Loire Magazine Le magazine du Conseil départemental de la Loire no 145 janvier février 2021 Directeur de la publication : Georges Ziegler, président du Département de la Loire Directeur de la rédaction: Manuel Poncet Re?dactrices en chef : Peggy Chabanole, E?milie Couturier Rédaction : Peggy Chabanole, Émilie Couturier, Maxime Fléaux, Nicolas Guillaume, Guillaume Torrent. Conseil départemental de la Loire Hôtel du Département 2, rue Charles-de-Gaulle 42022 Saint-Étienne Tél. 04.77.48.42.42 Site Internet: loire.fr Édition et réalisation Association Donne-moi tes yeux 12, avenue de la Motte-Picquet 75007 Paris Tél.: 01.47.05.40.30 Courriel: contact@donnemoitesyeux.fr Éditorial 202…1 nouveau départ En ces premiers jours de l’année, permettez-moi de vous adresser, en mon nom et au nom de notre collectivité, mes très sincères vœux de santé, d’épanouissement personnel et de réussite professionnelle. L’année qui vient de s’achever restera ancrée en chacun de nous. La crise de la Covid-19 à laquelle nous devons faire face depuis de nombreux mois nous a plongés dans une situation inédite qui a bouleversé notre quotidien, nos habitudes et nos valeurs. Après la stupéfaction des premiers jours de l’épidémie vint le temps de l’action, parfois dans l’urgence, mais toujours avec la volonté de maintenir notre niveau de service auprès des Ligériens. Que ce soit en mars dernier ou plus récemment à l’automne, cette période aura conforté l’indispensable rôle du Département, garant des solidarités. Notre Plan de Continuité d’Activité nous a permis de maintenir un fonctionnement adapté et réactif pour soutenir les plus fragiles. Le Département, en liaison avec les services de l’État, l’ARS, les collectivités locales, a assumé ses responsabilités sur le front sanitaire et social avec des personnels PMI et des EHPAD, des assistants familiaux, des aides à domicile, des éducateurs, des gestionnaires de dossiers d’aides aux personnes âgées, pleinement mobilisés pour gérer au quotidien les préoccupations de chacun. Ces actions traditionnelles ont été complétées par le dispositif Aider nos anciens qui a su apporter réconfort et écoute aux personnes isolées les plus vulnérables. Le sourire rendu, la main tendue, c’est parfois aussi simple qu’un coup de téléphone ! Merci aux pompiers, merci aux gendarmes de la Loire qui nous ont rejoints dans ce soutien aux plus isolés. Parallèlement à cette solidarité humaine, je veux avoir une pensée marquée pour notre économie, touchée de plein fouet par cette pandémie. Il faudra bien sûr du temps pour mesurer les conséquences et se relever d’une telle crise. Pour autant, nous avons voulu agir au plus vite et au plus près des besoins de notre territoire en adoptant, dès le mois de juin, un Plan de Relance destine à soutenir, par le biais d’investissements ciblés, les entreprises et les artisans de la Loire. Je crois aux vertus de l’effort, du courage et de la solidarité ; je crois dans la volonté des Ligériens, je crois que tous ensemble nous pouvons surmonter cette dure épreuve. Unis dans l’adversité, nous vaincrons la Covid. Unis dans l’espoir, nous saurons relancer notre département. Georges Ziegler, président du Département de la Loire Ça se passe chez vous Côté nord Roannais / filière bois : du bois local dans les espaces naturels À Neaux, sur le site des Crêts, et à Chalmazel, au cœur de la tourbière de Sagne Bourrue, le Département réalise ses aménagements pour les visiteurs avec du bois local et des acteurs ligériens de la filière forêt bois. C’est le douglas qui a été choisi. Une essence d’arbre à cœur rouge, très durable et peu sensible à la moisissure qui pousse aisément dans nos forêts de moyenne montagne. Les arbres utilisés proviennent d’un propriétaire-sylviculteur de Noirétable. Ils sont ensuite vendus à des exploitants forestiers de Saint-Julien-la-Vêtre. Un artisan scieur les a débités en grosses sections pour fournir les éléments de construction des bancs, les « platelages » du caillebottis ou encore les lames de terrasses de l’observatoire. L’entreprise de menuiserie de Saint-Just-en-Chevalet a conçu ces équipements dans son atelier puis les a installés sur site. Une belle seconde vie pour le magnifique douglas de nos forêts, sans trop de kilomètres parcourus et une réussite pour la filière bois avec une empreinte carbone vertueuse. loire.fr/foretbois 42.000: c’est le nombre de tonnes de panneaux isolants en fibre de bois prévus à l’horizon 2023 par Saint-Gobain, via sa filiale Isonat, unité de production située à Mably. Le 19/10: entreprenariat à Charlieu Le président Georges Ziegler et le vice-président Jérémie Lacroix remercient « Les Tissages de Charlieu » pour leur réactivité durant la période de confinement dans la fabrication de masques textiles destinés aux agents du Département et aux sapeurs-pompiers de la Loire. Roanne : initiative, soutenir les personnes en détresse psychologique Le GEM Levant est une association roannaise qui aide à rompre l’isolement des Ligériens souffrant de pathologies psychiques. Installé près du centre-ville de Roanne, le Groupe d’Entraide Mutuelle du Roannais (GEM Levant) est un lieu d’échanges et de partage. Comme le confirme Steve Hermerel, son président : « Les gens peuvent rester cinq minutes ou une journée entière. Ils discutent autour d’un café et profitent des cours de guitare, d’informatique et de tricot. » Il a vu le jour en août 2018 et a pour particularité d’être autogéré par ses propres adhérents. « Chacun paie une cotisation annuelle de 12 euros, après une période d’essai de deux mois. » Ses membres sont orientés vers l’association par des partenaires locaux ou via le bouche-à-oreille. Ils souffrent de maladies psychiques et sont pour la plupart suivis médicalement. « L’effectif est composé à parts égales d’hommes et de femmes, âgés de 20 à 77 ans, qui résident à moins d’une heure de route de l’agglomération roannaise », précise Maxence Husser, coordinateur et unique salarié du GEM Levant. L’association roannaise est subventionnée par l’Agence régionale de santé (ARS) d’Auvergne-Rhône-Alpes à hauteur de 80.000 euros par an. Elle est parrainée par une autre association, La Roche, qui vient elle aussi en aide aux personnes en situation de handicap psychique. Souhaitant poursuivre son travail d’accompagnement pendant le confinement, le GEM Levant a demandé à ses adhérents de verbaliser leur quotidien. Les textes collectés permettront de réaliser un recueil qui sera agrémenté de clichés en noir et blanc. Ils immortaliseront les volontaires devant leur domicile. Quarante ont déjà pris la pose à ce jour. Une exposition est prévue au premier semestre 2021 pour restituer au grand public ces instants de vie singuliers. Tél. 04.77.69.43.12 ou 06.20.23.87.29, @gemduroannais, gemduroannais@gmail.com Roanne: solidarité; l’IRM, un jeu d’enfant Passer un examen d’IRM est une expérience difficile pour les enfants. L’association Les Petits bouchons du Roannais a permis de financer l’installation d’un simulateur d’IRM sous forme de jeu aux services pédiatrie et imagerie du centre hospitalier de Roanne. Sous forme de fusée multicolore, cet appareil reproduit les bruits et les conditions de l’examen. Les enfants peuvent ainsi « jouer » à passer une IRM… Et être plus tranquilles le jour de la véritable opération. lesptitsbouchonsduroannais.e-monsite.com Économie : 8 M€ C’est le montant du projet d’investissement déposé par l’entreprise Les Tissages de Charlieu pour relocaliser la production de 12 millions de sacs, tout en restant compétitif par rapport à la production asiatique. Made in Loire: du cacao pour sublimer vos plats Une première en France. Bertrand Chocolatier, poussé par sa volonté d’explorer le cacao sous toutes ses formes, a imaginé un produit breveté novateur et étonnant : un poivrier de grué de cacao. « Le grué de cacao est l’éclat de fève de cacao torréfiée et concassée. Il est notamment utilisé par les grands chefs. Nous avons choisi de le démocratiser afin de vous permettre de rendre vos plats encore plus savoureux. » À mi-chemin entre le condiment et l’exhausteur de goût, le grué de cacao se marie admirablement bien avec les viandes rouges, le foie gras, les crevettes sautées ou encore les crudités. Il suffit de le moudre généreusement au dernier moment sur votre plat. Il apporte une saveur acidulée sur vos recettes salées : tout simplement étonnant ! Le poivrier, rechargeable et recyclable, permet de régler la granulométrie des grains. Un cadeau gourmand, écologique et original par excellence. Outre le poivrier de grué de cacao, Bertrand Chocolatier innove avec le lancement d’une gamme de thés et d’infusions d’écorces de cacao. 44 rue Charles de Gaulle, tél. 04.77.78.80.98, bertrandchocolatier.com, @Bertrandchocolatier Roanne : culture, Jean Puy et Ambroise Vollard Un fauve et son marchand… Pour le 60e anniversaire de la mort du Roannais Jean Puy, reconnu internationalement comme l’un des grands peintres du fauvisme, mouvement pictural du 20e siècle, le musée Joseph Déchelette à Roanne présente une exposition exceptionnelle jusqu’au 17 mai. Cette dernière est centrée sur la relation qu’a entretenue l’artiste ligérien avec Ambroise Vollard, important marchand d’art. Jean Puy – Ambroise Vollard, un fauve et son marchand jusqu’au 17 mai, 3 € / Gratuit les 1ers dimanches du mois et les mercredis après-midi. Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie Joseph Déchelette à Roanne: museederoanne.fr Riorges: insertion, intérim et handicap, l’union fait la force À Riorges, l'entreprise adaptée Ithac et Toma Intérim unissent leurs forces et leurs compétences. Animés par les mêmes valeurs et fondamentaux, ils ont lancé une nouvelle marque de travail temporaire orientée 100 % handicap : Toma Handicap. Il s’agit de la première agence d’intérim réservée aux travailleurs handicapés dans la Loire et la huitième en France. Objectif : favoriser l’insertion des personnes en situation de handicap dans le monde du travail en amenant 30 % des travailleurs temporaires à un CDD de plus de 6 mois ou à un CDI. Chez Ithac, 300 personnes handicapées sont employées en CDI. toma-interim.com, tél. 04.77.52.23.20. Le 26/10: Centre d’entretien Violay Le président Georges Ziegler, les vice-présidents Véronique Chaverot, Jérémie Lacroix et Daniel Fréchet inaugurent le nouveau centre d’entretien et d’exploitation de Violay, à l’équipement fonctionnel et ultramoderne. C'est dans l'actu Social. On les appelle les communautés 360-Covid. Elles ont vu le jour au printemps dernier pour répondre, à plusieurs, aux besoins des personnes en situation de handicap liés à la crise sanitaire. Un domaine où la Loire est précurseur : découverte d’une plateforme téléphonique inédite. Le 0.800.360.360. Un numéro né avec la Covid-19 pour apporter écoute, conseils mais aussi répit aux personnes handicapées et aux aidants. Une aide gratuite et surtout mutualisée, assure par une plateforme nationale relayée par les acteurs locaux du secteur, conjointement pour plus d’efficacité. Le principe ? Répondre aux interrogations liées au handicap dans cette période particulière : port du masque pour les enfants autistes, sorties autorisées pendant le confinement pour les détenteurs d’une carte d’invalidité, informations sur les masques homologués pour les malentendants… « Nous apportons des réponses personnalisées en mobilisant les membres de notre réseau pour les demandes les plus complexes », explique Nathalie Chapuis, directrice de Prisme 21 Loire. « Lorsqu’une aide immédiate est impossible, la personne est rappelée dans la semaine par un Médiateur de Parcours Inclusif (MPI). Grace à notre partenaire, le CHU, ainsi que d’autres acteurs du sanitaire, nous contribuons aussi à un meilleur accès aux soins pour les personnes porteuses de handicap. » L’originalité de cette communauté ? Son fonctionnement, « en 360° », afin de prendre en compte les particularités de chaque appelant mais aussi l’ensemble des domaines qui le concernent : administration, loisirs, sport, santé, aide à domicile… Cette organisation communautaire, basée sur la confiance entre les différents intervenants, offre une forte réactivité. « Ce n’est plus la personne handicapée qui s’adapte mais la société qui s’adapte à elle », indique Nelly Montrobert, coordonnatrice à la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). « Nous nous adressons aux personnes handicapées, aux aidants ainsi qu’aux associations locales. » Une initiative et un esprit d’entraide salués par Nathalie Chapuis : « C’est un bel élan de solidarité. Avec mes collègues des organismes partenaires, nous avions déjà l’habitude de travailler en commun. Nous trouvons très enrichissant le fait de construire ce projet ensemble, entre partenaires, avec un appui institutionnel. » Et ce n’est pas fini : au-delà de la gestion de crise, ce fonctionnement en communauté 360 sera pérennisé en 2021. Tél. 0.800.360.360, loire.fr/MLA, handicap.gouv.fr Repères 2016 : la Loire est choisie comme département pionnier dans le déploiement de la démarche « Réponse Accompagnée Pour Tous » (RAPT). 23 mars 2020: une cellule d’écoute, baptisée « Veille handicap », est créée par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le Département avec la Maison Loire Autonomie (MLA) et la MDPH. Printemps 2020: des experts du Département participent à la rédaction des consignes nationales de déconfinement pour les personnes porteuses de handicap. Juin 2020: le gouvernement met en place un numéro vert avec les premières communautés 360-Covid. La Loire rejoint le dispositif via sa cellule d’écoute. Côté centre Montbrison : écoquartiers: réinventons nos cœurs de ville ! Soutenu par le Département et Loire Forez agglomération, Novim, en lien étroit avec Loire Habitat, Inovy et la Société de construction du Forez, a remporté l’appel à projets « Réinventons nos cœurs de villes » lancé par la Ville de Montbrison. Ce plan s’inscrit dans une volonté de requalification d’un bâtiment emblématique montbrisonnais : l’ancien site industriel dédié à la fabrication de la fameuse poupée GéGé. Situé dans le centre-bourg de Moingt, ce lieu va participer à l’attractivité du quartier et lui redonner une dynamique commerciale le long de l’avenue thermale. Au programme : la construction de 67 logements, soit environ 4.700 m² de surface habitable, dont 30 appartements locatifs sociaux et adaptés aux personnes âgées. Pour conforter la revitalisation du quartier, Novim prévoit près de 1.500 m² de surfaces à destination de services et commerces, dont un pôle médical et une pharmacie. novim-epl.fr Industrie: 30 M€ C’est le montant investi par l’usine OI de Veauche pour se doter d’un nouveau four pour la fabrication de bouteilles en verre haut de gamme. Le 19/10: aménagement à Boën-sur-Lignon Les vice-présidents Alain Laurendon et Chantal Brosse, le conseiller départemental Pierre-Jean Rochette et Georges Ziegler visitent la Maison de santé pluridisciplinaire (MSP) de Saint-Bonnet-le-Courreau. Bonson : initiative la tête dans le guidon Cette société, basée à Bonson, développe des solutions sur mesure pour tous les cyclistes afin de favoriser la pratique du vélo et travaille pour de nombreuses collectivités. L’histoire est belle. Alors qu’ils étaient étudiants, Corinne Verdier et Julien Lefebvre ont créé un prototype de station de lavage et de gonflage en libre-service pour les vélos. Altinnova est la juste poursuite de ce beau projet. L’entreprise, fondée en 2003 par les deux associés, est ainsi la première société française à proposer ce type de station en libre-service. Aujourd’hui composée d’une quarantaine de salariés, elle possède une filiale, la tôlerie industrielle Altisteel, qui construit sur site tous ses équipements et services innovants pour ses aménagements cyclables. Un cercle vertueux autour de la création d’emplois locaux et du développement des mobilités durables : « Nos systèmes de stationnement sont notamment plébiscités par les collectivités. C’est une problématique majeure pour de nombreux cyclistes. » Altinnova a remporté un marché avec la Ville de Paris pour le déploiement d’abris à vélo résidentiels, permettant le stationnement, dans un premier temps, de 300 cycles. Pour Grenoble-Alpes Métropole, l’entreprise a réalisé le plus grand parking à vélos de France avec 1 150 places : « Pour nos produits, nous travaillons sur l’ergonomie et le design. De plus, avec la Covid, il a fallu répondre aux besoins de nombreux Français préférant le vélo aux transports en commun. Par exemple, nous avons équipé le parvis de la Grande Arche de La Défense avec une solution agile de racks de stationnement vélos mobiles. » Parc Les Plaines, 1 rue des Noues, 42160 Bonson, tél. 04.77.52.32.88, altinnova.com, @AltinnovaFR Montbrison : Maîtrise, félicitations à Lison et Paul ! Ces deux élèves de la Maîtrise de la Loire, l’école de chant gérée par le Département à Montbrison, viennent de remporter un prix avec la chanteuse Amélie-les-Crayons. Ils ont été sélectionnés lors d’un casting en 2019 par cette artiste international pour interpréter à ses côtés et en solistes des chants et textes d’un conte musical qu’elle a composé. Une session en studio d’enregistrement a été organisée cet été avec Amélie-les-Crayons, ses musiciens et les deux maîtrisiens. Ce livre-disque, intitulé La Bergère aux mains bleues, a reçu fin 2020 le prestigieux Coup de cœur de l’Académie Charles Cros. amelielescrayons.com Économie: 70 C’est le nombre de commerçants de la Loire formant le réseau de e-commerce Welcom. Il est présidé depuis fin 2020 par Christelle Faure, créatrice avec son époux de la société de services Matergo à Saint-Romain-le-Puy. asso-welcom.fr Écotay-l’Olme : musique, Bigflo & Oli « respirent » avec Mickey 3D Dix-sept ans après sa sortie, le tube du célèbre Montbrisonnais Mickey 3D, Respire, s’offre une seconde jeunesse. Cette chanson, qui a remporté deux Victoires de la musique, a bercé l’enfance des rappeurs Bigflo et Oli. Les deux jeunes Toulousains ont été invités par le chanteur ligérien pour réinterpréter un couplet de cette chanson à la thématique toujours actuelle. Un nouveau clip pour le moins inattendu, où apparaît le duo aux côtés de Mickey 3D. Roche : initiative, une affaire de famille Alexis Masson a choisi d’installer sa fromagerie dans la ferme familiale, animé par la volonté de valoriser un produit local : la Fourme de Montbrison. Au pied des Hautes-Chaumes du Forez, à 1.150 mètres d’altitude, Alexis Masson transforme le lait cru du troupeau familial de vaches laitières en Fourme de Montbrison. Installé en 2019, ce jeune homme de 25 ans a décidé de se lancer, après diverses expériences, notamment en Savoie dans des fermes de fabrication de reblochon : « J’ai pu bénéficier des aides LEADER de l’Europe et de la Région à hauteur de 30 % pour notre laboratoire de transformation. Ce projet était comme une évidence car nous sommes sur une terre emblématique de production de la fourme. » L’exploitation a obtenu l’AOP Fourme de Montbrison en juillet 2020. Chaque semaine, une cinquantaine de fromages sortent de la production. La Fourme de Montbrison est un fromage à pâte persillée issu de la transformation de lait cru de vache. Les fourmes sont couchées sur des chéneaux en bois et retournées à la main d’un quart de tour chaque matin : « Le bois donne cette croûte orange caractéristique. Les fromages sont mis en cave et affinés pendant trois mois. Vingt jours avant cette échéance, on pique avec une aiguille les fromages afin de laisser entrer l’oxygène et favoriser le développement des marbrures bleutées. » À l’avenir, Alexis souhaite développer la fromagerie et recruter de la main-d’œuvre pour l’épauler. La profession d’agriculteur, métier de passion, représente beaucoup de travail et de sacrifices, au service de la promotion de produits locaux de qualité. La Ferme du Grand Pré, 660 chemin de Montvadan, 42600 Roche. Boutique à la ferme et marché de Montbrison le samedi matin alexismasson@hotmail.fr C'est dans l'actu Formation Outre ses paniers, la Chorale Roanne Basket joue sur un autre terrain : elle devient aussi une unité de formation. Pour être au plus près des lieux de résidence des jeunes, cette structure d’éducation sportive les incite à rester sur notre territoire. Mention sport Pourquoi nos jeunes sportifs ne joueraient-ils pas les prolongations dans la Loire ? Depuis l’automne dernier, la Chorale Roanne Basket est aussi une unité de formation aux métiers du sport et à l'encadrement, en partenariat avec Formapi, réseau d’écoles anciennement appelé le CFA du Sport. Une volonté de son directeur général, Nicolas Reveret : « Dès que je suis arrivé à la tête du club, il y a un an, à l’image de l’ASSE qui forme des joueurs de football de talent, je souhaitais qu’on trouve des solutions pour garder nos jeunes sportifs du secteur roannais, qui est assez pauvre en matière de formation. Nous avons le savoir-faire avec le basket et les entraîneurs diplômés. » Ils sont déjà douze apprentis roannais aptes à évoluer au plus haut niveau. Tous pourront acquérir des diplômes de l’enseignement supérieur. À la Halle Vacheresse, filles et garçons de 18 à 21 ans se professionnalisent dans les métiers du sport et de l’animation pour obtenir le BPJEPS (Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport) spécialité sports collectifs, mentions rugby, basket-ball, football, handball ou volley-ball. Ce diplôme, accessible aux jeunes de 18 à 30 ans sans condition de diplôme, ouvre au métier d’éducateur sportif. À Roanne, ils bénéficient de l’expertise de la Chorale. Sous la maîtrise de l’entraîneur de basket professionnel Raphaël Gaume, qui a également le statut de responsable pédagogique et administratif, les élèves apprennent à organiser un entraînement, un tournoi, un match, connaître le fonctionnement de la structure, préparer un projet, conduire une action d’animation sportive, encadrer une personne ou un groupe, etc. C’est un peu un CFA hors les murs… Il s’agit d’une découverte du haut niveau pour les apprentis qui apprécient les méthodes de l’entraîneur professionnel. « Je leur partage mon expérience. C’est aussi très enrichissant pour moi », souligne Raphaël Gaume, moteur du projet, en sortant de l’établissement scolaire Saint-Paul, dans lequel il intervient chaque semaine pour l’animation des sports collectifs. Cette formation de qualité de 600 heures allie la pratique à la théorie. « La Chorale Roanne Basket apporte une plus-value pour accompagner sur un an les jeunes vers la professionnalisation. » Diplôme en poche, ils font de leur passion un métier au sein de clubs, collectivités territoriales, établissements scolaires… Pour les entreprises, c’est l’opportunité de renforcer et structurer leur encadrement sportif. De nombreux sportifs ont également le potentiel pour devenir arbitres. « En France, nous manquons d’arbitres. Nous projetons de monter un centre de formation d’arbitrage pour le basket, unique en France. Il s'agira de répondre à un réel besoin », conclut Raphaël Gaume, à l'initiative de cette ambition. Et si Roanne devenait le référent « basket » du territoire national ? formapi.fr et chorale-roanne.com Côté sud Saint-Étienne : aménagement des projets labellisés écoquartier Et si on restaurait la nature en ville ? Soutenu par le Département, l’Établissement public d'aménagement de Saint-Étienne a une double vocation : rendre la ville plus attractive en matière d’habitat et conforter ses dynamiques économiques. Cet établissement intervient sur plusieurs secteurs dont celui du quartier d’affaires de Châteaucreux. Il utilise en outre un référentiel calqué sur celui des ÉcoQuartiers, avec pour objectif de labelliser à terme l’ensemble de ses opérations. Aménagement des sols, dépollution, passage au zéro phyto, installation de jardins et de sols perméables… Très attentifs au paysage et au panorama, des architectes urbanistes paysagistes, tels qu’Atelier Ruelle, travaillent en continu depuis les années 2000 sur le projet de Châteaucreux pour le faire évoluer jusqu’en 2030. Au sein de ce quartier moderne, une expérimentation de la construction bois est en cours pour améliorer les bilans carbone. epase.fr Enseignement supérieur: 27 janvier C’est la date de la journée de l’enseignement supérieur, proposée par l’Université Jean Monnet aux lycéens pour aider les bacheliers du territoire stéphanois dans leur orientation. En raison de la crise sanitaire, l’édition 2021 aura lieu grâce à une solution virtuelle. univ-st-etienne.fr Le 13/11: protection à Saint-Étienne Au sein de l’Hôtel du Département, la préfète Catherine Séguin, le président Georges Ziegler, la vice-présidente Solange Berlier, le directeur départemental de la sécurité publique Cédric Esson et le Colonel Erwan Hénault signent un partenariat pour améliorer l’accompagnement des victimes de violences conjugales et intrafamiliales. Saint-Étienne : initiative des locaux innovants pour webqam Cette agence digitale basée à Saint-Étienne vient d’emménager dans un espace au concept inédit. Découverte avec son président Vincent Gallot. Espace bien-être, salle de sport, babyfoot, local de musique et même spa… bienvenue dans le nouveau site de Webqam, rue des Aciéries à Saint-Étienne ! Des locaux de travail pour le moins étonnants qui visent à matérialiser une philosophie de travail proche des pays d’outre-Atlantique. « Nous avons conçu un lieu de vie axé sur le bien-être au travail en nous inspirant des start-up américaines », explique son président Vincent Gallot. « Nous avons créé un endroit où nos collaborateurs se sentent bien, avec un univers déco et des lieux de loisirs mixés à des espaces pensés pour travailler et bien collaborer. » Toilettes aux couleurs de Mario Bros ou Pac-Man, toboggan : des décors qui pourraient sembler futiles mais qui ont du sens pour le fondateur de Webqam : « Au départ, nous voulions même faire passer les gens par le toboggan pour entrer. Il donne une dynamique et reflète notre état d’esprit. » L’épanouissement au travail est une valeur primordiale pour cette PME créée en 2005 qui obtient depuis plusieurs années le label HappyAtWork et se classe parmi les plus réputées au niveau national. Pour ce nouvel aménagement de 1.200 m², elle a également tenu à travailler avec des artisans et artistes ligériens. Une manière de valoriser le savoir-faire local tout en restant compétitif dans ce secteur qui recrute. « Nous faisons face à une vraie pénurie sur certains types de ressources et il est important d’offrir les meilleures conditions possibles. Nous sommes plutôt attractifs localement et sur une dynamique de croissance. » Pas question donc pour cette entreprise basée à Saint-Étienne et Lyon de quitter son département d’origine : « Nous avons la volonté de continuer à développer notre activité dans la Loire. Nous sommes stéphanois et fiers de l’être. » webqam.fr, @Webqam, @Webqam.agence Insolite: 500 m² C’est la surface sur laquelle une champignonnière bio sera installée à Rive-de-Gier par le champignonniste Florestan Grange. Saint-Chamond: industrie, un film contre les virus Face à la Covid-19, CV Pack, à Saint-Chamond, a choisi l’innovation. L’entreprise ligérienne a développé et mis sur le marché Protec-Zone, un film adhésif qui combat virus et bactéries à 99,99 % en utilisant une technologie naturelle brevetée de conception française. Les virus et bactéries sont piégés par des microsphères de céramiques intégrées. Ce film est efficace pendant quatre ans et peut être nettoyé sans être altéré. Il convient à toutes les surfaces de contact : poignées, écrans tactiles, interrupteurs… cvpack.com Le Chambon-Feugerolles: autonomie, un annuaire sur le grand âge Le dirigeant de l’entreprise S’Handistinction Vincent Vacher a les idées qui fusent ! Cet entrepreneur qui accompagne l’intégration du handicap, également président de l’association Transverse, édite un guide à 150.000 exemplaires distribué fin 2020 gratuitement dans des lieux œuvrant en faveur du maintien de l’autonomie en Auvergne-Rhône-Alpes. Les acteurs régionaux sont répertoriés par secteur d’activité : matériel médical, emploi, mobilité, habitat, etc. Une édition digitale est aussi disponible sur son site web. shandistinction.fr 03/12: sport à l’Hôtel du Département Le vice-président chargé des sports, Jean-Yves Bonnefoy, participe à la signature virtuelle de la convention de labellisation Terre de Jeux 2024 avec l’Assemblée des Départements de France (ADF), en présence de Tony Estanguet et Dominique Bussereau, ainsi que des 13 autres Départements signataires. Saint-Étienne: initiative, la santé est dans l’assiette ! Cette influenceuse food et sport prône une cuisine saine, gourmande, équilibrée et végétale. Son credo : se faire Plaisir sans se priver. Professeur d’EPS côté pile, passionnée de cuisine côté face. Sport, santé et bien-être dans l’assiette : voici la philosophie qu’Anaïck Jegou défend au travers de son blog, Mes brouillons de cuisine, lancé en 2009. On peut aussi la retrouver sur sa page Instagram éponyme, suivie par plus de 40.000 abonnés. On a peine à croire, à voir les clichés quotidiens de ses assiettes goûteuses, que cette maman de 38 ans savait à peine cuisiner lorsqu’elle était à la fac ! « Aujourd’hui, je suis très inspirée par la cuisine végétale. J’aime découvrir de nouveaux ingrédients et les partager. » Des couleurs dans l’assiette, des légumes, mais surtout du plaisir : « Il faut manger les choses que l’on aime, tout en restant raisonnable. Je ne pourrais pas me passer de chocolat ! » Parmi les recettes santé qu’Anaïck vous conseille, il y a notamment les « one pot pasta », où l’on met tous les ingrédients dans la casserole, ou le granola maison pour pouvoir maîtriser sa quantité de sucre. Dans son premier e-book, paru en septembre 2020, vous pouvez retrouver une quinzaine de plats sains et faciles à cuisiner. Une bonne alimentation se conjugue avec la pratique sportive, autre passion d’Anaïck. Elle propose des séances courtes et intenses, via son compte Instagram, à effectuer à la maison : « Je ne suis pas nutritionniste ! Mais, la nourriture, c’est notre premier médicament. Se régaler, sans se priver, en mangeant sainement, c’est possible. J’espère inspirer les personnes qui désirent manger mieux au quotidien ! » mesbrouillonsdecuisine.fr, @Mesbrouillonsdecuisine Dossier Le collège de demain L’école évolue. Le Département accompagne ce mouvement pour faciliter la réussite de chacun, former de jeunes citoyens et... s'inspirer de la jeunesse. Les missions dévolues à chacun sont a priori simples : le Département fournit aux 38.400 collégiens de la Loire un cadre de vie propice à l’enseignement, en garantissant la qualité du bâti, des équipements éducatifs comme les tableaux interactifs ou les salles de technologie, et une restauration scolaire qui fait la part belle au bio et aux circuits courts. Avec deux millions de repas servis chaque année, c’est d’ailleurs un des plus grands restaurateurs collectifs local. Quant à l’Éducation nationale, elle offre aux 10-15 ans un corps enseignant de plusieurs milliers de professeurs (5.600 dans l’enseignement ligérien du second degré), qui s’est adapté tant aux nouvelles réformes qu’à la pandémie. Reste aux élèves à apprendre, jouer et réussir in fine leur Brevet des collèges et/ou s’orienter vers la filière professionnelle adaptée. Soutenir les collégiens par l’innovation La réalité est plus complexe et enrichissante car « au centre du collège, il n’y a pas le professeur ou le Département, mais l’adolescent d’abord ! Et c’est lui qu’il faut accompagner durant ses quatre années décisives », rappelle Georges Ziegler, le président du Département. « À cet égard, notre mission première est de donner à chacun les moyens de réussir. » Dans tous les établissements, que ce soient les 50 collèges publics ou les 26 structures privées. 19 opérations de rénovation ont ainsi été menées en 2020, dont une restructuration complète à Saint-Just Saint-Rambert qui sera finalisée en 2023. Le Département fournit aussi à chaque foyer un espace numérique de travail, dit « cybercollège », qui permet aux familles, aux enseignants et aux élèves de communiquer ensemble. Depuis quatre ans, il s’est enrichi d’une plateforme gratuite d’aide aux devoirs, « #JeRévise », composée de cours, exercices interactifs, sujets corrigés et plus de 1 300 vidéos. Elle a connu un fort engouement durant le premier confinement. Garantir l’équité éducative, c’est aussi faciliter l’accès aux enseignements artistiques. Le Département finance 62 établissements, dont cinq conservatoires, et a créé la Maîtrise de la Loire, une structure unique qui forme chaque année au chant choral 150 élèves de la sixième à la terminale. Les vacances et périodes extra-scolaires participent de cet équilibre. Avec « L’Été Jeunes », la collectivité propose à des centaines de familles des initiations à l’art ou au sport dans le cadre de courts stages à prix réduit (20 € max./jour). Dans le domaine des nouveaux moyens d’apprentissage, l’innovation constitue un des piliers du « Plan Jeunes » qui s’achève cette année. On expérimente à Riorges la mise à disposition gratuite de tablettes pour tous les élèves de cinquième. Le Département finance surtout les « Class Lab » à Saint-Chamond (collège Ennemond Richard) et Firminy (Waldeck Rousseau) qui, grâce aux murs écritoires, mobiliers modulaires, matériels numériques, facilitent la connexion en tout lieu au sein de l’établissement. L’extension de cette expérience est envisageable. Préparer les citoyens de demain Mais participer à l’éducation, c’est aussi former des citoyens éclairés. C’est l’ambition de « Collégien... et déjà citoyen », une opération qui finance et médiatise des projets initiés par les élèves volontaires. Tous les thèmes et formes d’expression y ont leur place depuis 2014, de l’escape game sur l’Europe à la représentation théâtrale ou à la lutte contre le gaspillage alimentaire. L’accompagnement vers l’emploi, ou plutôt la découverte du monde de l’entreprise, irrigue désormais les nouveaux enseignements. Avec stages-college.loire.fr, le Département vient de mettre en place une plateforme qui met en relation les entreprises ou structures locales avec les 6.000 collégiens du public de troisième à la recherché d’un stage, particulièrement ceux que leur environnement familial ne parvient pas à aider, faute de réseau ou de connaissances. Enfin, accompagner l’éducation, c’est aussi s’inspirer de l’énergie, de l’enthousiasme et des passions de la jeunesse. Véritables locomotives en matière de mode, usage digital ou réseaux sociaux, les jeunes sont aussi à l’avant-garde du développement durable. C’est ce qui a motivé la création du challenge « La Vie d’après » dès mars 2020 pour imaginer, construire, dessiner et écrire un monde respectueux pour demain. De la cueillette alimentaire de plantes sauvages au collège de demain ou à la santé universelle pour tous, 50 enfants et ados ont pu ainsi témoigner que « la jeunesse est le sourire de l’avenir. » Le saviez-vous ? Garantir aux collégiens des conditions d’études favorables à leur épanouissement intellectuel et social est une mission primordiale du Département. Il veille par exemple à ce que personne ne soit laissé sur le bord de chemin, entre autres dans le cadre de ses missions de protection des personnes vulnérables. Objectif : réduire les inégalités. 38.400: c’est le nombre de collégiens ligériens. La Loire compte 50 collèges publics et 26 collèges privés. Prêts pour le futur Lors du premier confinement, le Département a lancé un concours qui appelle la jeunesse à réfléchir à un nouveau mode de vie : « La vie d’après ». Parmi 54 candidats qui ont rivalisé d’imagination, cinq sortent du lot. C’est tout le temps les adultes qu’on écoute. Et là pour une fois, on pouvait m’écouter ! » Parmi les lauréats, Romane Gouttefarde, 12 ans, a su se faire entendre. Comme elle, ils ont entre 10 et 18 ans et des idées à revendre. Il y avait la vie d’avant. Mais au printemps dernier, alors que la pandémie de coronavirus frappe une grande partie du monde, nous nous sommes tous demandé à quoi ressemblerait la vie d’après. Parce que ce moment pouvait être vécu comme une remise en question du monde, le Département a donné la parole aux adultes de demain. Métiers, transports, enseignement, cause humanitaire… Motivés par leur désir de changement, ils ont apporté des solutions pour construire un monde meilleur sous forme de vidéo, d’article ou d’illustration. Notre jeunesse a du talent Le concours La vie d’après ? C’est une explosion d’idées ! À la manière des YouTubers ou vidéastes du web, la nouvelle génération s’est avant tout saisie des écrans. Avec son montage vidéo sur « l’open space des collégiens », Gautier Celle a reçu le premier prix. « Travailler derrière des cahiers, c’est moins intéressant, alors j’ai dessiné l’espace de travail de demain. » La solidarité s’est également emparée de nos jeunes créateurs. Noémie Auvachey, 17 ans, veut briser l’isolement des personnes âgées en maison de retraite. Un souhait qui sent le vécu : « Mon arrière-grand-mère, qui est dans un Ehpad, ne pouvait voir personne pendant le confinement. Elle s’ennuyait. » L’occasion de faire émerger un nouveau métier : connecteur de sourires. « Une personne serait chargée de mettre le résident en contact visuel avec sa famille, sur écran géant, dans une pièce dédiée. » Son projet altruiste lui a valu le deuxième prix. « J’espère que mon idée sera reprise un jour… », souligne la jeune fille. Quant à Angélo Aupert, il veut devenir journaliste. Il a donc traité son sujet en prenant la plume. Dans son article, il suggère la création d’une couverture universelle par l’OMS sur le matériel médical et une protection sociale. « J’ai voulu élargir le sujet à l’échelle internationale avec une mission humanitaire. On ne parle pas assez des populations qui subissent cette épidémie plus que nous. » Le jury lui a décerné le 3e prix ex aequo avec Romane Gouttefarde, à l’œil gourmand et pétillant. Cette dernière conseille d’adopter un poulailler et de cueillir des plantes sauvages… Et si on s’alimentait en autarcie ? Enfin, en architecte en herbe futuriste, Foucauld Malaval veut réduire la pollution à travers la maison de demain. Les participants ont d’ailleurs presque tous intégré des critères écologiques à leurs solutions. La pandémie semble bouleverser notre société… que notre jeunesse commence à façonner. La remise des prix a eu lieu le 25 novembre dernier à l’Hôtel du Département. Michèle Maras, vice-présidente chargée de l’éducation et de la jeunesse En tant que membre du jury, je suis heureuse de voir que la jeunesse pense à l’avenir. Qu’elle s’en soucie même. Il leur était demandé de trouver des solutions pour un monde meilleur. Nous avons reçu de nombreuses contributions contenant de très bonnes idées. Les collèges et les lycées ont également bien joué le jeu. Face à des candidats motivés, le jury a eu des difficultés à trancher. Il a apprécié leur volontarisme. Car s’ils partagent les constats de leurs aînés, les jeunes n’en adoptent pas pour autant leur défaitisme. Bien au contraire, ils témoignent d’un profond optimisme, motivé par leur désir de changement. laviedapres.fr Jérémie Lacroix, vice-président chargé de l’aménagement numérique des territoires et du développement des usages « L’enseignement et le numérique sont intimement liés. Les nouvelles technologies permettent en effet d’aller plus loin dans l’apprentissage en proposant des vidéos, des infographies, des sons et une plus grande interactivité entre les élèves et les enseignants. Parmi les outils opérationnels, je pense à la plateforme #JeRévise et aux contenus proposés gratuitement sur le site de la Médiathèque numérique de la Loire. Le basculement vers le numérique allège aussi le poids des cartables en substituant aux livres une tablette tactile ou un ordinateur portable. Dans la manière de transmettre les savoirs, le tableau blanc connecté permet de penser de nouveaux exercices et d’envisager des corrections à distance avec des élèves qui ne sont pas forcément présents dans la classe. Avec les professeurs, les élèves, les familles et les équipes du Département, nous négocierons ensemble ce nécessaire virage vers le digital. » cybercolleges42.fr À vos côtés Une e-assistance contre l’exclusion De plus en plus de démarches administratives se font exclusivement sur internet. Mais de nombreux ligériens, suivis par les services sociaux du département, ont besoin d’une assistance pour les accomplir. C’est la mission des écrivains numériques sociaux. Faire une demande de logement social, d’assurance retraite ou de renouvellement de titre de séjour… Qui ne s’est pas déjà entendu dire : « C’est simple, le formulaire à remplir est en ligne. » C’est pourtant un défi pour de nombreux demandeurs de droits qui n’ont pas accès à l’outil informatique ou ne le maîtrisent pas correctement. Qu’il s’agisse de personnes âgées, en situation de grande précarité ou étrangères, elles ont souvent le réflexe de demander de l’aide à un assistant social, voire de ne pas demander. Les travailleurs sociaux de la Loire comptent désormais dans leurs rangs des spécialistes du web et des démarches administratives : les écrivains numériques sociaux. Ils complètent les équipes d'accueil social et contribuent à étayer les travailleurs sociaux qui se recentrent sur les missions d'accompagnement. Pierrick, qui exerce à Saint-Étienne, a commencé sa mission en juin, à l’issue du premier confinement sanitaire, et a tout de suite reçu des sollicitations de ses collègues : « La demande est présente : je ne suis pas seulement sollicité pour des usagers qui ne maîtrisent pas l’informatique. Certains en sont tout à fait capables mais ils craignent de mal faire. Ils ont besoin d’être accompagnés car les enjeux sociaux et financiers de voir leur démarche aboutir sont énormes. » Les écrivains numériques ont conscience des risques qui pèsent sur leur public et… sur leurs épaules ! « Nous faisons signer un mandat à l’usager afin de ne pas être tenus responsables d’une erreur dans ses déclarations », explique Laëtitia, qui exerce dans le Gier et le Pilat. À l’écoute des aidants numériques, l’État cherche des solutions pour reconnaître leur statut et protéger leur fonction car il s’est engagé à dématérialiser toutes ses procédures d’ici 2022. Mais cette numérisation au pas de course ne se fera pas sans l’assistance des écrivains numériques. En effet, selon l’INSEE, toutes catégories sociales confondues, 17 % des Français sont atteints d’illectronisme. Il s’agit de la difficulté, voire de l’incapacité, que rencontre une personne à utiliser les appareils numériques. Sévérine et Laëtitia, qui réalisent des permanences dans tout le Forez et le Roannais, jugent que la numérisation ne supplantera jamais l’humain : « Nous-mêmes, les écrivains numériques sociaux, nous sommes parfois frustrés de ne pas avoir un interlocuteur humain lorsque nous remplissons certaines démarches. Si nous ne fournissons pas une assistance à notre public, les chances sont réelles qu’ils renoncent purement et simplement à faire valoir leur droit. C’est une question d’équité ! » Signataire d’une convention de 3 ans avec l’État en 2019, le Département de la Loire s’est d’ores et déjà lancé dans le recrutement de deux écrivains numériques sociaux supplémentaires afin de répondre à la demande des usagers. Solange Berlier, vice-présidente chargée de l’action sociale Le Département est l’interlocuteur naturel des demandes d'accès aux droits. Les écrivains numériques sociaux sont indispensables à la lutte contre la fracture numérique et à un accès équitable aux prestations sociales des Ligériens les plus fragiles. En chiffres 30 lieux d’accueil sont répartis sur tout le territoire afin de se rapprocher des Ligériens. 310 interventions réalisées depuis le lancement du dispositif en juin. 2022: l’année butoir à laquelle l’État aura complètement dématérialisé ses démarches administratives. À votre service Social: l’inclusion par le chant, un stage pour des enfants confiés à la protection de l’enfance Une douzaine de Ligériens de 7 à 11 ans vivant en foyer ou en famille d’accueil ont pu s’essayer au chant pendant les vacances de la Toussaint. Catherine Séon, chanteuse à l’Opéra de Saint-Étienne, a animé un atelier de pratique artistique autour de l’opéra Carmen, de Georges Bizet. Ce stage, rendu possible grâce à un travail conjoint du pôle vie sociale et de la direction de la culture du Département, a été suivi d’une restitution des enfants à l’Hôtel du Département en présence de la chanteuse lyrique, d’une pianiste et d’un baryton. Une prestation très appréciée par tous : de la culture à la protection de l’enfance, il n’y a qu’un pas ! Transports: le TIL passe à la région La continuité est de mise pour les voyageurs. La Région Auvergne-Rhône-Alpes a repris intégralement la compétence et la responsabilité de l’organisation du réseau TIL sur la Loire depuis le 1er janvier 2021. Ce changement se veut sans impact pour vos voyages. Vous n’avez aucune démarche à réaliser : les abonnements en cours restent valables et les tarifs des titres TIL sont maintenus. De même, les lignes et les horaires de desserte circulant sur votre commune ou quartier demeurent identiques. auvergnerhonealpes.fr, tél. 04.26.73.55.55, transports42@auvergnerhonealpes.fr Antenne régionale des Transports scolaires et interurbains de la Loire, 18 rue Étienne Mimard, CS20260, 42006 Saint-Étienne Cedex1 Maîtrise: en avant! C’est parti pour les journées portes ouvertes. Votre enfant est en CM2 ? Et s’il intégrait la Maîtrise de la Loire en entrant au collège ? Cette école d’enseignement de chant choral s’adresse aux adolescents de la sixième à la terminale. Technique vocale, chant choral, accompagnement au clavier, initiation à l’écriture musicale, direction de chœur, danse et théâtre… les élèves maîtrisiens bénéficient d’un emploi du temps aménagé qui intègre un enseignement musical complet, en plus d’un cursus traditionnel. Gratuite, cette formation a été reconnue pôle d’excellence par l’Éducation nationale. Les admissions se font sur dossier scolaire et audition. Journées portes ouvertes le 27 février: loire.fr/maitrise Agriculture: et les gagnants sont… Le palmarès du concours des produits fermiers innovants dévoilé. Plusieurs fois reportée en raison de la crise sanitaire, la remise des prix de l’édition 2020 du concours organisé par le Département de la Loire a finalement eu lieu le 16 décembre dernier. Ce sont les Confitures des 4 saisons de Marie-Hélène Meret, à Commelle-Vernay, qui remportent le premier prix. Les deuxième et troisième prix reviennent successivement à Sylvie Le Louvetel et Magali Dubois, de Saint-Barthélémy-Lestra, pour leur Cœur de Miel, et à David Chataignon, de Sainte- Croix-en-Jarez et son « Porc’épices ». Cette 16e édition, parrainée par Sylvain Roux, chef cuisinier du restaurant étoilé Le Château Blanchard à Chazelles-sur-Lyon, restera dans les annales pour ses conditions inédites. Le jury, composé d’une vingtaine de personnalités en lien avec l’univers de la gastronomie et de l’agriculture, a goûté et évalué 16 produits, tous proposés en vente directe. loire.fr/concours Routes: les pneus neige bientôt obligatoires ? Une nouvelle loi pour 2021. Un décret prévoit l’obligation de chaînes ou pneus neige dès l’automne 2021 dans les départements en zone montagneuse dont La Loire fait partie. Une liste des communes concernées devrait être publiée par les préfets courant 2021. Obligation ou pas, l’usage de pneus adaptés est fortement recommandé pour la sécurité de tous. Il est donc préférable de ne pas attendre l’hiver prochain et d’anticiper pour s’équiper. Dès que les températures passent en-dessous de 7 à 8 °C, les pneus hiver sont plus efficaces que les pneus classiques. Les perturbations de circulation sur la neige proviennent le plus souvent de véhicules mal équipés qui se trouvent en difficulté et bloquent les autres usagers. Soyez prudents et prévoyez plus de temps pour vos déplacements lorsque les routes sont glissantes. inforoute42.fr Archives 725.000, ce sont les connexions enregistrées par les Archives départementales en 2020, soit une hausse de près de 30 % par rapport à l’année précédente. Un record de fréquentation a été observé en avril avec plus de 3.000 visites par jour, soit le double des connexions habituelles. loire.fr/archives42 323 communes Vos villes et villages: découvrez les initiatives des communes ou collectivités près de chez vous. Territoire ligérien: sport, prêt pour paris 2024 La Loire est labellisée Terre de Jeux 2024 ! Dans le cadre de la préparation des délégations internationales aux Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, cinq collectivités de la Loire sont retenues pour accueillir des centres de préparation aux JO. L’Envol Stadium pour le football et le Parc des sports des Bullieux d’Andrézieux pour l’athlétisme, le basket, le judo et le tir en font partie. La base nautique de Cordelle accueillera l’aviron olympique et paralympique. Feurs aura l’occasion de recevoir des basketteurs et des équipes de rugby fauteuil. Avec plusieurs infrastructures, la métropole de Saint-Étienne ouvrira ses portes à l’athlétisme, au basket, à la natation, au BMX (Méons) et à la gymnastique artistique. paris2024.org/fr Saint-Chamond: numérique, Saint-Chamond dans la poche ! Pour faciliter le quotidien des Couramiauds, l’application smartphone de la Ville de Saint-Chamond les accompagne partout. Les habitants peuvent suivre l’actualité de la commune, l’agenda des manifestations, localiser les travaux en cours, consulter les menus des cantines, etc. Cette application interactive téléchargeable sur App Store et Google Play offre la possibilité de signaler un problème en temps réel ou de féliciter les services. saint-chamond.fr Montbrison: patrimoine, un parcours aux 19 totems Envie de découvrir le patrimoine remarquable de Montbrison ? En collaboration avec des passionnés d’histoire locale et l’architecte des bâtiments de France, la ville invite les curieux à un parcours de 19 totems, qui sont des éléments remarquables du patrimoine de la commune. L’intégralité de ce parcours piéton est disponible sous forme de dépliant à l’office de tourisme. ville-montbrison.fr, loireforez.com Roanne: environnement : 31 C’est le nombre de bornes de recharge publiques mises à disposition des conducteurs de véhicule électrique à Roanne via une carte d’abonnement ou l’application eborn. Le stationnement est gratuit dans la commune pour ces véhicules. On vous répond Vous avez une question sur l’une de nos missions ? Un professionnel de notre collectivité vous renseigne. Je suis copropriétaire dans un petit immeuble et j’ai accepté d’être syndic bénévole, le Département peut-il m’aider ? Au sein des Maisons départementales de l’habitat et du logement (MDHL), lieux uniques d’information sur le logement et l’habitat à Saint-Étienne, Roanne et Montbrison, les juristes de l’Agence départementale d’information sur le logement (ADIL) peuvent vous apporter tous les renseignements concernant les syndics de copropriétés. Tél. 04.77.95.13.32. J’entraîne une équipe de jeunes basketteurs, est-ce que le Département peut nous aider ? Le Département, par le biais du dispositif des bourses équipes jeunes, soutient le sport performance. Cette aide concerne les équipes jeunes des clubs évoluant au niveau régional ou national. Cette année, les demandes sont ouvertes du 15 janvier au 15 mars 2021 sur le portail de E-partenaires (subventions.loire.fr). Contactez le 04.77.59.96.94 pour vous faire expliquer les démarches ! Mon père ne veut pas entendre parler de maison de retraite mais il a besoin d’une aide à domicile, qu’est-ce que le Département peut faire pour nous aider ? Pas de panique ! Il peut solliciter l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA), réservée aux personnes dépendantes de plus de 60 ans, ou l’aide sociale aux services ménagers (sous conditions de ressources). Il peut également prendre attache auprès de sa caisse de retraite s’il est encore relativement autonome. Maison Loire Autonomie (MLA), tél. 04.77.49.91.91, loire.fr/seniors Tribunes libres Groupe Union pour la Loire: authenticité, solidarité et proximité, le département toujours à vos côtés « Plus de deux siècles après leur création, les Départements se sont imposés comme un cadre familier de la démocratie locale », comme l’explique un récent rapport parlementaire. « Le Département plie mais ne rompt pas. » Le Département ne rompt pas car il est enraciné. Et c’est bien de stabilité et de repères dont la société a besoin aujourd’hui pour envisager l’avenir, un avenir en transition. Le Département de la Loire prend pleinement sa part dans cet élan de transformation : transformation digitale des collèges, rénovation de l’action sociale ; adaptation de l’habitat en faveur du maintien à domicile ; véloroutes ; développement du numérique et de ses usages au quotidien ; etc. Nous avons la conviction que cette transition, ne pourra se faire que par un changement d’échelle et la prise en compte d’un nouvel élément d’évaluation : la proximité. Notre réactivité, la proximité avec les usagers et les liens forts avec les acteurs de terrain rendent incontournable l’échelon départemental dans l’action publique. À l’heure où le gouvernement entreprend une nouvelle étape de décentralisation, avec un projet de loi 3D encore à l’étude, il est primordial de donner aux Départements les moyens d’agir encore plus efficacement. Le Premier ministre a annoncé vouloir « libérer les territoires », et « faire le pari de l’intelligence collective ». Cela passe par le droit à l’expérimentation, afin que des réponses différentes et adaptées soient apportées aux problématiques spécifiques des territoires. Le Premier ministre dit souhaiter ajouter un quatrième D, pour « décomplexification » au texte de la loi 3D. Il était temps ! Les décisions qui sont prises au niveau de l’État, les normes, les règlements ne doivent plus être délivrés uniquement depuis des bureaux lointains et anonymes, coupés des réalités locales et indifférents aux attentes qui s’expriment. Cette absurdité bureaucratique qui entrave et ralentit, freine et décourage, parfois jusqu’à empêcher l’action créatrice, nous la subissons dans nos collectivités locales ou entreprises tout le temps, et de façon croissante ces dernières décennies. Le travers n’est pas dû à la crise sanitaire, il en est simplement plus apparent dans des circonstances qui exigent rapidité, simplicité, clarté, sérénité, autorité. Il nous faut vite prendre conscience de cette grave réalité et retrouver le sens commun. Cette approche est indispensable à la meilleure performance de nos politiques publiques. Il faut que l’État retrouve le sens de la mesure et de la justesse pour concilier la nécessaire protection sanitaire et l’indispensable liberté économique et sociale qui nous relie les uns aux autres. Il en va de notre conception de la société et de notre cohésion nationale. Nous vous adressons nos meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2021. Soyez assurés que le Département sera toujours à vos côtés. Groupe Gauche républicaine et citoyenne La nécessité de reconsidérer la gestion de la crise sanitaire rappelle que l’action publique républicaine doit être au service de notre devoir d’humanité ! De nombreuses familles nous ont fait part de leurs inquiétudes face aux situations de certains EHPAD où la gestion de la crise sanitaire faisait oublier l’importance du « bien-être mental » des résidents ! Négligeant le nécessaire maintien du lien social entre les résidents et leurs proches, cette approche a souvent été ressentie comme une forme de mépris de la dimension humaine… Mais ces EHPAD avaient-ils la possibilité d’agir autrement ? Déjà, cette approche strictement sanitaire oubliant la vie humaine leur aura été imposée « d’en haut »… Et surtout, les moyens humains de ces mêmes établissements ont subi depuis plusieurs années une forte régression, là encore imposée « d’en haut » ! Cette situation négligeant le respect de la santé mentale de la personne est d’abord la conséquence de la régression des moyens humains donnés aux EHPAD, mais aussi du manque de reconnaissance accordée à ces métiers qui sont au service de la personne. Il est donc urgent que ces métiers de soignants, d’aide soignants et plus largement de soutien des personnes, que ce soit en EHPAD ou à domicile, soient mieux respectés ! Dans ce sens, nous plaidons pour que les « primes Covid » proposées par l’État soient « métamorphosées » en revalorisation durable des salaires de tous les métiers qui sont au service de la personne, y compris dans le domaine de la protection de l’enfance ou du soutien face au handicap. Par contre, pour y contribuer, les solidarités départementales doivent pouvoir disposer des moyens nécessaires ! Or, depuis 20 ans, elles ont hérité des nombreux désengagements imposes par l’État sans que ce dernier leur accorde les moyens nécessaires pour les assumer. Qui plus est, l’État recentralisateur retire subrepticement aux Collectivités départementales l’autonomie fiscale et financière qui leur permettrait d’assumer de façon responsable leurs missions de solidarités républicaines. Il est temps de sortir de cette hypocrisie recentralisatrice qui, humainement sclérosante, malmène nos valeurs républicaines ! Vivement que les principes de la décentralisation soient enfin respectés par un État redevenu capable de faire vivre une Action Publique Républicaine organisée dans la proximité de la vie de notre société et de nos territoires, en misant ainsi sur une solidarité responsable ! Groupe Loire solidaire: le département, échelon territorial indispensable La création des Départements est actée le 26 février 1790. Celle-ci simplifie alors l’organisation des territoires. Correspondant à des identités locales et à des réalités historiques, le Département jouit pendant deux siècles d’une grande stabilité. Plus tard, sa taille idéale apparaît adaptée à la décentralisation. Mais par la suite, les réformes successives apportent complexité et confusion. La volonté de supprimer le Département apparaît. En 2008, le rapport « Attali » propose la suppression progressive des Conseils généraux. Sous le mandat Sarkozy, il est proposé de créer des « Conseillers territoriaux », remplaçant Conseillers généraux et régionaux. En 2014, Manuels Valls annonce la disparition du Département à l’horizon 2021. En 2018, Emmanuel Macron propose l’absorption des Départements les plus urbains par les Métropoles. Cette volonté persistante de voir disparaître le Département comme échelon de proximité illustre une vision à contrecourant des besoins des territoires, déconnectée des réalités locales. La crise sanitaire que nous vivons a montré toute l’utilité du Département, garant des solidarités humaines et territoriales, indispensable pour répondre aux besoins de la population avec réactivité. C’est encore le Département qui sera, dans les mois à venir, en première ligne pour répondre à la crise sociale, pour peu qu’il développe les politiques publiques adéquates. Le Département, par sa présence partout, à la ville comme à la campagne, est à vos côtés, de la naissance jusque dans l’accompagnement du grand âge, et tout au long de la vie. C’est un partenaire auquel on fait confiance parce que l’on connaît ses représentants élus sur un canton clairement identifié. Le Conseiller départemental est connu et proche des administrés parce qu’il est sur le terrain. À l’inverse, qui connaît son Conseiller régional ? À l’heure où la défiance envers les élus ne cesse de progresser, où la fusion des Régions a éloigné les pouvoirs de décision et n’a pas produit les économies d’échelle escomptées, le Département incarne la proximité et la confiance. Nous avons la conviction qu’il sera, lors de la prochaine étape de la décentralisation, nécessaire de renforcer et de stabiliser le rôle des différentes collectivités territoriales, en clarifiant leurs compétences respectives, gage de visibilité et condition de la lisibilité de l’action publique, mais aussi en leur donnant les moyens de l’action pour un retour à la confiance et à l’apaisement. Le Département est un échelon territorial indispensable. Le Président, Pierrick Courbon, et ses collègues Portrait Anne-Flore Rey: à l’école d’une championne C’est à Chalmazel qu’Anne-Flore Rey, ancienne compétitrice en Coupe du monde de ski, a planté ses bâtons il y a dix ans. Devenue directrice de l’ESF, elle a trouvé la sérénité dans les monts du Forez où l’amoureuse de la montagne a pris le dessus sur l’athlète dure au mal. En 5 dates 2017: directrice de l’École du ski français de Chalmazel 2009: installation au col du Béal 1987: monitrice de ski 1983: vainqueur de l'épreuve de slalom géant de la Coupe du monde 1977: intégration en équipe de France de ski Ma décision d’arrêter la compétition a été terrible. J’ai cru que je n’avais tout simplement pas été bonne ! » Dans le petit chalet de l’école de ski (ESF) de Chalmazel, Anne-Flore Rey, ancienne championne de slalom, évoque sans détour les regrets que lui a longtemps inspirés sa carrière de skieuse de haut niveau. Dans les monts du Forez, elle enseigne le ski à de chanceux vacanciers et à des clubs ligériens de la plaine tels que le club alpin de Montbrison. Cette Iséroise n’a aucun complexe à enseigner loin des Alpes et de ses vastes domaines skiables. Elle a elle-même commence modestement à l’âge de 8 ans grâce à un professeur d’école : « Il n’y avait pas de station de ski à Prapoutel, il nous emmenait skier dans les prés ! Nous chaussions de vieux skis en bois, que l’on fixait avec des tendeurs arrière, et nous passions plus de temps à monter à pied qu’à descendre en ski. Lorsqu’on faisait une petite glissade, on était content. » Et de petites glissades en petites glissades, Anne-Flore prend bientôt un grand virage : à l’âge de 15 ans, elle intègre l’équipe de France. Elle découvre alors que les performances se construisent aussi loin des pistes : elle enchaîne les heures de vélo, de course à pied, de musculation et de fractionné. Ce travail éreintant finit par payer : le 6 mars 1983, elle dispute sa cinquième édition d’affilée de la Coupe du monde et remporte l’épreuve de slalom géant disputée à Mont-Tremblant au Canada. Mais son élan est ralenti par une blessure, elle se disloque le genou en fin de saison. Son retour à la compétition sera brutal. Elle qui favorisait la technique se met alors à miser sur la vitesse : « On se posait moins de questions à l’époque. Un trauma crânien, par exemple, c’était seulement si l’on s’ouvrait le crâne ! Et puis j’avais tant envie de réussir… » Anne-Flore renonce quatre ans plus tard, après avoir disputé 9 éditions de la Coupe du monde, insatisfaite de ne pas s’être hissée sur la plus haute marche du podium. Maman de deux enfants, elle fait d’abord la paix avec elle-même en prenant plaisir à transmettre son savoir à de petits prodiges de sa station natale avant de commettre sa plus grave sortie de piste. En 2003, elle descend de la montagne pour devenir restauratrice : « J’ai tenu six ans avant de revendre. Je suis une montagnarde, j’ai la neige et le ski dans les veines ! » En quête de tranquillité et de nature sauvage, elle achète une maison au col du Béal et ne tarde pas à rechausser les skis. En 2010, elle rejoint l’École du ski français de Chalmazel, dont elle devient la directrice en 2017, et prend enfin le recul nécessaire pour apprécier sa carrière : « Le dos, les genoux et les épaules… Je me rends compte aujourd’hui combien c’était dur, ce que je me suis infligé pour réussir. » Rassérénée alors ? Pas tout à fait : « J’appréhende le jour où je ne pourrai plus enseigner ! Heureusement, la montagne est belle et je l’aime en toute saison. » À table Comme un grand chef avec Nicolas Guérin, Restaurant Les Voiles à Andrézieux-Bouthéon La recette de burger au saumon Ingrédients pour 4 personnes, temps nécessaire 40 mn 1 oignon jaune 3 tomates rondes Huile d’olive Sel, sucre, poivre 600 g de saumon 4 tranches de cheddar 4 pains burger 1 jaune d’œuf 1 cuillère à soupe de moutarde 25 cl d’huile de tournesol 4 câpres 1 cornichon La préparation Éplucher l’oignon puis le tailler en rondelles. Couper les tomates en quartiers. Dans un plat, déposer les lamelles d’oignon puis les quartiers de tomates par-dessus. Ajouter un trait d’huile d’olive, une pincée de sel, de sucre et de poivre. Mettre au four à 110 °C pendant 1 heure. Hacher le saumon et le modeler en forme de steak. Le cuire dans une poêle avec un filet d’huile d’olive, du sel, du poivre puis le finir au four à 150 °C pendant environ 15 min (suivant la grosseur). Ajouter le cheddar et les pains burger au four. Monter une mayonnaise avec le jaune d’œuf, 1 cuillère à soupe de moutarde et l’huile de tournesol. Hacher les câpres et le cornichon puis les incorporer à la mayonnaise. Le dressage Couper le pain burger en deux. Parsemer les deux parties de mayonnaise aux condiments. Sur la partie basse, déposer trois quartiers de tomates confites, des oignons émincés et le steak de saumon. Refermer le burger. Le burger peut être accompagné d’une garniture de légumes ou de frites. Sélection agenda Par ici les sorties ! Nos 10 coups de cœur Poly’sons, dites-vous ? Festival de chansons françaises Les Tit’Nassel & Louise Combier, Mustang & Jean Felzine, Bonbon Vodou & Sages comme des sauvages, Noir sur Blanc, Kùzylarsen & Bastien Lallemant, « L » & Facteurs chevaux, Zinzin, Ottilie [B] & la Maîtrise de la Loire, Ottilie [B] « Mouvement du hasard », Yvan Marc & ses invités, Manu Galure & Govrache, Alain Damasio & Yan Péchin, Carmen Maria Vega… Découvrez la chanson française de demain ! Le Théâtre des Pénitents organise aussi des ateliers et des rencontres pour les professionnels, l’Ultra Bal de Poly’Sons qui est la grande fête des 18 ans du festival, et le 15e tremplin, ouvert aux groupes et artistes émergents issus de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce concours s’adresse aux auteurs compositeurs-interprètes âgés de plus de 18 ans, en individuel ou en groupe, dont le répertoire musical, en langue française, entre dans le cadre des musiques actuelles. Du 7 janvier au 6 février, Festival les Poly’sons (18e édition) à Montbrison, Andrézieux-Bouthéon, Goutelas, Feurs. De 5 à 28 €. Tél. 04.77.96.39.16. theatredespenitents.fr Exposition: la vie de passementier À Saint-Jean-Bonnefonds, la Maison du Passementier s’est étoffée ! Après un relooking, l’atelier musée ouvre ses portes en visites libres ou commentées… Au sein de cet atelier familial de passementerie du début du 20e siècle, les espaces sont aérés et attrayants, avec des parcours de visite modernisés. Les collections permanentes : métiers à tisser Jacquard et outillage spécifique des passementiers, sont mises en valeur. La programmation culturelle est également plus riche et s’ouvre à d’autres supports d’animation, aux expositions photographiques ainsi qu’aux concerts intimistes. Jusqu’au 31 décembre à la Maison du Passementier à Saint-Jean-Bonnefonds. Entrée gratuite : visite, animations, concerts, rencontres. Groupes (dès 5 personnes) : réservation obligatoire. Tél. 04.77.95.09.82 ou 06.42.18.15.10. ville-st-jean-bonnefonds.fr/mdp, @maisondupassementier À vos agendas ! Sport nature Organisés par le Département de la Loire, les événements sportifs Swimrun et Bike and Troc sont lancés ! En quête d’un nouveau défi ? Inscrivez-vous en binôme au Swimrun des Gorges de la Loire pour découvrir cette discipline en plein « boom » qui allie à la fois le running et la natation. La seconde fait la part belle au vélo et propose plusieurs épreuves pour amateurs et confirmés. Un troc exceptionnel se déroulera sur 4 jours dans 4 communes : Saint-Étienne, Roanne et Montbrison et le jour du Festival à Chalmazel, le samedi 10 juillet. Du 7 au 10 juillet: bike and troc à Chalmazel, bikeandtrocfestival.fr, @Bikeandtrocfestival Le 11 septembre: Swimrun des Gorges de la Loire à Saint-Victor-sur-Loire, srgl.fr, @Swimrungorgesloire Ça swingue ! Festival de guitare Ce festival, c’est plus de 17 rendez-vous dans la vallée du Gier. Blues, rock, musique classique, chanson française de swing, folk… Découvrez des artistes connus ou méconnus aux univers musicaux divers. Retrouvez, par exemple, le duo de guitares, composé d’Eddy Rabilloud et Lionel Rascle, professeurs de guitare au conservatoire de Saint-Chamond, mélangeant la guitare bossa nova et flamenco mais aussi jazz et classique, ou encore Chicken Fried, un groupe acoustique de country music, americana, rock, folk, et irish song. Du 15 au 31 janvier: Festival Guitare Vallée à Cellieu, Saint-Martin-la-Plaine, Rive-de-Gier, Doizieux, Saint-Chamond. Jusqu’à 13 €. Tél. 04.77.31.71.15. mjcstchamond.fr Théâtre: Louis XVI.fr 14 juillet 1789, au palais de Versailles. Un cocktail explosif : une reine féministe qui veut divorcer, une servante érudite, un conseiller lèche-bottes et veule, une égérie des sans-culottes marseillaise et fantasque… Et bien sûr, le roi, dépassé par les événements. Plus quelques gouttes d’actualités entre les gilets jaunes, Twitter, BFM et Les Feux de l’Amour. Une pièce de théâtre rafraîchissante et déjantée où le rire fuse à chaque réplique, un humour dingue et décalé dans le monde du théâtre ordinaire. Une révolte ? Non, une révolution ! Le 26 février à 20 h 30, Louis XVI.fr à l’auditorium Les Foréziales de Montrond-les-Bains. 37 €, Tarif réduit : 34 €. lesforeziales.fr Danse: Folia Il y a une grande diversité et une modernité folle dans le répertoire baroque des 17e et 18e siècles. De la rencontre entre Mourad Merzouki, chorégraphe, et Franck-Emmanuel Comte, chef de file du concert de l’Hôtel-Dieu, est née Folia. On prend une tarentelle, on échantillonne des partitions baroques afin de les réutiliser en boucle, on ajoute des musiques électroniques, on fusionne le tout et on danse. L’important, c’est que les mondes se confrontent, s’altèrent, s’entrechoquent… C’est que les mondes se parlent entre eux. Le 21 février à 20 h: Folia au Grand Théâtre Massenet, Opéra de Saint-Étienne. De 10 à 39,80 €. opera.saint-etienne.fr Festival d’humour: 18 ans de rire Thomas Croisière, Éric & Quentin, Guillermo Guiz, Michel Boujenah, Charles Nouveau, Thomas Wiesel, Les Hypnotiseurs, Baptiste Lecaplain, Christelle Chollet, Arnaud Demanche, Tom Villa, Redouane Bougheraba, Panayotis Pascot, Maria Dolores y Amapola quartet, Benjamin Tranié, un plateau 100 % féminin présenté par Nicole Ferroni… Le festival des Arts Burlesques change de nom et devient Arcomik Festival. Sans perdre son âme ni son humour, découvrez en avant-première les talents de demain, ainsi que les grands noms de l’humour français et international d’aujourd’hui. À l’occasion de la Saint-Valentin, les humoristes parleront d’amour avec humour. Du 10 au 20 février, Arcomik festival (18e édition) à Saint-Étienne, Firminy, Le Chambon-Feugerolles et Saint-Chamond. Jusqu’à 35 € / – de 12 ans : gratuité. arcomikfestival@gmail.com, arcomik.com Exposition: explore Mars Le 6 août 2012, le rover Curiosity s’est posé avec succès sur la planète Mars après 8 mois de voyage spatial. Depuis, de nouvelles informations nous parviennent chaque jour et nous aident à mieux comprendre cette planète mythique. Qu’avons-nous en commun avec elle ? A-t-elle abrité une quelconque forme de vie ? Comment fonctionne le rover Curiosity ? Au fil d’un parcours ponctué par des maquettes et des expériences inédites, remontez le temps, retrouvez les vraies couleurs de la planète rouge, ressentez un vent et une atmosphère différents sur Terre et sur Mars… Dès 7 ans. Jusqu’au 30 juin, Explore Mars au CCSTI La Rotonde à Saint-Étienne – La Soucoupe. 6 € / Tarif réduit : 4 €. Sur réservation. Tél. 04.77.42.02.78, larotonde-sciences.com Musique: Joyce Jonathan De « Off », elle a décidé d’appuyer sur la touche « On »… Celle qui laisse passer un courant positif entre soi et la vie pour provoquer des petites étincelles. Son 4e album, dont elle a composé 15 chansons, reflète ce nouvel appétit. Les titres évocateurs révèlent l’intimité de l’artiste qui souhaite reprendre son existence en main et son public dans les bras pour se réconforter et transmettre une belle énergie. Les touches électro et modernes apportent un vrai dynamisme pour donner l’envie de se battre et de se relever, même après avoir reçu quelques coups au cœur. Première partie : Ilona Grisoni. Le 27 février à 20 h 30, Joyce Jonathan à L’Escale à Veauche. 26 €, tarif réduit : 24 €. veauche.fr, tél. 04.77.02.07.94. Jeunesse: festival décoiffant ! Cette année, le Chouet’Festival s’adapte au contexte sanitaire avec une nouvelle formule. Au fil des saisons, découvrez cinq rendez-vous à savourer. Théâtre d’objet, musique, cirque, danse, marionnettes, conte, ombres, vidéo, illustrations… un esprit de diversité avec dix compagnies professionnelles accueillies et 38 séances de spectacles. Les enfants auront accès à des ateliers et visiteront le Théâtre de la ville de Roanne. Nourrir la curiosité, participer à construire l’esprit critique avec poésie, humour et un brin de magie, voilà ce que propose Roannais Agglomération avec le Chouet’Festival. Spectacles pour tous les âges. Dès 1 an. Du 7 au 11 février, les 20 et 21 mars, du 16 au 18 avril, du 14 au 16 mai, le 19 juin, Chouet’festival (15e édition) en Territoire du Roannais. 6 € la place de spectacle, 4 € l’atelier. Ouverture de la billetterie le 25 janvier. lacure.fr Ici aussi ! Dub Inc Une version de Rude Boy, titre phare du groupe, adaptée en morceau iconique et enregistrée sur les crassiers de Saint-Étienne. Une nouvelle approche sur fond de guitare et d’accordéon… https://bit.ly/rudeboy_acoustic, dub-inc.com 1, 2, 3, pourquoi ? 1er single de l’album pop, en français, de la Ligérienne Lody, sur toutes les plateformes de musique en ligne. @lodyofficiel Happytat Ce 8e salon dédié à l’habitat et l’immobilier regroupe l’équipement de la maison et du jardin. Du 5 au 7 février Le CABL à Andrézieux-Bouthéon. Flops ! Quand le design s’emmêle… Improbables, inconfortables, introuvables. Un regard décomplexé et plein d’humour sur le design ! Exposition jusqu’au 21 février. Cité du design à Saint-Étienne. Un salon qui fait mouche Pour la 22e édition, le salon international de la mouche artificielle se tiendra au Hall A du Parc Expo. Les 27 et 28 février à Saint-Étienne. Podcast radio couriot Le Parc-Musée de la mine est de retour : ce projet lancé pendant le premier confinement prend un nouveau souffle. Tendez l’oreille ! musee-mine.saint-etienne.fr L’agenda complet de vos sorties sur loire.fr/agenda Le bon plan de la médiathèque. Livres, CD, DVD, applications, animations… C’est une nouvelle année qui commence et l’occasion pour la Médiathèque de faire souffler un vent de jeunesse. Vous vous interrogez sur la place des écrans dans la vie de vos enfants ou petits-enfants ? Pour que l’utilisation de la tablette ou de l’ordinateur ne soit plus une lutte quotidienne, la Médiathèque numérique de la Loire vous offre des milliers de contenus sélectionnés par des professionnels, évolutifs et adaptés à l’âge. Bref, une véritable caverne d’Ali Baba à destination du jeune public et des familles ! Connectez-vous à mnloire.fr et cliquez sur l’onglet Jeunesse pour que s’ouvre à vous un univers infini de romans, magazines, albums, films et ressources numériques éducatives et créatives. Un écran bien utilisé peut aussi aider les enfants et les adolescents à grandir, rêver et à comprendre le monde… N’hésitez plus ! Coup de cœur accessible en ligne et des centaines de références gratuites sur mnloire.fr Échappée belle La vie de château. Au pays où la renaissance sème ses premiers chefs d’œuvre du nouvel art italien, le château de Chalmazel trône avec noblesse. Offrez-vous une halte à la forteresse : festoyez autour de produits locaux et dormez dans des chambres aux décors d’autrefois. Il représente la quintessence du genre « de cape et d’épée ». Devant le château des Marcilly Talaru, construit en 1231 par un vassal du comte du Forez pour surveiller le passage entre l’Auvergne et le Forez, Emily, 10 ans, a des étoiles plein les yeux. Elle s’imagine princesse. Pendant que Jules, 8 ans, joue au preux chevalier. La propriétaire, Isabelle Suguenot, ouvre les portes de ce fort resté intact, transformé en chambre et table d’hôtes. Emily et Jules sont fiers de séjourner entre ces murs qui nous projettent au cœur du Moyen Âge. Ici, derrière huit siècles d’histoire, se cachent de vrais trésors enchanteurs… De quoi réjouir petits rêveurs et grands curieux en quête de tranquillité. La maîtresse des lieux nous invite à visiter la forteresse et ouvre la danse. On pénètre alors au cœur d’une cour intérieure dotée de deux belles galeries. La chapelle dédiée à saint Roc, aux murs ornés de peintures murales, et la salle de Justice sont majestueuses. On ouvre grand les yeux mais aussi ses oreilles. Pas avare d’anecdotes, madame Suguenot nous conte quelques légendes reliées au château. Avec son chemin de ronde et son souterrain traversant les guerres féodales, cette forteresse éclaire les visiteurs sur l’art de vivre de l’époque. On admire… On traverse le temps. D’aspect médiéval, des éléments de la Renaissance agrémentés par la famille Talaru revenant des guerres d’Italie enrichissent le fort. « Ce dernier restera dans la lignée des Talaru pour 14 générations », souligne la gente dame. Après une visite enchanteresse, place à la balade. On sillonne alors les ruelles de Chalmazel. À quatre pas du village, l'hiver, les amateurs de glisse s’en donnent à cœur joie : la station de ski offre 12 km de pistes de ski alpin de tous niveaux, huit remontées mécaniques, dont un télésiège débrayable, des circuits raquettes et un snowpark. Saviez-vous également que les premières pistes ont été tracées dans les années 1930 ? Il est tard… On retourne sur nos pas. « Un apéritif, ça vous tente ? » Isabelle réunit ses hôtes autour d’une grande table garnie de plats locaux et de saison, toujours dans l’esprit médiéval. Tourte, patia, tarte… Un repas agrémenté de bavardages. Emily et Jules ont les paupières lourdes. C’est le moment de monter dans les chambres dont la décoration est en symbiose avec l’ambiance moyenâgeuse. Accoudé au rebord de la fenêtre qui surplombe le Lignon dont on entend les flots, on contemple le crépuscule des Montagnes du soir… Ah, que c’est beau la vie de château ! Y aller: à 1 h de Saint-Étienne et de Roanne. En voiture ou en TIL (ligne 112). S’étonner: Château des Marcilly Talaru. Visites, chambres et table d’hôtes, tél. 04.77.24.88.09, chateau-chalmazel.com Jouer à la découverte de Chalmazel avec Martin ! Martin est en balade en Loire Forez. Il te propose de l’accompagner et de jouer avec lui… Un tas d’épreuves t’attendent ! 2 € le livret jeu, tél. 04.77.96.08.69. Skier à la Station de Chalmazel, tél. 04.77.24.85.09, loire-chalmazel.fr Se restaurer: Auberge des Granges tél. 04.77.24.80.62. Le Snack Batata la Râpée tél. 06.99.57.49.10, batata-larapee.fr Les Épilobes, aux pieds des pistes ! Tél. 04.77.24.89.24. Château des Marcilly Talaru: tél. 04.77.24.88.09, chateau-chalmazel.com Supplément Loire durable: mode d’emploi C’est quoi le développement durable ? Il s’agit d’une notion qui définit la transition et le changement dont a besoin notre planète et ses habitants pour vivre dans un monde plus équitable, en bonne santé et en respectant l’environnement. La société s’organise pour répondre aux exigences du présent sans compromettre la capacité des générations futures. Pour cela, l’homme doit repenser l’ensemble de ses activités. De nombreux acteurs tels que le Département de la Loire s’engagent dans cette transition dans un respect écologique, économique et social. Objectif : redessiner notre société pour vivre dans un monde plus équitable et préserver notre planète. Retrouvez toutes les actions sur loire.fr/loire-durable 323 communes 5.700 exploitations agricoles 101.000 passages sur la Véloire en 6 mois 830 heures d’insertion réalisées sur les chantiers 3.000 km de cours d’eau 146.000 ha de forêt 626 espaces naturels sensibles (ENS) 7.000 emplois dans la filière bois Dynamique des territoires La juste valeur des terres agricoles Connaissez-vous « l’aménagement foncier agricole » ? Il s’agit d’outils mis en place pour protéger les terres des agriculteurs de l’étalement urbain et de la désertification. Découverte. Près de 5.700 exploitations et 10.740 actifs : voici les chiffres de l’agriculture dans la Loire. Avec une prédominance d'élevage bovin et laitier, les nombreuses installations agricoles proposent des produits de qualité et développent les circuits de proximité. « Cependant, l’urbanisation et le développement des infrastructures consomment et fractionnent les espaces agricoles », explique Lucie Jimenez, responsable de la cellule Aménagement foncier agricole au Département. « Le maintien des espaces agricoles est indispensable à une agriculture ligérienne dynamique et viable sur le plan économique, environnemental et social. » Et c’est là tout l’enjeu de l’aménagement foncier. Le Département s’est ainsi engagé à préserver les surfaces foncières agricoles et leur fonctionnalité en évitant le morcellement, les déplacements, les conflits d’usage, les friches… Objectif : garantir aux agriculteurs des terres de bonne qualité agronomique, en quantité suffisante, et bien organisées autour des exploitations. Soutenir agriculteurs et collectivités Parmi les actions développées : la mise en place d’un périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains (PAEN), la réglementation des boisements, la sensibilisation du grand public au monde agricole, l’aide à la restructuration des parcelles ou encore l’accompagnement aux travaux d’amélioration foncière. Des outils dont se réjouit Stéphane Sérol, un viticulteur renommé installé à Renaison. Ses bouteilles se retrouvent sur les plus belles tables françaises et internationales. Une reconnaissance qui ne doit rien au hasard. « Nous restructurons notre domaine depuis 12 ans », explique le viticulteur. « Nous avons bénéficié d’une aide au défrichage et d’une autre pour un échange de terrains. Le soutien du Département nous a permis de débloquer certaines situations. » Ce travailleur acharné et méticuleux a en effet choisi le bio et recherchait des endroits qualitatifs pour ses vignes. « En plus de sa contribution financière, le Département, en tant qu'institution, a donné du poids à notre démarche et nous a permis d’insuffler le dynamisme nécessaire pour mener à bien notre projet de restructuration. » Les collectivités territoriales et animateurs de projets sont aussi le cœur de cible de l’aménagement foncier agricole. À l’image du maire de Farnay qui a soutenu le Comité de développement agricole du sud Pilat pour aménager un sentier de découverte de l’agriculture. Un inventaire des points de difficultés de circulation des engins agricoles a également été réalisé sur sa commune afin d’améliorer les déplacements. Dans le monde de demain, les terres agricoles n’ont pas dit leur dernier mot ! loire.fr/foncieragricole Le vélo, atout vert ligérien L’atout environnement ? Le vélo ! Non polluant, excellent pour la santé, ce moyen de transport s’affirme comme la solution aux problèmes d’environnement et de santé publique. « Depuis que je loue mon vélo, je n’ai plus le stress de l’embouteillage », témoigne Antonin, en selle pour travailler. « Et c’est pratique. » En France, la pratique du vélo est tendance. De plus, suite au confinement de l’an dernier, vous êtes nombreux à emprunter le vélo. Et au pays des Verts, la petite reine prend toujours beaucoup de place ! Tout le monde se remémore évidemment Manufrance, son catalogue et ses vélos. Capitale indiscutée de l’industrie française de la bicyclette, Saint-Étienne offre aujourd’hui un service de vélos en libre-service. Bénéfique pour la santé, économique, le cyclisme contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre sur le territoire. La pratique du vélo diminue également la pollution sonore engendrée par le trafic automobile. De plus, il s’agit d’une bonne alternative à la voiture pour les trajets urbains. « Je n’ai plus le souci de chercher une place de parking », souligne le trentenaire. Une pratique en toute sécurité Le Département favorise l’usage du vélo par tous les Ligériens. 15 cols emblématiques jalonnés, représentant 220 km environ d'itinéraires sportifs, offrent une pratique sécurisée du vélo sur les routes touristiques départementales. Des panneaux de départ implantés sur des aires de stationnement informeront prochainement les cyclistes du pourcentage de pente et de la distance à parcourir jusqu’au sommet. En lien avec les communes, le Département s’attache à répondre aux besoins de tous les publics, collégiens, professionnels, sportifs et itinérants, par la création d’itinéraires sous sa maîtrise d’ouvrage et en incitant les autres aménageurs à développer des boucles vélo en interconnexion avec la Véloire. Considérées comme des équipements touristiques structurants, les véloroutes voies vertes (3V) génèrent des retombées économiques sur le territoire pour l’ensemble des prestataires d’activités, les hébergeurs et le commerce local. Grâce à la Véloire, Pierre pratique le vélo en famille en toute sécurité. Dans la continuité des 21 kilomètres de voie verte au départ de la Saône-et-Loire, 75 kilomètres de parcours ont été ajoutés de Roanne à Montrond-les-Bains, sur des routes à faible trafic, dont certaines en bord de Loire. « Au fil de la balade, la Véloire ouvre de magnifiques perspectives sur le paysage ligérien. C’est très beau… Et c’est sécurisant. Quand les enfants nous accompagnent et qu’il n’y a pas de voitures alentours, nous pouvons rouler tranquillement et profiter pleinement de notre sortie. » loiretourisme.com/velo-en-loire Qualité de vie C’est bio dans les Ehpad L’aliment ? C’est le premier médicament ! Parce qu'ils sont bons pour la santé comme pour les papilles, les produits bios et locaux s’invitent dans les Ehpad et les établissements médico-sociaux. Attendus avec impatience, les repas ponctuent les journées des résidents. Marguerite, 92 ans, en Ehpad à Chazelles-sur-Lyon, est gourmande. « Je reconnais les bons produits », souligne-t-elle. Dans la Loire, déjà 30 établissements médico-sociaux s'approvisionnent en bio et local sous l'impulsion du Département. L'objectif est de se tourner vers une culture raisonnable et raisonnée afin de préserver l'environnement, soutenir l'agriculture ligérienne et favoriser une meilleure alimentation. Manger bio et local, c’est aussi protéger sa santé en consommant moins de pesticides. « L’alimentation du résident est une partie essentielle du soin », explique une professionnelle de santé. « C’est aussi un plaisir de vivre. » Au menu : des produits sains À Chazelles-sur-Lyon, le chef cuisinier Nicolas Mure et son équipe s’approvisionnent en produits locaux et en partie bio depuis des années. « J’aime choisir mes produits, connaître mes fournisseurs, satisfaire le palais des résidents », explique-t-il. Les personnes âgées voient souvent leur appétit diminuer et leur perception du goût peut changer, notamment avec la fatigue, les médicaments ou l’anxiété. Frais, goûteux et sains, les produits biologiques disposent de toutes les vertus pour redonner le plaisir de manger. Le chef cuisinier tient également compte de l’avis des résidents pour répondre au mieux à leurs attentes. Entouré de médecins et d’une diététicienne, ce dernier est convaincu que bien manger, c’est déjà un soin. Exempts de composés chimiques, les produits biologiques auraient notamment des teneurs supérieures en matière sèche et en micronutriments. En cuisine, l’équipe de l’Ehpad constate une nette diminution des déchets lors de la préparation des repas avec des produits frais. Cet établissement se fait livrer tous les jours en salade verte par un maraîcher du coin. Une façon aussi de soutenir l’emploi et l’économie locale… Depuis la pandémie de Covid-19, le Département s’est appuyé sur la Chambre d’agriculture de la Loire et sa plateforme « Local et de saison » pour soutenir la filière agricole. Ce site présente l’offre locale disponible, par produit et par zones géographiques. À table, parmi les autres résidents, Marguerite est prête à se régaler… « J’aime manger. Mais j’aime encore plus ‘’bien manger’’. » loire.fr/seniors localetdesaison42.fr Environnement Les ENS, tapis verts ligériens Ils constituent un formidable réservoir de biodiversité et un puissant vecteur d’attractivité pour le territoire. Parfois menacés, les espaces naturels sensibles (ENS) font l’objet d’une attention particulière qui se double d’une politique de l’environnement proactive. En juin dernier, 68.000 promeneurs ont été comptabilisés sur les sites de la forêt de Lespinasse, Nervieux, l’étang David et de la gravière de Prépieux. Un pic d’affluence a été relevé en mai avec 2.200 visiteurs recensés, piétons et cyclistes confondus, à l’étang David. Les chiffres fournis par les éco-compteurs installés sur le territoire parlent d’eux-mêmes. Ils traduisent l’engouement des Ligériens pour les promenades en pleine nature, au bord de l’eau ou parmi les arbres centenaires. Il faut admettre que la Loire ne manque pas de lieux propices à la balade et à la découverte de la faune et de la flore. « Du massif du Pilat aux Hautes-Chaumes, au sommet du Forez, en passant par les monts du Lyonnais, on peut apprécier et découvrir des écosystèmes préservés », se réjouit Laurent Diat, animateur pédagogique au Centre permanent d’initiatives pour l’environnement des monts du Pilat. En ouvrant certains de ses sites au public, le Département fait prendre conscience de cette richesse. Mais aussi de sa fragilité et donc de la nécessité d’en prendre soin. « Dans le cadre de mes animations, je constate une réelle envie d’apprendre et de comprendre les milieux qui nous entourent. Qu’il s’agisse d’élèves de primaire, de collégiens ou d’adultes, tous sont motivés et réceptifs aux messages que je tente de leur faire passer. » Des actions en faveur de la nature Des travaux sont régulièrement entrepris par les agents du Département pour préserver et valoriser ces milieux. C’est le cas de la forêt de Lespinasse où des aménagements ont été effectués (places de stationnement et cheminement dans les bois) pour faciliter l’accès du site aux personnes à mobilité réduite. L’ancienne gravière de Prépieux, aux portes de Montrond-les-Bains, fait l’objet d’une amélioration de ses habitats naturels avec la création d’une roselière, d’îlots végétalisés et d'un lieu aquatique où se reproduisent les poissons : une frayère. Quant à l’étang David, près de Saint-Just Saint-Rambert, il a subi un assec estival destiné à l’assainir et ainsi permettre des travaux de déboisement, de décapage et de décaissement. Un îlot pour accueillir des canards sauvages a aussi été créé. Dans une perspective un peu plus lointaine, le lieu accueillera la maison de la pêche et les locaux de la fédération départementale. Tous ces projets, en cours ou à venir, s’accompagnent d’actions d’éducation à l’environnement, à l’écocitoyenneté et au développement durable. « Il faut donner les clés d’une meilleure compréhension du fonctionnement des ENS et des différentes actions menées par le Département », souligne Laurent Diat. « Ce travail de pédagogie est nécessaire et s’inscrit sur le long terme. » loire.fr/ens Solidarités Le sport, une arme pour l’emploi Les vertus de la pratique sportive, la ponctualité, le goût de l’effort et du collectif aident les personnes en rupture sociale et professionnelle à reprendre pied dans la vie active. Les allocataires du Revenu de solidarité active (RSA) cumulent souvent plusieurs freins à leur insertion sociale et professionnelle. Problèmes de santé, d’addictions, de dépression ou d’isolement doivent être traités autant que leur besoin de formation et d’orientation professionnelle. Une pratique sportive régulière, collective et encadrée peut faire des miracles pour la santé, l’estime personnelle et le rapport aux autres des allocataires. « Je reprends une certaine forme de dynamisme à travers le sport », souligne Patrice, allocataire qui s’est essayé à l’escrime. Virginie Perrin, de l’unité locale d’insertion de Roanne, est à la fois référente de parcours et éducatrice sportive. Avec Adeline Roche, également référente de parcours et championne du monde de trail, Virginie profite de sa double casquette pour apprendre à mieux connaître son public lors des séances de sport hebdomadaires. « Certains ne montrent pas leurs qualités lorsque nous les recevons seulement une heure par mois dans un bureau. Ces séances permettent de remarquer leur ponctualité, leur capacité à répéter des efforts et leur comportement en groupe. » À la découverte de soi et des autres En sa qualité de référente de parcours, Virginie veille à ce que les allocataires qu’elle suit respectent les engagements qu’ils ont pris pour favoriser leur insertion. Pour cela, Virginie se fonde aussi sur les observations qu’elle fait sur les stades ou dans les gymnases, baskets aux pieds : « Le sport permet de faire tomber des barrières et d’évoquer des sujets plus intimes tels que la santé, l’hygiène et l’alimentation. De plus, nous sommes égaux le temps de la pratique. Je cours, je me dépense avec eux et parfois, ils me battent ! » Autre clé de ces séances étalées sur plusieurs mois, elles sont omnisports et orientées sur la découverte plus que sur la performance. « Que ce soit dans leurs démarches d’insertion ou la vie de tous les jours, les allocataires du RSA se mettent souvent des freins eux-mêmes. Lors des séances de sport, nous les emmenons parfois à quelques kilomètres de chez eux et c’est une découverte totale ! Ils apprennent aussi que la pratique d'un sport peut être très économique et n’est pas réservée qu'aux autres. » Et Virginie a déjà constaté les mérites du dispositif : « Certains sont réticents, bien sûr, mais pour d’autres, les effets sont spectaculaires. Ils deviennent avenants, prennent confiance en eux et arrivent avec le sourire. Le sport, c’est aussi un médicament contre la morosité ! » Cette dynamique a également aidé plusieurs bénéficiaires à entreprendre des projets de formation ou à décrocher un entretien. loire.fr/rsa Exemplarité La clause sociale, un outil d'insertion Au travers de la commande publique, le Département favorise le retour à l'emploi des personnes qui en sont éloignées. Il facilite l’insertion dans un secteur en recherche de main d’œuvre. La Loire lutte contre les exclusions : Guy Favre, quinquagénaire, a été recruté pour l’aménagement de la Véloire dans le cadre d’une clause sociale d’insertion d’un marché public en 2017/2018. Les clauses sociales sont ainsi à l’origine d’une dynamique vertueuse. Elles génèrent une activité économique qui crée des emplois au bénéfice de personnes en difficulté. Après un contrat de travail initial d’une durée de six mois pour l’entreprise Eurovia, Guy intègre une formation dans le domaine des travaux publics. « J’étais novice dans le métier », souligne cet ancien commerçant. Volontaire, il est chez Eurovia depuis trois ans. « L’entreprise m’a fait confiance. J’ai été formé et on m’a gardé. Je suis toujours avec la même équipe. On s’entend bien et j’aime ce que je fais. » Retour vers l’emploi « Ces clauses d'insertion réservent un certain nombre d'heures de main d'œuvre à des publics fragiles. Elles sont un levier vers le retour à l'emploi "classique"», souligne Armel Deschamps, conseiller emploi insertion au Département. Les entreprises sont ainsi sensibilisées à l’insertion, découvrent de nouveaux professionnels et ces clauses assurent une consolidation de ces emplois. Dans ce cadre, 41 bénéficiaires du RSA ont pu être recrutés à ce jour. Attentif à la prise en compte du développement durable dans ses achats publics, notamment sur le volet social, le Département intègre un critère lié à l’apprentissage dans les marchés de travaux dans les bâtiments. En lien avec la Fédération du bâtiment, il facilite l’insertion des jeunes dans un secteur en recherche de main d’œuvre. Le jugement des offres donne un bonus de points aux entreprises qui justifient la présence d’au moins un apprenti sur le chantier. La réactivité des sociétés est très bonne sur ce critère utilisé notamment sur les chantiers de second œuvre, avec environ 80 % des entreprises qui y répondent. L’insertion, c’est l’emploi, mais pas seulement. C’est aussi le logement, la santé... les pourtours d’une vie. marchespublics.loire.fr