Loire Magazine Le magazine du Conseil départemental de la Loire no 139 janvier février 2020 Directeur de la publication : Georges Ziegler, président du Département de la Loire Directeur de la rédaction: Manuel Poncet Rédaction : Peggy Chabanole, Émilie Couturier, Manuel Poncet, Magali Soubeyran, Guillaume Torrent. Conseil départemental de la Loire Hôtel du Département 2, rue Charles-de-Gaulle 42022 Saint-Étienne Tél. 04.77.48.42.42 Site Internet: loire.fr Édition et réalisation Association Donne-moi tes yeux 12, avenue de la Motte-Picquet 75007 Paris Tél.: 01.47.05.40.30 Courriel: contact@donnemoitesyeux.fr Éditorial En ces premiers jours de l’année 2020, permettez-moi de vous adresser, en mon nom et au nom de notre collectivité, mes très sincères voeux d’épanouissement personnel et de réussite professionnelle. Cette année encore, le département sera à vos côtés pour relever les nombreux défis quinous attendent, au service du développement et de l’attractivité de la loire. 2020 marquera le 230e anniversaire des Départements. Au-delà du symbole, ce chiffre témoigne de la riche histoire des Départements, qui, au fil du temps, malgré des réformes structurelles, voire même des menaces pesant sur leur propre existence, demeurent une Institution vivante, innovante et toujours en mouvement. Cette vitalité se traduit par des projets portés aux côtés des communes, du monde associatif et des forces vives de notre territoire mais elle caractérise aussi le quotidien d’hommes et de femmes engagés, agents du Département, qui, par leurs métiers et leurs fonctions, agissent chaque jour au service des habitants de la Loire. Quel que soit votre âge, quelles que soient vos activités, vous entretenez tous les jours, à tous les stades de votre vie, des liens avec le Département. Qu’il s’agisse de vos déplacements, lorsque vous empruntez nos routes ou notre réseau de transport TIL, d’éducation lorsque vous déposez vos enfants au collège, de loisirs, lorsque vous participez à une manifestation culturelle ou sportive, de santé, lorsque vous-même ou vos proches fréquentez un établissement pour seniors, le Département est au coeur de votre quotidien. La proximité de son action en fait un garant du lien social et de la solidarité humaine et territoriale, que nos concitoyens parfois méconnaissent alors même qu’il doit demeurer un repère, un socle et le fondement pour bâtir un cadre de vie plus agréable et une société plus juste et apaisée. C’est donc pour renforcer sa lisibilité et sa visibilité que nous avons fait le choix, à travers ce numéro, de vous faire découvrir ou redécouvrir, à travers des témoignages et des expériences, les spécificités du travail de nos agents et leur exigence du service public. Georges Ziegler, président du département de la Loire Instantanés 25/11: Cité des Aînés à Saint-Étienne Le président Georges Ziegler et les vice-présidentes Solange Berlier et Annick Brunel prennent part, avec de nombreux officiels, à l’inauguration de cette cité innovante qui offre une vraie qualité de vie aux personnes âgées. L’établissement a ouvert ses portes cet automne au coeur du quartier de Bellevue après deux ans de travaux. 13/11: restructuration du collège Anne Frank à Saint-Just Saint-Rambert Le 1er vice-président Alain Laurendon pose la première pierre des travaux de restructuration de l’établissement aux côtés du président Georges Ziegler, de la vice-présidente Michèle Maras et de nombreux élus. Les travaux dureront jusqu’en 2023 pour un coût total de 12 M€. 06/12: Loire en lumière à Charlieu Le président Georges Ziegler lance, en présence du vice-président Jérémie Lacroix, de la conseillère départementale Clotilde Robin et de l’architecte lumière Alain Guilhot, l’événement « Loire en lumière » qui illumine le porche de l’Abbaye bénédictine de Charlieu. 27/11: Élodie Clouvel, marraine du cross UNSS à Andrézieux-Bouthéon La vice-championne du monde de pentathlon moderne encourage les collégiens de la Loire pour leur participation au cross départemental. Dans l’académie, l’événement a rassemblé 2.900 sportifs en herbe, répartis sur 13 courses qualificatives. 28/11: l’égalité filles-garçons au collège à Unieux Des élèves de plusieurs établissements secondaires de l’Ondaine assistent au spectacle « Filles, garçons, tous égaux ! ». Un show mené par Maha Issaouï, jeune chercheuse et ambassadrice « For Girls in Science » L’Oréal-Unesco. 26/11: remise de diplômes aux travailleurs handicapés à Saint-Étienne Huit apprentis en situation de handicap reçoivent leurs diplômes au stade Geoffroy-Guichard. L’occasion de rappeler que le Département mène une politique active pour encourager leur recrutement et leur insertion dans la collectivité. Toute l’actualité du département sur loire.fr/actualites L’essentiel Sport: soutien aux athlètes de haut niveau Ils portent haut et fort les couleurs de la Loire. Soixante-dix-huit athlètes étaient présents sur les marches de l’Hôtel du Département le 20 décembre dernier. Une enveloppe globale de 93.800 € leur a été consacrée pour la saison 2019-2020. Depuis plus de vingt ans, le Département de la Loire attribue des bourses départementales aux sportifs ligériens de haut niveau. Ces licenciés sont domiciliés dans la Loire et détiennent des résultats sportifs de niveau national voire international. Le soutien de notre collectivité couvre une partie des besoins en matériel, en frais de déplacements ou de suivi médical occasionnés par leur préparation et participation à des épreuves internationales comme les championnats d’Europe, les championnats du monde et les Jeux olympiques. + d’infos: loire.fr/athletes Social: de nouveaux locaux dans le Pilat La Maison des services au public de Saint-Genest-Malifaux disposera de locaux neufs dès janvier 2020. Ces travaux ont reçu une aide du Département de 86.000 €. Éducation: le college Jacques Prévert fait peau neuve Le collège Jacques Prévert d’Andrézieux-Bouthéon vient de bénéficier de travaux d’aménagement. Le pôle arts plastiques et les toitures-terrasses d’un de ses bâtiments ont été rénovés. De même, le CDI a été agrandi. Les nouveaux bâtiments ont été inaugurés en décembre dernier. Ces aménagements représentent un coût de 597.000 € pour le Département. Environnement : opération j’aime la loire propre Cette opération écocitoyenne se déroule chaque année dans la bonne humeur ! « J’aime la Loire propre » est une action de nettoyage du fleuve Loire et de ses affluents. Randonneurs, mariniers, chasseurs, pêcheurs, riverains, familles, enfants, étudiants…, 3.059 bénévoles ont fait prevue d’une grande motivation l’an dernier sur plus de 70 points de collecte ligériens. La tâche est toujours de grande ampleur. La fédération de chasseurs et ses partenaires appellent les habitants à rejoindre l’opération…. Car nous aimons vivre au coeur d’une Loire propre ! + d’infos: rendez-vous le 7 mars à 8 h 30, fleuves-rivieres-propres.fr Concours: inscrivez vos produits fermiers ! Le concours organisé chaque année par le Département de la Loire met en lumière des productions fermières d’exception sur le territoire. En 2020, il se déroule sous la présidence de Sylvain Roux, chef étoilé du Château Blanchard. Vous êtes producteur fermier et vous souhaitez mettre en valeur un produit original ? C’est l’occasion de faire reconnaître votre travail. Les inscriptions sont ouvertes du 3 février au 13 mars. Seuls les produits fabriqués ou transformés sur l’exploitation sont admis : boissons alcoolisées ou non (hors vins) ainsi que les produits commercialisés ou sur le point de l’être. Ouvert à tous les producteurs fermiers ligériens, ce concours évalue le caractère innovant, le goût et l’esthétique. Tentez votre chance ! + d’infos et inscriptions: concours des produits fermiers innovants, tél. 04.77.43.71.02, loire.fr/agriculture Collectivité : transfert de compétences à Saint-Étienne Métropole Saint-Étienne Métropole est passé du statut de communauté urbaine à celui de métropole. Dans ce cadre, le Département lui a transféré certaines compétences. L’accord est intervenu le 20 décembre 2019. Ont été transférés : la voirie, le tourisme et le social (Fonds de solidarité logement, prévention spécialisée, Fonds d’aide aux jeunes en difficulté). Le tout sur le périmètre géographique de la métropole. Notre collectivité continue en effet à exercer ces missions sur le reste de notre territoire. Une soixantaine d’agents vont également être transférés ainsi que le budget nécessaire pour mener à bien ces différentes missions. Ces changements seront effectifs au 1er juillet 2020. Objectif : vous proposer le meilleur service au moindre coût en veillant à sa continuité. Cross et cani-cross des neiges le 26 janvier Rendez-vous à Saint-Régis-du-Coin pour un parcours sport et nature sur les hauteurs du Pilat. Au programme, 1 parcours trail de 14 km entre lands et forêts, 1 parcours cani-cross de 9 km et 1 parcours découverte cani-cross de 3,5 km pour les juniors. + d’infos: etoilesdegimel.fr L’instant numérique le 6 février L’instant numérique est le rendez-vous annuel des entreprises et collectivités pour optimiser leur stratégie, améliorer leur organisation et gagner en performance grâce aux tendances et innovations proposées par la filière numérique. Pour sa 6e édition, ce salon propose une cinquantaine de stands, huit ateliers et des conférences et ateliers autour de la cybersécurité. Vous pourrez aussi découvrir un piano numérique pliable au son exceptionnel. + d’infos: Le Scarabée à Roanne, de 8 h 30 à 18 h 30, linstant-numerique.com Gastronomie: la Loire pour les gourmands Vous aimez les plaisirs de la table ? C’est une première, le journaliste Rémi Pupier et le président de l’Académie Gourmande Badr Boukrissi viennent d’éditer un ouvrage de 168 pages dédié aux produits et restaurants de notre territoire. Chefs étoilés, maîtres restaurateurs, jeunes chefs prometteurs mais aussi boulangers, pâtissiers, bouchers, fabricants de glaces, torréfacteurs… Ils partagent leurs bonnes adresses et font voyager vos papilles aux quatre coins du département. + d’infos: La Loire en tête… et palais gourmands, 10 €, loireentete.fr Station de ski: vivez la neige à Chalmazel Plaisir de glisse, initiation et perfectionnement au ski, snowscoot, raquettes, sensations fortes, balades, détente… Jusqu’au 15 mars (sous réserve de l’enneigement necessaire), la station de Chalmazel vous invite à retrouver une offre de neige complète. Elle propose 12 km de pistes de ski alpin de tous niveaux, huit remontées mécaniques dont un télésiège débrayable, des circuits raquettes, un espace découverte du handiski, un espace luge et snowpark. Vous pouvez aussi louer votre materiel sur place. Cette année, la station de Chalmazel, c’est aussi un 1er parcours permanent de ski de randonnée, une descente à la frontale à la tombée de la nuit, une Chalma Winterfest le 26 février, un challenge entreprises avec des épreuves chronométrées, la fête de la station « Sons à ski » le 8 février, une offre de restauration complétée d'un foodtruck sur chenillette… Au Col de la Loge également, des baptêmes en gyropodes et des balades en chiens de traîneau sont à découvrir. Quant à l'espace nordique des Monts du Pilat, il s'adresse au plus grand nombre avec du biathlon laser, une sortie trail, des nuitées trappe, etc. C’est l’hiver, offrez-vous un bon bol d’air en montagne ! + d’infos: station de Chalmazel, loire-chalmazel.fr, tél. 04.77.24.85.09. Tous les week-ends et les vacances scolaires, montez dans le car TIL ! La ligne 112 vous dépose au pied des pistes. Bénéficiez d’une réduction sur votre forfait de ski grâce à votre ticket de car TIL. loire.fr/TIL Transports : un réseau til plus vert Les 130 autocars gazole en circulation sur les 27 lignes régulières répondent pour la plupart à la dernière norme Euro 6. Les niveaux de consommation sont ainsi optimisés et les rejets de particules très limités. De même pour le transport scolaire avec des véhicules de 9 à 63 places plus « propres ». Nouveauté : depuis septembre 2019, certaines lignes scolaires à faible effectif sont même gérées avec des véhicules électriques. Dans le cadre du prochain renouvellement des contrats publics des lignes TIL en septembre 2020, le Département, en lien avec la Région, va demander aux transporteurs de chiffrer des solutions alternatives au gazole. Comme le Gaz naturel pour véhicule (GNV), expérimenté en 2019 sur plusieurs lignes, ou le biocarburant, le bioGNV, l'hydrogène et l'électrique. Mais l’avenir tend plutôt vers un mix énergétique entre différentes technologies. + d’infos: loire.fr/TIL Salon: tellement happy ! Vous voulez faire construire ? Vous souhaitez aménager votre jardin ? Des entreprises locales, régionales mais aussi des artisans seront réunis pour vous apporter des solutions et vous accompagner dans vos projets. Tous les domaines de l’habitat seront évoqués. Nouvelles technologies, produits innovants, les dernières tendances, conseils et services utiles seront au salon Happytat. Une nocturne aura lieu également le 14 février jusqu’à 22 h ! + d’infos: les 14, 15 et 16 février au C.A.B.L. à Andrézieux-Bouthéon. 2,50 € / Gratuit pour les moins de 15 ans, les retraités le 14 février toute la journée / Entrée gratuite pour tous le 14 février de 19 h à 22 h. Accès aux personnes à mobilité réduite. salon-happytat.fr Culture: une nouvelle session de recrutement à la Maîtrise Connaissez-vous la Maîtrise de la Loire, cette école unique en son genre gérée par le Département ? Reconnue depuis vingt-huit ans pour la qualité de son projet pédagogique, elle accueille gratuitement 150 adolescents, de la sixième à la terminale. Grâce à des aménagements d’horaires, ils suivent un enseignement musical complet les après-midi. Certains bénéficient des services de l’internat d’excellence du collège Mario Meunier et du lycée de Beauregard de Montbrison. Les inscriptions pour l’entrée à la Maîtrise sont ouvertes jusqu’au 9 mars 2020. + d’infos: journées portes ouvertes le 15 février à 14 h à la Maîtrise de la Loire et le 14 mars matin au college Mario Meunier à Montbrison. loire.fr/maitrise Championnat: la boule Lyonnaise à l’honneur à Feurs Habituée des grands événements boulistes, Feurs accueille deux étapes de la Ligue M1, une nouvelle compétition qui succède au Super 16 et réunit les 16 meilleures équipes nationales masculines. Pour la première édition, douze étapes sont programmées jusqu'en juillet 2020, dont deux en terre forézienne. L’élite de la discipline a élu domicile au boulodrome du Palais les 20 et 21 décembre et sera de retour les 14 et 15 février. Un coup de projecteur sur la Loire, 4e département pour la pratique des sports-boules en general et qui compte 3.500 licenciés en boule lyonnaise. + d’infos: entrée gratuite, ligue-sportboules-m1.fr Passé – présent: armes et cycles dans la Loire L’auteur Michel Redon retrace une histoire brillante et dresse le panorama actuel des activités. La production d'armes reste présente avec des leaders français. Dans le secteur du cycle en forte croissance, de jeunes entrepreneurs jouent la carte de l'innovation technique. + d’infos: Armes et cycles dans la Loire, aux Éditions Actes Graphiques, 24 €. 2 euros: c’est le prix d’un trajet en car pour vous render à Chalmazel ou au Bessat, comme sur tout le réseau TIL, toute l’année. Tous les week-ends et pendant les vacances scolaires, embarquez vos skis et voyagez sur les lignes TIL 112 ou 102. + d’infos: loire.fr/TIL Sport: 10 ans d’équipe de France de trail Il est le coach de l’équipe de France de trail aux 34 médailles. Dans cet ouvrage, Philippe Propage invite à vivre dix années au coeur de son équipe, plusieurs fois championne du monde. Le lecteur se rend compte de quoi sont capables ces femmes et hommes d’exception. Vingt-huit témoignages d’athlètes, qui ont contribué à écrire cette légende, alimentent ce livre. + d’infos: 10 ans d’équipe de France de Trail, de Philippe Propage, logicourse.fr - 20 €. Arrêt sur image Chalmazel sous la neige Avec la tombée d’abondants flocons, Chalmazel-Jeansagnière surfait sous la neige en novembre dernier. Entre la forêt et les landes sauvages d’altitude, une nature paisible, emmurée dans le silence de l’hiver, et un superbe panorama. + d’infos: loire-chalmazel.fr Focus: Agriculture À vos pneus, prêts, jetez ! Le Département vient de signer une convention pour aider les agriculteurs de la Loire à déstocker leurs pneus usagés. Une première opération a été menée sur le territoire de Forez-Est. 300 tonnes de pneus ont été collectées. C’est un réel problème pour l’environnement. Pendant des années, les exploitants agricoles ont utilisé des pneus usagés pour lester les silos d’ensilage. Une pratique considérée comme une solution de valorisation de ces pneus jusqu’en 2015 où la réglementation a évolué. Aujourd’hui, ces pneus apparaissent comme des déchets responsables de nuisances paysagères mais également environnementales. Risques d’incendies, de prolifération de moustiques, dangerosité pour les animaux en raison de la dégradation du caoutchouc et du métal… il est devenu urgent de les traiter. Pour autant, le déstockage des pneus n’est pas toujours possible en raison de son coût très élevé : 300 euros la tonne. Cette dépense pèse sur le portefeuille des exploitants agricoles. C’est pourquoi le Département de la Loire a souhaité apporter un soutien technique et financier en partenariat avec la Chambre d’agriculture. Il a ainsi attribué une subvention globale de 75.000 euros à la Fédération départementale des comités de développement, qui porte ce projet. Grâce à cette contribution et celle de Forez-Est, les agriculteurs volontaires de cette communauté de communes ont ainsi pu alleger leurs dépenses de 100 euros par tonne. De mi-novembre à mi-décembre 2019, les habitants de Forez-Est ont pu assister à un étrange balai de tracteurs. Près de 50 agriculteurs se sont succédé sur les plateformes de déchets verts d’Épercieux-Saint-Paul et de Panissières pour apporter leurs pneus agricoles usagés dans la benne mise à leur disposition pour l’occasion. « En moyenne, nous avons récolté 8 tonnes par exploitation », explique Philippe Vignon, president du Comité entre Loire et Rhône. Chaque véhicule a été pesé à son arrivée et à son départ afin de pouvoir établir le poids de pneus déstockés. Les bennes ont ensuite été collectées par la société Aliapur et les pneus ont été broyés sur son site de Saint-Pierre-de-Chandieu. Le tout a ensuite été acheminé sur les cimenteries du sud de la France afin que les pneus soient brûlés et transformés en énergie, conformément aux demandes du ministère de l’Environnement. Cette phase expérimentale sera suivie d’autres collectes dans la Loire : l’opération est envisage sur une période de quatre années afin de pouvoir couvrir chaque année des territoires différents. + d’infos et vidéo : loire.fr/webzine https://extranet-loire.chambresagriculture.fr En chiffres 48 exploitations inscrites à cette première collecte 300 tonnes de pneus usagés récoltés 15.000 € d’aide du département pour cette opération test le saviez-vous ? Le Département est un acteur historique et reconnu du monde agricole. Il contribute au développement d’activités économiques en zone rurale, participe à la gestion des espaces naturels et met en valeur les terroirs et savoir-faire qui font l’identité du territoire ligérien. Environnement À l’heure du zéro déchet Ménage, cuisine, maquillage, hygiène… les déchets sont partout ! de plus en plus de citoyens trouvent des alternatives et conçoivent même leurs propres produits. de nombreuses associations ligériennes livrent aussi des conseils pratiques. un mode de vie qui séduit toutes les générations ! C’est un terme que l’on entend à chaque coin de rue. Le zero déchet ne consiste pas seulement à réduire le volume de sa poubelle. De la cuisine au jardin, en passant par la salle de bains, c’est une multitude de gestes du quotidien. « Ça paraît simple mais cette approche n’est pas innée dans notre société de surconsommation », souligne Frédérique Ambert, adepte de cette démarche. Pourtant, la volonté de réduire les déchets pour un monde plus sain, une meilleure santé et un budget allégé est aujourd’hui omniprésente. Les Français comme les Ligériens changent leurs habitudes de consommation. Et de nombreuses associations organisent des ateliers pour les accompagner. Au Comptoir de Campagne à Luriecq, les équipes des associations Zéro déchet Saint-Étienne et Forez expliquent comment fabriquer son dentifrice. « Il y a ainsi zéro toxicité ! Il existe de multiples petites astuces pour créer ses produits et aujourd’hui de nombreuses structures vous guident dans l’aventure. » Et il n’y a pas de mauvais comportements, seulement de la méconnaissance. « Ce n’est pas une mode hippie, c’est un autre mode de vie. Il suffit de regarder ce que faisaient nos grands-parents, nos arrière-grands-parents. » Mais le zéro déchet ne s’adopte pas en un claquement de doigts. Les habitudes se prennent au fur et à mesure du temps. « Et ne jamais forcer les autres ! Je crois en la pédagogie vertueuse… » Alice conçoit ses propres lessives et Frédérique réalise ses baumes et cosmétiques depuis quelques années avec des ingrédients naturels. À la MJC de Saint-Just Saint-Rambert, des jeux sensibilisent les enfants aux impacts des déchets sur l’environnement. Souvent, ce sont ces derniers qui attirent l’attention des parents. Collectivités, associations, etc., réduisent aussi la production de détritus et favorisent leur recyclage. Le Département de la Loire mène des actions pour réduire le gaspillage : au sein des collèges, par exemple, les élèves adoptent les bons gestes alimentaires. Le zéro déchet mise aussi sur le réemploi à travers les réseaux de ressourceries (réparation d’objets et achats d’occasion). Parmi elles, la Loire compte Chrysalide à Saint-Étienne et Acora à Roanne. Des supermarchés coopératifs comme La Fourmilière ou des lieux de restauration responsables tels que La Fabuleuse Cantine ont la cote sur Saint-Étienne. À Riorges, le Repair Café répare les objets du quotidien. Quant aux commerces, ils incitent la clientèle à réduire les emballages pour le vrac. Pour Frédérique, le zéro déchet « c’est amener systématiquement son sac pour faire ses emplettes ». Pour vos pique-niques, Mon joli bol propose des couverts en noix de coco… Bref, de nombreux acteurs locaux multiplient les actions en faveur de l’environnement. Quand est-ce que vous vous y mettez ? + d’infos https://zerodechetsainte.wixsite.com/zerodechet À noter dans vos agendas : 2e édition du Festival zéro déchet le 13 juin à La Fabuleuse Cantine à Saint-Étienne. Dossier: Le Département au fil de votre vie Ils célèbrent leur 230e anniversaire : les départements sont une des collectivités phares de l’hexagone. collèges, social, petite enfance, transports scolaires, autonomie… depuis 1790, nos missions ont bien évolué. objectif : vous accompagner tout au long de votre vie. Communes, communautés de communes et d’agglomération, Régions… Pas toujours facile de comprendre qui fait quoi dans les méandres du « millefeuille administratif » et à qui s’adresser pour bénéficier de tel ou tel service public. Vous l’ignorez peut-être mais notre collectivité n’a pas toujours exercé les compétences qui sont les siennes en 2020. Elle est née avec la Révolution française et il a fallu attendre les deux vagues de décentralisation des années 1980 et plus récemment la loi NOTRe de 2015 pour qu’elle adopte le visage qui est le sien aujourd’hui. Tous les habitants de la Loire sont directement concernés par nos actions. Vous êtes enceinte et on vous a remis un carnet de maternité ? Vous avez peut-être remarqué notre logo sur celui-ci : le Département contribue à la Protection maternelle et infantile. De même pour le « rendez-vous des 3 ans » de votre petit dernier, la prise en charge sociale du camarade de classe de votre aîné, accueilli par une assistante familiale ou pour l’agrément de votre nounou, délivré également par notre structure. Vous souhaitez aider votre proche âgé à conserver son autonomie, à domicile ou dans un établissement spécialisé ? Nous vous guidons dans vos démarches et délivrons sous certaines conditions l’Allocation personnalisée d’autonomie. Nous intervenons si vous souffrez d’un handicap ou que vous êtes l’un des bénéficiaires du RSA. Nous accompagnons également les Ligériens souffrant de précarité énergétique. Avec 440,3 M€ en 2019 dédiés aux solidarités humaines, soit 55 % du budget départemental, l’action sociale est notre priorité et chaque tranche d’âge est prise en compte. Nous sommes également présents dans le quotidien de votre fils ou petit-fils au collège. Ainsi, l’éducation et la jeunesse représentent des dépenses de 32,1 M€ en 2019. De quoi permettre aux adolescents de bénéficier de nouveaux locaux dans leur établissement, de leur offrir une restauration de qualité ou encore d’expérimenter le prêt de tablettes numériques. Vous avez sans doute aussi croisé l’un des nombreux agents qui entretiennent les routes départementales ou aperçu nos panneaux indiquant les itinéraires cyclables ou cols emblématiques. Enfin, nous jouons un rôle important dans la culture (soutien au spectacle vivant, Maîtrise de la Loire, Archives départementales, direction départementale du livre et du multimédia, sites patrimoniaux, etc.) mais aussi dans l’environnement (Espace naturels sensibles), l’agriculture ou encore l’aménagement du territoire (équipement rural, gestion de l’eau, soutien aux communes ou Établissements publics de coopération intercommunale). En tout, nos agents regroupent pas moins de 150 métiers. Prochaines évolutions annoncées : les mutualisations avec d’autres Départements. Notre collectivité a ainsi signé fin 2019 une charte coopération interdépartementale avec la Haute-Loire et d’autres pourraient suivre. En outre, elle vient juste de conclure un accord avec Saint-Étienne Métropole concernant un transfert de compétences sur son territoire. Bref, nos missions n’ont pas fini d’évoluer. Le Département de demain pourrait bien être unique car adapté à chaque territoire… pour mieux vous servir ! 798 M€: c’est le budget 2019 du département. Le saviez-vous ? Le chef-lieu de la Loire a d’abord été Feurs puis Montbrison avant d’être déplacé à Saint-Étienne en 1855. À l’époque, il devait être à une journée de cheval de l’ensemble du territoire. Quiz : et si vous testiez vos connaissances sur les collectivités ? Voici six questions sur les départements. à vous de jouer ! Questions : répondre par vrai ou faux 1. Les Départements ont failli disparaître en 2008. 2. L’entretien des collèges relève de l’Éducation nationale. 3. Les transports scolaires et interurbains sont une compétence des Régions. 4. Notre Département ne s’est pas toujours appelé la Loire. 5. Les pompiers de la Loire sont des agents de notre collectivité. 6. Les agents des routes départementales sont gérés par la Direction départementale de l’équipement (DDE). Réponses 1. Vrai. En 2008, avec la commission Attali, il a été un temps question de supprimer l’échelon départemental. 2. . Faux. Ce sont les Départements qui ont en charge les travaux et l’entretien des collèges. 3. Vrai. Depuis 2017, les Régions sont chargées de piloter les transports scolaires et interurbains (les TIL). La Région Auvergne-Rhône-Alpes a confié à notre collectivité l’exploitation de ce service sur notre territoire. 4. Vrai. À l’origine, en 1790, le Rhône-et-Loire était l’un des 83 départements français. 5. Faux. Les pompiers relèvent des Services départementaux et de secours et ne sont pas des agents de notre collectivité. 6. Faux. Le Département de la Loire a intégré le personnel des routes au 1er janvier 2007. Vous avez dit fonctionnaires ? Ils sont médecins, cuisiniers dans les collèges, conducteur de dameuse… et travaillent pour notre collectivité. celle-ci n’inclut pas seulement des fonctions administratives ou des travailleurs sociaux. elle compte des agents tout aussi dévoués aux professions plus insolites. Travailleurs sociaux, agents d’entretien polyvalents dans les collèges, agents d’exploitation sur la route, gestionnaires de dossiers, d’activité, assistants : ce sont les principaux métiers de la collectivité. Des agents investis bien éloignés de l’image stéréotypée des fonctionnaires que se fait parfois la population. D’autant plus que la collectivité recèle également de professions plutôt surprenantes, nécessaires à son bon fonctionnement. À La Talaudière, Hervé Morin est chef cuisinier au collège Pierre et Marie Curie. Il veille à ce que les élèves mangent sainement… et va beaucoup plus loin. Il propose des ateliers culinaires aux adolescents et leur inculque ainsi l’art de bien manger. À Chalmazel, Romain Voldoire travaille en plein air. Il est nivoculteur, c’est-à-dire chargé de la production de la neige à la station de ski. Une fonction qui demande beaucoup de rigueur et de vigilance, qui s’exerce dans des conditions parfois difficiles. À Saint-Étienne-le-Molard, Christian Lyonnet est le jardinier et gardien de la Bâtie d’Urfé, un passionné spécialiste de la botanique et de l’histoire du château qui ne compte pas ses heures et vit au château pour se montrer plus disponible. Au fil des années, il est même devenu l’expert convoité des visiteurs. « Ils me demandent souvent des conseils. » Ces agents savent cultiver leurs métiers. Saviez-vous que le Département de la Loire comptabilise 3.000 agents qui interviennent chaque jour sur l’ensemble du territoire, au plus près des Ligériens ? Ses effectifs comprennent plus de 150 professions différentes. Les métiers les plus représentés sont les agents d’exploitation des routes, les agents techniques des collèges et les travailleurs sociaux. Ces derniers sont plus de 500. Une profession aux multiples visages, exigeante, qui requiert un grand sens du service public. Engagement, écoute, empathie, accompagnement et bien sûr absence de jugement : pas toujours facile de se trouver dans une juste distance face à des publics fragilisés et des situations personnelles difficiles. Nombreuses sont les vocations parmi les assistants sociaux et les éducateurs spécialisés. « Nous recrutons d’ailleurs toute l’année de nouveaux professionnels pour ces emplois », souligne Véronique Berger, responsable du service compétences et parcours professionnels. Le saviez-vous ? La collectivité favorise la mixité : recrutement de femmes sur des postes techniques, accompagnement à la paternité, etc. Quant à l’emploi des personnes handicapées, le Département de la Loire est bon élève avec un taux à 6,6 %. Vous recherchez un emploi ? La collectivité recrute ! Rendez-vous sur departementloire.jobs.net 2 questions à Michèle Maras, vice-présidente chargée des ressources humaines Pensez-vous que les missions du Département sont bien comprises par les Ligériens ? Je crois que les citoyens entendent beaucoup parler du Département, mais vivent son action différemment selon leur propre experience de vie : quand on devient parent, on a ainsi affaire aux services de la Protection maternelle et infantile (PMI), quand un enfant est atteint de handicap, la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) intervient très tôt pour reconnaître la situation ; au moment de la vieillesse, les seniors ou leurs aidants découvrent les services qui attribuent l’Allocation personnalisée d'autonomie (APA). Il y a ainsi des prises de conscience ponctuelles de l’importance du Département au fil de la vie. Quel regard portez-vous sur la diversité des métiers exercés au sein du Département ? Il y a le risque, lorsque l’on ne connaît pas, de porter un regard uniforme sur « l’Administration ». Mais peu importe qu’on ne connaisse pas la globalité de ce que fait l’institution : ce qui est essentiel, c’est que l’usager puisse nous identifier et nous saisir au moment où il en a besoin. Nos informations doivent donc être lisibles et intelligibles, au travers de documents, de présentations, de permanences ou de lieux d’accueil. Il faut davantage montrer ce qu’on fait et ce qu’on peut apporter. + d’infos loire.fr/voeux2020 À vos côtés Le sens de l’accueil Ils accompagnent, apaisent et renseignent. Comme Sarah, les agents du pôle vie sociale accueillent le public avec dévouement et professionnalisme, quelles que soient les situations. Leur arme ? Leur sourire ! Roanne, rue Raffin, un mardi d’hiver, 8 h 30. Sarah (prénom d’emprunt) salue le facteur et réceptionne le courrier. Déjà une vingtaine de personnes se pressent devant l’antenne nord du Pôle vie sociale. Certains se sont levés tôt pour arriver les premiers, d’autres s’avancent plus timidement ; il leur a fallu du temps avant d’accepter de demander de l’aide. Comme tous les jours du lundi au vendredi, Sarah et sa collègue ouvrent les portes. Seniors, personnes handicapées, parents, enfants, familles en situation de précarité : face aux agents du Département, une grande diversité de visages. Et autant d’histoires. « Un instant s’il vous plaît. Merci. » Pas une minute à perdre. En plus de l’accueil physique, Sarah assure la permanence téléphonique. Elle connaît parfaitement les 150 agents de l’antenne roannaise du pôle et n’a aucune difficulté à diriger ses interlocuteurs vers le bon professionnel. « Ma collègue et moi avons une vision du fonctionnement de tous les services. C’est très intéressant et enrichissant du point de vue des relations humaines. » Avec un petit mot, une intonation, elle fait son possible pour traiter les différentes demandes. Avec les années, elle a appris à faire face à tous types de questions. Le tout avec efficacité : les appels s’enchaînent et les usagers a ffluent. 10 h 05. Une personne s’exaspère dans la file d’attente. Cette fois-ci, le ton ne montera pas. Comme les autres agents au service du public, Sarah sait désamorcer les conflits et garder son calme en toutes circonstances. Elle a l’habitude de gérer les priorités et de composer avec diverses personnalités. Plusieurs accompagnements sont proposés sans rendez-vous, d’autres demandent plus de temps que prévu… « Les usagers sont parfois invités à patienter avant de rencontrer un professionnel. » Pas toujours facile avec un bébé dans les bras, quand on subit une perte de mobilité, des désagréments liés à l’âge ou qu’on traverse une situation personnelle délicate. Face à eux, Sarah affiche un large sourire. 11 h 20. Un senior essuie quelques larmes. Très affecté par la disparition de son épouse, il souhaite être accompagné pour réorganiser son quotidien sans elle. Sarah le dirige vers la Maison Loire Autonomie. Une mère de famille attend son tour pour la vaccination de son petit dernier. Alors que, le médecin de la Protection maternelle et infantile (PMI) arrive, Sarah surprend un regard attendri entre l’octogénaire et le nouveau-né. 12 h 25, le service ferme bientôt ; Sarah va pouvoir déjeuner. Une pause rapide mais précieuse pour prendre un peu de distance face à tous ces vécus. Cet après-midi, elle rencontrera de nouveaux usagers à servir avec la même équité. Elle leur offrira un peu de chaleur humaine + d’infos: loire.fr rubrique Solidarité et familles Annie Schmitt, adjointe au directeur du Pôle vie sociale « Notre institution reste très présente sur le terrain et offre un accueil physique aux usagers. Bien que fortement mobilisés, les professionnels du Pôle vie sociale font face à des situations de grande précarité, menant à des comportements parfois violents. Ces incivilités se sont accrues et peuvent aller jusqu’aux menaces de mort. Notre protocole agression a ainsi récemment augmenté de 59 %. Les directions les plus exposées sont l’Aide sociale à l’enfance (ASE), les services sociaux départementaux de développement social ou encore la Protection maternelle et infantile (PMI). Nos missions consistent à accueillir, écouter et accompagner les usagers. Nous ne pouvons les mener à bien que dans le respect. La sécurité des agents publics est de la responsabilité de tous. » En chiffres 4 territoires de développement social : Roanne, Forez, Saint-Étienne et Gier-Ondaine-Pilat (GOP) 18 ESPASS (Espaces Action Sociale et Santé) Plus de 1.000 agents 328 travailleurs sociaux Tribunes libres Groupe union pour la Loire « Agir pour vous » le fil conducteur du département Tout d’abord, nous vous adressons nos voeux les plus chaleureux de bonheur, de réussite et de santé, pour vous et vos proches. L’action menée par le Département de la Loire revêt un double objectif : être au service de l’ensemble des territoires et porter des projets au benefice de tous les habitants. Ces actions, ces projets, se concrétisent avant tout par une vision pragmatique, qui prend en consideration les ressources disponibles et les besoins exprimés et identifiés. C’est selon ce principe que sont prises les décisions du Département. Il s’agit de tenir compte des capacités d’investissement de la collectivité. Un territoire qui investit est un territoire qui prépare son avenir. C’est une force, car d’une part il permet de favoriser l’emploi local en générant ou encourageant des travaux et, d’autre part, il offre des outils à disposition des habitants. Cette action est prudente, mais résolue avec un engagement tenu : celui de ne pas augmenter les impôts. Contrairement à d’autres collectivités, nous maintenons une politique d’investissements forte, pour permettre à chacun de bien vivre dans la Loire. Cela passe par l’aménagement du territoire, à travers l’accompagnement des projets des communes (particulièrement la réhabilitation des centres-bourgs), ou encore des choix importants pour la mobilité durable, en encourageant les nouvelles habitudes de déplacements (covoiturage, transports collectifs). Les solidarités sont également au cœur de nos préoccupations, les actions nouvelles en faveur des publics les plus en difficulté, renforcées par le plan pauvreté, s’intégrant aussi pleinement dans nos priorités. Des actions auxquelles s’ajoutent des sujets importants d’actualité, à l’image du transfert de compétences du Département à Saint-Étienne Métropole de manière à favoriser l’articulation des actions des deux collectivités et ainsi renforcer la qualité et l’efficacité des missions de service public conduits en direction des habitants et des territoires. Nous devons réaliser tout ceci de manière équilibrée et réfléchie, car nous n’avons pas le droit de faire porter le poids de nos décisions aux générations futures. Nous prenons nos responsabilités et respectons nos engagements : une gestion financière rigoureuse pour qu’un euro dépensé soit un euro bien utilisé. Nous restons déterminés à maîtriser les dépenses de fonctionnement, malgré un contexte national défavorable. Les Départements étant contraints de se substituer à l’État, quand celui-ci décide de revaloriser, sans compensation, des allocations versées à des bénéficiaires de plus en plus nombreux, ou quand il n’assume pas, comme il le devrait, sa part de responsabilité dans la prise en charge des mineurs non accompagnés. En 2020, vous pourrez compter sur nous pour poursuivre nos actions à votre service, en employant efficacement les moyens de la collectivité. Canton d’Andrézieux-Bouthéon: Michèle Maras / Sylvain Dardoullier Canton de Boën: Chantal Brosse Canton de Charlieu: Clotilde Robin / Jérémie Lacroix Canton du Coteau: Véronique Chaverot / Daniel Fréchet Canton de Feurs: Marianne Darfeuille / Pierre Véricel Canton de Montbrison: Annick Brunel / Jean-Yves Bonnefoy Canton du Pilat: Valérie Peysselon / Georges Bonnard Canton de Rive-de-Gier: Séverine Reynaud / Jean-Claude Charvin Canton de Saint-Chamond: Solange Berlier / Hervé Reynaud Canton de Saint-Étienne 1: Fabienne Perrin / Georges Ziegler Canton de Saint-Étienne 2: Alexandra Ribeiro Custodio / Jean-François Barnier Canton de Saint-Étienne 4: Christiane Jodar / Paul Celle Canton de Saint-Just Saint-Rambert: Colette Ferrand / Alain Laurendon Canton de Sorbiers: Corinne Besson-Fayolle / Yves Partrat Les élus du Groupe Union pour la Loire Groupe gauche républicaine et citoyenne Pour une coopération sincère entre la solidarité nationale et les solidarités départementales ! Nos Collectivités départementales ont le devoir de renforcer leurs actions de solidarité pour soutenir la vitalité de nos territoires et la bonne santé de notre société... Pour honorer au mieux leurs missions, elles doivent ainsi disposer des moyens nécessaires et retrouver leur légitimité d’agir ! Mais elles doivent aussi pouvoir agir dans le cadre d’un partenariat sincère avec les acteurs de la solidarité nationale, dont l’État et les Agences Régionales de Santé (ARS). Ainsi, c’est « main dans la main » avec l’État que nos Collectivités départementales doivent contribuer à faire vivre la belle intention des « schémas départementaux d’amélioration de l’accessibilité des services au public ». Il est temps que ce partenariat sincère soit engagé pour « sortir des tiroirs » la belle intention de ces beaux schémas car les services publics constituent un Bien Commun Républicain si nécessaire à la vie humaine dans tous les espaces… Relevant des domaines social, culturel, éducatif, médical ou administratif, ces services doivent être assumés dans une proximité respectée, contraire à la logique de concentration que certaines forces re-centralisatrices voudraient imposer ! Il en est ainsi de notre système de santé dont le caractère médico-social s’affirmera de plus en plus, en lien avec une approche donnant plus de place à la prévention. De fait, l’accès aux services public devient de plus en plus difficile dans les zones rurales ou dans certains quartiers urbains. Reflet de l’idéologie déshumanisante de la métropolisation, la concentration des services publics nuit à la qualité de vie de ces espaces qui se sentent abandonnés. Selon l’intention de notre « schéma départemental », il est donc impératif de reconstruire un maillage territorial de ces services à une échelle respectueuse de la dimension humaine des bassins de vie de proximité que recouvraient assez bien les ex-cantons ruraux de notre département ! Une relation de confiance doit donc s’établir entre notre collectivité départementale, les services de l’État et l’ARS pour engager une démarche constructive, capable de répondre aux inquiétudes de notre société et de nos territoires. Les créations de Maisons de Services au Public ne doivent plus être ressenties comme étant des prétextes au désengagement de l’État ou d’autres opérateurs nationaux, mais bien comme des points d’appui de reconstruction... De même, l’obsession de la dématérialisation administrative doit s’effacer devant la nécessité de la relation humaine ! Groupe « Gauche Républicaine et Citoyenne » : Jean Bartholin, Violette Auberger, Pascale VIALLE-Dutel Groupe Loire solidaire Pour une école vraiment inclusive ! Pour accompagner les élèves en situation de handicap, l’Éducation nationale met en place des personnels Assurant des missions d’aide aux enfants. Les AVS et, depuis 2014, les AESH (Accompagnant des Élèves en Situation de Handicap) assurent les conditions de sécurité et de confort, d’aide aux apprentissages et aux interactions avec l’environnement de l’enfant. La Maison Loire Autonomie (ex-MDPH) notifie l’attribution des AESH. La circulaire gouvernementale du 5 juin 2019 ambitionne de fonder une véritable école inclusive : démarches simplifiées pour les familles, gestion pérenne et valorisante des accompagnants des élèves par la consolidation de leur place dans la communauté éducative et l’amélioration de leur gestion administrative, etc. Aujourd’hui, la situation des AVS/AESH connaît de nombreux et dramatiques dysfonctionnements. Leur situation administrative accentue leur précarité et le sentiment de n’être ni reconnus, ni considérés par l’Institution scolaire : certains AESH, en attente d’un renouvellement de contrat, se trouvent dans la plus grande incertitude. L’Éducation nationale annonce la suspension de certains renouvellements, les credits étant déjà consommés ! Pour d’autres, le salaire n’a pas été versé, versé avec du retard ou partiellement. Les contrats proposés, synonymes de précarité, se conjuguent parfois avec une organisation expérimentale en Pôles Inclusifs d’Accompagnement Localisés (PIAL), qui aggrave les conditions de travail des AESH et de prise en charge des élèves : les AESH doivent assurer la gestion de 4 à 5 enfants, parfois plus en ULIS ! Un sentiment d’inefficacité et de déshumanisation est ressenti par ces hommes et ces femmes engagés dans leurs missions. La communication gouvernementale annonçait une rentrée sous le signe de « l’école de la confiance » assurant l’inclusion, en répondant aux inquiétudes des parents et permettant la reconnaissance du travail des accompagnants. L’été dernier, nous avions déjà dénoncé la diminution du nombre d’accompagnants dans notre département. La situation actuelle révèle le manque total de considération de celles et ceux qui, chaque jour, accompagnent nos enfants pour les aider à apprendre et à s’épanouir. Le Gouvernement doit trouver des solutions pour répondre à la grande précarité des AESH comme aux inquiétudes grandissantes des familles. C’est le sens de la motion, adressée au Ministre de l’Éducation nationale, que nous avons proposée au vote de l’Assemblée départementale le 29 novembre, et qui a été adoptée à l’unanimité du Conseil départemental. Le Président, Pierrick Courbon, et ses collègues Arlette Bernard, Nathalie Desa-Ferriol, Brigitte Dumoulin, Régis Juanico, Jean-Jacques Ladet, Éric Michaud, Marie-Michelle Vialleton. Contact : Groupe « Loire Solidaire » - 04.77.59.32.03. Échappée belle La ville qui pétille Avec son hippodrome, sa roseraie, son casino et son eau pétillante, y a d’la joie à Saint-Galmier ! autrefois appréciée des romains, l’eau minérale Badoit, aujourd’hui installée sur bon nombre de tables, est mise en bouteille sur place depuis 1837. et si vous plongiez dans son histoire ? Pschitt ! À Saint-Galmier, on debouche les bouteilles d’eau pétillante comme on sabre le champagne. Sur un air de Charles Trenet, les rues fleuries de cette petite ville fortifiée classée quatre fleurs depuis 1999, appellent à l’allégresse. Ici, Y a d’la joie… Au bord de la rivière Coise, la reine des fleurs règne en maître avec une roseraie de 7.000 m². Les galeries d’art garnissent les ruelles et l’église gothique du 15e siècle trône dans l’enceinte de l’ancien château. Plus loin, les chevaux de course trottent au coeur de l’Hippodrome Joseph Desjoyaux et les joueurs tentent leur chance aux tables du Casino Le Lion Blanc. Dans les cafés, les restaurants mais aussi chez l’habitant, une eau minérale naturelle fait danser les tables : la Badoit. Au kiosque de puisage, quelques Baldomériens remplissent leurs bouteilles d’eau naturellement gazeuse qui jaillit sur la commune. Les visiteurs, eux, se rassemblent autour de la médiatrice Estelle Charvolin pour une rafraîchissante visite de l’usine Badoit. Sous l’oeil pétillant des hôtes, Estelle conte l’histoire des eaux et de l’entreprise qui joue la carte de la nature. « L’eau de pluie traverse des roches de granites. Elle se charge en minéraux et en gaz carbonique. » La qualité de l’eau naturellement gazeuse de Saint-Galmier était déjà connue des Romains. En effet, des vestiges de thermes ont été retrouvés. Plus tard, elle suscitera l’intérêt du médecin de Louis XVI pour apaiser les troubles digestifs du roi. Il qualifiera ses vertus « d’apéritives et exhilarantes ». C’est en 1837 qu’Auguste Badoit devient propriétaire de la source. Pour lui, la Badoit rime avec gastronomie. « Et qui dit “plaisirs de la table” dit “joie” », ajoute Estelle. Badoit est alors embouteillée sur place. Et son goût reste légendaire. Dans l’usine, on tend l’oreille et on observe. « Plus de 300 millions de bouteilles sont commercialisées dans l’année. » Histoire de propager de la joie aux quatre coins du monde. Jamais en contact avec la main de l’Homme, l’eau est captée et coule via des conduits en inox qui l’acheminent jusqu’au site industriel et aux ateliers d’embouteillage. « Pour protéger la qualité de cette eau, un partenariat entre la source Badoit, Saint-Galmier et les communes voisines sur un périmètre de 40 km² permet de préserver l’environnement, explique la guide. L’eau est analysée plusieurs fois par jour par les équipes, depuis l’émergence jusqu’au produit fini. » Par souci d’hygiène et de sécurité, les visites ont lieu sur des passerelles qui surplombent les machines de fabrication. Recouvert d’une charlotte, on observe le défilé des bouteilles en verre ou en PET, un matériau 100 % recyclable. Dans la cour de l’usine, des employés chargent les camions en eau gazeuse. Les visiteurs terminent leur visite sur une note gustative. Mmm... Badoit agrumes, thé noir ou parfum pêche, Badoit vous invite à savourer ses derniers-nés. Casino restaurant: le Lion Blanc, dans un manoir En 1837, Auguste Saturnin Badoit associe l’eau pétillante qui jaillit de la source de Saint-Galmier à la gastronomie. Il crée l’industrie Badoit. Édifié en 1869, le bâtiment de l’entreprise Badoit est remplacé par des infrastructures plus modernes. Il appartient désormais à la commune. Connu du monde équestre, l’Hippodrome Joseph Desjoyaux, créé en 1899, est le centre d’attractions privilégié des parieurs. Y aller En voiture: à 25 min de Saint-Étienne et de Montbrison, à 50 min de Roanne. Visiter: Source Badoit. Visites dès l’âge de 8 ans. Toute l’année sur réservation. 6 € / Tarif réduit : 4 € Tél. 04.77.54.02.01. saint-etienne-hors-cadre.fr/reservation-visites-guidees Hippodrome: route de Cuzieu, tél. 04.77.54.05.06, saint-galmier.fr Maison de la Rose et Village Jardin de Chamboeuf: de-rose-en-rose.fr Se restaurer: la Charpinière: lacharpiniere.com et la Poste « Tout simplement » : tél. 04.77.54.00.30, brasserie Le Lion Blanc : tél. 04.77.54.01.99. + d’infos: bureau d’information touristique de Saint-Galmier, tél. 04.77.54.06.08. Tous les bons plans dans la Loire sur loiretourisme.com Initiatives Thomas Gagnaire: c’est dans le panier Soucieux de l’environnement, ce stéphanois de 23 ans a créé la boge du forez l’automne dernier : un site de livraison à domicile de produits frais et ligériens. Vous rêvez de consommer local en un clic ? Thomas Gagnaire propose une gamme de produits : fruits, légumes, viandes, fromages, boissons, glaces, épicerie, etc. Enfant, cet entrepreneur se rend au marché de Montbrison en compagnie de ses grands-parents. Conclusion : « Les producteurs fabriquent de tout dans la Loire ! » C’est le déclic. Il étudie alors les modes de consommation contemporains. « J’ai constaté que nous vivons une époque de gain de temps, de paiement en ligne et de drive. Je me suis donc dit qu’il fallait livrer les produits frais à domicile et le jour même. » Ainsi, la Boge du Forez voit le jour. Novateur, ce commerçant récupère les commandes passées avant 9 heures. Une fois « dans le panier », il livre gratuitement, dès 30 euros d’achat, le soir jusqu’à 22 heures ou le lendemain. « Il y a ainsi peu de circulation. Je fais une boucle sans aucun aller-retour sur quatorze communes pour limiter mon empreinte carbone. » De Saint-Jean-Bonnefonds à La Fouillouse en passant par Villars et Saint-Étienne… Thomas Gagnaire a désormais sa clientèle et compte une dizaine de commandes par jour. « C’est humainement très enrichissant. » Quant aux producteurs, ils déposent la plupart du temps leur marchandise à son entrepôt aménagé à Villars. Et le mercredi après-midi, les gens peuvent récupérer leur marchandise. Du drive en quelque sorte. + d’infos: bogeduforez.fr La Boge du Forez: tél. 06.45.34.54.76. La Patte de velours – Café des chats : chat alors ! Insolite. Bénédicte Marabita ouvrira début 2020 le premier café des chats de Saint-Étienne. au menu : douceurs salées, sucrées et apaisement au contact des petits félins. Vous connaissez peut-être cette mode venue du Japon des bars à chats ? Il s’agit d’établissements dans lesquels les personnes qui n’ont pas de chats peuvent boire un café tout en passant un moment de détente en leur compagnie. Tombée amoureuse du concept, Bénédicte Marabita s’est lancée : « Je voulais créer une entreprise qui rassemble mes passions, à savoir le contact humain, les animaux et la cuisine. Le projet a mûri un an. Il s’est concrétisé après le dépôt de bilan de l’entreprise que nous gérions avec mon mari. Nous avons été accompagnés par l’association 60.000 rebonds, après cette fin d’activité, pour repartir sur cette nouvelle aventure. » Prévu en centre-ville de Saint-Étienne, La Patte de velours – Café des chats regroupera à la fois des chats référents du bar et d’autres qu’il sera possible d’adopter : « Nous avons noué à ce titre un partenariat avec l’association Lou Chi & Co de Périgueux. Regarder dormir un chat est apaisant. La ronronthérapie n’a que des bienfaits ! » Ici, les chats seront les maîtres des lieux et navigueront entre les tables. Vous devrez vous adapter à eux. Dans une ambiance cosy et chaleureuse, il sera possible de joindre l’utile à l’agréable en dégustant wraps, quiches et pâtisseries, confectionnés à partir de produits frais et locaux. + d’infos: 7 rue de la République à Saint-Étienne, lapattedevelours42 Zou.loups : l’appel sauvage Cani-rando, trottinette attelée, médiation animale, photographie… avec zou.loups, à violay, sébastien lutz s’est spécialisé dans le monde canin. Rencontre. Il s’est installé à Violay au printemps dernier après un début d’activité à Cottance : Sébastien Lutz, 44 ans, a choisi de se reconvertir il y a près de quatre ans autour des huskies. « Avec Zou.Loups, je me consacre au bien-être animal. » Il met sa passion pour l’univers canin au profit de nombreuses causes, à commencer par les loisirs. « Violay et sa tour Matagrin sont magnifiques. Je dispose d’un emplacement idéal pour le tourisme vert, à proximité de la forêt. Je propose entre autres des randonnées pour les familles et les sportifs. » Marche nordique, kart à chien, balades avec ses sept huskies : de quoi satisfaire de nombreux Ligériens et Rhodaniens, notamment ceux qui souhaitent se déconnecter de leur quotidien citadin pour mieux se rapprocher de la nature. « J’aime la simplicité », prévient le « musher ». Comportementaliste, il est aussi à même de délivrer ses conseils en matière d’éducation canine chez les particuliers ou pour le Centre de protection des animaux de Pouilly-lès-Feurs. Il pratique également la médiation animale auprès d’enfants ou de publics souffrant de pathologies parfois très lourdes, en leur offrant un moment inscrit dans le présent et en les aidant à reprendre confiance en eux. Enfin, vous pourrez le croiser avec son appareil photo ou un pinceau, en train de tirer le portrait de ses compagnons à quatre pattes. Bref, cet artiste complet et bienveillant a du chien ! + d’infos et vidéo : loire.fr/webzine Tour Matagrin à Violay : coachingcanin-enligne.fr facebook : Zou.loups Greenstays : voyager vert, c’est possible ! Frédéric Faure, enseignant depuis une vingtaine d’années à l’international et sensible à la cause environnementale, a créé une société proposant des séjours linguistiques écoresponsables en angleterre à destination des adolescents. Pour ce Stéphanois, diplômé au Royaume-Uni et qui a enseigné sur le thème de l’environnement dans des écoles internationales, à Oxford, notamment, et à Genève, l’aventure Greenstays sonnait comme une évidence. « J’ai participé à l’organisation de séjours linguistiques pendant vingt ans. J’ai donc eu l’idée de créer ma société de voyage autour de séjours écoresponsables », précise Frédéric Faure. Pour se perfectionner en anglais, rien de plus efficace que la méthode anglo-saxone basée sur le plaisir d’apprendre tout en explorant la culture britannique ! Basée à Savigneux, Greenstays a débuté son activité il y a quelques mois et les premiers séjours sont prévus à compter du 22 février 2020, à Oxford, pour onze jours, en direction des 11-17 ans. L’éco-citoyenneté est présente à chaque étape. Il privilégie le train et les transports en commun pour la majorité des déplacements. Sur place, les prestataires locaux sont favorisés pour les repas, avec l’objectif de ne créer aucun déchet non recyclable : « Nous avons noué un partenariat avec une ferme biologique locale que nous visitons lors des séjours et dans laquelle les jeunes suivent des cours. Sensibiliser nos participants et nos intervenants aux enjeux environnementaux liés à leurs comportements est primordial. » + d’infos: info@greenstays.fr, beta.greenstays.fr, facebook: GreenstaysFrance Made in loire: l’envol des bonnets Phoenix De la tête aux pieds ! Après sa marque de baskets en laine recyclée en 2018, Ubac a lancé sa ligne de bonnets, Phoenix, fin 2019. Avec ce produit, le concept de marque éco-responsable est encore primordial. « Les bonnets Ubac sont fabriqués avec de la laine recyclée, filée dans le Tarn. Ils sont ensuite tricotés à Roanne par la manufacture Jean Ruiz, spécialiste de la maille haut de gamme, avec une méthode de production innovante zéro déchet. Nos bonnets sont de plus recyclables. Une fois usagés, ils sont récupérés par la filature du Tarn pour créer de nouveaux vêtements », confie Mathilde, co-créatrice d’Ubac. Poussant le concept encore plus loin, Ubac a reversé les bénéfices de sa première production de bonnets à la Ligue pour la protection des oiseaux et continue d’en attribuer aujourd’hui 10 %. L’entreprise agit aussi pour la reforestation en Amazonie avec ses baskets, via l’opération « 1 paire achetée = 1 arbre planté ». + d’infos: ubac-store.com, facebook: Ubac Aïna : et la lumière fut... Avec ce chevet intelligent, Florence Mathieu facilite la vie des personnes en perte d’autonomie et propose un produit pouvant être utilisé par tous. Aïna signifie « vie » en malgache et rappelle le mot « aîné ». C’est le nom choisi par Florence Mathieu pour son entreprise qui développe des solutions innovantes et esthétiques à destination des personnes en perte d’autonomie : « Nous voulions changer le regard sur les seniors avec des produits moins stigmatisants, potentiellement utilisables par tous. L’idée de ce chevet intelligent est née après avoir rencontré un directeur d’Ehpad, qui m’a fait part des difficultés rencontrées par des personnes âgées pour, par exemple, allumer un interrupteur depuis leur lit. Elles doivent souvent appeler une tierce personne, ce qui augmente leur dépendance. » De ce constat est né Lumaïna, un chevet tout en un, fabriqué par l’entreprise stéphanoise CFL. Il a été coconstruit avec des personnels soignants et des professionnels évoluant aux côtés de seniors dépendants. Il comprend une lampe orientable pour la lecture, un éclairage automatique au sol pour sécuriser des levers nocturnes, des rangements sans risque de chute des objets et une prise USB pour recharger un smartphone. « C’est un gain de confort pour les personnes et de temps pour les aidants et les soignants. En s’équipant avec notre produit, le CHU de Saint-Étienne nous a fait confiance pour son unité de soins longue durée, ainsi que la résidence pour seniors Domitys de Montrond-les-Bains. » + d’infos: aina.io Le Moulin d’Angèle : un second souffle Le moulin a besoin d’énergie pour avancer, comme le vent ou l’eau. Angèle, c’est le prénom de ma grand-mère. » Florence Sarir, animatrice référente de l’association Le Moulin d’Angèle, revient avec émotion sur l’origine du projet. Auxiliaire de vie à domicile depuis vingt ans, elle a créé en 2018 cette structure à Roanne pour accueillir dans un lieu sécurisant et adapté des personnes fragilisées ou désociabilisées et leurs familles : « Nous favorisons une stimulation pour prévenir la perte d’autonomie. Le lien social, l’humain, la bienveillance, la tolérance et le respect sont nos maîtres mots. » Le Moulin d’Angèle, c’est une parenthèse pour les personnes accueillies, mais aussi pour leurs aidants, qui prennent un moment pour eux. Les bénévoles sont là pour réanimer des ressources parfois considérées comme disparues par les personnes fragilisées, comme l’écriture ou la mémoire. Au programme notamment : ateliers cognitifs et artistiques, massages, espace « Snoezelen », stimulant les cinq sens… L’accueil est personnalisé et peut se dérouler sur une heure, une demi-journée ou une journée complète. + d’infos: 32 rue du Mayollet à Roanne, tél. 06.44.98.39.26 et 06.80.94.44.85, lemoulindangele@gmail.com À table ! Comme un grand chef avec Antoine Aufrand, restaurant l’Orée du Château à Andrézieux-Bouthéon Clémentine aux amandes Pour 4 personnes Temps de préparation : 45 min Ingrédients: 100 g de beurre 340 g de sucre 2 œufs 100 g de poudre d’amandes 50 g de farine 7,5 cl de Grand Marnier (facultatif) 250 g de crème 40 cl d’eau 4 clémentines Le biscuit à la crème d’amandes Travailler au robot ou à la palette 100 g de beurre pommade, 100 g de sucre, les œufs tempérés, la poudre d’amandes, 50 g de farine et 5 cl de Grand Marnier. Réserver au frais. Cuire dans un moule en silicone de 6 cm de diamètre préalablement graissé 15 min à 160 °C. La chantilly Verser la crème, 40 g de sucreet fouetter jusqu’à l’obtention d’une chantilly. Ajouter le reste du Grand Marnier, remuer délicatement et conserver au frais. Les clémentines au sirop Réaliser le sirop avec l’eau et 200 g de sucre. Une fois à ébullition, ajouter les clémentines préalablement épluchées et poursuivre la cuisson 15 min à petit frémissement. Le dressage Disposer au centre de l’assiette le biscuit à la crème d’amandes. Poser la clémentine dessus, pocher la chantilly tout autour. Vous pouvez décorer avec des zestes de clémentines et une tuile aux amandes. Sélection agenda Festival de guitare : accordez vos guitares Pour la 17e édition, la vallée du Gier accueille son festival avec du blues, du rock, du classique, de la chanson française, du swing et du folk. La guitare sous toutes ses formes sera à l’honneur. Au programme : concerts, spectacles, expositions avec des guitares rock, classiques et du monde, expositions, cinéma et tremplin. Avec des artistes tels que le Trio Joubran, Lady H, Lilith Guegamian, Wanda Fall, Thomas Mascaro, Yvan Marc, La Mauvaise Herbe, Grock, The Famous Band, etc. Le Tremplin de Guitare Vallée aura lieu le vendredi 24 janvier à 20 h 30, salle de la Gare à Saint-Martin-la-Plaine avec D-Roots, Blue Tomorrow, Maxence Melot, Corophile. Rendez-vous dans la vallée du Gier ! Du 17 janvier au 2 février, guitare vallée (17e édition) en Vallée du Gier, de 0 à 24 €, tél. 04.77.75.04.19, mjcrivedegier42.com Danse - show musical : ça swingue Une vague d’euphorie et un brin de folie s’empare des Foréziales ! Lindy hop, boogie woogie, charleston, cabaret, jazz… Vivez un show à la fois rétro et moderne sur des musiques swing cultes. Six danseurs de la Cie Dance Concept Event transmettent au public toute leur énergie dans l’atmosphère des années 20-30 à aujourd’hui. Revivez les époques sur des musiques célèbres et revisitées avec l’effervescence et la folie des années swing. Le 21 février à 20 h 30 swing swing, Les Foréziales – Auditorium de Montrond-les-Bains, 20 € / tarif réduit : 18 €, forez-est.com Conte - marionnettes: valse poétique Sur le plateau, tout un petit peuple s’agite ! Une maman oiseau, un père lapin, des petits lutins facétieux… Et un énorme coucou suisse avec, sur le cadran de l’horloge, un curieux chiffre XIII ! C’est à cette heure-là que les elfes sortent de leurs cachettes pour se mêler aux affaires humaines. La Cie Les Antliaclastes vous invite à un petit bijou de spectacle, esthétique, dépaysant, drôle et en même temps très poétique, inspiré des contes des frères Grimm. Le 10 février à 17 h la valse des hommelettes, salle La Buire à L’Horme, 6 €, ville-horme.fr Festival universitaire dans l’engrenage En janvier, l’héritage industriel stéphanois se réinvente en musique ! L’ancienne gare du Clapier sera mise à l’honneur avec une exposition, des concerts hip-hop de deux jeunes Stéphanois Gat’ & RIM, mais aussi des performances illustrant la diversité des pratiques et des formes métamorphosant aujourd’hui l’image de la ville. En parallèle, l’association Les AGitateurs de Musiques donnera la parole aux enfants avec des ateliers artistiques. Un travail exposé du 13 janvier au 13 février à la médiathèque de Tarentaize. Le 23 janvier à 20 h engrenages, Le Clapier à Saint-Étienne, 7 € en prévente / 9 € sur place / Tarif étudiant : 7 €, univ-st-etienne.fr Tournoi internationnal de tennis : smash au féminin C’est l’un des plus beaux tournois au monde dans sa catégorie : l’Open international de tennis féminin est reconnu comme une référence dans le monde du tennis féminin. Les joueuses, aussi bien françaises qu’étrangères, sont pour la plupart prometteuses. L’étape d’Andrézieux-Bouthéon est devenue un vrai plaisir. Venez les encourager ! Du 27 janvier au 2 février, Engie open (10e édition), au Palais des Sports à Andrézieux-Bouthéon Entrée gratuite (excepté le week-end), mediasportpromotion.fr/evenement/engie-open-andrezieuxboutheon-42 Théâtre musical: ailleurs... Partir, c’est ne jamais revenir. Ce spectacle musical illustre la complémentarité du verbe et de la musique. Ce récit de chansons transporte dans un « ailleurs » ensoleillé et donne envie de danser. À la fois intime et politique, la création de la Cie Nomade in France est drôle, épique et émouvante. Dès 12 ans. Le 26 janvier à 18 h si loin, si proche, Salle des fêtes de Régny, 10 €, tarif réduit : 5 €, copler.fr Jeunesse: une chouette fête Musique, conte, jongle, magie, humour, danse… Pour sa 14e édition, le Chouet’Festival vous donne rendez-vous au fil de neuf communes autour du spectacle vivant et de la création. Les ateliers, les visites et les 28 représentations de spectacles programmés par Roannais agglomeration vous plongent dans un univers magique où les émotions ricochent et se partagent entre enfants et adultes. Dans un monde où tout va de plus en plus vite, le Chouet’Festival est une belle occasion de déconnecter en famille ! Du 22 février au 29 février : Chouet’festival (14e édition), Le Coteau, Notre-Dame-de-Boisset, Mably, La Pacaudière, Perreux, Renaison, Roanne, Saint-André-d’Apchon, Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire, spectacles familles : 6 € / Ateliers : 4 €, expo-spectacles : 4 € / Visite : gratuity, tél. 04.77.62.96.84 ou 04.26.24.92.61. Réservation conseillée. lacure.fr Chanson francophone: tellement poly’sons Les Poly’Sons, c’est la grande fête de la chanson ! Au programme, 21 concerts, 34 groupes et artistes de la chanson française : Vincent Dedienne et Zaza Fournier, Estelle Meyer, Liz Van Deuq, Clio, Léopoldine HH, Tom Poisson, Vincent Delerm, Terrenoire et bien d’autres. Le 14e tremplin, qui s’adresse aux auteurs-compositeurs-interprètes, sera ouvert aux groupes et artistes issus de la region Auvergne-Rhône-Alpes. Retrouvez aussi des artistes d’exception, la chorale des Poly’Sons, un spectacle de rue réalisé par la LISA, des mini-concerts chez l’habitant et une soirée "Sons à Ski" en partenariat avec la station de Chalmazel. Du 7 janvier au 14 février, festival les Poly’sons (17e édition) ; au Théâtre Les Pénitents à Montbrison. Jusqu’à 26 € / – de 10 ans : gratuit. Tél. 04.77.96.39.16 ou 04.77.96.08.69 (Office de tourisme Loire Forez), theatredespenitents.fr Exposition interactive : game design Pour la première fois en France, découvrez le « game design » et partez au cœur de la réalisation du jeu vidéo. Les concepteurs de jeux existent depuis des millénaires. Mais si depuis quelques décennies ce secteur connaît un essor considérable, c’est au jeu vidéo qu’on le doit. Cette « révolution » ludique repose sur une discipline : le game design. Esthétisme, technologie, mécaniques de jeu et récit… Les éléments essentiels de cet art sont présentés à la Cité du design. Retrouvez des oeuvres autour des 45 thématiques liées au game design, 30 jeux vidéo en démonstration et jouables et une installation du laboratoire RANDOM de l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne. Mais comment le jeu vidéo est-il devenu un mode d’expression majeur du 21e siècle ? Commissariat d’exposition : Jean Zeid. Jusqu’au 8 mars de 10 h à 18 h (fermé les lundis), Design-moi un jeu vidéo à la Cité du design à Saint-Étienne, de 4,50 € à 6 €, visite guidée : supplément de 2 €, tél. 04.77.49.74.70, citedudesign.com Festival des arts burlesques : le rire est de sortie Il y a de l’humour dans la région ! Les plus grands humoristes français et les nouveaux talents se succéderont sur différentes scènes ligériennes. Inès Reg, Julie Bargeton, Mr Nouar, Laura Calu, Marc-Antoine Le Bret, Les Mangeurs de lapins, Pablo Mira, Gil Alma, Sugar Sammy, Bernard Mabille, Blond and Blond and Blond, Anne Roumanoff, etc. Des créations originales et de nombreuses surprises feront de Saint-Étienne et ses alentours un terrain de rires. Le festival des Arts Burlesques, c’est aussi des expériences. Le premier spectacle, Un jour sans faim, de l’humoriste stéphanois Jason Chicandier, se déroulera à Saint-Étienne avec un tarif spécial pour l’occasion. Ines Reg, révélée cet été grâce à une vidéo postée sur YouTube, sera aussi de la partie. Anne Roumanoff reviendra au Centre de Congrès avec son nouveau spectacle Tout va bien ! Quant au plus burlesque et déjanté des trios de music-hall, Les Mangeurs de Lapin, il débarquera pour des représentations de haute voltige. Bref, c'est parti pour deux semaines d’humour ! Du 27 février au 8 mars, festival des arts burlesques (17e édition) à Saint-Étienne, Le Chambon-Feugerolles, Saint-Chamond, Saint-Just Saint-Rambert, de 15 à 34 €, tél. 04.77.46.31.66, festivaldesartsburlesques.fr Portrait Dub Inc : dub in Sainté À Saint-Étienne, il y a les verts et leurs supporters, Dub Inc et son public. si les footballeurs ont leur stade, les ambassadeurs du reggae français ont leur zénith. le groupe stéphanois a terminé sa tournée internationale dans la loire les 14 et 15 décembre derniers dans une folle ambiance ! Hakim, Aurélien, Frédéric, Idir, Moritz, Jérémie, Grégory, Benjamin… Une petite bande de copains devenus « grands ». Indépendants, ils ont fait leur chemin seuls et sans aide. Pourtant, les enfants de Bob Marley sont allés loin ! « Au lycée, on se retrouvait pour répéter les mercredis et les samedis après-midi », souligne Zigo alias Grégory Mavridorakis, batteur. Bac en poche, les compères stéphanois débutent leur carrière sans le savoir. « On s’était dit qu’on jouerait comme ça, librement, pendant un an, sans voir plus loin. » En 1998, Dub Inc voit le jour. Le temps s’écoule et le groupe réalise son premier disque. Portés par les voix envoûtantes d’Hakim et d’Aurélien, leurs textes humains et sincères chantés en français, en anglais ou en kabyle séduisent et attisent les foules. C’est le début du succès. Lors des concerts, leur énergie en live fait danser le public au rythme du reggae, du raggamuffin et du dub. « Sur scène, on se donne à 100 %. Qu’il y ait dix ou cent mille personnes, c’est pareil. On ne récite pas. On donne de l’énergie, de l’amour, on donne tout. » Et le public le leur rend bien. Depuis 2003, les Ligériens enchaînent les tournées et les albums : Diversité, Dans le Décor, Afrikya, Hors contrôle, Paradise, So What et Millions, sorti cet automne. Pour éveiller les consciences, leur musique hybride, très personnelle, parle de sujets de société qui les touchent. Les réseaux sociaux, les mensonges médiatiques, l’écologie, la tolérance ou encore la justice invitent à réfléchir. Des messages qui s’envolent même par-delà les frontières. Le groupe made in Saint-Étienne fait le tour du monde et affiche souvent complet. « Dans les pays d’Amérique du Sud, on fait le buzz ! Il faut le voir pour le croire. Après les concerts, on reste pendant des heures à signer des autographes », raconte le batteur, toujours étonné. L’automne dernier, c’est à Mexico que Dub Inc a soulevé les foules. « Le public chantait en français même si personne ne comprenait rien aux paroles. » Pas si sûr … La notoriété s’installe. Trois fois disque d’or, le groupe ne prend pas pour autant la grosse tête. « Notre vraie récompense est d’être sur scène », souligne la bande à Zigo. Discrets, les musiciens ne vivent pas dans la capitale mais en terre minière. Après une tournée à travers le monde, le groupe termine fréquemment sur une note stéphanoise. Car à Saint-Étienne, ils sont sur leur terrain de jeu. « Notre ville natale, c’est le point d’orgue. En tournée, notre dernière date est toujours ici. C’est la date importante, notre derby… On a un peu l’impression d’être les Verts et d’avoir nos supporters. » D’ailleurs, il arrive même qu’au stade des refrains du groupe soient diffusés avant le coup de sifflet d’avant-match. C’est dire ! Adulé sur sa terre natale, Dub Inc a joué au Zénith en décembre dernier à guichets fermés sur deux dates. Les artistes ligériens développent une véritable synergie autour d’eux. « Le public fait partie du concert. L’alchimie est palpable », explique le musician Zigo, avant d’ajouter : « À l’un des derniers spectacles, on a parlé de la mine. Ici, les gens sont concernés. Et ce jour-là pour la première fois, j’ai versé une larme. » Cela fait aujourd’hui vingt ans que les camarades de classe chantent ensemble à travers le monde. Ils prônent l’amitié, leur valeur de réussite. « Nous sommes très soudés. » Une de leur principale règle : l’échange. La solidarité, la qualité de leurs prestations en live, ajoutée au talent, ont construit leur succès professionnel. Aujourd’hui, les musiciens stéphanois jouent librement, comme il y a vingt ans… « Nous sommes notre propre patron et nous exerçons notre passion à travers le monde entier. » Applaudis par des millions de fans.