnées : -par courrier à la Direction de la communication - Département de la Loire 2 rue Charles de Gaulle - 42022 Saint-Étienne Cedex 1 -par courriel à catherine.vedeche@loire.fr -par téléphone au 04.77.48.40.10. Vous pouvez vous aider pour cela du formulaire suivant: Indiquez vos nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, e-mail (facultatif) et choisissez le type de version adaptée souhaitée: braille ou version sonore (cochez la case). Nous vous remercions par avance et vous prions d'agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées. Stéphane Butny, Directeur de la communication Votre interlocuteur: Direction de la communication, tél. 04.77.48.40.10, fax 04.77.48.40.16. Éditorial Le 14 juin, le marché de Montbrison a remporté le concours du plus beau marché de France. A travers cette récompense, notre territoire, ses atouts, ses paysages et ses richesses bénéficient d’un immense coup de projecteur. Nous nous en réjouissons. Nous ne pouvons qu’être fiers de cette réussite, qui contribue au rayonnement et à la promotion de la Loire. Le commerce de proximité et les producteurs locaux présents sur nos marchés, dans nos communes, dans nos villes, répondent à une demande grandissante de nos concitoyens. Le succès du marché de Montbrison en est la parfaite illustration. Ce succès est partagé avec l’ensemble des producteurs locaux, avec les agriculteurs, avec les maraîchers qui cultivent les traditions de la Loire et innovent pour faire de notre département un territoire de saveurs et de goût. Cette chaîne de l’excellence est la marque de la Loire, de cette Loire généreuse, accueillante, pittoresque, qui reste pourtant à découvrir… Parce qu'ils font la vitalité de nos villages, les commerces, les marchés doivent être accompagnés pour préserver des lieux de vie au cœur de la ruralité active, forte de la volonté de ses habitants et du maintien indispensable des services publics. La cohésion sociale est à ce prix. Sur le marché, sur les places des villages, dans les espaces urbains, les gens se retrouvent en se rencontrant, les femmes et les hommes de la Loire retracent leur histoire et écrivent leur avenir commun. Merci à Jean-Pierre Pernaut, merci à TF1 d’avoir organisé ce vote du Plus beau marché de France. Nous savions que ce marché était dans la Loire. Aujourd’hui, tous les Français savent qu’il est à Montbrison ! Georges Ziegler, président du département de la Loire. L’essentiel Culture. Festival de la Chaise-Dieu : prélude dans la Loire. Depuis plus d’un demi-siècle, ce festival auvergnat réunit chaque année des milliers de mélomanes autour d’artistes de renommée internationale. Dans le cadre de la coopération engagée entre les Départements de la Loire et de la Haute-Loire, un concert-prélude ouvrira pour la première fois ce prestigieux événement en terre ligérienne. Rendez-vous le jeudi 22 août à 21 heures dans la collégiale de Saint-Bonnet-le-Château avec le chœur américain Chanticleer. Ces douze voix d’hommes feront danser les anges musiciens qui ornent les murs de la chapelle basse de la collégiale, en interprétant des œuvres de Thomas Tallis, William Byrd, Will Jennings… Le festival se poursuivra jusqu’au 1er septembre avec vingt-cinq concerts autour d’œuvres du répertoire classique, romantique ou sacré dans de grands lieux patrimoniaux et architecturaux. Une 53e édition de très haut vol. Du 22 août au 1er septembre. Tarifs : de 8 à 95 €. Abonnements à partir de 3 concerts. Tarif réduit pour les moins de 28 ans, demandeurs d’emplois et bénéficiaires des minima sociaux. Tarif dernière minute : une heure avant le concert. chaise-dieu.com Transports. Changez d’air avec TIL découverte. Chaque dimanche jusqu’au 29 septembre, évadez-vous avec TIL découverte ! En prenant le car au départ de Saint-Étienne, Montbrison et Lyon, découvrez ou redécouvrez des dizaines de destinations récréatives. Et pour 2 € le trajet, vous pouvez même emporter votre vélo. Cette offre de déplacement estivale en car dessert chaque dimanche différents sites du département, afin de permettre aux voyageurs de profiter de sentiers de randonnée ou d’itinéraires cyclistes et de visiter des sites touristiques, naturels ou patrimoniaux. Lignes TIL 102, 112, 119, 120, 122, 131, 302. 2 €/trajet. 18 €/titre de 10 voyages. Gratuit pour les moins de 4 ans. Attention, le nombre de places est limité pour les vélos sur le porte-bagages : réservation conseillée auprès de votre transporteur. Athlétisme. Le sprint de l’été ! Après le Tour de France, les championnats de France d’athlétisme Élite fouleront le terrain stéphanois du 26 au 28 juillet. Organisé par la Fédération française d'athlétisme avec le Coquelicot 42, c’est le rendez-vous de l’année pour les stars de l’athlétisme français. Cette compétition est indispensable pour se qualifier aux championnats du monde qui se tiendront au Qatar cet automne. Au stade Henri Lux, situé au complexe de l’Étivallière, près d'un millier d'athlètes disputeront 38 épreuves durant trois jours. En parallèle, un « park’o matrus », espace d’animations pour petits et grands (gratuit pour les détenteurs de billets), sera installé aux abords du stade. Saint-Étienne accueillera également l’équipe de France d’athlétisme pour un stage en novembre prochain. Compétitions le 26 juillet à 13 h 15, le 27 juillet à 10 h 15 et le 28 juillet à 9 h 45. Billet 1 jour : de 5 à 20 €. Packs 3 jours : de 20 à 30 €. Gratuit pour les moins de 4 ans. Sécheresse. Le département débloque 400.000 € pour les agriculteurs. Ils ont souffert ces dernières années de forts épisodes de sécheresse : pas facile d’être agriculteur lorsque le mercure grimpe et que les pluies se font rares. Pour leur venir en aide, le Département de la Loire vient de débloquer un fonds exceptionnel de 400.000 euros destiné aux jeunes agriculteurs. Un soutien qui vient renforcer le dispositif mis en place par la Région Auvergne-Rhône-Alpes. En raison de la sécheresse, l’avenir de certaines exploitations agricoles est en péril. Lorsque les fourrages viennent à manquer, toutes ne disposent pas d’une trésorerie suffisante pour acheter des stocks supplémentaires pour alimenter les troupeaux. Après un hiver encore assez sec dans la Loire, la situation reste préoccupante. Il a plu ces dernières semaines, de quoi limiter un peu les pertes, même s’il manque encore plusieurs milliers de mètres cubes d’eau à nos agriculteurs ! Événement. 3e Sainté Gym Cup. La 3e édition de ce tournoi international aura lieu le samedi 6 juillet dès 17 h au stadium Pierre Maisonnial - Le Bardot à Saint-Étienne. Cette année, la Sainté Gym Cup accueille cinq équipes nationales juniors, en préparation du Festival olympique de la jeunesse européenne qui se déroulera à Baku du 21 au 27 juillet. Les délégations suisse, allemande, britannique, italienne et française, composées chacune de six sportives, disputeront un match sur l’ensemble des disciplines gymniques : saut, barres, poutre et sol. Les sociétaires du Pôle France, basé à Saint-Étienne, auront à cœur de briller dans ce spectacle de haut niveau, qui les prépare aussi aux JO de Paris 2024 ! Entrée : de 7 à 15 €. Gratuit pour les moins de 6 ans. Coupe du monde. Connaissez-vous le beach korfbal ? Après La Haye (Pays-Bas) et Blankenberge (Belgique), c’est Bonson qui accueille les 6 et 7 juillet la 3e Coupe du monde de beach korfbal ! Cette discipline en vogue est une variante du korfbal, sport d’origine néerlandaise dans lequel deux équipes mixtes (quatre femmes et quatre hommes) s’affrontent en essayant d’envoyer un ballon dans un panier situé à 3,5 mètres du sol. Fort de ses 21 titres de champion de France, le club du FJEP Bonson organise cet événement en collaboration avec la mairie. Un rendez-vous sportif de haut niveau qui lancera aussi les festivités estivales « Bonson Beach ». Cérémonie. Un collégien décoré pour son acte héroïque. Marwan, élève de 5e au collège Jean Dasté de Saint-Étienne, a sauvé un enfant de 4 ans de la noyade lors d’un voyage scolaire fin mai. Ce dernier était tombé dans le grand canal du Château de Versailles. Le 5 juin, ce jeune garçon de 14 ans a reçu une médaille du Département gravée à son nom, remise par le président Georges Ziegler et Fabienne Perrin, conseillère départementale déléguée. Le colonel Alain Mailhé, directeur du SDIS 42, a lui aussi salué le courage du collégien en lui remettant la médaille d’honneur du corps départemental des sapeurs-pompiers. Quant au président de l’ASSE Roland Romeyer, il lui a offert un maillot de l’ASSE à son nom, numéro 42 ! Insolite. La chasse aux météorites. Un gros bolide a été aperçu en début d’année dans le sud de la France, traversant l’atmosphère à très grande vitesse en produisant une traînée lumineuse visible à plusieurs centaines de kilomètres... À Villerest, la station de détection de météorites installée sur le toit de la mairie a enregistré le phénomène ! Équipée d’une antenne et d’une caméra à 360°, elle collabore avec le Muséum national d’Histoire naturelle, l’Université Paris-Sud et le club d’astronomie roannais Jupiter. Depuis deux ans, elle fait ainsi partie du réseau Fireball Recovery and Inter Planetary Observation Network (Fripon), qui scrute le firmament 24 heures sur 24 pour détecter les météorites et déterminer leur point de chute afin d’enclencher des recherches. Ce réseau dispose en France d’une centaine de caméras, et de seulement dix antennes, dont celle de Villerest. Activités. La station de Chalmazel passe à l’heure d’été. Les beaux jours sont là : c’est le moment de profiter de la nature ! Seul ou en famille, partez prendre l’air à la station de Chalmazel. En quête de sensations fortes ? Dès 12 ans, vous pourrez vous initier au mountain kart. En location sur place, il vous garantit quelques frissons au moment de dévaler les pistes ! Le téléski des Campanules, ouvert au total 11 jours en juillet et 21 jours en août, vous remonte avec votre matériel de descente. Tout comme le télésiège des Jasseries, ouvert 16 jours en août, qui vous emmène à 1.460 mètres d’altitude, sur le plat des Granges. De là, de nombreuses excursions vous attendent. Les circuits balisés de randonnée, VTT, trottinette et trail vous permettront de trouver votre bonheur, selon votre niveau et vos envies. Pour découvrir la montagne autrement, des moniteurs diplômés et expérimentés proposent aussi des randonnées et sorties VTT encadrées. Téléski Les Campanules : les 6, 7, 12, 13, 14, 19, 20, 21, 26, 27 et 28 juillet et du 1er au 4, du 7 au 18 et du 21 au 25 août, de 14 h à 18 h. Télésiège des Jasseries : du 2 au 4, du 9 au 18 et du 23 au 25 août, de 14 h à 18 h. Location de VTT électriques, VTT, mountain karts, trottinettes et trottinettes électriques (boutique située au pied des pistes). 04.77.24.85.09. Social. Permis de réussir. Dans la Vallée du Gier, le Secours catholique de la Loire et la Mission locale roulent pour l’avenir des jeunes ! Leur constat : le permis de conduire est un véritable levier d’accès à l’emploi. Réservée aux 18-25 ans en difficulté, l’opération « Permis de réussir » est un programme de conduite supervisée opérationnel depuis début 2019, dans un véhicule dédié au projet. Code en poche et avec l’accord de l’auto-école, le jeune est accompagné par un parrain bénévole formé à la conduite supervisée. Des heures de conduite qui complètent celles de l’auto-école, propices à un partage d'expérience et à de belles relations intergénérationnelles. Mission locale Gier/Pilat : 04.77.29.98.00. Secours catholique de la Loire : 04.77.32.02.15. Transports. Les réseaux TIL, STAS et TER se connectent. La Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Département de la Loire et Saint-Étienne Métropole réunissent leurs réseaux de transport sur un périmètre expérimental. Dès le 29 août, une nouvelle offre de transport sera proposée aux voyageurs à Andrézieux-Bouthéon, Veauche, Chambœuf, Saint-Galmier, Chazelles-sur-Lyon et Saint-Symphorien-sur-Coise (69). Deux nouvelles lignes C1 et C2 seront créées à partir de trois lignes existantes. Objectif : une offre de transports en commun plus pertinente, coordonnée avec le réseau TER et offrant de meilleures cadences. En parallèle, un abonnement combiné STAS + TIL donnera un accès illimité aux deux réseaux, à partir de 58 €/mois ! Les nouveaux titres de transport seront en vente dès le 20 août. Sortie en famille. Bienvenue à Lespinasse ! L’été, la forêt de Lespinasse s’anime ! La plus grande propriété forestière du Département de la Loire vous ouvre ses branches et vous réserve de nombreuses surprises. Balades contées, découvertes sensorielles, rallye pédestre, jeu de piste, initiation à la pêche, bricolage forestier, géocaching… Il y en a pour tous les goûts et tous les âges. Le sentier d’interprétation du « chêne président » vous révèle de manière ludique la richesse écologique et la mémoire du lieu. Vous trouverez sur place plusieurs circuits balisés, dont un circuit VTT et un parcours permanent de course d’orientation. N'oubliez pas de vous munir d'eau, de chaussures adaptées et d'une casquette pour braver la forêt de Lespinasse ! Peuplée de chênes rouvres et pédonculés, mais aussi de charmes, elle abrite sous ses feuillus chevreuils, sangliers, écureuils et pics noirs. Un sentier handicap vient aussi d'être inauguré au cœur de cet espace naturel. Animations du 6 juillet au 24 août. 04.77.49.90.49. Les 100 ans du Coquelicot 42. Du 9 juillet au 27 octobre 2019. Créé en septembre 1919 par trois anciens Poilus, ce club d’athlétisme fête son centenaire au Musée des Verts avec l’exposition Des tranchées à l’Or olympique : l’autre épopée stéphanoise. L’occasion de découvrir à la fois la légende de l’athlétisme stéphanois et les destins croisés avec l’ASSE depuis un siècle. 06.41.88.02.80. -35 %. C’est l’évolution du taux de dioxyde d’azote entre 2007 et 2018 dans la Loire, où la qualité de l’air s’est globalement améliorée. Sur la même période, le taux de particules fines a été divisé par deux, mais la pollution à l’ozone a progressé de 28 %, selon l’observatoire ATMO Auvergne-Rhône-Alpes. Salon d’art textile. Du 7 au 8 septembre 2019. Le temps d’un week-end, le couvent des Cordeliers de Saint-Nizier-sous-Charlieu accueille des artistes qui vous feront découvrir des savoir-faire uniques autour de l’art textile. Tout public. De 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. Vélos couchés. Du 19 au 21 juillet 2019. Trikes, vélomobiles, handbikes : venez découvrir ces disciplines dans le Roannais à l’occasion des championnats du monde de vélos couchés ! Au programme : course de côte à Jarnosse, courses de vitesse à Vougy, critérium de 100 km à Nandax et randonnées touristiques à vélo. 208 M€. C’est le montant global des aides régionales allouées à la Loire pour la période 2016-2020 dans le cadre d’un protocole d’accord signé le 7 juin dernier entre le président Georges Ziegler et Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, pour accompagner des projets d'aménagement du territoire. Quid des déchets radioactifs ? Le 5 septembre 2019. Le Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs fait l’objet d’un débat public en France. Objectif : trouver des solutions pour une gestion transparente et sûre de ces déchets. À Saint-Étienne, une rencontre est organisée sur les impacts sanitaires et environnementaux des anciens sites miniers d’uranium. Venez vous informer et donner votre avis ! Focus Événement. Le grand (re)Tour. Si les paysages forment le décor du Tour de France, les routes en sont la scène. La Grande Boucle passe dans la Loire les 13 et 14 juillet pour sa 106e édition, avec Saint-Étienne comme ville-étape. Le Département accompagne cet événement phare jusqu’au dernier mètre ligérien. C’est l’un des événements sportifs les plus suivis au monde. Cette année, le Tour de France fête les cent ans du Maillot Jaune. Il partira le 6 juillet de Bruxelles pour arriver le 28 juillet à Paris, avec une étape à Saint-Étienne pour la 26e fois de son histoire. C’est le samedi 13 juillet que les coureurs arriveront dans la Loire en provenance de Mâcon. Cette 8e étape de 199 kilomètres, idéale pour les adeptes de la grimpette, comporte au total pas moins de 3.800 m de dénivelé positif ! Le peloton passera par Marcenod, Sainte-Croix-en-Jarez, Valfleury, Sorbiers, L’Étrat et Saint-Priest-en-Jarez avant d’atteindre Saint-Étienne. Le lendemain, jour de Fête nationale, il s’élancera du stade Geoffroy-Guichard, avec un coup d’envoi fictif à 13h05. Les cyclistes seront en piste pour un parcours de 170 km, de la capitale du cycle à Brioude. Après avoir traversé la ville, ils se dirigeront vers Saint-Genest-Lerpt, Saint-Just Saint-Rambert, Chambles, Çaloire, franchiront le pont du Pertuiset et traverseront Saint-Paul-en-Cornillon. Après une embardée en Haute-Loire, ils rejoindront Saint-Maurice-en-Gourgois, Rozier-Côtes-d’Aurec, puis Usson-en-Forez. Au cœur d’un beau décor naturel, le Tour de France empruntera dans la Loire une dizaine de routes départementales. Partenaire de cette édition 2019, le Département mobilise une vingtaine d'agents les 13 et 14 juillet. « Dans les mois qui précèdent l’événement, nos services vérifient les revêtements des chaussées et les rénovent au besoin, explique Yves Dadole, directeur du patrimoine routier. Quelques jours avant la course, ils fauchent les accotements et nettoient les abords des routes. Et la veille de l’épreuve, après avoir balayé les chaussées, ils placent plus de quatre cents sacs-poubelle dans les secteurs où les spectateurs sont attendus. » Le jour J, ces professionnels des routes installent une signalisation spécifique pour guider les coureurs et les prévenir des obstacles. Après le passage du Tour, la signalisation est aussitôt enlevée pour rétablir la circulation, puis les poubelles sont ramassées. Aux côtés des équipes départementales, la Garde républicaine sillonnera également la Loire pour diffuser des messages de prévention. Les coureurs, eux, continueront leur périple à vélo quatorze jours supplémentaires. Avec un dernier coup de pédale sur les Champs-Élysées, où la Grande Boucle sera bouclée. Un stand pour déguster des produits du terroir. Le 14 juillet, le Département vous attend nombreux sur le stand mis à disposition par l’Assemblée des Départements de France à proximité du village départ pour valoriser les produits du terroir. Au menu : dégustation de Fourme de Montbrison AOP et de vins AOC Côtes-du-Forez, en partenariat avec les syndicats de producteurs. Gare au moustique tigre. Le moustique tigre est désormais implanté dans la Loire. Installé depuis 2004 dans le sud de la France, il a déjà colonisé 53 départements de l’Hexagone. Parce qu’il peut être vecteur de maladies, chacun doit lutter contre sa prolifération par des gestes simples. La Loire était un des derniers départements d’Auvergne-Rhône-Alpes épargné par la colonisation de ce moustique venu d’Asie du sud-est. Mais un premier foyer a été détecté fin 2018 dans le Pilat. Depuis, une cellule départementale a été mise en place par le préfet de la Loire pour lutter contre cet insecte particulièrement nuisible. Le Département est associé aux actions de surveillance et de traitement mises en place en lien avec l’Agence régionale de santé (ARS). Le moustique tigre peut transmettre en France certains virus comme la dengue, le chikungunya et le Zika, si et seulement si il s’est contaminé en piquant un voyageur tombé malade dans un pays de la zone intertropicale. Il peut alors contaminer des personnes saines du voisinage. Pour éviter les piqûres, portez des vêtements longs, protégez pieds et chevilles et installez des moustiquaires. Vous pouvez aussi utiliser des répulsifs anti-moustiques en demandant conseil à un pharmacien, notamment pour les jeunes enfants. En cas de fièvre brutale et de douleurs articulaires, consultez votre médecin. Le moustique tigre se développe surtout en zone urbaine et périurbaine, et se déplace peu au cours de sa vie : 100 mètres autour de son lieu de naissance. Ainsi, la destruction par tous les habitants de ses gîtes de reproduction est essentielle. Il faut pour cela éliminer toutes les réserves d’eau stagnante, où les moustiques pondent leurs œufs : coupelles, seaux, arrosoirs... Des réflexes qui réduisent efficacement le risque de présence de cet insecte à proximité de votre domicile. Luttez contre le moustique tigre ! Couvrez, jetez ou videz régulièrement tous les récipients pouvant contenir de l’eau. Remplissez les soucoupes de pots de fleurs de sable. Entretenez les espaces extérieurs pour réduire les sources d’humidité. Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie (gouttières, etc.). Rangez à l’abri de la pluie tout ce qui peut contenir de l’eau : pneus, bâches, jeux d’enfants, pieds de parasols... Le Département vous répond. Depuis le 1er mai, les sapeurs-pompiers de la Loire n’interviennent plus pour détruire les nids de guêpes et frelons, sauf en cas d’urgence. Une nouvelle très commentée sur les réseaux sociaux. Cette décision a été prise face à la recrudescence de ce type d’intervention : elles mobilisaient les sapeurs-pompiers et les rendaient indisponibles pour leurs autres opérations de secours. Les soldats du feu continuent de réaliser gratuitement les destructions à caractère urgent après échange avec le 18 ou 112 et celles concernant les bâtiments publics. Pour les interventions considérées comme non urgentes, les Ligériens sont orientés vers des entreprises spécialisées. Si celles-ci n’interviennent pas, et en dernier recours, les sapeurs-pompiers peuvent se déplacer, mais avec une facturation à un tarif supérieur à celui des entreprises privées locales. À noter que ces interventions ne relèvent pas des missions officielles des SDIS. Celui de la Loire était l’un des derniers à continuer à les assurer. Plus de 8.000 destructions de nids avaient été réalisées en 2018, contre 4.000 l’année précédente. Un accroissement d’activité devenu trop lourd à gérer d’un point de vue humain et matériel. Dossier: La Loire mise sur le cheval La Loire est l'un des premiers départements français d’élevage de trotteurs. Une tradition qui a permis à l’équitation sportive et au tourisme équestre de se développer sur l’ensemble du territoire. Un plan régional vient d’être lancé pour soutenir la filière. Quel est le point commun entre la Loire et la Normandie ? Les bons herbages ! Et donc les chevaux de course. Mais alors que la filière équine normande s’appuie sur de grosses structures, l’élevage forézien a conservé une dimension familiale. « Ici, c’est une vieille tradition. Tous les paysans avaient une jument trotteuse. C’était leur passion, leur loisir, grâce à la présence de deux hippodromes à Feurs et Saint-Galmier », expliquent ces petits éleveurs de trotteurs. Soutenu par le Département, cet écosystème local a favorisé « un élan sensationnel en faveur de l’équitation », observe Jean-Lou Roche, du comité départemental de tourisme équestre. « Puisqu’il y avait beaucoup de trotteurs de réforme, c’était facile d’acheter un cheval pour faire de la balade. » Des itinéraires ont peu à peu été tracés, et dès 1965, le département a accueilli son premier rassemblement national de cavaliers. « Nous avons des parcours magnifiques ici, et aujourd’hui, la randonnée équestre a même sa compétition : le Trec, associant orientation, maniabilité, etc. », souligne Séverine Moulin, présidente de l’Association des cavaliers indépendants foréziens. En parallèle, l’équitation sportive s’est développée à travers les centres équestres, qui maillent désormais tout le territoire ligérien. Cette pratique s’est démocratisée et féminisée. De l’apprentissage à la compétition en passant par les disciplines ludiques émergentes comme le Pony-Games, plus de 6.200 Ligériens ont une licence d’équitation... dont une écrasante majorité de Ligériennes ! La Loire a aussi ses champions, comme Olivier Perreau en saut d'obstacles, Pierre Volla en dressage et Anne-Frédérique Royon en para-dressage. Si la Loire affiche une solide culture du cheval, ce secteur a souffert ces dernières années de multiples facteurs : hausse de la TVA, baisse du nombre de licenciés liée à la réforme scolaire réintroduisant l’école le mercredi, moindre fréquentation des champs de course, baisse des paris… « Face à ces difficultés, la Région vient de débloquer une aide de 7,4 M€ sur 3 ans en Auvergne- Rhône-Alpes pour soutenir l’investissement dans la filière équine », se réjouit Alain Péré, président du comité départemental d’équitation de la Loire. Adopté fin mars, ce « plan ambition cheval » alloue 1,4 M€ aux éleveurs, et 4,5 M€ à l’équitation sportive. « Chaque centre équestre pourra toucher une aide de 1.000 € par an pour l’achat de matériel, et 3.000 € supplémentaires par an pour ceux qui investiront dans les travaux et l’achat de matériel permettant la pratique de l’équitation adaptée. » Dans la Loire, des personnes porteuses de handicap montent déjà à cheval dans de nombreuses structures, mais deux seulement sont labellisées, à Ambierle et à Montbrison. Par ailleurs, le plan régional encourage le développement de l’hébergement de randonnée équestre, tout en soutenant les hippodromes et les activités connexes. Une bonne nouvelle pour l’ensemble de cette filière, qui emploie 2.000 personnes dans la Loire. Un élevage qui baigne. Les chevaux de course nous séduisent par leur noblesse et leurs capacités. Dans la Loire, le trotteur est élevé et dressé dans un esprit convivial. Avec parfois des entraînements insolites : reportage au cœur d’une écurie forézienne. « Ce matin, les chevaux ont piscine ! » explique Hervé Chauve-Laffay, entraîneur de trotteurs installé à Saint-Germain-Laval. Son écurie est adepte de la balnéothérapie depuis plus de dix ans. Des chevaux de course viennent d’ailleurs des quatre coins de l’Hexagone pour profiter de son installation. « Comme les sportifs de haut niveau, les trotteurs et les galopeurs ont leurs cures de remise en forme. Ils gagnent deux mois de travail sans s’en rendre compte. » Quant aux plus nerveux, « ça les calme, ils adorent ça ». Les chevaux nagent pendant six minutes maximum. Ils gagnent ainsi de la masse musculaire et du souffle. Et chez Hervé et Carole Chauve-Laffay, les stars équines sont chouchoutées. « Après le bain, nous leur offrons une douche chaude à 38°C. Ils font une heure de tapis marcheur et en hiver, ils vont au solarium », souligne Carole. Chaque animal a sa fiche médicale. Vétérinaire, dentiste, régime sportif… « C’est beaucoup de travail et de temps. Pour bien les soigner, nous en acceptons peu à la fois. » Complices avec leurs trotteurs, ces éleveurs sont de véritables passionnés. Leur exploitation de 110 hectares compte deux salariés et deux apprentis pour dix poulinières, cinquante chevaux de compétition et un élevage de vaches. Au départ agriculteur, Hervé a repris le flambeau familial. « Mon grand-père était déjà éleveur de trotteurs. On a ça dans le sang. » Quant à leurs enfants, ils mettent déjà le pied à l’étrier dans les hippodromes. À Saint-Germain-Laval, le dressage est directement intégré à la structure. « Nous commençons dès l’âge de un an. » Chaque année, six ou sept de leurs juments sont envoyées en Normandie dans un étalonnier. « Elles donnent toutes naissance ici. Ce sont nos bébés », témoigne le couple. Lorsqu’ils atteignent 2 ans, les poulains passent une épreuve de qualification. Une course incontournable qui ouvre le droit de concourir dans les hippodromes. Cette année, avec huit poulains, l’Écurie Chauve-Laffay sillonnera au total 80.000 kilomètres de routes pour participer aux courses hippiques. Si ces dernières sont aussi populaires en Australie ou au Japon que le football en Europe, elles restent trop méconnues du grand public français. Pourtant, une fois qu’on a goûté à l’ambiance des hippodromes, on est mordu ! Le mot de Pascal Giroud, Président des éleveurs de trotteurs de la Loire. Grâce à la qualité de ses herbages et à la présence de deux hippodromes, la Loire est le 7e département français d’élevage de trotteurs, derrière les départements normands notamment. C’est une passion qu’on retrouve chez beaucoup d’agriculteurs, fidèles à une tradition familiale généralement ancienne. Pour la plupart d’entre eux, il s’agit d’une activité secondaire. Les poulains sont souvent confiés ensuite à l’un des soixante-dix entraîneurs du département pour préparer leur carrière sportive. Le mot de Jean-Pierre Gauvin, Seul entraîneur au galop de la Loire. Issu d’une famille d’éleveurs de trotteurs dans le Forez, j’ai fait le choix d’une carrière au galop. J’ai entamé une carrière de jockey et depuis vingt-six ans, je suis entraîneur. Au galop, on fait corps avec le cheval, on ne fait qu’un. Et bien que j’aime toutes les races de chevaux, le pur-sang anglais me semble plus sensible. J’ai repris les écuries Bedel à Saint-Cyr-les-Vignes, qui comptent une soixantaine de chevaux et emploient une vingtaine de personnes, dont beaucoup de cavaliers qui assurent des courses hippiques. Un secteur qui recrute. La filière équine offre de nombreux débouchés : des élèves viennent ainsi se former dans la Loire aux métiers du cheval, pour certains à plusieurs centaines de kilomètres de leur domicile. Parmi les centres spécialisés en hippisme, la Maison familiale et rurale (MFR) de Mornand-en-Forez. Découverte. Courses, cheval de sport, élevage, enseignement… En matière de cheval, les métiers ne manquent pas, et ce n’est pas le directeur de la MFR de Mornand-en-Forez, David Delorme, qui dira le contraire. « Nous accueillons des adolescents dès la 4e, pour préparer des diplômes qui vont du CAP au bac professionnel et au BTS, sans oublier les formations adultes, par exemple pour devenir moniteur d’équitation. » Le point commun de tous ces élèves : l’amour des chevaux. Si certains optent pour une insertion professionnelle rapide, pour d’autres, la MFR n’est qu’une étape : « Il y a toute la filière qui va travailler directement autour du cheval mais aussi ceux qui poursuivent leurs études dans d’autres secteurs. » Certains se tournent alors vers le commerce pour vendre des produits en lien avec le secteur hippique, comme des assurances spécialisées. Parmi les professeurs, Virginie Giraud est bien connue du monde hippique. « Nous formons deux types d’élèves : des jeunes, parfois en décrochage scolaire, qui ne se retrouvent pas forcément dans l’enseignement traditionnel, dont un certain nombre d’enfants à haut potentiel. Et puis on a des adolescents avec d’excellents dossiers qui ont vraiment envie de se former auprès du cheval. » L’exigence est en effet au rendez-vous. « Ce sont des métiers-passions : le plus important est d’aimer les chevaux. Il faut avoir une pratique de l’équitation, sans forcément être un grand cavalier, aimer travailler en extérieur, bien souvent se déplacer et ne pas compter ses week-ends. » À la clé, un emploi quasi assuré, par exemple dans la filière course, ou dans le monitorat d’équitation, « un métier pour lequel on a besoin de plus de candidats formés ». Certains s’installent alors dans la Loire… et deviennent parfois maîtres de stage pour d’autres apprentis ! Entretien avec Nicolas Beyel, Maréchal-ferrant à Saint-Romain-le-Puy, 38 ans. -Votre métier intrigue ? -Oui, car c’est un métier ancien. Autrefois, il y avait un maréchal-ferrant par village. Nous sommes aujourd’hui entre 15 et 20 à l’exercer dans la Loire. Pour ma part, je me suis reconverti sur le tard, à 27 ans, mais c’est une activité qui m’a toujours fasciné car j’ai grandi au milieu des chevaux. -En quoi consiste votre profession ? -Nous intervenons pour l’entretien des sabots de chevaux, avec du ferrage lorsque l’usure est plus importante, par exemple pour les animaux dédiés à la randonnée ou au sport. Dans la Loire, les chemins sont très caillouteux ! Nous pratiquons aussi de l’orthopédie sur des chevaux boiteux, à la demande des vétérinaires. -Quelles sont les qualités d’un bon maréchal-ferrant ? -Il faut surtout un bon contact avec les chevaux. C’est un métier assez physique, mais pas besoin d’avoir une grande carrure. Il intéresse d’ailleurs de plus en plus les femmes ! Un CAP, en deux ans d’études, peut suffire à s’installer, mais il est préférable d’avoir un Brevet technique des métiers (BTM), en quatre ans. À vos côtés Les enfants MAM beaucoup ! Connaissez-vous les MAM ? Ce nouveau mode de garde à mi-chemin entre accueil individuel et accueil collectif est en plein boom. Sécurité, confort, respect de la vie privée, socialisation, accueil individualisé… ses avantages sont nombreux. Reportage. Renaison, 8 heures du matin. Comme un jour sur trois, Lucile ouvre les volets de « Mam’zelles Bulles », la maison d’assistants maternels (MAM) qu’elle a rejointe en janvier. La structure date de 2015. C’est la deuxième à avoir vu le jour dans la Loire, et certainement pas la dernière. Le nombre de MAM est en forte hausse dans le département : + 50 % depuis 2018 ! Il faut dire que le concept ne manque pas d’atouts. Il permet à plusieurs assistants maternels de se regrouper dans un lieu agréé par la Protection maternelle et infantile (PMI), offrant les avantages d’un mode de garde à la fois collectif et familial. Le ménage a été fait la veille, Lucile n’a plus qu’à souhaiter la bienvenue aux premiers parents qui se pressent avec leurs petits protégés. Auparavant salariée en CDI au sein d’une crèche, la professionnelle de la petite enfance n’a pas hésité à rejoindre ses amies et anciennes collègues Katia et Mélanie. « Nous avions déjà travaillé ensemble, avec la même façon de voir les choses. » Un choix mûrement réfléchi, qui implique de gérer sa propre structure, en partageant un lieu d’exercice à plusieurs, en dehors de son domicile. Lucile ne regrette pas sa décision. « Nous sommes toutes les trois mamans et apprécions de séparer vie privée et vie professionnelle. Les parents sont très sympathiques et respectueux des horaires. » Héloïse s’amuse à attraper sa girafe préférée pour soulager sa poussée dentaire. Ding dong… La sonnerie retentit. Et de quatre ! Le petit Lheszio fait un câlin à sa maman, tandis qu’Annaé et Emmie se disputent une poupée. De 7 mois à 3 ans, l’énergie est au rendez-vous malgré l’heure matinale. Katia et Mélanie, les deux autres nounous, arrivent. L’agrément de Mam’zelles Bulles va jusqu’à douze enfants et les trois professionnelles respectent scrupuleusement les consignes du service PMI du Département. Celui-ci apporte un soutien technique, une surveillance et des règles de sécurité qui rassurent les parents, comme Sarah, la maman d’Arthur et Héloïse. « Je suis en confiance quand je les laisse car je sais qu’il y a toujours quelqu’un à proximité. Ils bénéficient d’activités et d’une socialisation similaires à ce qu’offre une crèche, tout en gardant une relation privilégiée avec leur nounou. Ils ont chacun la leur. C’est vraiment super ! » 10 heures. Katia improvise un atelier cuisine. « Les enfants adorent ! » Au loin, Athénaïs se réveille ; elle vient de terminer sa sieste matinale. « Elle a bien dormi », se réjouit Lucile, en notant l’heure du lever. « Nous respectons le rythme de chacun et consignons les faits marquants de leur journée dans un cahier. Les parents apprécient et les mamies aussi ! » Le soleil brille, il est l’heure de profiter de la cour extérieure avant de regagner le local en fin de matinée. Pendant ce temps, Mélanie s’active aux fourneaux. Au menu : velouté de petits pois, parmentier de canard, yaourt et salade de fruits. La seconde moitié de la journée va s’écouler à la même vitesse, en alternant temps animés et de repos. Comme Katia, Lucile et Mélanie, 71 professionnelles ont opté pour les MAM dans la Loire, permettant d’accueillir à ce jour quelque 240 enfants. Et ce n’est qu’un début : une vingtaine de nouveaux projets sont en cours d’élaboration ! Tribunes libres Groupe Union pour la Loire. Routes départementales : votre sécurité est la première de nos préoccupations. Dans cette période estivale où vous serez nombreux à prendre la route, nous tenons à rappeler notre engagement de chaque instant pour la sécurité routière. Nous sommes à l’écoute de vos préoccupations, et mettons tout en œuvre pour y répondre, en décidant les travaux d’aménagement nécessaires. Cet engagement, nous l’avons rappelé en participant notamment à l’opération « Motard d’un jour ». Élus et techniciens ont été sensibilisés aux dangers rencontrés par les pilotes de deux-roues. Un dialogue constructif existe entre le Département, l’État et les associations d’usagers, avec l’objectif de renforcer encore la sécurité. Au quotidien, nous voulons saluer le travail de nos agents, qui entretiennent les 3.800 km de routes que nous gérons. Ils réalisent les travaux d’amélioration nécessaires pour répondre aux problématiques que nous constatons sur le terrain, suite aux échanges réguliers que nous avons avec les élus locaux et les habitants. C’est grâce à l’expertise de ses services que le Département est le mieux placé pour apprécier la configuration et le caractère accidentogène de son réseau et ainsi prendre les meilleures décisions quant aux aménagements à réaliser. Nous portons également un regard attentif et bienveillant sur les modifications du code de la route pouvant améliorer la sécurité. Il y a un an, lorsque le Premier ministre Édouard Philippe a annoncé l’abaissement de la vitesse à 80 km/h sur les routes du réseau secondaire, à titre expérimental, nous avons immédiatement exprimé le souhait de travailler en concertation avec l’État pour adapter au mieux cette mesure aux spécificités de chaque tronçon. Cette idée, rappelée à maintes reprises ces derniers mois par notre président Georges Ziegler, a visiblement trouvé écho au sommet de l’État. Un assouplissement de cette mesure, consistant à permettre de déroger aux 80 km/h sur les routes départementales, a été présenté par le Premier ministre. Nous estimons que la mise en place d’une décentralisation de cette décision "au cas par cas", avec une véritable concertation entre Départements et Préfets, en lien avec les maires et les associations d’usagers de la route, et ce dès l’annonce de la mesure, aurait favorisé son acceptation et donc son efficacité. Nous nous réjouissons que le gouvernement avance désormais en ce sens, et que les annonces du Premier ministre, au mois de mai, aient été suivies d’un vote de l’Assemblée nationale, le 6 juin, pour autoriser les présidents de conseils départementaux et les maires à rétablir la limitation à 90 km/h sur certaines portions de routes secondaires. Nous regrettons toutefois que les routes nationales, gérées par l’État, soient exclues de ces aménagements. Si cette décision se trouve confirmée par le Sénat, nous adapterons la limitation de vitesse à la configuration des routes dont nous sommes responsables, car nous sommes déterminés à mettre tout en œuvre pour que notre réseau routier soit toujours plus sûr et plus efficace. Nous appelons donc désormais de nos vœux l’organisation de réunions de travail avec tous les acteurs concernés, qui nous permettront de faire des choix dictés par le bon sens et l’intérêt de tous les usagers de nos routes. Groupe gauche républicaine et citoyenne. Impulsons une résistance constructive et sincère pour que l’action publique préserve sa dimension humaine ! Plus que jamais, l’intention émancipatrice de la décentralisation mérite d’être respectée ! Ainsi, pour honorer au mieux ses missions, notre Collectivité départementale a le devoir de s’opposer aux forces qui malmènent les conditions d’une Action Publique humainement responsable. Nous devons donc faire valoir la nécessité de renforcer l’action de la solidarité départementale là où elle peut soutenir la bonne santé de notre société et la vitalité de nos territoires. Ainsi, dans le domaine des solidarités humaines, les moyens de notre Collectivité sont accaparés par les difficultés sociales auxquelles elle doit faire face. Mais notre Collectivité a aussi le devoir d’enrayer la croissance de ces mêmes difficultés en évitant leur apparition et les coûts humains qu’elles induisent ! Pour agir ainsi de façon préventive, un partenariat sincère entre notre Collectivité et l’Agence Régionale de Santé s’impose à l’évidence sur le champ médicosocial. L’urgence de conforter les moyens humains dans les EHPAD illustre parfaitement cette nécessité ! Cette même sincérité doit prévaloir pour que, « main dans la main » avec l’État, notre Collectivité contribue à faire vivre la belle intention du « schéma départemental de l’amélioration de l’accessibilité des services au public ». Ces services, relevant des domaines social, culturel, éducatif ou administratif, constituent un Bien Commun nécessaire à la vie humaine dans tous les espaces… Ils doivent donc être assumés dans une proximité respectée contraire à cette logique de concentration que certaines forces re-centralisatrices veulent imposer ! C’est dans ce cadre que doit être abordée aussi cette question importante : l’implication de notre Collectivité dans l’organisation territoriale de notre système de santé permettrait d’impulser une dynamique capable de contrer la désertification médicale affectant de plus en plus de territoires. Si notre Collectivité doit veiller à ce que les Maisons de Santé portent un vrai projet territorial de santé, elle doit envisager aussi l’opportunité de salarier des médecins généralistes pour pallier leur absence sur certains espaces. Parallèlement, il est de la responsabilité de l’État de veiller à ce que les départements disposent des moyens nécessaires à prolonger ainsi leur implication médico-sociale… sans oublier les nombreux autres domaines sur lesquels le même État leur a imposé à une époque le devoir d’agir à sa place ! Groupe Loire Solidaire. Pour une politique départementale du vélo ambitieuse. Comme le rappelle la Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUB), la France, berceau de la « petite reine » et hôte de la plus grande course cycliste du monde, est, historiquement, un pays de vélo. Avec 75 % des déplacements effectués qui font moins de 8 km, le potentiel est énorme pour son utilisation quotidienne. Selon les données de la FUB, six Français sur dix seraient prêts à l’utiliser immédiatement pour certains de leurs déplacements, si un « système vélo » crédible leur était proposé. Le développement à grande échelle du vélo ne peut reposer sur le seul changement des comportements individuels. Il suppose l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques qui promeuvent de manière systématique et transversale le développement du vélo et, plus largement, des mobilités actives. Alors qu’une Loi d’orientation des mobilités est en cours de discussion au Parlement, nous sommes intervenus fortement, lors des débats budgétaires, pour promouvoir la pratique du vélo dans la Loire, et inciter le Département à se montrer beaucoup plus proactif en la matière. Certes, le Département a historiquement beaucoup misé sur le vélo dans le cadre de sa politique touristique : véloroutes, voies vertes, cols emblématiques, « boucles » locales, etc. Mais, pour les élus du groupe Loire Solidaire, ce mode de déplacement doit désormais connaître un développement qui dépasse largement le temps du loisir et la question de l’attractivité touristique. C’est à la fois un enjeu écologique (lutte contre la pollution), de santé publique (lutte contre la sédentarité), de pouvoir d’achat (coût des déplacements) et un choix de société. Malgré quelques tentatives plus ou moins confidentielles de développement du vélo aux abords de nos collèges (4 !) pour les trajets domicile-école, force est de constater que le Département reste frileux sur ce sujet. Après avoir proposé l’an dernier, en vain, une aide départementale à l’achat de vélos à assistance électrique, complémentaire aux dispositifs déjà existants, nous avons demandé à l’exécutif de lancer un appel à partenariat destiné aux communes et leurs établissements intercommunaux, afin de soutenir le déploiement de pistes cyclables sécurisées et/ou en site propre en milieu urbain, périurbain ou dans les centre-bourgs. Doté de 250.000 € par an pris sur l’argent versé à fonds perdus dans le déficit d’exploitation de l’aéroport, cet engagement aurait constitué un signal fort et un vrai choix politique. Hélas, cette proposition a fait l’objet d’un refus catégorique de la part de la majorité départementale. Échappée belle Sauvain. Berceau de la fourme. Porte d’entrée des Hautes Chaumes, ce bourg médiéval, classé village de caractère, se dresse au milieu de landes parsemées de Jasseries. C’est dans ces fermes que naquit la fourme de Montbrison. Balade au cœur de son musée de la fourme et des traditions, son église et sa porte fortifiée classées… Un délice ! Les bruyères en fleurs tapissent le sol et les myrtilles forment de jolies grappes bleues. Dans ce paysage de landes, on trouve aussi un autre bleu, puissant et authentique : la Fourme de Montbrison AOP. Ce fromage de vache à la pâte persillée et à la croûte jaune orangée est né à Sauvain, dans les monts du Forez. Un village de caractère qui vaut le détour, avec ses maisons en granit, son église classée, ses sentiers de randonnée, sa cascade de Chorsin… mais par-dessus tout, c’est leur activité pastorale et leur fromage qui font la fierté des Sauvagnards. La fourme de Montbrison, à ne pas confondre avec sa voisine la fourme d’Ambert, est le fruit d’une tradition ancestrale, perpétuée par une poignée de producteurs. Sa recette remonte au Moyen Âge ! Au cœur du village, le musée de la Fourme et des Traditions raconte l’histoire et la fabrication de ce fromage. Après un salage en cours de moulage, les fourmes à la saveur fine et parfumée sont couchées sur des chéneaux en bois et retournées à la main. « Autrefois, en estive, les femmes conduisaient le troupeau et fabriquaient les fourmes et le beurre », raconte Daniel Arnoult, coprésident du musée. En fondue, cheesecake, tartifourme ou simplement à savourer à la fin d’un repas, ce bleu se coupe en biais, « à la forézienne », précise l’artisan fromager Hubert Tarit, producteur de fourme AOP. Tout un art ! Les douze expositions du musée content aussi la vie d’autrefois dans les Hautes Chaumes : culture du chanvre, fabrication du seigle, récolte de la gentiane jaune, métiers de sabotier, de rétameur ou de scieur de long… On découvre même sur place une scie battante hydraulique de 1880, toujours opérationnelle. L’été à Sauvain, il n’est pas rare que petits et grands aient les doigts et les babines maculés de pourpre. Cueillies sur les hauts plateaux, les airelles-myrtilles ont la cote ! « Il en existe quatre variétés, précise Annie Anoult, mais pas toutes comestibles. » Depuis plus de quarante ans, les habitants célèbrent ce petit fruit bleu au mois d’août. L’occasion de le déguster en tartelettes, confitures, glaces et « sauvagnets, des beignets à l’airelle-myrtille typiques du village », ou simplement nature en barquette. Après une petite collation salée-sucrée, les familles partent en balade digestive. Loin du vacarme de la ville, le bourg se prête à la flânerie, avec sa porte fortifiée, son cadran solaire, sa maison Lépine… Autour du village, vous suivez ensuite des chemins boisés. Dans une ancienne vallée glaciaire enchantée, on retrouve encore des coulées de granit. Le ruisseau de Pierre Brune dévale la cascade du Chorsin… Un lieu divin pour se rafraîchir les idées en période de canicule. Pratique. -Y aller. En voiture. À 1 h de Saint-Étienne et de Roanne, à 30 min de Montbrison. -Visiter. Musée de la Fourme et des Traditions. En juillet-août : tous les jours de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30. En mai-juin et septembre-octobre : les dimanches et jours fériés de 14 h 30 à 18 h 30. Toute l’année pour les groupes sur rendez-vous. 5 € / 6-12 ans : 3,50 € / moins de 6 ans : gratuit. Tarifs de groupe et ateliers pédagogiques. 04.77.76.30.04. museedelafourme.com GAEC Les épilobes. Véronique et Serge Murat. Visite de la ferme sur rendez-vous. Lundi, traite à 17 h 30. 04.77.76.86.12. gitedemontagne-forez.fr -Déguster. Fromagerie des Hautes Chaumes. Hubert Tarit. 04.77.76.89.12. fromagerie-hautes-chaumes.com -Se divertir. Le 15 août. Fête des airelles-myrtilles. Les 9 et 10 juillet. Fête patronale. Les 1er et 3e dimanches de chaque mois. Animation commentée de la scie battante au musée de la Fourme et des Traditions. -Se restaurer. Le Sauvagnard. Spécialités foréziennes (dont le patia). 04.77.76.80.84. -Plus d’infos. Office de tourisme Loire Forez. 04.77.96.08.69. loireforez.com Syndicat de la Fourme. 04.77.58.91.30. fourme-montbrison.com Initiatives Vincent Vacher. Un monde S’Handistinction. Son objectif : construire un monde sans distinction entre valides et non-valides. Ce chambonnaire de 25 ans, conseiller municipal et président de l’association Transverse, a ouvert un cabinet de conseil pour accompagner l’intégration du handicap. Ce jeune entrepreneur mène un véritable combat. Lui-même en fauteuil à cause d’une maladie génétique, il a lancé ces dernières années diverses actions pour favoriser l’intégration de tous, comme le défilé de mode « Déroule ton look ». Depuis le début de l’année, il remet toutes ses forces dans la bataille avec son cabinet de conseil S’Handistinction, installé au Chambon-Feugerolles. « Pour les personnes porteuses de handicap, trouver un travail est un réel périple », constate-t-il. Diplômé d’un Master 2 en gestion des ressources humaines, Vincent a pris conscience de cette difficulté pendant ses études, en réalisant un mémoire sur les personnes porteuses de handicap en milieu ordinaire. « Les préjugés et stéréotypes sont encore présents : il faut les dépasser, briser les barrières, souligne le Ligérien. Tout un vivier de compétences reste paralysé du fait d’une vision du handicap qui fait parfois un peu peur. Or chacun doit pouvoir trouver sa place, en particulier sur le plan professionnel ». S’Handistinction propose pour cela diverses prestations : conception d’événements en lien avec le handicap, formations spécifiques, sensibilisations tout public, conseil RH spécialisé en intégration du handicap, etc. Histoire de dédramatiser et de changer la perception du handicap. Zigzag 3T. Le pilat à trottinette. Découvrir la Loire autrement, notamment en descente encadrée en trottinette, c’est le concept de la société Zigzag 3t implantée à Maclas. Elle a été reprise il y a un an par Elodie et Geurt Van Lente. Rencontre. Il aurait pu rester aux Pays-Bas mais il a préféré suivre son épouse Élodie dans la Loire, à Véranne, où ils ont un gîte Clévacances. Geurt, 46 ans, ne regrette pas son installation dans le Pilat. Titulaire d’un diplôme de sport en Hollande, il n’a pas hésité à prendre en 2018 les rênes de Zigzag 3T, une société spécialisée en trottinette tout-terrain. « Nous connaissions très bien l’ancien propriétaire et l’équipe, raconte-t-il avec une pointe d’accent. Ce qui nous plaisait, c’était d’être en pleine nature, de proposer une activité ludique et ouverte à tous. » Et ce en toute sécurité : les enfants peuvent se lancer dès 4-5 ans avec un adulte, et le client le plus âgé a 79 ans. Tous bénéficient de l’encadrement d’un moniteur diplômé. Dès 11 ans, les participants sont conduits en navette à 1.400 mètres d’altitude et peuvent effectuer une descente de 1.000 mètres de dénivelé. L’an dernier, 5.000 personnes ont dévalé les pentes sur l’une des 80 trottinettes tout-terrain de Geurt. Et pour ceux qui préfèrent pédaler sans s’épuiser, il loue désormais des vélos à assistance électrique ! Zigzag 3T. Descente encadrée en trottinette tout-terrain sur réservation. Location libre de VTT à assistance électrique. Mini-trotteurs pour les 8-12 ans. La Fourmilière. Un supermarché géré par ses clients. Dans ce magasin stéphanois d’un nouveau genre, finie la corvée des courses ! Ici, les clients sont aussi coopérateurs : un modèle économique qui séduit. Vous connaissez La Cigale et la Fourmi ? À La Fourmilière, les fourmis font bien des provisions mais en plus, elles sont solidaires. Le principe est simple : tout client du magasin possède des parts sociales et s’engage à donner chaque mois trois heures de son temps. En échange, il peut y faire ses courses, participer aux processus d’achats et bénéficier d’un panier moyen « de 12 à 40 % moins cher que chez la concurrence ». Ce concept né aux États-Unis est arrivé en France en 2016. Il a inspiré plusieurs acteurs ligériens, dont Pierre-Édouard Garbe, l’un des coordinateurs du projet stéphanois. « Nous privilégions les produits bio et locaux mais aussi l’inclusivité, explique-t-il. Quelques denrées sont trop chères pour certaines bourses. Nous proposons donc aussi des produits d’entrée de gamme accessibles. » Ouvert depuis le printemps, ce supermarché coopératif ne désemplit pas. En mai, 400 personnes avaient déjà rejoint l’aventure, comme Hélène, le sourire aux lèvres : « Je viens après mon travail, c’est paisible et j’y trouve tout ce dont j’ai besoin. » Faire la caisse, relever les températures, participer à la mise en rayon : personne ne rechigne à la tâche et la bonne humeur règne. Eh bien, dansez maintenant ! Renseignements en magasin. 15 rue Nicolas Chaize à Saint-Étienne. La Ferme de Kalmia. Rêve d’alpagas. Leur laine est fine, douce et chaude… mais attention, ils peuvent cracher lorsqu’ils sont en colère ! A Cottance, Carole Cizeron, 34 ans, a réalisé son rêve en créant un élevage d’alpagas, où elle organise des visites pédagogiques. « Voici Acajou, Joyau, Banksy, Cousco… Ils sont originaires du Pérou, et ils sont très gourmands… » La visite commence dans le pré, où Carole fait les présentations. Elle accueille ce jour-là une classe de CE1-CE2 venue de Noirétable. « Oh c’est doux ! » s’exclament les écoliers en caressant les toisons. « On dirait des peluches », sourit Johann. S’il leur arrive de cracher, comme leur cousin le lama, « c’est parce que c’est entre eux un moyen de communication », souligne l’éleveuse. Dans la cour de sa ferme, elle leur présente ensuite les étapes de transformation de la laine. Tonte, tri, lavage, cardage, filage… Carole Cizeron fait presque tout elle-même, jusqu’au tricotage de bonnets ou layettes. C’est à Saint-Chamond que cette ancienne modéliste s’est fait « alpaguer », en s’installant près d’un élevage de camélidés. « En 2012, une jeune femelle, Kalmia, a perdu sa mère. Je l’ai nourrie au biberon. » Dès lors, la jeune femme n’a plus qu’une idée en tête : élever des alpagas. Elle quitte son travail, reprend des études agricoles. En 2017, elle achète avec son mari un corps de ferme à Cottance. « On a aujourd’hui quatorze alpagas et un lama. » L’exploitation se développe grâce à la vente de la laine et aux visites pédagogiques, ouvertes à tous. « À terme, on voudrait doubler le cheptel. On a d’ailleurs quatre naissances prévues cet été ! » Visites tous les jours sauf le dimanche pendant les vacances scolaires. Réservation obligatoire : 04.77.28.67.70. Groupe Eovi et Mines Saint-Étienne. La technologie au chevet des seniors. Au cœur d’une chambre expérimentale connectée pour les seniors, des ingénieurs ont conçu un lit intelligent. Ils ont imaginé l’Ehpad de demain. Sous la houlette de Xiaolan Xie, chef de service, une quinzaine d’ingénieurs et un médecin du Centre ingénierie et santé (CIS) planchent sur la santé du futur. Fruit d’un partenariat entre l’École des Mines de Saint-Étienne et Eovi MCD Mutuelle, leur lit connecté a déjà trouvé sa place au cœur de la future Cité des aînés stéphanoise. Installé dans un « living lab », chambre expérimentale dotée de l’intelligence artificielle, ce couchage confortable, équipé de capteurs, assure en toute discrétion la sécurité de la personne alitée. Des détecteurs positionnés sous le lit captent d’éventuelles fragilités. Ils mesurent le rythme cardiaque et respiratoire, la qualité du sommeil... Objectif : prévenir la dépendance. Pourvu d’une lampe modulable et d’un filet antichute d’oreiller, cet équipement est fabriqué par les Ateliers du Haut Forez, une entreprise locale. « On peut tout piloter depuis une télécommande bluetooth, même à distance », souligne le professeur Xie, directeur Ingénierie des systèmes de soins et des services de santé au CIS. En parallèle, une « box » permettant le maintien à domicile est en cours de réalisation. « Elle détectera les troubles de l’alimentation, de la marche, etc., et les données alerteront les aidants. » Matthieu et Antoine Brivet. Un trésor de BD. Publiée par deux frères ligériens, Matthieu à la plume et Antoine aux pinceaux, Harald et le trésor d’Ignir est une bande dessinée alliant magie runique et légendes scandinaves. Illustrateur de romans jeunesse installé à Lentigny, Antoine avait envie de conter la bravoure des Vikings. Matthieu, professeur de physique/chimie à Montbrison et amateur du neuvième art, s’est lancé avec lui dans l’aventure. « Je me suis documenté sur ce peuple, souligne-t-il. Nous avons pris quelques libertés mais l’histoire respecte au maximum des faits avérés. » Le fils d’un roi, un dragon, des trésors, une sorcière, des maléfices, le tout dans une BD « sans violence » : illustré de couleurs d’or et de feu, ce premier tome est disponible en librairie. Suite et fin dans le tome 2 en début d’année prochaine ! Harald et le trésor d’Ignir, tome 1 aux Éditions Bamboo. Dès 8 ans - 14,50 €. Made in Loire. La chaussette “mode” in France. Qui a dit que les chaussettes de contention étaient forcément moches ? De la conception à la fabrication, l’entreprise Sigvaris mobilise toutes ses compétences et lance un modèle marinière qui ressemble à une chaussette de ville. « Aujourd’hui, sur 18 millions de Français touchés par la maladie veineuse, seuls 3,5 millions portent de la contention pour se soigner », explique son directeur général Stéphane Mathieu. Et pour cause : un tabou esthétique subsiste. Pour lever ce frein, la marque ligérienne a imaginé un look plus attrayant. Sigvaris allie ainsi savoir-faire textile, expertise médicale et style. Sur son modèle marinière, inédit sur le marché de la compression médicale, le fabricant ajoute même un petit détail « cocorico » : le liseré bleu, blanc, rouge juste en dessous du revers. Disponible en pharmacie depuis le 3 mai dernier sur ordonnance, cette chaussette made in France fait sa petite révolution en trois mots : « liberté, légèreté, féminité/masculinité », pour de belles jambes en bonne santé, dans le respect de l’égalité femmes-hommes ! Disponible en modèle femme (du XS au XL) et en modèle homme (du S au XXL). À table ! Parfait glacé aux pralines, par Fabien Gauthier, Restaurant l’Atelier Rongefer à Charlieu. Pour 6 personnes. Temps de préparation : 1 h + congélation. 8 jaunes d’œufs. 250 g de sucre. 400 g de crème fouettée. 80 g de brisures de pralines roses. 50 g de pralines roses concassées. 25 cl de lait. 100 g de fraises. 1 botte de basilic. 20 cl de crème entière. 25 g de chocolat blanc. 1 zeste de citron vert. -La parfait aux pralines. Faire bouillir le lait avec les brisures de pralines. Blanchir les jaunes avec 150 g de sucre. Verser le mélange lait-pralines sur les jaunes puis cuire comme une crème anglaise. Mélanger au fouet jusqu’à refroidissement complet. Monter la crème fouettée en chantilly et ajouter délicatement à la préparation précédente en incorporant les pralines concassées. Mouler dans des moules en silicone souple puis réserver au moins 12 h au congélateur. -La soupe de fraises. Faire mariner les fraises 1 h avec 100 g de sucre. Cuire 30 min et ajouter le basilic. Mixer puis passer au tamis. Réserver au frais. -La chantilly au chocolat blanc. Faire bouillir la crème avec le zeste de citron vert. Verser sur le chocolat et mélanger pour faire fondre le chocolat. Laisser refroidir. Le lendemain, monter comme une chantilly au fouet ou au siphon. -Le dressage. Démouler le parfait glacé dans des assiettes creuses. Ajouter la soupe de fraises puis la chantilly. Sélection agenda L’été en musique. Musique classique. Yvan Cassar et Thibaut Garcia, Véronique Gens et Richard Galliano, Renaud Capuçon, Justin Taylor, Tobias Feldmann, le Quatuor Ébène, Michel Portal, Kevin Amiel, les jeunes talents de l’Académie Jaroussky… Christian-Pierre et Adrien La Marca réunissent dans leur Loire natale une pléiade d’artistes de haut vol, qu’il s’agisse de révélations ou de stars du classique et du jazz. Cette année, le Festival du Forez se déploie sur sept sites, entre Forez et Roannais. Avec vingt concerts répartis sur trois week-ends, il vous invite à découvrir le meilleur de la scène classique internationale. Du 19 juillet au 4 août. Festival du Forez. Château de Bouthéon, collégiale de Montbrison, prieuré de Champdieu, église de Charlieu, prieuré de Pommiers, théâtre et Hôtel de ville de Roanne. Promenades musicales : 15 €. Concerts : de 25 à 40 € / Gratuit pour les moins de 12 ans. Jazz au grand air. Festival. Jazz au sommet, c’est un jazz chaleureux et vivant qui se fond dans le cadre rural, convivial et accueillant des monts du Pilat. Une véritable rencontre culturelle entre les habitants et la musique jazz ! Cette année, le festival fait la part belle aux femmes, avec une invitée hors norme : l’américaine Sarah McCoy. Au programme également, un concert dessiné avec Yumi Duo, un concert à la ferme avec Mayfair, R pur jazz avec Laurent de Wilde, New Monk trio… et en clôture, un bal au Crêt de Chaussître, à Saint-Régis-du-Coin. Du 5 au 15 septembre. Jazz au sommet (13e édition). Dix communes du Parc naturel régional du Pilat. De 0 à 20 €. Destination Brésil ! Festival de cinéma. Retrouvez trois soirées exceptionnelles à Saint-Alban-les-Eaux autour du cinéma, de la musique et du vin de la Côte Roannaise. Les Enchaînés d’Alfred Hitchcock, OSS 117 : Rio ne répond plus de Michel Hazanavicius et L’Homme de Rio de Philippe de Broca… précédés d’un concert chaque soir ! Sans oublier une exposition de peinture à la chapelle du parc, un café littéraire autour du voyage et une dégustation de vin. Les 23, 24 et 25 août. Le cinéma a la cote… roannaise (3e édition). Parc de la Source à Saint-Alban-les-Eaux. Ouverture du site le vendredi à 19 h. Concerts suivis de projections en plein air chaque soir. Séances en intérieur sur le site les après-midi des 24 et 25 août. Café littéraire le 25 août à 10 h 30. 12 € / Gratuit pour les moins 18 ans. Un verre sérigraphié sera offert à l’entrée. Quand vient l’été. Apéros-concerts. Sur la terrasse du château de la Roche ou sur les berges du fleuve, les apéros-concerts vous invitent à un voyage musical entre chanson française et musiques du monde. Les pizzicas italiennes revisitées par Pulcinella et Maria Mazotta, le septet follement libre des Fourmis dans les mains, Davis Lafore et Ma Pauvre Lucette, les polyphonies occitanes de La Mossa, un hommage à François Béranger rendu par Sanseverino en personne… chacun trouvera musique à son goût. Et le 16 août, le groupe The Sassy Swingers vous fera danser ! Du 22 au 25 août. Quartiers d’été (15e édition). Château de la Roche à Saint-Priest-la-Roche. 10 €. Abonnement 4 concerts : 30 €. Gratuit pour les moins de 12 ans. Réservation conseillée au 04.77.64.97.68. Un grand bravo. Théâtre contemporain. Les « bravos » résonnent dans les rues du quartier de Virieu à Pélussin… Mêlant théâtre, contes et musique, le festival Les Bravos de la nuit est devenu un rendez-vous artistique phare avant la rentrée, dans un bel écrin de vieilles pierres. Découvrez cette année des spectacles jeune public dès 1 an, les Bravos des ados, un bal brésilien, des concerts en plein air et des pièces éclectiques. Du 24 au 30 août. Les Bravos de la nuit (32e édition). Quartier de Virieu à Pélussin. Spectacles du soir : 13 € / Tarif réduit : 9 €. Les cartes Bravos : entrées à 5 € pour tous les spectacles. Spectacles jeune public & Bravos des ados : 7 €. Moins de 7 ans : 5 €. Contes, concerts, cartes blanches, ateliers, bal : gratuit. 07.83.56.21.77. Vivement mercredi ! Soirées festives. Chaque année en juillet, les bords de Loire vibrent au rythme de la musique des Mercredis en fête. La ville de Saint-Just Saint-Rambert vous invite chaque mercredi à des soirées festives. Le 3 juillet, Keen’V vous fera voyager avec ses musiques ensoleillées. Le 10, le DJ Alex Wat vous entraînera jusqu’au bout de la nuit. Le 17, vous vivrez le style All 4 All, puis découvrirez les mélodies d’An’Om. Le 24, venez danser au bord de l’eau, entraînés par Nicolas Granfils et la voix de Sophie. Les 3, 10, 17 et 24 juillet dès 20 h 30. Les mercredis en fête (5e édition). Les bords de Loire à Saint-Just Saint-Rambert. Gratuit. 04.77.52.48.53. Un air de fête. Arts de la rue. Théâtre, danse, art de la piste, art burlesque, magie-mentalisme, marionnettes, musique, fête foraine… Rendez-vous à Mably pour la Fêtobourg ! Ce festival propose trois jours d’événements gratuits autour de onze compagnies conjuguant arts de la rue et fête populaire. La compagnie CIA vous fera ainsi traverser 2 400 ans d’histoire à travers une balade allégorique et jubilatoire. Laissez-vous surprendre par le concert de magie mentale de Raoul Lambert ou assistez à la satire enflammée de la vie conjugale de Bilbobasso. Sans oublier une expérience participative avec Le Cirque démocratique de Belgique, des animations pour les plus jeunes, ou encore une exposition de Maude Ovize qui retrace le cheminement du dessin à la peinture. Du 30, 31 août au 1er septembre. Fêtobourg – le goût des hôtes. Parc de la mairie à Mably. Exposition à l’Espace de la tour du 31 août au 15 septembre. Gratuit / Navettes gratuites organisées par Festystar entre le parking et le parc. Pleins feux sur le Forez. Festival. Passez trois jours de festivités avec le Foreztival ! Au programme : plus de trente-cinq artistes tels que Thérapie Taxi, Ska-P, Calypso Rose, Tiken Jah Fakoly… Trois scènes, des animations et un camping gratuit. Mêlant musiciens émergents et de renommée nationale ou internationale, ce festival de musiques actuelles est accessible au plus grand nombre et résonne comme une plongée dans un univers éclectique et bucolique hors du temps. Cette année encore, les « Foreztivaliers » n’ont pas fini d’être impressionnés. Les 2, 3 et 4 août. Foreztival (15e édition). Trelins Billet 1 jour : 35 € en prévente / 40 € sur place. Pass 2 jours : 65 € en prévente / 75 € sur place. Pass 3 jours : 75 € en prévente / 85 € sur place. Hors frais de location et dans la limite des places disponibles. Gratuit pour les moins de 12 ans. 06.19.33.65.39. Cure de jeunesse. Festival itinérant. La Cure de jeunesse prend le chemin des villages de caractère roannais pour mêler le plaisir des arts, du spectacle vivant et du cinéma sous les étoiles, au cœur de petits villages remplis d’histoire. En piochant dans la programmation, créez votre propre parcours, faites des sauts de puce d’un village à un autre pour partager un spectacle, une projection en plein air ou encore un atelier ! On sourit et on frémit devant ces troupes d’artistes à l’énergie débordante, on prend le rythme et on vibre au cœur des paysages de caractère de la Côte roannaise ! Un festival idéal pour rêver en famille et laisser libre cours à son imagination ! Du 4 au 7 juillet. Cure de jeunesse (9e édition). Ambierle, Le Crozet, Saint-Haon-le-Châtel et Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire. Gratuit. 04.77.62.96.84. Patrimoine des beaux jours. Animations estivales. Du château de la Bâtie d’Urfé au couvent des Cordeliers de Saint-Nizier-sous-Charlieu, en passant par l’abbaye bénédictine de Charlieu et le prieuré de Pommiers : le Département de la Loire vous accueille tout l’été sur ses quatre sites patrimoniaux. Il propose des visites guidées ou libres, ainsi qu’un programme d’activités culturelles variées pour tous les publics. Unissant patrimoine et arts vivants, des spectacles, animations et ateliers offrent l’occasion de rencontrer, dans ces lieux chargés d’histoire, des compagnies professionnelles et ensembles musicaux ligériens. Les enfants apprécieront par exemple l’univers poétique du conte musical Alice n’aime pas les poissons, de Xavier Michel, au château de la Bâtie d’Urfé. Les plus grands, eux, savoureront Criollando Swing, qui conjugue le swing manouche à tous les styles au couvent des Cordeliers. Dans ces murs, dont l’histoire mouvementée remonte au XIIIe siècle, les Charles Trenet et Aznavour, Django Reinhardt ou Duke Ellington du passé côtoieront les Sanseverino et autres artistes d’aujourd’hui. Les ateliers et visites thématiques ne manqueront pas non plus cet été. À l’abbaye bénédictine de Charlieu, levez le voile sur la magie et la sorcellerie au Moyen Âge ! Empruntez aussi les outils d’un maître charpentier ou d’un tailleur de pierre, le temps d’un parcours qui vous fera remonter les siècles au prieuré de Pommiers. Sans oublier les expositions présentées tout l’été dans chacun des monuments. Visites : 4,30 € / Tarif réduit : 2,70 €. Animations : 5,30 € / Tarif réduit : 2,60 €. -Abbaye bénédictine de Charlieu. 04.77.60.09.97. Le 7 juillet à 14 h 30. Visite thématique « Magie et sorcellerie au Moyen Âge en France ». Les 12 juillet et 9 août à 15 h 30. Visite en famille. Les 26, 27 juillet, 3, 9, 10, 16, 23, 30 août à 21 h 30. Nocturnes de l’abbaye « L’illustre baladin ». Les 26 juillet et 23 août à 15 h 30. Atelier enfant. Le 1er septembre à 15 h. Visite guidée pour le public mal et non-voyant. -Couvent des Cordeliers. 04.77.60.07.42. Les 19 juillet, 2 et 16 août à 15 h 30. Atelier enfants. Le 21 juillet à 20 h 30. Concert - Festival des Monts de la Madeleine. Le 11 août à 20 h 30. Concert Ensemble de trombones. Le 18 août à 16 h. Concert de swing manouche « Criollando Swing ». Le 30 août à 16 h. Visite en famille « À la découverte du couvent ». -Prieuré de Pommiers. 04.77.65.46.22. Les 17, 24, 31 juillet et 7, 14, 21, 28 août à 14 h. Atelier enfants. Le 21 juillet à 16 h. Concert de musiques du monde « Kami Soul Steet ». Le 11 août à 16 h. Comédie musicale de poche « Radeau Cabaret ». Les 12 et 16 août à 21 h. Visites guidées nocturnes. -Château de la Bâtie d’Urfé. 04.77.97.54.68. Les 9, 16, 23, 30 juillet, 6, 13, 20, 27 août à 15 h. Animation famille. Le 4 août à 16 h. Conte musical jeune public Alice n’aime pas les poissons. Le 25 août à 16 h. Théâtre d’improvisation « Impromatrus ». Portrait Roland Romeyer. Géant vert. Direct, drôle, affable, il a le cœur sur la main. le président de l’AS Saint-Etienne cultive de façon authentique les racines du club et de son peuple vert. Un personnage atypique et attachant, qui incarne les valeurs de l’asse, en les portant sur tous les terrains, aussi bien sportifs que caritatifs. Costume bleu marine, lunettes noires, sourire aux lèvres. Même au milieu d’une foule de supporters, il est immanquable. Roland Romeyer possède à la fois la prestance d’un dirigeant et la chaleur humaine stéphanoise. Devant le siège social de l’AS Saint-Étienne, il échange quelques mots avec des fans sur la belle saison du club, plaisante volontiers et donne son feu vert pour quelques photos. « Entrez, je vous récupère un poster ! » lance-t-il spontanément. « Quelle chance ! Vous ne verriez pas ça dans un autre club », glisse un heur eux visiteur. Ici, Roland Romeyer est sur son terrain de jeu. Il n’est pas de ceux qui ont la balle au pied mais plutôt de ceux qui portent les Verts à bras-le-corps. Et il incarne non seulement le club, mais aussi ses valeurs de solidarité, d’humilité, de courage et de travail. Né en 1945 à Pont-Salomon, en Haute-Loire, le président du directoire de l’ASSE aime envers et contre tout « donner du bonheur aux gens ». Dès qu’il le peut, il aide les plus fragiles. On le retrouve pratiquement sur tous les terrains avec l’association Cœur-Vert, créée en 2011. Citoyenneté, solidarité face au handicap ou à la maladie, sport amateur, environnement : grâce à cette fondation, le club encourage diverses actions d’intérêt général. « Les fonds récoltés par Cœur-Vert sont redistribués intégralement », souligne le dirigeant. Ils permettent par exemple à des jeunes en situation de handicap de pratiquer leur sport favori. Une équipe de foot-fauteuil ASSE Cœur-Vert Aesio dispute ainsi des matchs de championnat de France en D3. « Ces joueurs sont heureux de porter le maillot vert. Ils ont le sourire et c’est vraiment émouvant. » Ancien patron de la société d’agencement Sacma, Roland Romeyer devient partenaire du club en 1996 avant d’en prendre les rênes en 2004. Homme d’affaires, il est avant tout un fervent supporter. « Depuis mes 12 ans ! » confie-t-il, avant de raconter son premier match à Geoffroy-Guichard. « En 1957. Un dimanche à 15 h… C’était un derby ! » Les yeux ronds comme des billes et le cœur battant, Roland tombe amoureux du Chaudron. « Je venais de la campagne et je n’avais jamais vu une telle ambiance. Toutes ces couleurs, cet esprit convivial et solidaire… » Doté d’un tempérament de gagnant, ce président aime que les Verts mouillent le maillot. « Les Stéphanois vivent au rythme du club. Si l’ASSE va, tout va. Et je veux voir les supporters heureux. Quand je les vois pleurer à cause d’une défaite, j’ai de la peine. Quand je les vois heureux, je le suis aussi. » Ce grand sensible garde en lui une humilité sincère, qu’apprécient les Stéphanois. « Je n’oublie pas d’où je viens. Mes grands-parents étaient paysans et j’aimais la fraternité qui régnait entre eux. » Accro au ballon rond, et fan de rallye à ses heures, Roland Romeyer est aussi un inconditionnel du vélo depuis l’enfance. Capable de relever des paris fous, il roule d’ailleurs régulièrement pour la bonne cause. En 2013, dans le cadre d’une opération caritative, il pédale ainsi depuis Saint-Étienne jusqu’au Stade de France. Le peloton, formé de 42 vélos au total, est escorté par la Garde républicaine. Les Parisiens scandent Allez les Verts sur leur passage… « Quel beau souvenir ! » Tatoué d’une panthère et du logo de l’ASSE, ce fantasque au cœur d’or ne connaîtra jamais le blues du businessman.