Loire Magazine Le magazine du Conseil départemental de la Loire no 137 septembre octobre 2019 Directeur de la publication : Georges Ziegler, président du Département de la Loire Rédactrice en chef : Marie Camière Rédaction : Peggy Chabanole, Émilie Couturier, Magali Soubeyran. Conseil départemental de la Loire Hôtel du Département 2, rue Charles-de-Gaulle 42022 Saint-Étienne Tél. 04.77.48.42.42 Site Internet: loire.fr Édition et réalisation Association Donne-moi tes yeux 12, avenue de la Motte-Picquet 75007 Paris Tél.: 01.47.05.40.30 Courriel: contact@donnemoitesyeux.fr Éditorial Une rentrée sous le signe de l’apaisement et de la réussite ! par Georges Ziegler, président du département de la Loire. Les élus sont aux avant-postes de la Démocratie et cet été, l’actualité l’a montré, ils sont de plus en plus exposés. Nous en avons eu l’illustration dans notre Département, le maire de Saint-Alban-les-Eaux a été pris à partie dans l’exercice de ses fonctions. Cette situation n’est pas un cas isolé, toutes tendances politiques confondues, cependant, nous devons nous insurger contre ces attaques qui visent notre socle républicain. Lors de mes visites estivales dans les communes, j’ai constaté à quel point les maires, femmes et hommes de terrain, sont engagés au service de leur population. J’ai pu également apprécier la difficulté de leur fonction, liée à la complexité de leur mission, à la faiblesse de leurs moyens financiers, mais aussi au manque de reconnaissance dont ils font l’objet. Je veux leur exprimer tout mon soutien ainsi que celui de notre Collectivité. Le fondement de notre République réside dans l’engagement de ces hommes et femmes, qui prennent bien souvent sur leur vie professionnelle et privée, pour œuvrer au profit des habitants de leurs communes. Nos 37.000 collégiens retrouvent le chemin des classes. Je leur souhaite une année riche en découvertes, en interrogations, en rencontres... Chaque rentrée confirme l’engagement fort du Département pour la jeunesse. Nous allons investir près de 16 millions d’euros pour l’entretien, la rénovation et la sécurisation des collèges. Le Plan jeunes qui entrera cette année dans sa seconde version doit permettre d’apporter aux élèves un accompagnement sur le chemin de l’apprentissage. La Loire est riche de compétences, notamment dans l’industrie de pointe. À nous d’accompagner les collégiens dans un parcours de réussite et d’intégration, afin d’endiguer le chômage des jeunes, de réduire le nombre de bénéficiaires du RSA et surtout d’aider chacun à trouver son chemin de vie. Henri Maldiney, le grand philosophe spécialiste de l’esthétique, décédé dans la Loire voici six années, avait déclaré lors de la fête organisée pour son 100e anniversaire qu’il n’avait « jamais enseigné ce qu’il savait, mais toujours ce qu’il cherchait… ». C’est un message d’humanisme, de progrès et d’espoir. Instantanés Nouveau centre aquatique pour l’Ondaine. Le Chambon-Feugerolles. Le maire et vice-président du Département Jean-François Barnier inaugure cet équipement sportif, entièrement réhabilité et désormais exemplaire en termes d'accessibilité et de consommation énergétique, en présence du président Georges Ziegler, du préfet Evence Richard et de nombreux élus. Festival de la Chaise-Dieu. Saint-Bonnet-le-Château. Le prestigieux festival de musique auvergnat s’ouvre pour la première fois dans la Loire, avec un concert-prélude donné par le chœur américain Chanticleer. Douze voix d’hommes qui font vibrer le public et la collégiale de Saint-Bonnet-le-Château. Championnats de France élite. Saint-Étienne. Le stade Henri-Lux est en ébullition, avec 1.200 athlètes et plus de 17.000 spectateurs en trois jours. Record d'affluence battu dans la Loire pour les championnats de France d'athlétisme ! Le tour de France dans la Loire. Saint-Étienne. Arrivés la veille à Saint-Étienne depuis Mâcon, les coureurs repartent en direction de Brioude : un départ fictif devant le stade Geoffroy Guichard, avant un départ réel à Saint-Genest-Lerpt. Le Département de la Loire était partenaire de cette 106e édition, qui a offert un beau coup de projecteur à notre territoire ! Opération Eté Jeunes. Saint-Just-Saint-Rambert. Le 1er vice-président Alain Laurendon et Fabienne Perrin, conseillère départementale déléguée à la jeunesse, viennent à la rencontre des adolescents inscrits au stage « Aéro’ sport ». Un séjour multi-activités proposé dans le cadre du programme Été Jeunes porté par le Département, avec diverses initiations sportives… et un baptême de l’air ! Centre départemental d'aide par le travail. Saint-Priest-en-Jarez. Agrandi et restructuré, le CDAT est inauguré par sa présidente Alexandra Ribeiro Custodio et le président du Département Georges Ziegler, entourés des vice-présidentes Solange Berlier et Annick Brunel, du conseiller départemental Pierrick Courbon, du député de la Loire Régis Juanico, du maire Jean-Michel Pauze et du directeur François de Larebeyrette. L’essentiel Événement. Chalma sport-nature festival. À la rentrée, Chalmazel se transforme en village sport-nature ! Le matin, les amoureux de la petite reine pourront tenter la montée du col du Béal depuis le bourg. Un ravitaillement est à la clé… Les routes seront fermées sur le parcours entre 9 h et 12 h. Pour les sportifs amateurs ou aguerris, des démonstrations seront proposées à la station de Chalmazel. Marche nordique, course d’orientation, trail, cerf-volant/boomerang, tir à l’arc, golf, disc golf, vélo de route, trottinette tout terrain, laser-run, etc. Le public pourra s’essayer à différentes disciplines, de façon libre ou encadrée. Certaines activités sont gratuites, d'autres payantes. La station se transformera aussi en village d’exposants : produits du terroir, articles de sport… Sans oublier des animations autour des sports nature. Prévoyez de vous inscrire au préalable pour les activités encadrées. Le 29 septembre à partir 9 h. Restauration possible sur place. 04.77.59.96.97. Inscriptions sur loiretourisme.com Handicap. Vous employez votre assistant de vie ? L’association APF France Handicap propose un nouveau service mandataire aux Ligériens en situation de handicap vivant à domicile et souhaitant employer directement leurs assistants de vie. Baptisé Mand’APF, il propose un accompagnement individuel, des formalités administratives jusqu’au conseil personnalisé à la fonction d’employeur. Les prestations incluent aussi l’aide au remplacement urgent de l’assistant de vie en cas d’absence. Quant aux frais de gestion du service, ils sont intégralement pris en charge par la Prestation de compensation du handicap (PCH). APF France Handicap / Mand’APF. 12 place des Grenadiers à Saint-Étienne. 06.07.13.84.58. mandapf42@apf.asso.fr Tournoi. Journée multisports multihandicaps. Rugby-fauteuil, hockey adapté, handigolf, handi tennis de table, cécifoot... Pour son édition 2019, cette grande journée multisports multihandicaps vous invite à assister à de nombreuses démonstrations dans diverses disciplines. Organisée par l’association Territoires ruraux jeunesse et sports, elle a même été référencée pour la promotion des Jeux paralympiques de 2024 ! Le tournoi européen de football handisupporters restera au cœur de l’événement, avec des équipes venues de toute la région, mais aussi d'outre-mer et de plusieurs pays d'Europe. Le 12 octobre à partir de 10 h Salle Omnisports de la Plaine Achille à Saint-Étienne. Entrée gratuite. Université. Les nouveaux étudiants à la fête ! L’Université Jean Monnet organise la 1re édition de ses Journées d’accueil des étudiants (JAE). Dans une ambiance conviviale, les nouveaux venus pourront découvrir l’université et ses services : culture, sport, insertion professionnelle, services numériques, mobilité internationale… Un événement mêlant animations sportives, jeux et stands sera proposé sur chaque campus. Objectif : permettre aux nouveaux étudiants de rencontrer d’autres jeunes, afin de profiter pleinement de leur vie étudiante dans la Loire. Du 2 au 19 septembre. univ-st-etienne.fr Nouvelles technologies. Et si vous testiez l'atelier numérique Google ? Il a ouvert ses portes cet été : Google a choisi Saint-Étienne pour son quatrième Atelier numérique de France. Ce lieu de découverte, d’échange et d’apprentissage numérique offre des ateliers et conférences gratuits, animés en collaboration avec une quarantaine d’acteurs publics, associatifs et privés locaux. Après Rennes, Montpellier et Nancy, c’est la « capacité de renouveau et l’engouement pour le numérique » du chef-lieu ligérien ainsi que son « écosystème local dynamique » et « son intérêt pour l’économie sociale et solidaire » qui ont séduit le géant américain. Des novices aux enfants en passant par les professionnels du digital, ces ateliers s’adressent à un très large public. Au bout d’un mois et demi d’activité, 2.250 visiteurs avaient déjà passé la porte du 11 place Jean Moulin, dont près de 1.000 apprenants. Événementiel. Le nouveau visage du parc expo stéphanois. Les travaux sont en cours au Parc Expo : il fait l’objet d’une restructuration d’envergure. L'exploitation de ce site a été confiée à Saint-Étienne Événements par la Ville de Saint-Étienne pour développer le tourisme d’affaires. À terme, il proposera pas moins de 17.000 m² de surfaces d‘exposition aux organisateurs d’événements et aux visiteurs. La déconstruction des Hall A et C s’est achevée cet été. Seul le Hall B est conservé : il sera rénové et intégré à un nouveau bâtiment doté de cinq salles de réunion et d’un nouvel espace réceptif de 550 m². Le chantier, qui doit être livré en septembre 2020, représente un investissement de 27 millions d'euros. Il bénéficie d'un soutien financier du Département. Rêve Ailes Moi. Les 28 et 29 septembre. Elle avait remporté fin 2017 le concours Prodiges sur France 2... Formée à la Maîtrise de la Loire, Roxane Macaudière présente sa première création musicale, montée en collaboration avec Florence Schiano. Un spectacle mêlant chant, danse et piano, où elle se produira aux côtés de onze artistes au profit de l’association Autisme Apprendre Autrement. Théâtre du Forum à Feurs. 12 € / 8 € pour les - 12 ans. 04.77.26.05.27. 6,9 M€. C’est l’investissement réalisé pour l’agrandissement du campus universitaire de Roanne. Un nouveau bâtiment de 2.000 m2 sera livré en 2021. Cofinancé par Roannais agglomération, la Région, l’État et le Département, il accueillera des étudiants, un incubateur et le laboratoire de recherche Laspi. Léonce Valette. Le 13 octobre. Aujourd'hui méconnu, Léonce Valette était un passionné de pêche à la mouche, célèbre au début du siècle dernier sous le pseudonyme de Léonce de Boisset ! Expositions, vidéos, démonstrations et retour sur l’œuvre autobiographique de ce natif de Notre-Dame-de-Boisset. De 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Espace de La Chênaie à Notre-Dame-de-Boisset. Handicap International. La Pyramide de chaussures débarque à Montbrison. Organisée partout en France par Handicap International, la Pyramide de chaussures est un geste de soutien aux victimes des guerres. Pour sa 25e édition dans la Loire, cet événement emblématique aura lieu le 28 septembre au Jardin d’Allard à Montbrison. Une manifestation qui vise à dénoncer les bombardements en zones peuplées, qui font 90 % de victimes civiles. Petits et grands sont invités à venir lancer une paire de chaussures, symbole de la solidarité avec les victimes des conflits armés, et à signer une pétition. La Pyramide de chaussures de Montbrison recherche des bénévoles ! Cyclisme. Le Pilat à vélo ! C’est l’événement vélo de la rentrée, avec des routes départementales réservées aux cyclistes ! Le 22 septembre, les férus de vélo s'adonneront ainsi à la montée du col de l’Œillon, soit un parcours de 19 km depuis Chavanay. Le 20 octobre, lancez-vous depuis la sortie de Bourg-Argental pour grimper sur les hauteurs de Burdignes ! Soit 10,9 km à 6,6 % jusqu’au foyer de ski de fond. Pour les moins aguerris, des vélos à assistance électrique seront disponibles sur réservation. Ravitaillement prévu à l'arrivée. Départ libre. Sans inscription, sans voiture, sans chrono ! Le 22 septembre de 9 h à 12 h. Le 20 octobre de 9 h à 12 h. pilat-tourisme.fr (rubrique "Pilat à velo"). Infrastructures. Un pont flambant neuf. Le chantier de rénovation du pont du Pertuiset à Unieux a pris fin le 3 juillet, permettant la réouverture totale à la circulation des véhicules. Inauguré en 1989, ce pont à câbles enjambe la Loire grâce à un seul pylône de 48 mètres de haut supportant un tablier de 132 mètres de long. Montage des échafaudages d’accès aux pylônes, renforcement du tablier du pont par la mise en tension de câbles en sous-face de l’ouvrage, remplacement des 23 paires de haubans, changement du joint de chaussée… Pendant les travaux, débutés à l'été 2017, le pont était resté accessible aux véhicules légers mais une circulation alternée avait dû être mise en place. Des périodes de fermeture complète, de durée limitée, ont été nécessaires pour garantir la sécurité des usagers pendant les phases de travaux les plus délicates. Aujourd’hui, le pont du Pertuiset est comme neuf et son accès est sécurisé. L'ouvrage a même accueilli le 14 juillet les coureurs du Tour de France ! Habitat durable. 2e édition de l’opération Habiter Bois. Vous avez un projet de construction ou de rénovation ? Du 11 au 20 octobre, venez rencontrer des professionnels de la filière bois. Isolation, aménagement, extension, chauffage ou encore maisons passives… Vous pourrez vous informer sur les avantages du bois auprès de professionnels du secteur : architectes, constructeurs, charpentiers mais aussi des propriétaires qui ont opté pour ce matériau. Notre région est la première en nombre de maisons construites en bois. En 2018, 70 visites avaient été organisées dans ce cadre. Familles. Rendez-vous au Bessat ! L’Union départementale des associations familiales de la Loire vous convie à une journée riche en activités au Chalet des Alpes, dans le Pilat : promenade à dos d’ânes pour les moins de 7 ans, jeu de piste en forêt pour petits et grands, tir à l’arc avec moniteur… Prévoyez un pique-nique, une casquette, une veste et des chaussures fermées ! Un goûter avec boisson chaude sera offert aux familles à 16 h. Suivant le nombre d’inscrits, un transport collectif pourra être mis en place. Le 5 octobre de 12 h à 17 h. Chalet des Alpes au Bessat. 2 € par famille (parents et enfants). Inscription obligatoire : 04.77.43.24.64. Projet culturel. Des notes musicales inclusives. Pour que les différences ne soient plus un handicap, l’ensemble instrumental Tétras-Lyre propose un concert exceptionnel le 6 octobre à la salle Jeanne d’Arc à Saint-Étienne. Unique en France, cette formation de Chambéry est composée d’une quarantaine de musiciens en situation de handicap, tous capables d’interpréter près de quatre-vingts morceaux issus de différents répertoires, du classique à la variété. Flûtes, violon, piano, trompette et guitare côtoient ainsi les marimbas et la batterie. Dans le cadre du programme « Une ville en partage », la Fabrique Musicale de Saint-Étienne, les saxophonistes de l'ensemble ARÉMUZ et la chorale du foyer EPIS s'unissent aux musiciens de Tétras-Lyre, sous la direction d'Isabelle Herlin. Un concert à ne pas manquer, où la pratique inclusive ne relève plus du mythe, mais d'une réalité ! Le 6 octobre à 16 h. Salle Jeanne d’Arc à Saint-Étienne. Participation libre. 06.17.59.05.26 ou 06.04.53.81.59. Culture. En avant l’enseignement artistique ! Vous ou vos enfants pratiquez la musique, la danse ou le théâtre ? C’est l’heure de la rentrée culturelle ! L’occasion de faire le point sur l’offre variée de notre territoire en matière d’enseignement artistique. Cette année, le Département consacre 1,4 million d'euros pour soutenir les 55 établissements associatifs et territoriaux spécialisés dans ce domaine. Le RÉAL (Réseau d’enseignement artistique de la Loire), réseau coordonné par le Département, concerne plus de 40.000 Ligériens : usagers, professeurs, personnel administratif et parents d’élèves. Il rassemble 11.500 élèves pour 734 postes d’enseignants. La collectivité organise également les examens de cycle 1 et 2 : elle permet ainsi chaque année à environ mille candidats d'être auditionnés par des jurys. Vieilles Pierres, Jeunes Plantes. Les 12 et 13 octobre. Prêts pour un week-end végétal ? Le château de Saint-Marcel-de-Félines vous attend nombreux pour la 10e édition de cet événement qui met les jardiniers à l’honneur. Pépiniéristes, horticulteurs et artisans feront découvrir leurs produits dans le parc du château. Pour créer, aménager, cultiver ou même goûter votre jardin, venez profiter des conférences, expositions, visites et ateliers proposés ! 5 € / Gratuit pour les - 12 ans. 160. C'est le nombre de sapeurs-pompiers volontaires ligériens recrutés pour la promotion 2019, dont 57 femmes, 49 anciens jeunes sapeurs-pompiers et 5 volontaires du service civique. Un engagement citoyen essentiel pour le SDIS 42, où 80 % des pompiers sont volontaires. Talents de femmes. Les 28 et 29 septembre. Organisé par le club Soroptimist de Roanne, ce salon met en lumière la créativité des femmes dans des domaines très variés. Venez découvrir les œuvres de ces talentueuses exposantes ! Les bénéfices permettront de financer des projets de Ligériennes dans le but de développer leur autonomie. De 10 h à 18 h. Espace Congrès à Roanne. Mobilité Une nouvelle offre de transport. Nouvelle gamme tarifaire STAS+TIL, création des lignes C1 et C2 : la rentrée va faciliter la mobilité en transport public des Ligériens grâce à un partenariat inédit entre le Département de la Loire, Saint-Étienne Métropole et la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Bonne nouvelle pour les usagers des transports en commun ! Depuis le 20 août, une nouvelle offre combinée STAS+TIL vous permet d'accéder, avec votre carte OùRA! (vendue 5 €, valable 5 ans) uniquement, à l’ensemble des deux réseaux avec un seul titre de transport, à des tarifs très avantageux. Le titre 1 voyage STAS+TIL, vendu 2,60 €, vous permet ainsi de voyager de façon illimitée sur l’ensemble des lignes STAS (bus, tramways) et TIL (cars interurbains) pendant 1 h 30, incluant les allers-retours et correspondances. Et pour 21 €, vous profitez d’un titre 10 voyages. Les voyageurs réguliers réaliseront quant à eux d’importantes économies grâce aux nouveaux abonnements combinés. L’abonnement mensuel STAS+TIL est ainsi vendu 58 €, contre 87 € auparavant pour l’achat des deux abonnements (47 € pour la STAS + 40 € pour le TIL). Les moins de 26 ans, eux, ne paieront que 45 € par mois. Des formules d’abonnement annuel STAS+TIL sont également proposées : 550 €/an en plein tarif, et 380 €/an pour les moins de 26 ans. Pour rappel, les salariés bénéficient d’une prime transport de leur employeur, qui prend en charge 50 % de l’abonnement dans le cadre des déplacements domicile-travail. Vous cherchez un mode de déplacement sûr, économique et écologique pour vos trajets quotidiens ? Rendez-vous vite dans les points de vente TIL ou STAS ! Deux nouvelles lignes. Les voyageurs des communes d’Andrézieux-Bouthéon, Veauche, Chambœuf, Saint-Galmier, Chazelles-sur-Lyon et Saint-Symphorien-sur-Coise (69) devaient jusqu'à présent choisir entre la STAS et le TIL pour leurs déplacements en car. Depuis le 29 août, deux nouvelles liaisons C1 et C2 remplacent les trois lignes précédentes, grâce à une expérimentation menée conjointement par le Département de la Loire, Saint-Étienne Métropole et la Région Auvergne- Rhône-Alpes. Objectif : une offre de transport plus pertinente pour répondre aux enjeux de mobilité durable sur ces territoires en plein développement démographique et économique. Les plus des lignes C1 et C2. Meilleur niveau de service (cadences, ponctualité) et suivi du trafic en temps réel sur l'application Moovizy. Nouveaux tarifs combinés STAS+TIL et titres urbains acceptés pour les trajets entre communes métropolitaines (Saint-Étienne, Andrézieux-Bouthéon, Saint-Galmier). Habillage spécifique des cars pour une meilleure identification. C1 : Saint-Symphorien-sur-Coise/Saint-Galmier/Andrézieux-Bouthéon/Saint-Étienne La Terrasse. Issue de la fusion des lignes STAS 38 (Andrézieux-Bouthéon/Saint-Étienne) et TIL 103 (Saint-Symphorien-sur-Coise/Chazelles-sur-Lyon/Saint-Étienne Châteaucreux), cette liaison C1 propose : une fréquence augmentée tout au long de la journée (cadencée jusqu’au quart d’heure entre Saint-Étienne et Andrézieux-Bouthéon) et des correspondances TER optimisées en gare de Veauche-Saint-Galmier) ; un terminus à La Terrasse pour accéder à l’ensemble du réseau STAS (bus et tramways). C2 : Sury-le-Comtal/Andrézieux-Bouthéon/Saint-Galmier. Cette nouvelle liaison remplace l’ex-ligne TIL 108, modifiée afin de mieux desservir les communes métropolitaines de Chambœuf et Saint-Galmier. Foire internationale de Saint-Étienne Vivez l’expérience numérique. Du 20 au 30 septembre, le Département de la Loire vous attend nombreux sur son stand dédié au numérique ! Adolescents, enfants, seniors, familles : les animations s’adressent à un très large public, avec en point d’orgue un Escape game sur les dangers d’internet. « Vous disposez de 45 minutes pour identifier et neutraliser des piratages informatiques. Pas une seconde à perdre ! » Avez-vous déjà testé les Escape games, ces énigmes à résoudre en groupe en temps limité ? Grâce à l’École des Mines de Saint-Étienne, qui a conçu l’animation Iota, partagez une expérience collaborative sur le stand du Département… Un dispositif qui vise à sensibiliser petits et grands, dès 12 ans, aux dérives d’internet. Suspense garanti ! Préparez-vous également à visiter la Loire grâce aux nouvelles technologies. Vous pourrez ainsi dévaler les pistes de Chalmazel en réalité augmentée à l’aide d’une tablette et mesurer votre performance à celle de trois autres snowboardeurs en temps réel. Une manière ludique de parcourir la station ligérienne ! Autre animation, cette fois-ci en 360°, dans une ambiance beaucoup plus zen : « La Loire sauvage ». Un voyage à la découverte des richesses naturelles de notre département, à l'aide d'un casque de réalité virtuelle. Pour ces deux réalisations, le Département s’est entouré de start-up ligériennes : Teaser Medias et Super extra Lab. Les plus jeunes ne seront pas oubliés. Des ateliers, proposés avec les associations locales Zoomacom et La Source numérique, permettront aux scolaires de tester leurs performances digitales. Des « Jeux sphèrolympiques » les invitent par exemple à s’initier à la programmation de petits robots et à jouer avec eux au golf, au bowling ou au curling. Les enfants pourront également voir leurs dessins s’animer en jeux vidéo grâce à « Dessine ton jeu », imprimer leurs propres badges via « Le petit atelier à badges » ou encore s’essayer au light painting. Enfin, comme pour chaque édition, les sapeurs-pompiers du SDIS 42 viendront initier les Ligériens aux gestes qui sauvent. So british. Pour sa 71e édition, la Foire internationale de Saint-Étienne se met à l’heure anglaise. L’exposition Attractive London vous propose une escapade au cœur de la capitale britannique. Rendez-vous notamment à « l’espace royal », où vous serez plongés en plein cœur de Buckingham Palace. Déambulez aussi du Tower Bridge au 10 Downing Street, en passant par la Tour de Londres, Camden ou Notting Hill. Avec 350 exposants sur près de 40.000 m² de stands, la Foire de Saint-Étienne est le grand événement économique de la rentrée ! Vie quotidienne, solutions pour l’habitat, secteur automobile, loisirs, gastronomie, services… près de 100.000 visiteurs sont attendus. Ils profiteront pendant 11 jours d’un riche programme festif : défilés de mode, démonstrations sportives, pauses musicales, animations pour les enfants et bien sûr dégustation de « Fish and Chips » ! Foire internationale de Saint-Étienne. Du 20 au 30 septembre au Parc Expo de Saint-Étienne. Du lundi au vendredi de 10 h à 19 h. Le samedi et dimanche de 10 h à 20 h. Nocturnes les 24 et 27 septembre jusqu’à 22 h avec afterwork : entrée gratuite dès 18 h (nouveauté). Dossier: Le nouvel écrin des Archives Les archives départementales de la Loire manquaient d’espace de stockage : elles disposent désormais d’une extension flambant neuve, qui sera inaugurée le 20 septembre. L’occasion de dévoiler quelques-uns des trésors conservés dans ces lieux, où se construit notre mémoire collective. Créées sous la Révolution française, les Archives départementales sont parfois méconnues du grand public. Leur mission est pourtant essentielle : collecter, conserver et valoriser le patrimoine écrit et historique ligérien. Dans ce service du Département de la Loire, 33 agents trient, archivent et mettent à la disposition des visiteurs des millions de documents. La nouvelle aile du bâtiment était très attendue : « Nous étions arrivés à saturation de nos capacités de stockage précédentes, explique le directeur, Simon-Pierre Dinard. Nous pouvons désormais accueillir 12 kilomètres linéaires supplémentaires d’archives. » Dès cet automne, de nouveaux fonds feront ainsi leur entrée. Les collections actuelles pourront, elles, être mieux réparties afin d’optimiser les allées et venues des magasiniers. Des bureaux et salles de tri modernes et fonctionnels offriront également de meilleures conditions de travail aux archivistes. Les documents conservés sur les rayonnages de la rue Barrouin, à Saint-Étienne, font l’objet de tous les soins. Une température de 20 °C et une hygrométrie constante de 55 % : tout est mis en œuvre pour les préserver. Il faut dire que certaines archives sont très anciennes, comme celle du 12e siècle émanant de l’Abbaye de Jourcey à Chambœuf. Mais toutes ne sont pas en papier : dans un registre plus contemporain, on trouve ici des masques de Jean Dasté, un vinyle 45 tours de la chanson Allez les Verts, des menus sur soie, des maquettes de bâtiments ou d’ouvrages d’art… à découvrir dans l’exposition Trésors d’archives, qui ouvrira ses portes le 20 septembre. « Nous voulions profiter de l’inauguration officielle du nouvel édifice pour présenter aux Ligériens la diversité de nos collections. Et dépoussiérer un peu l’image de notre institution ! » Trois journées d’ouverture exceptionnelle le dimanche seront aussi organisées entre octobre et décembre et donneront lieu à des animations thématiques avec des comédiens, la cinémathèque de Saint-Étienne et des musiciens. Une démarche qui vise aussi à élargir le public des Archives départementales. Beaucoup de citoyens ignorent en effet leur offre de services. « Nous exerçons un rôle clé dans la mise à disposition de documents liés à la citoyenneté, à l’identité ou encore au droit de la propriété, explique Simon-Pierre Dinard. Nous accueillons par exemple des particuliers qui cherchent à percer des histoires personnelles ou locales, des professionnels comme des géomètres, généalogistes, notaires… ». De nombreuses recherches sont également effectuées par correspondance : 1.200 en 2018, sans compter la consultation des archives en ligne, en forte croissance. Un effort particulier est par ailleurs déployé en direction des scolaires. « Nos archives sont un reflet du territoire. Nous sommes donc un peu la maison de l’histoire du département. La nôtre est en particulier très riche sur le plan industriel et minier : c’est important de transmettre cette mémoire aux nouvelles générations. » Bienvenue en salle de lecture. Contrairement aux préjugés, c’est un lieu très fréquenté. Certains partent à la recherche de leurs ancêtres, d’autres se renseignent sur l’histoire de leur village. Les enfants découvrent et les passionnés d’histoire fouillent ! Il y a mille et une raisons d’entrer en salle de lecture. Silence ! Ici, le public est plongé dans l’étude de documents anciens. Meriem et Romain, étudiants à l’École nationale supérieure d'architecture de Saint-Étienne, rejoignent la salle de lecture des Archives départementales de la Loire, blocs-notes et crayons à papier en main. « Les stylos risquent de tacher définitivement les originaux, alors que le crayon à papier peut être gommé », rappelle Frédéric Beth, président de la salle de lecture. Cet espace est ouvert gratuitement et accessible à tous. Certains visiteurs viennent d’ailleurs parfois de loin, comme ces ressortissants chinois, qui ont découvert sur place que leurs aïeuls travaillaient aux Forges et Aciéries de la Marine à Saint-Chamond… Meriem et Romain, eux, viennent chaque jour depuis deux semaines. Dans le cadre de leurs études, ils mènent d’actives recherches sur l’unité d’habitation Firminy-Vert, œuvre de l'architecte Le Corbusier. « On découvre des faits marrants, voire croustillants ! » racontent-ils en chœur. Les agents prodiguent des conseils au public ou partent dénicher les documents désirés. Si une partie des registres d'état civil ou paroissiaux et des recensements de population est numérisée, la majorité des archives doit en effet être retrouvée parmi 35,8 km linéaires de rayonnages ! Des particuliers mais aussi des généalogistes, chercheurs, ou autres professionnels viennent ici en quête d’informations liées à des histoires individuelles ou collectives. « En général, je trouve ce que je ne cherche pas », commente un historien en quête d’exclusivités. D’autres tentent de mieux connaître leurs proches. « Grâce aux dossiers d’archives, je vois comment mes ancêtres ont vécu. J’ai même découvert des choses surprenantes sur ma famille », témoigne Bernard Didier, amateur de généalogie. Mais tout n’est pas communicable, à l’image de certains dossiers d’aide sociale à l’enfance. Les services du Département peuvent alors accompagner les demandeurs ou descendants dans leurs démarches. De quoi permettre à chacun d’approfondir les repères familiaux, historiques et sociaux dont il peut avoir besoin pour s’épanouir. Des ateliers grand public. Les Archives départementales proposent des ateliers de découverte et d’initiation à la recherche, gratuits et ouverts à tous. Prochaines sessions : Coulisses des Archives. Le 11 octobre 2019 de 14 h à 16 h. Cette visite commentée des Archives départementales se termine en salle de lecture et en salle des inventaires, où vous pourrez poursuivre vos recherches. Premiers pas en généalogie. Le 18 octobre 2019 et le 7 février 2020 de 14 h à 16 h. Découvrez les différentes sources d’information, accessibles en ligne ou en consultation sur place, pour constituer un arbre généalogique et aller plus loin dans vos recherches. Ateliers sur réservation (nombre de places limité) : 04.77.93.58.78. Le mot d’Alexandra Ribeiro Custodio, Conseillère départementale déléguée aux Archives départementales. Les Archives départementales s'attachent à constituer, à conserver, à transmettre et à mettre en valeur le patrimoine écrit du département. Leur mission est loin d’être anodine, puisqu’elles permettent à tous les citoyens d’accéder aux archives administratives qui les concernent. Cette institution départementale joue donc un rôle essentiel, à la fois en matière de démocratie, et dans la construction de la mémoire collective des Ligériens. À l’ère du numérique. Le digital transforme les métiers et les usages : c’est vrai aussi aux Archives départementales, où la numérisation et la mise en ligne des documents vont bon train. De quoi simplifier l’accès à ces ressources, tout en préservant les originaux. Avec près de 1.500 connexions par jour, le site internet des Archives départementales tourne à plein régime ! Et pour cause : « Plus de 2 millions de documents sont déjà disponibles en ligne, se réjouit Jean-François La Fay, responsable de la conservation et de la numérisation. Nous sommes notamment en train de compléter le volet état civil : les registres de l'arrondissement de Roanne viennent d’être mis en ligne pour la période 1900-1940. Ceux de Montbrison et Saint-Étienne suivront. » En quelques clics, et sans avoir besoin de créer un compte, vous pouvez ainsi retrouver les actes de naissance ou de mariage de vos ancêtres ligériens, dès 1793. Idem pour les registres paroissiaux ou militaires, les recensements de population ou le cadastre napoléonien. « Aujourd’hui, de plus en plus de familles sont dispersées aux quatre coins de la France, voire du monde. Les archives en ligne leur permettent de retrouver plus facilement leurs racines, sans se déplacer, et sans contraintes horaires. » Le numérique permet aussi de valoriser des ressources iconographiques : gravures ou photos de la Loire, comme celles de Félix Thiollier, côtoient ainsi des dessins et cartes postales d’époque. Sans oublier des éditions anciennes de journaux ou encore l’Atlas Beaunier, qui cartographie les ressources minières du département. Autre avantage de la numérisation : elle permet de préserver les originaux ! « Auparavant, trop de gens manipulaient les vieux registres, entraînant leur usure rapide. Si bien qu’on copiait certains sur des microfilms, se souvient Jean-François La Fay. Grâce au numérique, on peut faire aujourd’hui de la conservation préventive, sans freiner la consultation. » Avec quand même un défi de taille : la numérisation des documents est un processus long et onéreux. D’où la nécessité de trouver le juste équilibre entre la dépense et le service rendu au public. La démocratisation de l'open data ouvre aussi de nouveaux champs d'exploration : les archives électroniques semblent donc promises à un bel avenir. Le mot de Frédérique Bronchain-Lavigne, Professeur-relais au service éducatif des Archives départementales. Nous recevons une cinquantaine de classes par an. De nombreux ateliers sont accessibles aux primaires mais aussi aux collégiens et lycéens. Ma mission est d'aider à concevoir et à mettre en place un programme d'activités pédagogiques adapté aux différents niveaux, besoins et objectifs des enseignants. Je travaille aussi en lien avec les élèves et professeurs sur des projets. En ce moment, je recherche et sélectionne par exemple des documents sur le syndicaliste Michel Rondet, qui défendait la cause ouvrière et les mineurs : iconographies, lithographies, photos… À vos côtés Quand les collèges font peau neuve. Saviez-vous que les départements ont en charge les travaux des collèges ? Une mission qui mobilise de nombreuses personnes dans la Loire. Tandis que les adolescents sont en vacances, c’est l’effervescence côté chantiers. Reportage. Mercredi 24 juillet, collège du Bois de la Rive à Unieux, 9 h du matin. Il fait déjà 29 degrés à l’ombre et tous les ouvriers sont à pied d’œuvre depuis le début de la matinée. Si l’heure des vacances a sonné pour les adolescents, dans les bâtiments, l’agitation reste de mise. N’allez pas croire que la vie des établissements secondaires s’arrête avec la fin des cours : les chahuts et rires des collégiens ont simplement laissé place au bruit des marteaux-piqueurs, des chalumeaux ou encore des nombreux engins de travaux. Les entreprises s’activent. Malgré la chaleur caniculaire, les travaux vont bon train. Avec l’absence des élèves, la période de juillet-août est propice aux restructurations, aménagements et rénovations. Dix collèges sont concernés cet été. 9 h 15 : Jérôme Poncet arpente les couloirs. Il fait le point avec les différents responsables d’opération. Dans un quart d’heure, la réunion de chantier va commencer. Il en profite pour faire une petite visite des lieux. Cet employé du Département est l’un des cinq techniciens chargés de suivre l’avancement des opérations. Urgences, maintenance, aménagements d’envergure… chacun supervise entre 10 et 15 collèges, en concertation avec les responsables d’établissement, sans oublier les autres bâtiments de la collectivité. Une mission qu'ils exercent tout au long de l'année. « Nous avons 267 opérations sur notre plan de charge de 2019, indique Catherine Prost, la directrice des bâtiments et moyens généraux du Département. Le démarrage des travaux correspond à la partie émergée de l’iceberg. Une grosse partie de notre activité se fait en amont et se termine quand les entreprises arrivent. » Du recensement des besoins en passant par les études de maîtrise d’œuvre, l’analyse des offres ou encore la planification, pas le temps de s’ennuyer pour son équipe ! « 1, 2, 3 ! Vas-y, c’est bon ! » Francesco et Frédéric tirent des câbles. Ils permettront d’alimenter en électricité les paillasses, nom donné au mobilier utilisé dans les salles de sciences. Pendant ce temps, Nacim s’applique à la plomberie ; il a déjà réalisé de nombreux raccords. À l’étage, des experts préparent les murs pour la suite des travaux, une opération minutieuse où aucun détail ne peut être négligé. Un peu en contrebas, on aperçoit la cage d’ascenseur : il manque encore les machines, mais à l’automne, la structure sera 100 % accessible aux personnes à mobilité réduite. Le chantier avance bien. D’ici quelques semaines, les peintres pourront intervenir pour les murs et les sols seront posés. Jérôme a apporté des échantillons afin de pouvoir choisir les futurs carrelages avec le reste de l’équipe. Il est 9 h 30. Pas une minute à perdre, il presse le pas. Jusqu’à midi, il va faire le point avec les treize entreprises impliquées dans cette réfection… avant de repartir pour un nouveau chantier. Tribunes libres Groupe union pour la Loire. Restructuration du réseau de trésoreries, un nouveau coup porté aux territoires ruraux. Le Gouvernement a annoncé, en juin dernier, une grande consultation dans le but de restructurer le réseau des trésoreries. Après des années de fermetures incohérentes, ne visant qu’une seule logique comptable, au détriment du service public dû aux Français, le Gouvernement semble, a priori, décidé à stopper l’hémorragie. La dématérialisation des services publics à marche forcée, additionnée à ces fermetures, entraîne immanquablement une marginalisation des territoires reculés, et de facto, un éloignement malheureux et inéluctable de certains Français vis-à-vis de leurs services publics. Nous n’avons eu de cesse de dénoncer cette situation préjudiciable à l’égalité d’accès aux services publics d’État, mission régalienne au premier chef. Plus de points d’accueil de proximité, moins de trésoreries : une amélioration de la présence de l’État en trompe-l’œil. Cette restructuration, si elle propose plus de points d’accueil de proximité, entérine une limitation des services rendus et attendus, par la fermeture d’autres services au sein des trésoreries. Dans la Loire, le Gouvernement propose de créer 9 points d’accueil, en plus des 15 déjà existants. Chaque canton serait ainsi pourvu d’au moins un accueil physique. Parallèlement, certaines trésoreries verraient leurs prérogatives et leurs missions durablement limitées. Du reste, un point d’accueil de proximité ne remplacera jamais une trésorerie de plein exercice, ayant toutes les compétences, et obligera les usagers à parcourir plusieurs kilomètres pour trouver le bon interlocuteur. Élus de terrain, nous ne pouvons envisager un tel projet qui ne tient compte ni des bassins de vie, ni même des besoins locaux. L’État ne peut pas constamment réduire sa présence dans les territoires. Ce désengagement cache un abandon plus global encore et dangereux pour la cohésion nationale. Une facture assumée par les collectivités locales au nom de l’État. Le Gouvernement, soucieux de maîtriser ses dépenses, entend installer ces points d’accueil de proximité, soit dans les mairies volontaires, soit dans les maisons de services publics, rebaptisées Maison France Services. Outre le coût induit pour les collectivités locales, ce dernier point nous étonne car lorsque nous avons décidé de porter ces maisons de services publics, censées regrouper une multitude d’opérateurs locaux et nationaux, l’État s’est purement et simplement désolidarisé de cette démarche de mutualisation qui, pourtant, permettait de préserver les services en milieu rural. Les résultats du Grand Débat National, souhaité par le Président de la République, pointent le sentiment majoritaire d’une démission de l’État, et d’un éloignement de plus en plus subi, de la ruralité. Le Gouvernement semble de pas entendre ou comprendre l’inquiétude qui monte de toute part. Le Département a toujours accompagné le développement de tout son territoire, urbain, péri-urbain et rural. Notre Collectivité fait d’ailleurs référence dans les solidarités territoriales. C’est pourquoi nous allons continuer à défendre notre modèle visant à ne laisser personne au bord du chemin. Groupe gauche républicaine et citoyenne. La proximité est le tremplin d’une action publique humainement responsable ! « Vivement que l'action publique retrouve sa dimension humaine ! »… La situation de notre société, celle de notre pays et de notre planète, auront suscité cette prise de conscience qui semble s’élargir. Le projet de loi « Proximité et Engagement », largement commenté dans la presse nationale, reflète-t-il avec sincérité cette même prise de conscience ? Sera-t-il l’occasion d’une totale remise à plat des conditions de l’Action Publique afin de restituer à l'action locale et aux solidarités départementales la place qu’elles doivent tenir au service de la vie de notre société et de nos territoires ? Ainsi, la vraie coopération intercommunale, dévoyée par cette fausse réforme territoriale imaginée pour servir les forces de la concentration des pouvoirs, retrouvera-t-elle sa vraie place consistant à renforcer une action publique locale responsable, à l’écoute des besoins de nos territoires et de leurs habitants ? On peut espérer que le bon sens humain retrouvera ici sa place ! Certains communiqués commentant le projet de loi « Proximité et Engagement » et affirmant que « l’intercommunalité doit être au service des communes » semblent dire que nous pourrons revenir à des intercommunalités organisées à la bonne dimension humaine… Ainsi libérée et respectée, la vraie coopération intercommunale pourra renforcer l’action publique locale en intégrant une vision de territoire « à taille humaine »… On peut donc espérer que la démocratie locale retrouvera sa place, et que les espaces ruraux pourront à nouveau assumer leur avenir. La même espérance doit embrasser les solidarités départementales ! Au contact de la vie de tous nos espaces, de leurs communes et de leurs habitants, avec le juste recul qui permet d’organiser et de faire vivre les solidarités humaines et territoriales, les collectivités départementales ont la mission de renforcer la vie de nos territoires et la cohésion de notre Société. Cette mission doit être respectée… Le projet de loi « Proximité et Engagement » doit donc affirmer la nécessité de restituer aux collectivités départementales leur légitimité et moyens d’agir, y compris d’agir de façon préventive en impulsant la construction d’un Avenir « humainement Meilleur » ! Il est urgent d’inverser cette trajectoire de la dévitalisation des départements engagée dans le cadre de la réelle « contre-réforme territoriale », parallèlement à celle de l’évaporation des communes… Tous les élus départementaux que nous sommes doivent veiller à ce que cette perspective puisse avancer dans la sincérité ! Groupe Loire solidaire. Plan de lutte contre la pauvreté : quand l’indigence confine à l’indécence ! Annoncé en grande pompe en septembre 2018 par le Président de la République, le plan gouvernemental de lutte contre la pauvreté et la précarité vient enfin de se traduire concrètement sur les territoires. Ainsi, l’Assemblée départementale de juin devait se prononcer sur l’adoption de la déclinaison de mesures dans la Loire. Du moins, c’est ce que nous espérions… Cet énième plan s’articule autour de deux piliers : la prévention de la précarité et l’accompagnement vers l’emploi. Une enveloppe de 8 milliards d’euros sur la durée du quinquennat est consacrée à sa mise en œuvre, soit 2 milliards d’euros par an sur la période 2019-2022. Quand on sait que notre pays compte plus de 9 millions de pauvres, on mesure de suite la faiblesse de l’ambition de ce plan qui restera hélas davantage un plan de communication qu’un train de mesures efficaces de résorption de la pauvreté. À l’échelon départemental, ce plan implique une réforme de la Protection Maternelle Infantile, un accompagnement renforcé vers l’emploi pour les bénéficiaires du RSA, une prise en charge soutenue des jeunes en difficulté, et à terme, un cadre collectif de solidarité avec la mise en place d’un « revenu unique d’activité », pâle copie du projet de revenu universel d’existence. L’enveloppe affectée au département de la Loire est de 575 000 € par an. À titre de comparaison, cette somme censée « booster » nos actions de lutte contre la précarité ne représente que 0,5 % des sommes versées par le Département au titre du seul RSA. Sur un total de dépenses sociales départementales de 440 millions d’euros, le plan pauvreté « plafonne » à 0,13 % des dépenses… À la faiblesse de la somme, indigente, s’ajoute le subterfuge de la conduite opérationnelle des actions : les crédits du plan pauvreté ne viennent qu’en co-financement d’opérations déjà existantes ou nouvelles, financées à hauteur de 50 % a minima par le Département. Alors, quelles actions nouvelles l’exécutif départemental a-t-il proposé pour lutter contre la pauvreté dans la Loire ? Aucune ! Il s’est en effet contenté de valoriser des dépenses existantes ou déjà prévues, en particulier au niveau des moyens humains (agents départementaux) déployés au service de la mise en œuvre de politiques publiques départementales déjà en place ou programmées… Les élus du groupe Loire Solidaire ont refusé de soutenir cette mascarade gouvernementale couplée à une hypocrisie départementale qui ne relève que d’un triste effet d’aubaine. Nous avons donc voté contre la contractualisation avec l’État au titre du plan pauvreté-précarité. Échappée belle Destination Villerest. Et si vous prolongiez vos vacances dans le roannais ? situé au bord du fleuve Loire, le village médiéval de Villerest offre une multitude d’activités. plage, golf, musée, sentiers pédestres… Partez à la rencontre de ce haut lieu préhistorique, à pied, à vélo, en petit train ou en bateau ! Embouteillages, course contre la montre… Le week-end, fuyez la cohue de la rentrée ! Inutile de partir loin, tout est à proximité. Profitez de l’été indien pour visiter le petit village médiéval de Villerest et son barrage. Depuis sa mise en service en 1984, le plus grand lac artificiel sur la Loire conserve trésors et légendes de l’âge de pierre. Les hommes préhistoriques avaient établi des camps dans le seuil rocheux du Saut du Perron. Aujourd’hui, cette retenue d’eau vous fait profiter de sa plage, avec location de pédalos, minigolfs, aires de jeux, de beach-volley et de pique-nique. Bateau-promenade et petit train touristique vous invitent aussi à découvrir ce site autrement. Ouvrez l’œil et tendez l'oreille : les anecdotes englouties peuvent remonter à la surface de l’eau ! Sur les hauteurs, le village médiéval vous accueille devant la Porte de Bise. Cette entrée voûtée à la roche rose ouvre sur le bourg de Villerest. Ici, tout est calme et beauté. Maisons à pans de bois, logis à colombages, église du 12e siècle dédiée à saint Jean-Baptiste jouxtant le prieuré bénédictin et chapelle Saint-Sulpice, petite merveille de l’art roman, en mettent plein la vue. Comme en témoigne la présence de nombreux artistes et artisans d’art sur les lieux. « Le célèbre peintre Émile Noirot s’inspirait des paysages de son village et des gorges de la Loire », souligne la guide Mathilda Gomard. Briquets à silex et amadou, à molettes, à gaz ou à essence… Pour ceux qui veulent creuser le temps, le musée de l’Heure et du Feu embarque les visiteurs dans le brasier de la production du feu depuis le Paléolithique jusqu’à nos jours. Pour ranimer la flamme qui est en vous. Si vous optez pour une balade près de l’eau, la plage du lac de Villerest offre une multitude d’activités près du phare : trampolines, toboggans, manège nautique, etc. Réputé pour ses carnassiers, le lac permet la pêche de sandres, de brochets… et de carpes la nuit ! De nombreux concours de pêche nationaux sont aussi organisés. Envie de naviguer ? Embarquez à bord du bateau promenade le Villerest-Un. Il vous conduira jusqu'au Château de la Roche à Saint-Priest-la-Roche. Pour découvrir un point de vue imprenable sur le lac du barrage, empruntez le train touristique des Belvédères. Au bord du fleuve, ce dernier vous transporte entre les belvédères de Commelle et de Magneux. Quelques histoires ressurgissent alors des eaux. « En 1836, avant la construction du barrage, papier chiffon, emballages, pliages, puis serpentins et confettis étaient fabriqués ici, conte le conducteur du train. Il s’agissait de la papeterie d’un neveu des frères Montgolfier. » Enfin, les cuisses de grenouilles à l’Oberge du Barrage sont recommandées. Histoire de vous mettre l’eau à la bouche ! Office du tourisme de roannais agglomération. 04.77.71.51.77. Phare de Villerest. 04.77.23.60.23. -Y aller. En voiture. À 1 h de Saint-Étienne et de Montbrison, à 10 min de Roanne. -Visiter. Musée de l'Heure et du Feu Guy Champremier. Histoire de la production du feu de la préhistoire à nos jours, artisanat des tranchées, collections d'horlogerie, cuisine de la Céline (18e siècle). 04.77.69.71.97. -S’évader. Le train touristique des Belvédères. 04.77.71.51.77 / 04.77.68.58.12 (accueil train). Bateau promenade du lac de Villerest. Jusqu’au 30 octobre 2019. 04.77.23.54.17. -Se divertir. Minigolf. Toute l’année. 06.16.87.13.59. Pêche. Soumise à réglementation. 06.31.01.54.73. -Se restaurer. L’Oberge du Barrage. 04.77.65.21.82. Restaurant Lac de Villerest. 04.77.23.54.17. L’Auberge de la Loire. 04.77.71.90.88. Parc de la Plage. Snacking, pizzas, glacier, de mars à octobre. 04.77.69.68.79 ou 06.09.54.80.12. Initiatives Marylène Garnon. Rencontres en famille d’accueil. Assistante familiale installée près de Saint-Germain-Laval, Marylène est aussi auteur. Elle livre son témoignage sur son quotidien… et sa vocation. Elle est devenue assistante familiale en 2013. Après avoir porté pendant quinze ans la casquette d’éducatrice spécialisée, Marylène Garnon n’a pas hésité à ouvrir sa maison à des enfants placés. Comme les 460 Ligériens qui exercent cette profession, elle a fait ce choix en concertation avec sa famille. « Nous les accueillons sous notre toit, le temps qu’il faut. Ils sont placés chez nous parce qu’ils ne peuvent pas vivre avec leur papa ou leur maman, parfois pour les protéger en cas de maltraitance, ou lorsque leurs parents demandent de l’aide au Département. » Des histoires personnelles pas toujours simples, des enfants souvent « cabossés par la vie », et un entre-deux qui leur permet de vivre l’instant présent, avec « des images de bonheur et de joie qui ne s’effaceront jamais ». Pourtant, le quotidien n’est pas toujours rose : certains mineurs arrivent sans savoir respecter aucune règle, se montrent incapables de manger à table ou bouleversent les habitudes. Marylène a souhaité écrire, pour partager son expérience et transmettre un message d’espoir. Après un premier ouvrage en 2018, Rencontres en famille d’accueil, elle travaille sur son deuxième volume. Pour les autres professionnels, mais aussi pour les enfants : « J’ai envie de leur dédier ces mots, leur dire à quel point je les trouve courageux. » Thibaut del Corral. Les artistes débarquent. Ce jeune magicien, illusionniste et mentaliste vient d’ouvrir un café-théâtre à Montbrison : le quai des artistes. À seulement 23 ans, Thibaut del Corral a déjà une solide expérience du spectacle. Il s’est fait remarquer au théâtre du Stade de France en 2015, puis en tournée dans l’Hexagone. Son café-théâtre a ouvert ses portes le 7 septembre à Montbrison. Une salle qui redonne vie au premier cinéma de la ville, L’Astrée. « Mes grands-parents sont tombés amoureux ici en regardant leur premier film ! » Comédie, magie, chanson française, humour, théâtre, spectacles jeune public… Le jeune homme a choisi une programmation adaptée au plus grand nombre, sans oublier quelques têtes d’affiches, comme l’imitateur Gérald Dahan ou des humoristes du Jamel Comedy Club. Dans un cadre élégant et intimiste, « à la mode des années 50 », il propose aussi une restauration « simple mais chic, avec des tapas foréziennes et des desserts faits maison ». Et pas question pour lui d’oublier la scène : Thibaut assurera quelques shows et lancera sur place son troisième spectacle à l’automne. Avis aux amateurs de mentalisme ! Gilles Deléage. L’escargot Baldo sort sa croquille. Six mois par an, Gilles Deléage vit avec 350.000 escargots… qu’il transforme en spécialités apéritives dans son exploitation située à Saint-Galmier. Il était informaticien dans l’agroalimentaire et s’est reconverti dans l’agriculture en 2009. À 55 ans, Gilles Deléage ne compte pas ses heures aux côtés de ses escargots, mais il ne regrette pas son changement de vie. « Je travaille en pleine nature, avec mes petites bêtes, et également en atelier de préparation. J’aime bien cuisiner », confie le créateur de L’Escargot Baldo. L’entrepreneur dispose de 1.700 m² de parcs pour ses petits protégés. À l’heure de l’apéro, il fait le bonheur de nombreux Ligériens. Il faut dire qu’il ne manque pas d’idées pour régaler les papilles : « Je propose une gamme surgelée avec différents assaisonnements, comme une farce classique ail-persil-échalotes, ou une recette à la fourme ou aux champignons. J’ai également créé des produits en bocaux à piquer pour l’apéritif, à tartiner, cuits au court-bouillon, ainsi qu’un “kit quiche” prêt à l’emploi. » L’héliciculteur élève des gros-gris, « une variété tendre, qui arrive à maturité en cinq mois ». Il a récemment eu l’idée de proposer des « Croquilles » : des escargots enveloppés d’une coquille en pâte avec une farce au safran, mise au point avec Marie les Épices, productrice installée à La Gimond. Un mariage surprenant mais parfaitement dosé, qui devrait en faire baver plus d’un cet automne ! NeuroCoach. Un boîtier qui sauve. Invention ligérienne, ce dispositif à électrodes contribue à prévenir les risques d'accidents vasculaires cérébraux. Une première mondiale. Vous avez plus de 65 ans ? Vous êtes fatigué et menez une vie stressante ? « Les maladies cardio-vasculaires représentent la deuxième cause de mortalité et la première cause de handicap en France », souligne Claire Bory, chef de produit chez Life Médical Control. Un constat qui a poussé la société, installée au Centre Ingénierie et Santé, à travailler avec des cardiologues du CHU de Saint-Étienne pour mettre au point un outil de dépistage simple et innovant : NeuroCoach. Unique au monde, ce boîtier est disponible gratuitement dans certaines pharmacies de la région ou en ligne. Ergonomique, il enregistre les données pendant votre sommeil, en une nuit seulement. Le lendemain, il vous suffit de le rapporter à la pharmacie ou de le renvoyer dans l’enveloppe fournie prétimbrée. Les données sont ensuite traitées par un logiciel et validées par un regard humain. « On dépiste une à deux personnes à risque tous les deux jours, souligne Claire Bory. C’est énorme ! Et les gens sont reconnaissants. » Ce dispositif devrait se déployer rapidement en France, voire à l’international. Une méthode « prévenante » qui ne remplace pas votre médecin traitant, mais qui peut vous sauver la vie ! Illiwap. Une appli qui rapproche. Lancée par des ligériens, cette application a déjà conquis près de 300 mairies en France, et vient d’entrer dans le top 50 de l’Apple store. Trafic, pollution, météo, travaux… Et si vous receviez toute l’actualité de votre commune sur votre smartphone en temps réel ? Intuitive, Illiwap est une application gratuite pour les habitants, qui diffuse les infos et alertes des collectivités. Pour les communes, le service est payant, avec un coût proportionnel à leur taille. Créé en 2017 par la société stéphanoise Diagram Informatique, ce dispositif permet aux administrations d’informer les citoyens 24 heures/24 et 7 jours/7. Respectueux de la vie privée, il ne récolte aucune donnée personnelle, et fonctionne sans publicité. Aujourd’hui, plus de 60.000 Français ont déjà téléchargé l’application, disponible gratuitement sur iOS et Android. « Et des projets sont en cours pour un développement à l’international », souligne la responsable produit, Julia Sahuc. Pour savoir si votre commune est abonnée au service illiwap, rendez-vous sur le site illiwap.com, page Les mairies illiwap ! Une rentrée pour tous. Roche-la-Molière accueille la première classe dans la Loire dédiée aux enfants souffrant de troubles autistiques. La Loire dispose désormais d’une Unité d’enseignement en élémentaire autisme (UEEA), à l’école Jacques-Yves Cousteau de Roche-la-Molière. Dans cet établissement public, plusieurs salles ont été aménagées avec des équipements spécifiques pour répondre aux besoins, notamment sensoriels, des élèves. Il y reçoit cette année huit enfants âgés de 10-11 ans, et l’effectif pourrait monter à dix élèves par la suite. « C’est la 6e classe UEEA ouverte en France », souligne Frédéric Fléchet. Cet enseignant spécialisé est détaché à la Maison départementale des personnes handicapées, qui copilote ce dispositif avec l’Agence régionale de santé et l’Éducation nationale, en lien avec la commune. Maîtresse, accompagnateur de vie scolaire, éducateurs de la Croix-Rouge formés, psychologue : différents professionnels aident les jeunes élèves à acquérir des compétences. « Ces classes contribuent à la scolarisation de tous les enfants autistes. C’est aussi l’espoir de les voir un jour intégrer une classe ordinaire. » 45 unités devraient voir le jour sur l’ensemble du territoire national d’ici 2022. Made in Loire. Les blouses qui réinventent l’école. Exit le blues de la rentrée ! À Neulise, la styliste et modéliste Karine Peyre de Fabregues crée des blouses mêlant chic et fantaisie pour les écoliers de toute la France. Blouse Galopin pour petit garçon coquin, Poppins pour petite fille rigolote, Bouton d’Or pour petite fille coquette … De nombreux modèles existent. Ils peuvent être aussi personnalisés, notamment en lien avec les écoles. Le tissu est moderne et résistant, les coutures sont renforcées et les détails sont ludiques et colorés. « Le tissu m’attire depuis l'enfance. J'ai même créé des costumes de scène », souligne la fondatrice de la société Kraft Cie. Cette dernière regroupe deux entités : Blouses et tabliers, mais aussi Macopat, un atelier de confection française qui travaille pour différentes marques. Toutes les blouses sont conçues et réalisées à Neulise, où la dirigeante collabore avec des entreprises de broderie et de sérigraphie locales. Karine produit également des accessoires, comme le porte-serviette Cantoche, pour ranger sa serviette à la cantine ! Sans oublier les tabliers et uniformes professionnels. Avec un carnet de commandes bien rempli, les couturières de l’entreprise, qui sont aujourd'hui une dizaine, ne sont pas près de rendre leur tablier ! À table ! Comme un grand chef avec Laurent Cognet, restaurant le Vallon du Moulin à la Gimond. Crumble de ris de veau aux abricots. Pour 4 personnes. Temps de préparation : 45 mn. 400 g de ris de veau. 1 jus de citron. 200 g d’abricots secs moelleux. 1 branche de romarin finement hachée. 5 cl d’huile d’olive. 1 carotte. 1 oignon. 10 cl de porto blanc. 15 cl de nectar d’abricot. 30 cl de fond blanc de volaille. 40 g de poudre de noix. 35 g de farine. 20 g de chapelure. 40 g de beurre pommade. -Les ris de veau. Dénerver les ris de veau. Blanchir en faisant chauffer dans de l’eau froide avec un jus de citron sans ébullition. Refroidir dans de l’eau glacée. Couper les ris de veau et les abricots. Faire revenir les ris de veau, les abricots et le romarin à l’huile d’olive avec la carotte et l’oignon. Déglacer au porto blanc et au nectar d’abricots. Ajouter le fond de volaille. Saler et poivrer. Conserver le jus. -Le crumble. Mélanger la poudre de noix, la farine, la chapelure et le beurre pour constituer l’appareil à crumble. Mouler les ris de veau aux abricots dans un cercle. Placer l’appareil à crumble dessus. Faire cuire 10 mn au four à 180 °C. -Le dressage. Disposer un crumble par assiette. Ajouter le jus. Sélection agenda Un automne qui swingue. Festival de Jazz. Depuis sa création, le Rhino Jazz(s) Festival explore toutes les formes de jazz, des rythmes blues à la soul en passant par un soupçon de rock… Une cinquantaine de concerts sont à l’affiche cette année dans plus d’une quinzaine de communes de la Loire, ainsi que dans le Rhône et l’Isère. Freshtet, EYM trio, Uptown Lover, Richard Galliano, Al McKay’s Earth, Wind & Fire Experience, Hugh Coltman, Glen David Andrews, New Orleans Jazz Band 005, Drom Blanchard, Violons Barbares, Thomas de Pourquery & Supersonic… Un subtil dosage apte à séduire tous les publics, pour trois semaines de jazz sous le signe du métissage et de la diversité des styles, entre talents d’ici, vocal ladies, esprit New Orleans, grands soli (Richard Galliano, Jean-Pierre Como), groove music, blues & soul, jazz d’hier et d’aujourd’hui et jazz manouche, sans oublier quelques inclassables. Le festival accueillera aussi les célèbres frères Moutin, rendra hommage à Zappa avec Franck Tortiller et présentera la dernière révélation de l’underground londonien : Nubya Garcia. Du 27 septembre au 20 octobre. 41e festival Rhino Jazz(s). Dans 25 communes de la Loire et du Rhône. De 8 à 45 €. 04.77.19.59.16. rhinojazz.com Mon héros ! Exposition temporaire. Et si vous retrouviez les héros de votre enfance ? À travers des scènes reconstituées, retrouvez-les dans chaque pièce du château : Tintin dans un salon, Astérix et ses amis dans la salle à manger, Bécassine et Cendrillon dans la cuisine, les protagonistes de Star Wars dans la Galerie des portraits, le célèbre sorcier Harry Potter dans la bibliothèque, les Petites Filles modèles mais aussi Adèle détective, le Petit Chaperon rouge, le Petit Poucet, Gaston Lagaffe… et tant d’autres ! Un guide de visite est adapté aux enfants. Jusqu’au 30 novembre. Les héros de notre enfance. Château des Bruneaux à Firminy. 4 € / 2,50 €. 04.77.89.38.46. chateaudesbruneaux.fr Les papilles en fête. Musique & gastronomie. Ce rendez-vous gourmand est un moment unique où l’art et la cuisine forment une recette à succès ! Dîners-spectacles, soirée dégustation, ateliers cuisine… Le festival Roanne Table Ouverte fait le bonheur des amateurs de gastronomie, d’art, de culture, de spectacle vivant et de nouvelles sensations. Dans une cinquantaine de restaurants, des chefs talentueux, des Meilleurs Ouvriers de France et des artisans d’exception vous feront savourer des mets exceptionnels, dans une ambiance aussi exquise que festive. Du 1er au 31 octobre. Festival Roanne table ouverte (17e édition). À Roanne et alentour. De 5 à 95 €. 04.77.23.20.57. roannetableouverte.com Voix d'Europe. Musique baroque. Le festival Baroque en Forez sera consacré cette année à la voix, source d'inspiration de l’époque baroque. L’ensemble Les Reflets interprétera notamment un programme de Motets de Bach, sommet de la musique vocale pour chœur. Le musicologue Julien Garde apportera un regard historique sur chacun de ces chefs-d’œuvre. Églises, châteaux et moulins du Forez vibreront aux sons des Voix d’Europe. Du 5 au 13 octobre. Festival baroque en Forez (7e édition). Dans le Forez. Plein tarif : 20 €. Tarif réduit : 10 €. Pass 3 concerts : 45 €. Moins de 18 ans : gratuit. Concerts découvertes : 5 €. Concert promenade à Apinac : gratuit. Renseignements et réservations : 04.77.96.08.69. À la page. Littérature. C’est une manifestation qui reçoit depuis trente-quatre ans de grands noms de la littérature française. Aujourd'hui, la fête du livre de Saint-Étienne s’enrichit d'une multitude de rendez-vous : rencontres, master class, spectacles, prix littéraires, animations… Près de 270 auteurs sont attendus, tous genres confondus, ainsi que plusieurs bouquinistes. Cette édition 2019 accueillera la romancière Françoise Bourdin, marraine de la manifestation, et Anne Goscinny, marraine du Festival Les Mots en Scène. François Bégaudeau, Nicolas Offenstadt, ou encore Raphaëlle Giordano, Valérie Trierweiler, Fabienne Thibeault et Claire Berest seront aussi de la partie, tout comme les sportifs Nathalie Simon et Jérémie Janot. Du 17 au 20 octobre. Fête du livre de Saint-Étienne (34e édition). Places de l’Hôtel de ville, Jean-Jaurès, Dorian et Jacquard à Saint-Étienne. Entrée libre. fetedulivre.saint-etienne.fr Voyagez. Exposition découverte. Au Couvent-cabinet de curiosités de Chazelles-sur-Lavieu, un fabuleux parcours vous entraîne sur les traces de Marco Polo. Des berges de la Méditerranée jusqu’en Chine, en passant par la Perse, plongez dans l’aventure des échanges culturels et commerciaux qui ont construit la mythique route de la soie. Une belle découverte de peuples, de coutumes et d'usages qui vous feront rêver, au cœur du lieu créé par l’ethnologue Daniel Pouget (décédé en 2016) et son épouse Marie. Jusqu’au 31 octobre. Sur les traces de Marco Polo. Tous les dimanches à 15 h (visite guidée). Couvent-cabinet de curiosités à Chazelles-sur-Lavieu. 7 € / Gratuit pour les moins de 14 ans. Tarif de groupe dès 15 personnes (contacter le Couvent des Curiosités). couvent-des-curiosites.com Chapeau bas ! Exposition temporaire. Quelle meilleure façon de mettre en scène une exposition de couvre-chefs que de recréer l’ambiance d’un atelier de modiste, ce lieu où s’imaginent et se créent les chapeaux ? À travers Chapeaux d’excellence, l’Atelier-Musée du Chapeau valorise le savoir-faire de modistes lauréats du prestigieux concours national des Meilleurs ouvriers de France (MOF). Cloches en feutre, tissus, tresses de paille, matériaux techniques… côtoient ainsi les marottes, moules en bois et autres outils. Venez découvrir la quarantaine de pièces exposées, mais aussi la démarche créative, la technique et le savoir-faire dont elle témoignent. Jusqu’au 20 octobre. Chapeaux d’excellence, les meilleurs ouvriers de France à l’honneur. Atelier-Musée du Chapeau à Chazelles-sur-Lyon. 6 €. Tarif réduit : 4,50 €. 6-18 ans : 3 €. Gratuit pour les moins de 6 ans. Étudiants, demandeurs d'emploi, personnes handicapées : 3 €. museeduchapeau.com Tant que vivra le blues. Festival de blues. Des artistes internationaux, comme le groupe de blues-rock italien Superdownhome, le chanteur et musicien américain Mike Greene ou le chanteur-compositeur anglais Randolph Matthews, mais aussi des locaux, avec le bassiste Luc Blackstone Band, le jeune artiste Louis Mezzasoma, le groupe Echo, Jack Bon duo, Trio Vaughan Respect… Venez vivre le 2e Roanne blues festival ! Des concerts gratuits auront lieu dans des bars du centre-ville le 3 octobre, au BXL, à L'Un Verse, au Caracal et au Laser and Beers (possibilité de se restaurer sur place). Avant-première le 21 septembre à 21 h à la Fab' Ric à Riorges. Du 3 au 5 octobre à 20 h 30. Roanne Blues Festival (2e édition). Salle Fontalon et dans différents bars à Roanne. Vendredi 4 octobre : 18 €. Samedi 5 octobre : 20 €. Pass 2 jours : 33 €. Entrée gratuite pour les concerts dans des bars le jeudi 3 octobre. 06.18.43.07.07. Explosion d’idées. Evénement. Découvrir, s'émerveiller, rêver, se questionner, inventer… La Fête de la science bouillonne d’expositions, de balades, de débats, de spectacles et d’ateliers ! Plus de 140 animations scientifiques auront lieu cette année dans toute la Loire avec pour thème : raconter la science, imaginer l'avenir. Cette fête rassemble une multitude d’initiatives originales et touche à tous les domaines scientifiques, pour nous aider, à tout âge, à mieux appréhender le monde qui nous entoure : biodiversité, sciences de l’univers, nanotechnologies, etc. Des villages des sciences seront installés à Saint-Étienne (Puits Couriot/Parc Musée de la Mine), Saint-Galmier, Montbrison et Roanne. Du 5 au 13 octobre. Fête de la science (28e édition). Dans toute la Loire. Gratuit. 04.77.42.02.78. larotonde-sciences.com Les journées de la rentrée. Week-end événement. Chaque année, plus de 17.000 monuments s’animent en France pour les Journées européennes du patrimoine. Certains ouvrent même leurs portes au public uniquement à cette occasion ! Dans la Loire, retrouvez près de 900 animations gratuites sur tout le territoire, sous le signe des arts et du divertissement. Le Département vous accueille notamment sur ses quatre sites patrimoniaux avec un programme d’activités plein de surprises pour petits et grands ! En compagnie du jardinier du château de la Bâtie d’Urfé, à Saint-Étienne-le-Molard, découvrez l’histoire des jardins Renaissance imaginés par Claude d’Urfé, profitez d’une visite guidée retissant le fil d’une histoire de famille, ou réalisez une chasse ludique en partenariat avec la Taverne du Gobelin Farci. Sans oublier un concert western pop français le dimanche (tout public). Au prieuré de Pommiers, tissez et brodez avec les Artisseuses. Rencontrez également les Artisans du patrimoine à l’abbaye bénédictine de Charlieu et découvrez les installations insolites de Lionel Stocard à travers l’exposition « Le temps suspendu » au couvent des Cordeliers de Saint-Nizier-sous-Charlieu. Les 21 et 22 septembre. Journées européennes du patrimoine (36e édition). Château de la Bâtie d’Urfé. Visite libre du château et des jardins. « Les phénomènes du livre – Chemin de vers », installations insolites de Lionel Stocard. Visite libre de l’exposition permanente « L’énigme Sphinx, voyage d’un gardien intemporel ». Visite insolite de la Bâtie d’Urfé, samedi et dimanche à 10 h 30. Visite guidée des jardins, samedi et dimanche à 11 h. Chasse ludique (tout public) le samedi de 14 h à 18 h. Concert Loin l’ouest, par le duo Fahro, le dimanche à 16 h. Prieuré de Pommiers-en-Forez. Visite libre du prieuré, des charpentes et de l'exposition, samedi et dimanche de 10 h à 13 h et de 14 h à 19 h. « Jeux de fil » : visite guidée de l’exposition par les Artisseuses. Échangez, tissez et brodez autour de ces œuvres ludiques et participatives, le dimanche, de 10 h à 13 h et de 14 h à 18 h. Abbaye bénédictine de Charlieu. Visite libre de l’abbaye. Découverte de l’exposition « Savoir-faire et faire savoir » du collectif des Artisseuses • Rencontre avec les Artisans du patrimoine organisée par la Société des Amis des arts de Charlieu. Couvent des Cordeliers. Visite libre du couvent. « Le temps suspendu », installation de Lionel Stocard. Gratuit. Bâtie d’Urfé : 04.77.97.54.68. Prieuré de Pommiers-en-Forez : 04.77.65.46.22. Abbaye de Charlieu : 04.77.60.09.97. Couvent des Cordeliers : 04.77.60.07.42. Portrait Sabri Louatah. Serial writer. Simple, un brin provocateur, à la fois fan de Tolstoï et de séries américaines, Sabri Louatah est un romancier des temps modernes. Auteur des sauvages, la série événement de la rentrée sur Canal+, il a grandi dans la Loire et rend hommage à Saint-Étienne, sa ville natale, dans sa fiction. Découverte. Une barbe épaisse mais taillée, des lunettes cerclées de noir qui lui confèrent un petit côté intellectuel, des cheveux noirs et frisés qui rappellent ses origines algériennes… Avec son look moderne, décontracté et chic, Sabri Louatah est un homme de son temps. Qui pourrait deviner que derrière son apparence de Monsieur Tout-le-monde se cache un écrivain talentueux, l’auteur des Sauvages ? On devrait beaucoup entendre parler de lui cet automne. Son roman en quatre tomes avait déjà été salué par la critique internationale, sa saga est annoncée comme l’événement Canal+ de la rentrée, avec plus d’un tiers des scènes tournées dans la Loire. Une destinée presque toute tracée et pas très étonnante quand on connaît Sabri Louatah : il est et a été nourri de séries. Quoi de plus normal, donc, pour lui, que d’adapter ses mots à la télévision ? Pourtant, rien ne prédestinait cet enfant qui a grandi dans le quartier de Bellevue à Saint-Étienne à connaître une ascension si fulgurante. Il se souvient encore, ému, de ses étés au centre aéré de Longiron : « On ne partait pas en vacances, alors j’ai des souvenirs très forts là-bas. » Lui reviennent aussi en mémoire des images des sapinières du Pilat, du barrage du Gouffre d'enfer, de barbecues à Sury-le-Comtal ou encore « de la grand-rue avec la verdure et les collines tout autour ». Il garde d’ailleurs en tête le moment où il a rejoint Lyon pour étudier dans la prestigieuse classe préparatoire du lycée du Parc. « C’était frappant de passer d’une ville à deux pas de la nature, à Lyon, avec ses immeubles à perte de vue. » Le temps passe, 2005 arrive, une année charnière. Il perd son père et se montre profondément marqué par les émeutes des banlieues à l’automne. Le jeune auteur se veut fier de ses racines, quitte à se faire remarquer pour être lu. « J’aime les éclaboussures », avoue-t-il. C’est décidé, ses héros s’appelleront Nazir, Krim, Rabia ou encore Idder. Comme l’un de ses personnages phares, il gagne la capitale. En 2012, son premier tome est un succès. Trois autres suivront. En 2015, il s’envole pour les États-Unis afin de suivre son épouse. C’est à New York qu’il travaille à l’adaptation de son œuvre pour Canal+ avec Rebecca Zlotowski, une collaboration déterminante pour Sabri Louatah. Même à plusieurs milliers de kilomètres, il n’a pas oublié sa terre natale. L’ex-lycéen abonné au stade Geoffroy-Guichard se réjouit de la place occupée par le Chaudron dans l’épisode 5. « Il devient ce soir-là un peu le centre du pays. Je vous laisse découvrir. » Il évoque également avec une pointe d’émotion « la vue sur les crassiers et le chevalement de la mine depuis la médiathèque de Tarentaise ». S’il ne souffle pas mot de l’intrigue, Sabri Louatah se dit « très heureux du résultat et impatient de découvrir l’accueil que va réserver le public à [son] Obama maghrébin ». En attendant, il mène une vie simple, avec sa conjointe et leur petit garçon. « Mon quotidien se résume à changer des couches et à aller voir le pédiatre », plaisante-t-il. Et déjà, l’auteur s’attelle à d’autres projets : « Je travaille à mon prochain roman, qui doit paraître en janvier, dont une partie se déroulera dans le pays d’Urfé. » La première diffusion des Sauvages, elle, est annoncée le 23 septembre, deux jours avant ses 36 ans. Un cadeau avant l’heure.