Loire Magazine Le magazine du Conseil départemental de la Loire no 146 mars avril 2021 Directeur de la publication : Georges Ziegler, président du Département de la Loire Directeur de la rédaction: Manuel Poncet Re?dactrices en chef : Peggy Chabanole, E?milie Couturier Rédaction : Peggy Chabanole, Émilie Couturier, Maxime Fléaux, Nicolas Guillaume, Guillaume Torrent. Conseil départemental de la Loire Hôtel du Département 2, rue Charles-de-Gaulle 42022 Saint-Étienne Tél. 04.77.48.42.42 Site Internet: loire.fr Édition et réalisation Association Donne-moi tes yeux 12, avenue de la Motte-Picquet 75007 Paris Tél.: 01.47.05.40.30 Courriel: contact@donnemoitesyeux.fr Éditorial Solide et solidaire Avec plus de 829 M€, le budget 2021 traduit la gestion responsable des finances départementales qui permet à la collectivité d'être en capacité de répondre aux effets de la crise économique et sociale : accompagner les ligérien.ne.s, innover dans les politiques sociales et soutenir la relance de l'activité au service des entreprises et de l'emploi. Au cœur d’une crise sanitaire dont nous ne voyons toujours pas le bout, nous pensons à chacun et chacune dont le destin est le véritable enjeu des actions du Département. Cette crise sanitaire est aussi économique et sociale avec des répercussions à tous les niveaux. C’est notre mission, notre devoir de lutter contre la précarité, la pauvreté, l’exclusion. En matière de solidarité humaine, nous devons agir avec réactivité et agilité afin d’éviter un effondrement social. Pour être au rendez-vous de ce défi, nous avons décidé d’engager un plan de relance sociale ambitieux et nécessaire dont l’objectif est d’amortir, autant que faire se peut, la précarisation, la fragilité, auxquelles sont confrontés de nombreux concitoyens. Pour cela l’ensemble des moyens de notre collectivité, tant humains que financiers, ont été mobilisés. En effet, notre saine gestion, largement reconnue, doublée du produit favorable des droits de mutation, cette année, nous permettent de répondre aux enjeux. Ce plan départemental de relance sociale vise à soutenir l’activité des associations de lutte contre la pauvreté et d’aide alimentaire ; à majorer les bourses scolaires pour les collégiens et à lancer un partenariat inédit avec Unicité pour les étudiants, sans oublier un renforcement des moyens d’accompagnement en direction des services d’aides à domicile et de leurs salariés. Plus que jamais, le Département est à vos côtés, dès avant la naissance, avec une aide apportée aux futures mamans, avec l’attention à l’enfant tout au long de ses apprentissages, avec le souci du territoire, de sa préservation, du nécessaire équilibre entre la ville et la campagne, avec la préoccupation de tous, handicapés, aînés, femmes et hommes sans emploi, nous sommes là pour tendre la main à ceux qui en ont besoin. Tous ensembles, nous ne lâcherons rien. Georges Ziegler, président du Département de la Loire Ça se passe chez vous Côté nord Mably / aménagement : un quartier des Tuileries flambant neuf Novim, opérateur de l'aménagement et de la construction dont le principal actionnaire est le Département de la Loire, a achevé fin 2020 pour la ville de Mably la première tranche de la ZAC des Tuileries, avec l’ouverture au public de la place centrale. Ancien parking, cette dernière est désormais un nouveau lieu d’échanges. Un coin de liberté sécurisé pour les enfants, composé de plusieurs espaces : pelouses, aires de jeux en bois de plein air, parvis minéral pour les équipements publics lié à un espace en briques pouvant accueillir des manifestations publiques. En 2019, les habitants du quartier ont profité d’une série d’ateliers organisés autour de la conception de la future place des Tuileries. Ils ont pu échanger avec l’agence d’architecture et d’urbanisme AALyon, l’architecte urbaniste de la ZAC et le maître d’œuvre des espaces publics Réalités. À terme, 160 logements seront aménagés avec 20 % de logements sociaux. Une grande attention sera portée sur l'environnement et le paysage. + d’infos : novim-epl.fr 04/12 : autonomie Charlieu Le vice-président Jérémie Lacroix et la conseillère départementale Clotilde Robin visitent la résidence autonomie La Petite Provence, en compagnie de la directrice, Édith Lacroix, dans le cadre de la réhabilitation de cet ensemble architectural datant de 1977. Néronde / initiative : les maçons du patrimoine recrutent 100 % d’embauche ! La filière maçonnerie du lycée professionnel de Néronde recherche de nouveaux élèves pour sa formation en apprentissage. La France est riche de son patrimoine architectural… et de ses savoir-faire pour le restaurer et l’entretenir ! Chaque année, le lycée professionnel de Néronde prépare une vingtaine d’apprentis maçons au bac professionnel intervention sur patrimoine bâti (IPB), un enseignement qui les habilite à intervenir sur les monuments historiques et les bâtisses anciennes. Professeur référent de la filière maçonnerie, Didier Lachize déplore de ne recevoir qu’une dizaine d’élèves par an : « Nous étions parmi les trois premiers lycées de France à proposer le bac pro IPB en 2009 et depuis 2018, nous sommes les seuls en Auvergne-Rhône-Alpes à préparer le diplôme en alternance professionnelle. Grâce à notre internat d’excellence, nous recevons même des élèves de l’Isère, de l’Ain et du Puy-de- Dôme… Mais nous pourrions facilement en accueillir une dizaine de plus par an ! » Les arguments ne manquent pas pour convaincre les candidats : une pléthore d’entreprises prêtes à les recevoir, 100 % d’embauche, un diplôme qui forme des apprentis, des chefs d’équipe avec, cerise sur le gâteau, un mois de stage pour se former aux techniques de construction médiévale sur le chantier du château de Guédelon. « Cela fait 16 ans que j’emmène mes élèves là-bas. Nous avons un partenariat privilégié. Sur place, les jeunes découvrent qu’au Moyen Âge, comme au 21e siècle, un maçon travaille avec une truelle et un fil à plomb ! » Formés à l’histoire de l’art et capables de superviser des chantiers, les jeunes maçons de Néronde ne négligent pas pour autant le travail manuel, se félicite Didier Lachize : « Les mains ne fonctionnent pas sans la tête et vice-versa. Certains se découvrent une passion pour la taille de pierre et après leur bac deviennent des Compagnons du devoir. » + d’infos : Lycée professionnel Pierre Coton tél. 04.77.27.31.07. Roanne / attractivité : la Loire s’affiche dans le métro Une campagne de promotion de la Ville de Roanne était visible fin décembre jusque dans le métro de Paris. Objectif : convaincre les retraités parisiens de s’installer dans le Roannais pour couler des jours heureux. « Venez vivre une retraite 5 étoiles à Roanne… pour le prix de 2 », ont pu lire les habitants de la capitale. Objectif : montrer la qualité de vie de cette ville accueillante et bon marché, loin du stress de la capitale. Sport 1.180 : c’est le nombre de pompes réalisées en 1h par le Roannais Benjamin Dubois, coach sportif à La Charpinière, au profit de l’association Untrucdemalade, créée par un père de famille pour son fils victime d’un AVC. Un record ! + d’infos : untrucdemalade.org Made in Loire : Eau les mains ! Lors du confinement en mars, Groupe O a sorti trois produits. Spécialisée dans la conception de base métallique, l'entreprise travaille à 30 % pour l’événementiel. Face à l’arrêt des événements, elle a développé Lav’O Mains, un distributeur de gel hydroalcoolique sans contact fonctionnant sur secteur ou batterie. « Nous avons vendu une cinquantaine d’unités à des industries, des commerçants ou des professionnels de santé. Ce produit made in France a été développé pour répondre aux besoins de désinfection des mains. Il est adapté aux adultes, enfants et personnes à mobilité réduite », confie son gérant Alexandre Publié. L’entreprise a aussi commercialisé un container de contrôle automatique, avec un sas, du lavage des mains et de prise de température pour les établissements recevant du public, ainsi qu’une machine de désinfection automatique des chariots pour les supermarchés. Groupe O poursuit sa croissance et prévoit des recrutements (soudeur, opérateur, dessinateur laser, etc.). Preuve d’un investissement constant, elle s’est équipée du plus gros laser de découpe de métal en Europe pour un million d’euros. + d’infos : Groupe O, 8 rue de l'Industrie à Balbigny, tél. 04.69.36.80.10, contact@groupe-o.fr, @Groupe.O Noailly / patrimoine : 300 pages d’histoire L'histoire de Noailly, commune rurale du nord de la Loire, est désormais couchée sur le papier. De la préhistoire à nos jours, parcourez son riche passé historique à travers près de 300 pages agrémentées de nombreuses illustrations en couleurs. Un ouvrage sur le village qui vous conduira, entre autres, aux temps des Gallo-Romains ou des sans-culottes. Il a nécessité plusieurs années de travail pour les membres de l’association Noailly Histoire et patrimoine. Reconnue d'intérêt général, elle contribue à la sauvegarde du patrimoine culturel, architectural et naturel de notre territoire. + d’infos : Noailly, la grande histoire d’un petit village, 30 € avec possibilité d'envoi, noailly.fr, livrenoailly@gmail.com, tél. 04.77.66.61.20. La Pacaudière / service public : le premier espace France Services du Département La Maison des services au public, installée au bureau de poste de La Pacaudière depuis 2016, bénéficie depuis fin décembre du label de l'État « Maison France Services », une première dans la Loire ! Cette labellisation s’accompagne de nouvelles prestations pour les usagers. Ils peuvent désormais être accompagnés gratuitement par deux agents de La Poste pour leurs démarches administratives de la vie quotidienne auprès de 10 opérateurs de service public comme la CAF, Pôle emploi, le ministère de l’Intérieur, la Carsat, les impôts, la MSA, etc. + d’infos : La Poste, 22 rue du Souvenir à La Pacaudière, groupelaposte.com 22/12 : sportifs de haut niveau à Roanne Le vice-président chargé des sports, Jean-Yves Bonnefoy, remet une aide départementale aux sportifs de haut niveau à l’antenne départementale de Roanne. 66 athlètes en bénéficient sur l’ensemble du territoire. C'est dans l'actu Finances. Le budget 2021 du Département a été voté le 5 février par l’Assemblée départementale. Parmi les particularités de cette année, une hausse record des investissements et un accroissement des efforts liés aux solidarités humaines, principale mission de notre collectivité. 829,8 M€ de budget un montant historique En 2021, le Département investit toujours fortement tout en aidant les personnes les plus en difficulté. Il consacre 461,3 M€ au titre des solidarités humaines pour lutter au quotidien contre les fractures sociales et en faveur des publics les plus fragiles. Parmi ces dépenses, 232,3 M€ sont dédiés à l’autonomie des seniors et des personnes en situation de handicap, 105,4 M€ à l’enfance, 119,1 M€ à l’insertion. Le social représente 67 % du budget de fonctionnement total. Les dépenses d’investissement hors dette s’établissent, elles, à près de 111 M€, en progression de 26 % par rapport à 2020. Ce budget montre l’engagement de la collectivité pour l’aménagement et le développement du territoire, ainsi que sa volonté d’accompagner les collectivités. Le Département peut mener cet effort exceptionnel en limitant l’endettement à 20 M€ supplémentaires pour 2021. La rénovation des collèges, comme Jean de la Fontaine à Roanne et Charles Exbrayat à La Grand-Croix, est une priorité, tout comme l’entretien des 3.400 kilomètres de voirie départementale. Autre projet d'envergure : l’aménagement d’itinéraires cyclables, notamment le jalonnement de la Véloire. À noter que les recettes liées aux droits de mutation à titre gratuit (DMTO), versés en cas d’acquisition d’un bien immobilier, ont été plus importantes que prévu en 2020. Elles traduisent un certain dynamisme de notre territoire. Ses prix modérés par rapport à d’autres régions françaises continuent à attirer les particuliers et investisseurs. + d’infos : loire.fr/budget Côté centre Attractivité 5 : C’est le nombre de brasseries ligériennes qui figurent dans le Guide Hachette des bières 2021, dont plusieurs sont localisées au centre du département. Territoire ligérien / agriculture : top départ pour le concours 2021 Vous êtes agriculteur et vous souhaitez promouvoir votre dernière création culinaire ? C’est parti pour la 17e édition du concours des produits fermiers innovants, organisé par le Département de la Loire. Objectif : mettre en lumière les produits du terroir et le savoir-faire des Ligériens qui les fabriquent et les valorisent. Confitures, yaourts, sirops, terrines, sorbets, viandes… les produits sont évalués sur des critères de qualité et d’originalité par un jury composé de personnalités locales de la gastronomie, d’élus et de représentants du monde agricole. Le tout, sous la présidence de Sylvain Roux, le chef du restaurant étoilé Château Blanchard à Chazelles-sur-Lyon. À gagner : des actions de communication, un séjour et surtout une occasion unique de faire reconnaître votre travail par des professionnels de la gastronomie. La date limite de dépôt des candidatures est fixée au vendredi 26 mars. Alors à vos fourneaux ! + d’infos : loire.fr/concours, tél. 04 77 43 71 02, isabelle.thizy@loire.fr 05/01 : sports d’hiver à Chalmazel Les vice-présidents Jean-Yves Bonnefoy et Chantal Brosse, ainsi que le conseiller départemental Pierre-Jean Rochette, participent, dans un contexte sanitaire inédit, à la présentation de la saison d’hiver des stations de Chalmazel et du col de la Loge. Montbrison / initiative : un nouveau métier dans ses cordes À 45 ans, Michel Ali Prats s'est reconverti comme luthier pour guitares. Rencontre. « J’ai l'impression de m'amuser, pas de travailler. » Tous les matins à Montbrison, Michel Ali Prats pousse avec le sourire la porte de sa boutique de réparation, Le garage à guitares. Et qu’importent les sacrifices endurés pour exercer sa nouvelle activité. Ce luthier diplômé de l’Institut technologique européen des métiers de la musique (ITEMM) n’a pas hésité à reprendre les chemins de l’école, la quarantaine passée. Une formation intensive, en un an au Mans, pour laquelle il a dû supporter l’éloignement de ses proches, notamment sa fille : « Ils m’ont manqué mais j’ai beaucoup apprécié la qualité des enseignements, tant au niveau de la réparation que de l’électronique. » Une double spécialisation bien utile à ce musicien pour redonner vie à son instrument de cœur. « Je viens de la musique. J'étais intermittent tout en travaillant à l’usine. Et puis, un jour, j’ai décidé de changer de voie en restant dans ce monde de la guitare, ma passion depuis que j'ai 15 ans. » Malgré une création en pleine pandémie, le succès de son atelier a été rapidement au rendez-vous. « J’ai choisi Montbrison, une ville super sympa qui n’avait pas de luthier. » Réparation de têtes de guitares cassées, chevalets à recoller, refrettage, réglages… Michel Ali Prats a plusieurs cordes à son arc pour prendre soin des objets confiés par ses clients, de l’entretien courant au sauvetage minutieux. Il évoque avec émotion cette Fender Stratocaster de 1976 passée entre ses mains. Ou encore sa première fabrication : « une Telecaster qui m’a demandé une bonne trentaine d’heures de travail ». Un métier-passion sur lequel il échange volontiers. « J’adore la guitare depuis que je suis gamin : pour sa sonorité mais aussi pour ses formes différentes. » + d’infos : 2 rue de la Mûre à Montbrison, tél. 04 27 76 55 56, legarageaguitares.com, @Legarageaguitares, @le_garage_a_guitares Montbrison / handicap : une classe pour les enfants autistes Et de trois ! Après Saint-Jean-Bonnefonds en 2014 et Roche-la-Molière en 2019 en primaire, c’est au tour de Montbrison d’ouvrir une classe pour enfants souffrant d’un trouble du spectre autistique. L’école maternelle de Beauregard accueille depuis novembre une Unité d’enseignement maternelle pour enfants autistes (UEMA). Fin 2020, six élèves de trois à six ans étaient accueillis dans cette unité. Ils peuvent ainsi suivre leur scolarité dans une école ordinaire tout en bénéficiant d’un enseignement adapté. + d’infos : UEMA École de Beauregard, 27 rue des Prés Lacroix à Montbrison, lespep42.org Démographie : 763.441 C’est le nombre d’habitants recensés dans notre département en 2018 selon les dernières statistiques de l’INSEE, soit une légère hausse depuis le dernier comptage de 2013. Saint-Bonnet-le-Château / Made in Loire : la boule Obut pointe à l’Élysée Un cochonnet bleu blanc rouge et des triplettes siglées RF : les boules Obut, de l’entreprise phare de Saint-Bonnet-le-Château, sont en vente depuis quelques semaines sur le site officiel de L'Élysée. Victimes de leurs succès en un temps record, elles étaient de nouveau disponibles début 2021. + d’infos : boutique.elysee.fr 21/01 éducation à Veauche La vice-présidente chargée de la jeunesse Michèle Maras remet des tablettes à des élèves boursiers du collège Antoine Guichard. Ils disposeront gratuitement de leur outil connecté durant toute l’année scolaire. Saint-Romain-le-Puy / initiative : tous ausec ! La société Ausec, basée à Saint-Romain-le-Puy, a développé une gamme de produits techniques et intuitifs anti-inondation, Obloc®, à destination des particuliers et des professionnels. Créée en mai 2020 au sein du groupe Aprotek, l’entreprise Ausec adapte au grand public un savoir-faire et une technique maîtrisés depuis des années pour la gestion des boues des entreprises. « Avec nos barrières anti-inondation préventives Obloc®, nous avons conçu "le sac de sable du 21e siècle" : léger et robuste, afin que chacun puisse protéger ses biens immobiliers et matériels », confie le directeur Stéphane Delheur. « Barrières ou solution d’assèchement, notre gamme de produits est neutre pour l’environnement et a été développée pour permettre une intervention rapide et autonome. » En pratique, ces barrières anti-inondation, à la technologie brevetée, se présentent sous la forme de sacs superposables qui vont absorber, bloquer et dévier l’eau lors d’une inondation. Fini les sacs de sable lourds à manipuler et difficiles à stocker ! Cette solution de prévention est efficace jusqu’à 45 centimètres d’eau : « Collectivités, professionnels, particuliers… Nos solutions simples et rapides d’utilisation s’adressent à tous les publics. » Cette innovation vient d'ailleurs d'obtenir la labellisation « 1.000 solutions efficaces pour l'environnement » par la Fondation Solar Impulse. Le deuxième produit développé est une solution d’assèchement post-inondation qui solidifie en quelques minutes les derniers centimètres d'eau et de boues restants pour faciliter le nettoyage post-sinistre. Il limite ainsi l'infiltration de l'eau dans le sol et les murs. Une production 100 % française réalisée dans la Loire ! + d’infos : 23 ZA Les Épalits à Saint-Romain-le-Puy, tél. 04.27.26.01.94, info@ausec.fr, ausec.fr, @Ausec.solutions C'est dans l'actu Culture. : Maîtrise de la Loire, pour une rentrée enchantée Et si vous suiviez gratuitement des cours en chantant ? À Montbrison, la Maîtrise de la Loire enseigne le chant choral aux élèves de la sixième à la terminale. L’entrée se fait sur audition, les 26 et 27 mars. Mathilde rêve d’être chanteuse. Elle vient de recevoir une convocation de la Maîtrise de la Loire pour passer une audition d’entrée. Installée au Centre musical Pierre Boulez à Montbrison, cette institution d’enseignement musical reconnue comme pôle d’excellence par l’Éducation nationale est l’une des dix maîtrises de France et la seule gérée directement par un Département. « C’est ma maîtresse qui m’en a parlé quand elle m'a donné la plaquette », souligne la jeune fille. C’est en effet aux élèves de CM2 de toutes les écoles du département que la brochure de la Maîtrise est distribuée. À l’intérieur, se trouve un formulaire pour ceux qui souhaitent s’inscrire. Seul bémol pour Mathilde : elle ne sait ni lire des partitions ni jouer d’un instrument de musique. « Aucun problème ! Il suffit d’aimer chanter. » Ouverte à tous les petits Ligériens, cette école entièrement gratuite remporte un vif succès. Elle reçoit chaque année plus de 70 candidatures pour une trentaine de places. Lors de l’audition, l’enfant présente un chant et une poésie de son choix qu’il interprète devant l’équipe pédagogique. Un petit test de rythme et de technique vocale est également au programme. Mais tout ne se joue pas à l’audition. La Maîtrise de la Loire et l’Éducation nationale étudient également le dossier scolaire de l’enfant. Pas de panique ! Les aptitudes musicales, le comportement en classe et la motivation sont tout aussi déterminants que le niveau scolaire. Cette année, Mathilde connaîtra peut-être d’autres modalités en raisons des conditions sanitaires. Et si, comme elle, vous vivez loin de Montbrison, vos enfants peuvent bénéficier de l’internat du collège Mario Meunier. « J’adore chanter et écouter de la musique », souligne Mathilde qui active encore plus ses cordes vocales depuis la pandémie. « La musique est un langage de ce que les mots ne peuvent pas dire. Elle libère », souligne le directeur et chef de chœur, Jean-Baptiste Bertrand. Au Centre musical Pierre Boulez, les Maîtrisiens ne chôment pas. À raison de dix heures hebdomadaires, ils suivent des cours de chant, clavier, solfège, danse et théâtre. Les œuvres chantées et les styles de musique sont très variés. Chaque année, ils préparent plusieurs concerts en chœur. Et en quatre ans, ils participent à une quinzaine de concerts dans la Loire et au-delà de ses frontières. C’est aussi l’occasion de rencontrer de grands artistes. Une aubaine pour les élèves ! À la rentrée 2021-2022, Mathilde connaîtra peut-être le rythme de la Maîtrise… + d’infos et inscriptions : Maîtrise de la Loire, Centre musical Pierre Boulez, à Montbrison, tél. 04.77.58.60.26, loire.fr/maitrise, @MaitriseLoire Côté sud Saint-Étienne / aménagement : l’embellie se refait une beauté La Résidence Mutualiste L’Embellie fait peau neuve. Elle s’est lancée depuis la rentrée dans des travaux d’envergure avec le soutien de plusieurs organismes et collectivités, dont le Département de la Loire. Objectif : rénover et adapter cet établissement tout en l’agrandissant, puisque sa surface va passer de 2.100 à 2.500 m². Un salon sera notamment créé pour les familles et l'organisme Vivre la vie, porté par Aésio Santé, bénéficiera d'un espace pour ses 85 usagers. Cette résidence, située rue Colette à la Métare, accueille 41 personnes déficientes intellectuelles avançant en âge. Elle leur propose une prise en charge globale alliant pratiques éducatives et médicales. Les résidents souffrent de trisomie 21, de handicaps apparentés ou de troubles psychiques. D’une moyenne d’âge de 65 ans, ils sont accompagnés dans cette structure jusqu’à leur fin de vie. Créée en 1996, L’Embellie a été reprise en 2015 par la Mutualité française Loire Haute-Loire. Ses nouveaux locaux devraient être disponibles à l'été 2022. + d’infos : mutualite-loire.com Innovation : 10 secondes C’est le temps nécessaire à l’armoire germinicide « AGV 5/135 », inventée par la société Couramiaude Elpi, pour débarrasser objets et vêtements des bactéries et virus, dont la Covid-19. Une désinfection sans produits chimiques. +d’infos : elpifrance.com 15/12 : social à Saint-Étienne Le président Georges Ziegler visite, en compagnie de la préfète Catherine Séguin, une antenne stéphanoise du pôle vie sociale. L’occasion de présenter le dispositif « écrivains numériques » mis en place en 2020 par le Département pour renforcer l’accès aux droits et services sociaux. Roche-la-Molière / initiative : une société qui n’a pas froid aux yeux ! Olivo Logistics s’est spécialisée depuis 60 ans dans des solutions technologiques de logistique du froid pour l'industrie, utilisées notamment pour le transport des vaccins. Avec 40 salariés, 7,75 millions de chiffre d’affaires et 10.000 conteneurs produits par an, Olivo Logistics développe des solutions 100 % françaises destinées au transport de denrées alimentaires, de produits de santé ou industriels à très forte valeur ajoutée, pouvant répondre à des écarts de température de plus de 100 degrés entre l’intérieur et l’extérieur du conteneur. « En janvier 2020, nous avons posé la première pierre de notre usine ultra moderne à Roche-la-Molière, pour une livraison en décembre. Cette année a été turbulente mais nos collaborateurs ont fourni un travail remarquable pour ce déménagement et fait progresser notre activité de 7 % », confie son président Pascal Sénéclauze. Pendant plus de 12 jours, les conteneurs d’Olivo Logistics peuvent transporter des produits thermosensibles à une température inférieure à -75 degrés, sans raccordement à une source d’énergie. Pour répondre à la vaste campagne de vaccination mondiale, l’entreprise, forte de son expérience, a vite développé un conteneur adapté au transport de vaccins à très basse température : « Nous réalisons 70 % de notre chiffre d’affaires à l’export. Nous nous adaptons aux formats logistiques du monde entier. Nous travaillons sur des produits techniques permettant de consommer le moins d’énergie possible, ultra haut de gamme et à la durabilité d’au moins 15 ans. » + d’infos : Olivo Logistics, ZA Charles Chana à Roche-la-Molière, tél. 04.77.90.68.63, olivo-logistics.com Animaux : 10 C’est le nombre de tigres sauvés de la maltraitance par l’association ligérienne Tonga Terre d’accueil mi-décembre. Ils seront à terme placés dans un sanctuaire. Saint-Étienne / sports : le « chaudron » va bouillir Le stade Geoffroy-Guichard accueillera les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Il fait en effet partie des sept enceintes retenues par le comité d’organisation pour le déroulement de plusieurs matchs de football. Cette reconnaissance permet à l’agglomération stéphanoise d’intégrer le groupe des huit métropoles qui recevront des épreuves sportives lors de cet événement planétaire qui se déroulera du 26 juillet au 11 août 2024. + d’infos : saint-etienne.fr Saint-Étienne / santé mentale : le baromètre de la Covid-19 La santé mentale passée à la loupe par une équipe ligérienne et lyonnaise. Le CHU de Saint-Étienne est associé à un projet de recherche sur les conséquences de l’épidémie de la Covid-19 avec le soutien de la Fondation Apicil. Objectif : mieux identifier les patients âgés à risque pouvant présenter une importante douleur morale et une fragilité psychologique face au contexte actuel. Cette étude, intitulée Steracovid, a démarré en janvier à l’Hôpital de la Charité à Saint-Étienne et à l’hôpital du Vinatier à Lyon. Elle concerne 118 patients et doit durer un an. 16/12 : agriculture à l’Hôtel du Département Le président Georges Ziegler, la vice-présidente chargée de l’agriculture Chantal Brosse et de nombreux membres de l’assemblée départementale participent à la remise des prix du concours des produits fermiers innovants. Une cérémonie inédite et décalée en raison de la crise sanitaire. Saint-Étienne / initiative : ce que la Croix-Rouge fait pour vous La Croix-Rouge française n’est pas qu’une association humanitaire internationale. Dans la Loire, de dynamiques bénévoles luttent contre la précarité. À Montplaisir, la permanence de l’unité locale de Saint-Étienne de la Croix-Rouge est une vraie fourmilière. Une cinquantaine de bénévoles se relaient cinq jours par semaine dans ce local exigu où ils trient les dons des particuliers et des grandes surfaces le matin. Ils distribuent les colis et se chargent de la vente de vêtements l’après-midi. « Chaque matin, nos bénévoles procèdent à une ramasse de produits frais. Tout ce qu’ils rapportent est trié, pesé et enregistré », détaille la présidente de l’unité locale, Monique Bertin. « Ces dons sont complétés par la banque alimentaire qui nous fournit les produits d’épicerie sèche. » Cette logistique spartiate produit des résultats : à elle seule, l’unité stéphanoise, qui compte une centaine de bénévoles, nourrit 2.000 personnes par an dans l’agglomération et au-delà, soit 400 tonnes de nourriture. « Nous ne distribuons pas uniquement nos colis à Montplaisir ! » Les bénévoles tiennent également une permanence à Veauche et se déplacent dans les communes du Pilat via leur programme « La Croix-Rouge sur roues » afin de se rapprocher des Ligériens nécessiteux d’une aide alimentaire. Et si ceux-ci ne peuvent pas se rendre aux centres de distribution éphémère, la Croix-Rouge vient jusqu’à leur pas de porte. « Un foyer peut bénéficier de notre assistance pendant 6 mois. Après quoi, nous les redirigeons vers une autre association. 9 mois plus tard, ils peuvent se réinscrire chez nous », précise la présidente, toujours à la recherche de bénévoles. Car outre l’assistance alimentaire, la Croix-Rouge remplit des missions ponctuelles : « Nous organisons un arbre de Noël, nous avons une "vestiboutique" à Andrézieux-Bouthéon, nous faisons des visites aux personnes âgées et nous tenons des postes de secours », indique Monique Bertin. « Nous avons même aidé lors de la campagne de dépistage de la Covid-19 à Saint-Étienne en décembre et janvier. » + d’infos : tél. 04.77.32.09.92. Dossier : Le vélo pour tous Le vélo séduit un nombre croissant de Ligériens. Conscient de l’engouement suscité par ce moyen de locomotion doux, le Département a choisi de favoriser son développement. Vous êtes de plus en plus nombreux à enfourcher votre bicyclette sur les routes asphaltées et les chemins pierreux qui maillent notre territoire. Des hommes, des femmes et des enfants qui pédalent pour se rendre au travail, aller faire leurs courses, se promener ou pour affoler les chronomètres. Selon l’association Vélo & Territoires, son usage a bondi de 44 % en France lors de la première semaine de déconfinement, en ville, mais aussi dans les zones périurbaines et à la campagne. L’enquête lancée en septembre dernier par notre collectivité confirme ce phénomène. Elle s’inscrit dans le cadre de l’évaluation de la politique cycliste en cours. Parmi les répondants, 37,7 % pratiquent régulièrement le deux-roues depuis le premier confinement et plus de 84 % possèdent un vélo standard ou à assistance électrique ( VAE). Le Département encourage l’essor de ce mode de déplacement dans l’air du temps, bon pour l’environnement et bénéfique à la santé. Il touche toutes les générations et est d’ailleurs historiquement lié à la Loire. L’inauguration d’un premier tronçon de la Véloire, en 2018, et son développement via des boucles locales témoigne de l’intérêt porté au vélo et ses usagers par l’institution. La sécurisation des routes départementales, avec la création de bandes cyclables, et la valorisation de son réseau, via l’ascension organisée de certains de ses cols emblématiques, en sont une autre illustration. Tous ces aménagements nourrissent une réflexion globale qui débouchera sur un schéma vélo innovant dans les années à venir. Le changement de braquet est bel et bien enclenché ! 130 : c’est le nombre de kilomètres de routes départementales aménagées pour le vélo dans la Loire Le saviez-vous ? La Véloire a enregistré 130.000 passages cumulés en 2019. 8 commandements pour une pratique en toute sécurité En citoyen de la route responsable, tu te comporteras. Un vélo en parfait état et équipé réglementairement, tu enfourcheras. En toutes circonstances, courtois et prudent, tu resteras. La batterie de ton vélo électrique, avant de partir, tu rechargeras. Sur les voies vertes et les chemins, ta conduite, tu adapteras. En ville, d’attention et de précautions, tu redoubleras. Le code de la route, toujours, tu appliqueras. Une tenue vestimentaire adaptée et un casque (obligatoire jusqu'à 12 ans et conseillé après), tu porteras. Opération « Remise en selle » Mis en place l’été dernier par le gouvernement, le dispositif « Coup de pouce vélo » aide à remonter sur son deux-roues grâce à un accompagnement personnalisé et gratuit. Illustration avec le club stéphanois l’ECSEL. Le vélo, ça ne s’oublie pas ! Et pourtant, pas toujours évident de raccrocher les pédales. Plusieurs clubs accompagnent les Ligériens via l’opération « Remise en selle » du dispositif « Coup de pouce vélo ». Parmi eux, l’Espoir Cycliste Saint-Étienne Loire (ECSEL), qui soufflera cette année ses 30 bougies : « Nous nous adressons à tous les publics : des gens qui veulent aller au travail, se déplacer ou tout simplement se promener à vélo », indique son président Philippe Besson. « Nous leur apprenons à gérer leurs déplacements sur différentes routes, chemins et surtout sites urbains, afin de rouler en toute sécurité. » Le profil ? Il s’agit souvent d’adultes qui ont fait du vélo plus jeunes, parfois des quadragénaires en quête de conseils sur les vélos à assistance électrique (VAE) ou des usagers de tout âge souhaitant utiliser ce moyen de transport pour faire leurs courses. Pédalage en trois temps Le premier rendez-vous est gratuit, individuel ou par groupe de trois personnes maximum, et dure de 1h30 à 2h. Le principe : chacun vient en tenue de sport avec son vélo ou sollicite un prêt du club. Certains usagers en profitent pour essayer les vélos électriques. « Ils conviennent à toutes les conditions physiques pour grimper les côtes sans se fatiguer. » Chaque séance se déroule en trois temps et débute par quelques rayons de théorie. « Nous dispensons des conseils pour choisir le vélo adapté à ses besoins, rappelons les rudiments de l’entretien : savoir graisser la chaîne, serrer les freins, régler la selle, etc. Enfin, nous n’oublions pas la sécurité, comme par exemple l'importance de rester visible la nuit. » Place ensuite à la pratique avec un formateur diplômé : « On regarde d’abord comment la personne évolue sur un espace dédié au stade de Méons : si elle sait faire des virages, lâcher une main… Nous construisons la séance sur mesure. » Les plus aguerris pourront ensuite tester la circulation en ville. Casque et respect du code de la route de rigueur ! « Nous leurs apprenons à partager les rues avec les autres usagers. » Ensuite, retour au club pour la dernière partie : il est déjà l’heure de débriefer. Certaines personnes demandent une deuxième séance (payante), tandis que pour d’autres, il est temps de pédaler en toute autonomie. « Je pensais que c’était plus dur que ça », se réjouit Marie. + d’infos : coupdepoucevelo.fr, tél. 04.77.47.56.75, ecsel@free.fr Véronique Chaverot, vice-présidente chargée du tourisme et de la jeunesse : « La France est la 2e destination mondiale du tourisme à vélo. Favoriser sa pratique est donc un enjeu important pour l’attractivité de notre territoire. C’est pourquoi notre collectivité a décidé d’encourager les professionnels à rejoindre la marque Accueil vélo, qui bénéficie d’une large visibilité. L’Agence de développement touristique (ADT) de la Loire prend notamment en charge leur cotisation et les accompagne dans leur démarche de professionnalisation. Loueurs, réparateurs de vélo, offices de tourisme, sites touristiques, restaurants, hébergeurs… 24 sont labellisés à ce jour. Et ce n’est qu’un début ! » Le saviez-vous ? La Véloire a enregistré 130.000 passages cumulés en 2019. + d’infos : loiretourisme.com/velo-en-loire et francoise@loiretourisme.com À bicyclette L'histoire du vélo est teintée des couleurs bleu-blanc-rouge… Mais aussi de vert ! La première bicyclette française voit le jour à Saint-Étienne. C’était en 1886. Depuis ses premiers pas, le vélo est une histoire qui roule. 1800-1830 1817 - La draisienne. La première bicyclette a été inventée en 1817 en Allemagne. Cette machine est brevetée en France en 1818 sous le nom de vélocipède. 1840-1870 1868 - Le vélocipède à corps cintré Durant les années 1860, le serrurier Pierre Michaux développe la première bicyclette à deux roues. Dès1867, le déplacement en vélocipède devient une « mode », en partie grâce au fils de Napoléon III qu'on surnommait « Vélocipède IV ». 1870-1880 1875 - Le grand bi La roue avant se fait plus grande et la roue arrière plus petite. Ce genre de bicyclette connaît un vrai succès auprès de la bourgeoisie. En parallèle, l'usage du tricycle se développe, plus stable et plus sécurisant. 1887-1900 1889 - L’Hirondelle En 1892, le premier modèle apparaît sur le catalogue Manufrance avec L’Hirondelle Superbe. Les brigades cyclistes de la police de Paris utilisent ce vélo jusqu’en 1984. 1880-1886 1886 - La première bicyclette française Créé par les frères Gauthier, le premier vélo français est construit à Saint-Étienne en 1886. Les premières commandes émanent de l’armée et de la Manufacture d’armes. 1900-1922 1922 - La Gauloise En 1922, le précurseur du cyclotourisme Paul de Vivie, dit Vélocio, impose le changement de vitesse. Des événements se succèdent telle que la course Paris-Saint-Étienne ou la montée Vélocio chronométrée, toujours d’actualité. Le cycle stéphanois est à son apogée et les commandes s’activent. 1920-1980 1977 - Apparition du VTT Le vélo fait face au développement de l’automobile mais les années d’Occupation laissent place à la bicyclette. Né en 1977, le VTT apparaît pour la première fois dans le Pilat lors du « Mountain Bike ». 2000 à aujourd'hui 2018 - Le transport de demain Plusieurs villes du globe soutiennent le cyclisme. En 2018, le marché du Vélo à assistance électrique (VAE) grimpe. Il a le vent en poupe au premier déconfinement en 2020. Plusieurs start-up innovent dans les équipements pour cycles et œuvrent au développement de la pratique du vélo. Alain Laurendon ; 1er vice-président chargé des transports : « La Loire a vu naître les pionniers du cyclisme. Son aventure continue avec des aménagements soutenus par le Département, tels que la Véloire au nord du territoire. Soucieuse de l’environnement, la collectivité poursuit ses efforts et pousse la population à changer ses habitudes. Le vélo a des effets positifs sur la santé et le moral. Il est peu coûteux, silencieux et ne pollue pas. Il est aussi plus rapide que la voiture en ville pour les trajets courts. Il incarne également l’espoir, face à des problèmes à grande échelle comme les changements climatiques. Il s'inscrit aussi dans la politique de santé publique en limitant notamment la sédentarisation. Le vélo a parcouru un long chemin depuis ses débuts et est encore promis à un bel avenir. » + d’infos : loire.fr/cyclisme Retrouvez l’histoire du cycle au Musée d’art et d’industrie à Saint-Étienne, tél. 04.77.49.73.00, musee-art-industrie.saint-etienne.fr À vos côtés L’EPASE apporte sa pierre à la manufacture L’établissement public d’aménagement de Saint-Étienne (EPASE) joue un rôle actif dans la renaissance de l’ancien quartier industriel stéphanois. Devenu le poumon du numérique et du design, il se dote de nouveaux bâtiments mêlant passé et présent. Découverte. Il est 14h. Le soleil brille du côté de la Manufacture-Plaine Achille ; les ouvriers s’activent. C’est ici que l’EPASE entreprend l’un de ses plus gros chantiers du moment : la réhabilitation de l’ancienne Manufacture. Un site classé qui symbolise le renouveau d’un quartier tout entier tourné vers le numérique, l’enseignement, la recherche et le design. « Nous avons repensé cet ensemble de bâtiments chargés d’histoire et atypiques au niveau architectural pour en faire un lieu ouvert, collaboratif et écoresponsable », précise Robin Demazière chargé d’affaires à l’établissement public stéphanois. « Cette volonté de changement a nécessité un gros travail avec des urbanistes, l’agence d’architecture lyonnaise Vurpas et un nombre non négligeable d’entreprises locales. » Un aménagement clé pour l’EPASE, qui intervient principalement dans le renouvellement urbain, le développement économique et la promotion du territoire. Nous amorçons notre visite. Direction La Grande Usine Créative et La Fabuleuse Cantine, les deux bâtiments qui illustrent cette mue architecturale. Le premier se situe dans l'un des bâtiments en forme de « H » de la Manufacture et affiche une superficie de 4.380 m². À l’intérieur, l’utilisation du bois, de la tôle, de l’acier brut, la présence d’une dalle en béton armé à la finition quartzée et d’immenses verrières rappellent le passé industriel. À l’extérieur, les façades en pierres et en briques renforcent cette impression. « Il a pour vocation d’accueillir temporairement de jeunes start-up innovantes dans des bureaux individuels qui jouxtent des salles de réunion, des espaces de coworking et de convivialité ainsi que des sanitaires. » Nous poursuivons notre voyage architectural. Nichée entre les bâtiments en forme de « H », La Fabuleuse Cantine est un peu le « ventre » de cet écosystème créatif. Elle dispose d’une superficie de 422 m², scindée en plusieurs espaces, et occupe une place symbolique : elle est installée dans le bâtiment qui abritait autrefois les sources d’énergie des machines de la manufacture d’armes. Cet édifice sert aujourd’hui de cocon à un restaurant aux usages pluriels, où la cuisine est faite en fonction des arrivages et des collectes d’invendus. Il se veut également un lieu de vie, d’expérimentations diverses et de programmations culturelles et sociales. « L'EPASE est ici intervenu pour réaliser les travaux et répondre aux besoins exprimés par le porteur de projet », détaille Robin Demazière. Il est même possible qu'un potager urbain s'implante devant l'entrée... Dans l’ancienne cité minière, la nature n’est jamais bien loin. Pierre Véricel, conseiller départemental chargé du patrimoine mobilier et immobilier : « À l'image du bassin stéphanois, la Loire se transforme pour renforcer son attractivité. C’est pourquoi le Département soutient des structures d’aménagement comme l’EPASE et participe financièrement à ses principaux chantiers. » Et aussi… Un centre des savoirs pour l’innovation (CSI) Inauguré le 25 janvier dernier après deux ans de travaux, le CSI accueille un pôle ressources et documentations, un pôle enseignement, un pôle innovation et une zone publique, l’Agora. Les étudiants, doctorants, enseignants-chercheurs et administratifs de l’université Jean Monnet ont intégré ses locaux fin février. Les laboratoires de recherche IMP, LMW et Camille Jourdan, seconde phase du projet, sortiront de terre en face de l’édifice réhabilité des anciennes forges stéphanoises en fin d’année prochaine. À votre service Handicap : une gare pour les malvoyants L’aménagement a été réalisé à la gare routière de Roanne. Rendre accessible la gare routière de Roanne, c’est ce que vient de faire l’entreprise Okeenea, spécialisée dans les travaux de mise en accessibilité, à l’initiative du Département de la Loire et en lien avec l’association Monregard. À présent équipée de balises sonores et de bandes de guidage, la gare routière répond désormais parfaitement aux besoins des personnes aveugles ou malvoyantes dans leurs déplacements. Objectif : leur permettre d’accéder aux quais sans avoir besoin de solliciter l’aide d’un tiers. Les arrêts de car sont aussi adaptés aux personnes qui utilisent un fauteuil roulant. + d’infos : okeenea-batiment.com Santé : de l'analyse des eaux usées Prévention Covid-19 : Terana a mis en œuvre de nouvelles prestations. Le Groupement d’intérêt public (GIP) Terana, auquel appartient le laboratoire départemental d'analyses, développe son offre de services. Vos eaux usées pourraient bientôt être passées au crible pour la Covid-19. Le GIP propose en effet une mission de surveillance des eaux usées issues des stations d’épuration et a ainsi travaillé en étroite collaboration avec le réseau OBEPINE, l’Observatoire épidémiologique dans les eaux usées, créé par l’État au début de la pandémie. Autre actualité : les équipes des différents sites du groupement ont été fortement mobilisées dans le cadre de la crise sanitaire, en particulier pour effectuer les analyses PCR de dépistage. + d’infos : labo-terana.fr Culture : saison culturelle départementale, découvrez le catalogue 2021/2022 Vous êtes élu ou responsable associatif et vous souhaitez programmer des spectacles sur votre territoire ? Le Département vous présente sa nouvelle Saison culturelle « De villes... en villages », une sélection de propositions artistiques de la Loire et de la Haute-Loire. Danse, musique, théâtre… Ce dispositif permet aux communes ligériennes, notamment rurales, d’accueillir des représentations de qualité professionnelle clés en main à des tarifs accessibles. Adaptée au contexte sanitaire grâce aux possibilités de report, cette 14e édition vous propose 39 spectacles. + d’infos : demandes de subvention jusqu’au 15 mai, loire.fr/saisonculturelle Exposition : une collection hors du commun Ennemonde Diard poursuit son voyage aux Archives. L’exposition des Archives départementales sur Ennemonde Diard joue les prolongations. Fermée au public plusieurs mois en raison de la crise, elle sera visible dès que les conditions le permettront et ce, au moins jusqu’en septembre. Vous pourrez y admirer la très riche collection photographique de cette Stéphanoise hors du commun, aux convictions radicales. Accessible à tous, cette exposition propose dans son parcours des pauses ludiques afin de découvrir une diversité d'appareils aéronautiques, de grandes figures de l'aviation ainsi que de nombreux sports. + d’infos : Ennemonde Diard : une collection photographique exceptionnelle. Aviation, sports et voyages. 1895-1938 Archives départementales de la Loire 6 rue Barrouin à Saint-Étienne, tél. 04.77.93.58.78, loire.fr/archives42 Environnement : des capteurs dans des bâtiments du département Ils ont pour but d’analyser la qualité de l’air. Une expérimentation pour le moins insolite est menée par l’atelier d’architecture Rivat dans le bâtiment passif Paul Petit à Saint-Étienne, qui abrite des agents de notre collectivité. Il a installé 30 capteurs pour une campagne de mesure de la qualité d’air. Les travaux de recherches portent notamment sur l’impact des actions de prévention liées à la pandémie de Covid-19 sur les performances du bâtiment, par exemple la surventilation générée par l’aération des locaux. Un ingénieur de l’école des Mines de Saint-Étienne a été spécialement recruté pour l’occasion. Le déplacement des masses d’air dans ce bâtiment PassivHaus sera aussi étudié. Pour rappel, il s’agit de la plus grande rénovation passive de France. Numérique : 2.894.193 C’est le nombre de visites enregistrées sur Cybercollèges42 du 1er septembre au 16 décembre 2020, soit une augmentation de 48 % par rapport à l’année précédente sur la même période. La majorité des consultations ont été effectuées sur smartphone. + d’infos : cybercolleges42.fr 323 communes Découvrez les initiatives des communes ou collectivités près de chez vous. Forez-est / tourisme : tous ambassadeurs Après une année 2020 difficile pour tous les acteurs du secteur, l'office de tourisme Forez-Est soutient les prestataires touristiques du territoire et s'engage à leurs côtés pour continuer à promouvoir l'activité touristique. Pour 2021, il offre l'adhésion au partenariat, qui s'élève habituellement de 50 à 80 euros. Cette opération « Tous ambassadeurs » concerne l'ensemble des prestataires touristiques de Forez-Est (restaurateurs, hébergeurs, sites touristiques...) sans exception, qu'ils aient été partenaires ou non en 2020. Elle a pour objectif de leur offrir plus de visibilité. Environ 350 structures touristiques sont recensées par le syndicat pour devenir ambassadrices du territoire. + d’infos : forez-est.fr Roannais agglomération / numérique : ouverture d’un espace citoyen Roannais Agglomération vous invite à effectuer l’ensemble de vos démarches administratives en ligne et à suivre, de chez vous, l’avancée du traitement de vos demandes. Soutenu par le Département de la Loire (Loire Connect), le nouvel espace numérique « Icitoyen » offre aux habitants du territoire un véritable catalogue de services. D’un simple clic, vous trouverez les démarches des mairies du secteur (état civil, location de salles, stationnement, etc.) ainsi que celles de la Roannaise de l’Eau et de l’office de tourisme. Un nouveau point d’entrée pour un gain de temps évident. + d’infos : aggloroanne.fr, onglet « Icitoyen Mes démarches » icitoyen.fr Saint-Étienne Métropole / environnement : prêt de matériel Vous souhaitez emprunter des équipements et améliorer le bilan carbone de votre événement ? Saint-Étienne Métropole a lancé une plateforme de prêt de matériel pour la mise en œuvre d’événements écoresponsables, permettant ainsi d’intervenir sur différents "points noirs" : déchets, consommations d’énergie et de ressources, déplacements... Ces équipements sont prêtés aux associations et communes organisatrices d’événements du territoire de Saint-Étienne Métropole, en contrepartie d’une participation aux frais de fonctionnement de la plateforme. + d’infos : ecoevenements.saint-etiennemetropole.fr Forez / culture Ça tourne en terre de tisseurs ! Un film sur les savoir-faire textiles va voir le jour au dernier trimestre 2021. Ce projet mené par la Communauté de communes de Forez-Est, la cinéaste Charlotte Pouch et des musées foréziens, aidés par des élèves, fera l’objet de projections et de débats. + d’infos : terredetisseurs.com On vous répond Vous avez une question sur l’une de nos missions ? Un professionnel de notre collectivité vous renseigne. Propriétaire de mon logement, je souhaite réaliser des travaux de rénovation énergétique. Le Département peut-il m’aider? @loire.fr Au sein des Maisons de l’Habitat et du Logement, vous pouvez bénéficier d'un accompagnement gratuit de Rénov’actions42. Un conseiller vous accompagne dans la définition des travaux, le montage des dossiers de financement et vous oriente vers les professionnels engagés dans la performance énergétique de l’habitat. + d’infos : tél. 04.77.41.41.25, renovactions42.org Le Brevet des collèges approche... Comment mon ado peut-il se préparer à l’examen ? @loire.fr Il peut accéder à #JeRévise, plateforme de révision et d’aide aux devoirs, via cybercolleges42.fr, espace numérique de travail des collèges de la Loire. Les matières, les cours et les annales du brevet avec exercices corrigés sont disponibles gratuitement pour les élèves des collèges publics ligériens. Je souffre de handicap qui pénalise ma recherche de travail. Que puis-je faire ? @loire.fr Faites reconnaître votre handicap auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MLA-MDPH), qui attribue une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH). Elle permet d’accéder à un ensemble d’aides et de services de l’AGEFIPH ou du FIPHFP pour vous aider à conserver ou trouver un travail. Pour connaître les démarches à suivre, adressez-vous au numéro unique de la Maison Loire Autonomie : 04.77.49.91.91 ou sur loire.fr. Toute l’actualité du Département : loire.fr Tribunes libres Groupe Union pour la Loire Le Département est plus que jamais à vos côtés Depuis le début de la crise sanitaire et sociale, le Département s’est tenu à vos côtés, et il continuera cette année. Le Département de la Loire vient de voter son budget primitif 2021, comprenant un montant d’investissement record. Nous avons fait ce choix politique pour apporter des solutions concrètes aux Ligériens. Notre objectif est double : Nous continuerons d’abord à assurer toutes nos missions de solidarité au plus près des habitants, car beaucoup de personnes ont été fragilisées. À ce jour, nous avons décidé de renforcer notre soutien financier en faveur des associations de lutte contre la pauvreté et en charge de l’aide alimentaire, dont les activités sont accrues en ces temps de crise. Nous apportons une aide exceptionnelle à l’investissement des services médico-sociaux et d’aide à domicile. Pour le personnel de ces structures, nous contribuerons au financement d’une augmentation de leurs salaires, pour que leur travail soit valorisé sur le long terme. Le budget 2011 vise aussi à soutenir activement l’activité économique et l’emploi. Ce sont 111 millions d’euros qui seront investis aux côtés des communes, des agriculteurs, des artisans. Avec ce budget, nous voulons que nos partenaires, communes, EPCI, BTP, sachent clairement qu’ils peuvent compter sur notre engagement. Pour sortir de la crise, nous devons agir ensemble, dans des projets communs au service de nos concitoyens, utiles pour la relance économique et responsables dans notre manière d’envisager l’avenir. Nous entendons mobiliser l’ensemble des acteurs de la Loire autour de projets écoresponsables : un plan départemental des mobilités durables, qui intègre le développement des itinéraires cyclables, la rénovation énergétique des bâtiments, l’encouragement de la filière bois-énergie, la promotion des circuits courts et la préservation de la ressource en eau. La direction est claire : vous protéger et assurer l’avenir. Les crédits sont désormais votés. Véritable acteur de terrain, proche de ses administrés, le Département bénéficie de l’expertise de ses 3.000 agents pour agir de façon efficiente et réactive, particulièrement dans les domaines de l’action sociale et de l’aménagement du territoire. Par notre travail quotidien avec les élus locaux, les services de l’État et les associations de proximité, nous avons démontré notre capacité à rassembler autour de projets d’avenir. Le temps est venu d’instaurer une vraie décentralisation pour imaginer, tous ensemble, une collectivité nouvelle au service de nos concitoyens. Groupe gauche républicaine et citoyenne Effet pervers de la réforme taxe d’habitation : l’État recentralisateur aura anéanti la dimension humainement responsable des solidarités départementales ! Nous étions inquiets de cette perspective aujourd’hui aboutie : la réforme de la Taxe d’Habitation aura été le prétexte pour l’État recentralisateur d’anéantir l’autonomie des Collectivités départementales en leur confisquant le dernier levier fiscal (Foncier Bâti) dont elles disposaient. Espérant qu’une résistance s’organiserait, nous avions alerté notre Assemblée face à cette dérive antirépublicaine qui a osé franchir ce cap : Privés de leur autonomie fiscale, les Départements ont perdu leur statut de Collectivité territoriale autonome ! Où trouveront-t-ils la capacité d’engager une action publique responsable dans la proximité de la vie de la société et des territoires pour honorer au mieux leurs missions de solidarité ? Lors de la réforme de la Taxe professionnelle qui avait amorcé cette asphyxie programmée de l’autonomie des solidarités départementales, nous l’avions annoncé : les conseils départementaux vont devenir des Agences de l’État recentralisateur ! Un cadre oppressant aura donc asphyxié « à petit feu » la capacité des Départements à honorer ainsi de façon responsable leurs missions de solidarité. Désormais, l’action départementale est encadrée dans la gestion de ses dépenses et recettes, ce qui entrave le bon exercice de ses missions républicaines. Ainsi, les dotations de l’État dont notre Collectivité est de plus en plus dépendante sont bureaucratiquement orientées sur des dépenses imposées relevant plutôt du désengagement de la solidarité nationale. Le fait que les principes de la décentralisation soient ainsi malmenés nous inquiète : la raison d’être de la décentralisation réside dans une action publique humainement responsable, capable d’agir dans la proximité de la vie de notre société et de nos territoires pour que vivent vraiment nos valeurs républicaines ! Cette dérive déshumanisante, imposée par des forces technocratiques re-centralisatrices, vise à faire oublier la raison d’être de l’Action Publique. Face à cette dérive, nous avons le devoir d’Agir pour que le bon sens humain républicain « reprenne la main » pour redonner ainsi à l’Action Publique sa raison d’être au service de la bonne santé de notre société et de tous les territoires ! Groupe Loire solidaire Budget 2021 : pour répondre à la crise, le compte n’y est pas ! Le budget départemental pour 2021 s’inscrit dans un contexte de crise sanitaire persistante qui se combine désormais à une profonde crise économique et sociale dont elle est à l’origine, et dont les conséquences se sont déjà fait sentir en 2020 et vont impacter fortement, en particulier sur le plan social, l’année 2021. Face à toutes les incertitudes du moment, on peut tout-à-fait comprendre la logique prudentielle de la majorité départementale, à condition que prudence ne devienne pas un euphémisme pour attentisme, passivité, voire inaction. Alors que l’exécutif parle d’un budget de « sortie de crise », les deux jours de débats budgétaires de février ne nous ont pas donné l’impression que le Département sera un acteur offensif de la construction de « l’après-crise ». En effet, nous demeurons toujours un Département qui sousinvestit dangereusement, par rapport aux Départements de même strate, et qui continue de faire des choix douteux : un Département qui préfère investir dans des canons à neige plutôt que dans ses collèges, un Département qui voulait financer l’A45 mais qui refuse de s’engager clairement pour ses alternatives, un Département qui priorise un aéroport moribond aux mobilités douces du quotidien... Mais c’est sur le plan social que le rendez-vous est pour nous véritablement manqué. Il y a un vrai décalage entre les intentions affichées, celui d’un « Département protecteur », et les moyens alloués : absence du Département dans la montée en puissance de la campagne de vaccination, maigre prise en compte de l’explosion des violences intrafamiliales, aucune volonté en matière de lutte contre le non-recours aux droits, sous-financement chronique de l’aide à domicile, faiblesse persistante de la valeur du point GIR, budgets de fonctionnement du sport et de la culture en baisse, etc. Pour nous, les circonstances auraient dû inciter, pour ne pas dire obliger, le Département à être un peu plus ambitieux et à faire des choix plus judicieux et à l’utilité sociale et territoriale plus grande pour répondre à la crise, tout en préservant le délicat équilibre des finances départementales. La crise sociale ne justifie-t-elle pas que l’on sorte des sentiers battus pour instaurer un véritable bouclier social pour les Ligériens ? De la même manière qu’on n’éteint pas l’incendie avec deux seaux d’eau, on ne répondra pas à la crise avec quelques mesurettes, à l’heure où nos concitoyens n’ont jamais eu autant besoin du Conseil départemental et d’une collectivité cheffe de file de l’action sociale plus proactive que jamais. Portrait Florent Mercier, Il buon pizzaïolo D’une authentique recette italienne, il construit un empire. Le Stéphanois Florent Mercier est le pizzaïolo aux 1,3 million de pizzas fabriquées en 2020. Depuis 10 ans, le co-fondateur de Pizza Cosy affiche le concept fast-good au menu. En 5 dates Fin 2021 : un total de cinquante points de vente attendus 2020 : trente magasins 2017 : lancement d’une franchise nationale 2015 : lancement du concept Pizza Cosy 2010 : ouverture du premier magasin. Soyons honnêtes : depuis 2020, la pizza est l’antivirus de la morosité. Et de l’année de pandémie, Florent Mercier n’en fait qu’une bouchée. Qui aurait imaginé que son enseigne de pizzerias aux débuts stéphanois se déplacerait à travers les quatre coins de l’Hexagone ? « Au départ, on était deux. Aujourd’hui, on est 400 », souligne le Ligérien. La pizza : c’était son destin. Sa vie gravite autour d’elle dès l’enfance. Il passe ses vacances chez son oncle, propriétaire d’une pizzeria, où il effectuera aussi des jobs d’été. « Ça me passionnait. Le façonnage de la pâte, le raffinement de la garniture… » Presque de quoi en faire tout un plat. Ce gastronome a aussi la fibre commerciale. « Pendant que mes copains rêvaient de devenir footballeur à la Zinédine Zidane, moi, je voulais ouvrir un magasin ! » En 2010, Florent et son meilleur ami, David Cellier, s’associent. Ensemble, ils investissent leurs économies dans l’achat d’un terrain dans le but de s’offrir un fonds sur la place de Terrenoire. « On a vendu tout ce qu’on possédait », se souvient Florent. Le premier magasin Pizza Cosy sort de terre. « Formé dans les métiers du bâtiment, David avait des notions en électricité. Nous avons presque tout réalisé nous-mêmes. » C’est alors le début d’une belle aventure. Florent cuisine et David livre. Ils ont vingt ans. Le commerce devient rapidement leur terrain de jeu de chefs créatifs qui soignent leurs recettes. Florent bichonne sa clientèle en privilégiant les bons produits. « J’ai grandi avec des grands-parents qui m’ont appris la bonne cuisine », souligne-t-il. Légumes cuisinés, viandes garanties origine France, fromages labellisés : l’enseigne stéphanoise offre du 100 % frais. Une première en France dans l’univers de la pizza. « Nous faisons venir une mozzarella de Naples, les tomates de Provence... Et on prépare devant le client jusqu’à la cuisson au feu de bois sur une musique d’ambiance. C’est convivial, cosy quoi ! » En 2013, les compères ouvrent un deuxième commerce à Saint-Chamond. L’enseigne qui mise sur le "fast-good" met les petits plats dans les grands en s’installant ensuite à Saint-Priest-en-Jarez. C’est le lieu de la consécration. En 2016, l’entreprise se développe en franchise avec un troisième associé, Jonathan de Sanctis. Et Pizza Cosy s’implante à Veauche, Firminy, Montbrison, Roanne… Ses pizzerias poussent comme des champignons avec une triple activité : livraison à domicile, vente à emporter et restauration sur place. L’entreprise compte trente-cinq points de vente à ce jour en France. C’est une success story et Florent réalise « un rêve de gosse ». Pizza Cosy entend bien "défariner" le marché vieillissant de la pizza en alliant la restauration rapide à l’exigence. Quant aux franchisés, ils reflètent les valeurs de l’entreprise. La majorité d’entre eux sont des cadres en reconversion à la recherche de sensibilité. « En 2020, avec la pandémie, nous avons reçu 700 candidatures. Et il faut l’admettre : à plusieurs on est plus forts ! » Si la pizza est transgénérationnelle et intergénérationnelle, elle doit être à la portée de toutes les bourses. De la traditionnelle Margarita à 8 euros jusqu’à la pizza à la truffe noire et à la fourme de Montbrison AOP, Pizza Cosy cuisine à la française. «Et tous nos patrons pizzaïolos sont formés par le champion du monde de Pizza 2016, Mehdi Douimry », explique Florent. L’entreprise leur assure un approvisionnement régulier en matières premières grâce à la centrale d'achat de l'enseigne. Le fondateur exige une entreprise au top. « D’ailleurs, je n’aime pas être moyen. » Bien qu’à l’envolée professionnelle fulgurante, l’humble Stéphanois ne prend pas la grosse toque. « Nous sommes une société qui n’a pas d’égo. » Mais quels sont les ingrédients de sa réussite ? « Je privilégie le savoir-être avant le savoir-faire. Les employés doivent se sentir bien ». Bref, une entreprise cosy. È così (c’est ainsi). À TABLE Tarte chocolat et framboises, comme un grand chef avec Mickaël Fils, Pâtisserie le Nelson à Saint-Étienne Ingrédients 120 g de beurre 120 g de sucre glace (et un peu pour les décors) 3 g de sel 2 œufs + 1 jaune d’œuf 230 g de farine 80 cl de lait 180 cl de crème fraîche 230 g de chocolat noir à 66 % 2 barquettes de framboises Recette : Le fond de tarte : Mélanger le beurre mou avec le sucre glace, le sel, un œuf puis la farine, jusqu’à obtenir un mélange homogène. Réserver au frigo, dans un film, pendant 2 heures minimum. Étaler la pâte dans un moule (si possible de 24 cm de diamètre) et cuire à blanc 20 minutes dans un four à environ 200°C. Laisser refroidir complètement puis démouler. La ganache au chocolat : Porter à ébullition le lait et la crème fraîche. Verser sur le mélange un œuf et le jaune d’œuf. Mélanger immédiatement et incorporer le chocolat en morceaux, préalablement haché. Mélanger à nouveau. Mixer le tout jusqu’à ce que la préparation soit brillante. Le dressage : Verser la ganache au chocolat dans le fond de tarte. Mettre la tarte au réfrigérateur 2 heures puis disposer les framboises fraîches à l’envers. Saupoudrer la tarte de sucre glace. Sélection agenda En raison de la pandémie, des dates sont susceptibles d’être reportées lors de la parution du magazine. Par ici les sorties ! Nos 10 coups de cœur Pépites animées : courts métrages d’animation Visionnez le meilleur de l’animation internationale avec plus de 260 courts-métrages récents de tous horizons, provenant d’une quarantaine de pays ! Une véritable vitrine portée par la ville de Roanne s’ouvrira sur le 7e art animé durant une semaine. Les derniers films d’importants studios d’animation européens, d’écoles de cinéma et de ténors de l’animation indépendante seront au programme, pour certains présentés pour la première fois en France. Diverses œuvres sont en course pour les Oscars ou les César 2021. Six compétitions et de nombreuses rétrospectives, des comédies délirantes, du cinéma fantastique ou encore une rétrospective surprenante, « Ça s’anime en Scandinavie », vous feront voyager dans des univers inexplorés. Des réalisateurs présenteront leurs films et échangeront avec le public. Cette année, cinq créateurs nommés aux Oscars et César ont déjà annoncé leur venue ainsi que de futurs grands talents. Du 3 au 9 mai, Festival international du court métrage d’animation (12e édition) Espace Renoir et divers lieux à Roanne et alentour, 4 € la séance – Pass 3/5/10 séances : 10 € /15 € /28 €, tél. 04.77.23.47.70, cinecourtanime.com, @FestivalCineCourtAnimeRoanne Matières à exposition immersion Plongez dans leur univers où les matières vaporeuses côtoient les matières brutes pour un résultat poétique qui vous laissera rêveur. Alexandra Ferdinande, Florence Lemoine, Gwendoline Del Camp, Antoine Patin et Karen Petit… Cinq artisans d'art ligériens exposent leurs créations au fil des deux salles d’exposition. Jusqu’au 16 mai matières à, les 10 et 11 avril ateliers et démonstrations à l’occasion des Journées Européennes des Métiers d’Art, entrée libre, La Cure, Pôle Métiers d’Art, à Saint-Jean-Saint-Maurice-sur-Loire, lacure.fr, @lacure42 But ! Stages football Tu as entre 6 et 16 ans ? Tu aimes le foot ? Ça « matche » ! Les stages Dribbleo sont de retour cet été avec cinq semaines sur trois sites, dont un en bordure d’océan. Au programme : football et multi-activités. Des stages à vivre autrement, pour débutants, filles, joueurs licenciés ou non licenciés. Ce projet sportif, éducatif et personnel est encadré par une équipe performante, qualifiée et diplômée. Dribbleo, c’est le plaisir de jouer mais aussi d’apprendre par le jeu. Fais vite, c’est le moment de t’inscrire. Du 12 au 16 juillet : Dribbleo à Saint-Étienne et Panissières Du 19 au 23 juillet, du 26 au 30 juillet, du 2 au 6 août à La Baule-Escoublac (44), tél. 06.50.18.99.15, contact@dribbleo.fr, dribbleo.fr, @dribbleo Secrets d’images : expo photo C’est le moment de découvrir le monde imaginaire de la photographe autodidacte Julie de Waroquier mais aussi d’explorer les œuvres de Phot’Objectif Mably. Avec le spectacle PoëMe, qui allie les arts photographique et numérique à l’esthétique de la danse contemporaine et urbaine, plongez dans un spectacle d’immersion conçu sous la forme d’une exposition. Enfin, participez au 41e concours photo amateur. Entre rêve et réalité. Du 2 avril au 30 mai : Printemps de la photo (41e édition) à l’Espace de la Tour à Mably, accès libre, tél. 04.77.44.80.97 ou 04.77.44.23.72, ville-mably.fr En route ! Expo en ligne Retrouvez une médiathèque en ligne, avec un fonds documentaire riche d’articles de presse et de photographies des réseaux de transports ligériens. L’association Transports Saint-Étienne, créée en février 2020, œuvre pour la sauvegarde d’anciens matériaux roulants ligériens. Elle prévient, entretient et maintient en état de marche, tout en valorisant, les trolleybus, autobus et autocars du réseau de transport urbain de Saint-Étienne. Dans les mois à venir, cette association veut créer un musée vivant qui aura un rôle de préservation mais aussi une vocation pédagogique pour les jeunes générations. Jusqu’au 31 décembre : association transports Saint-Étienne, tél. 06.98.79.52.17, @transport.stas Frédérick Arno, single Le nouveau titre Je bois à la vie, de l’album Je vis dehors, est un hymne à la vie. Frédérick Arno, chanteur, auteur et compositeur roannais aux influences poprock, a été bercé dès sa tendre enfance par la musique. Il dévoile son voyage autobiographique renversant, au cœur de l’intime, tantôt électro, tantôt pop rock. En une chanson, il nous parle de sa vie passée, ses rencontres, ses amours mais aussi ses peines et nous clame cette déclaration à la vie. Un véritable frisson émotionnel, une sensation qui fait du bien. Je vis dehors (5e album), single/clip je bois à la vie, @Frederick.arno.officiel, @Frederickarno, frederickarno.com Voyagez... Festival de films Il y a tant de belles choses à voir, tant d'étonnantes rencontres à faire… Les Curieux Voyageurs vous embarquent pour un voyage en ligne à travers le monde avec une sélection de 15 films. Chacun sera suivi d'un échange enregistré avec le réalisateur. Rencontres avec des auteurs, photographes, voyageurs, la remise du prix littéraire, le palmarès... Des événements en live, gratuits, sur la chaîne YouTube du festival. Bien que virtuelles, les rencontres seront au cœur de ce festival en ligne. Le public pourra participer et poser ses questions via le chat. Cette édition atypique sera un vrai moment de partage, ouverte au plus large public et fidèle à l'esprit Curieux Voyageurs. Du 19 au 28 mars en ligne, Festival curieux voyageurs (42e édition), film en ligne : 5 € / Forfait 3 films : 12 € / Forfait 6 films : 21 €. Retrouvez toutes les infos sur les films, l'accès à la plateforme de visionnage et la programmation des live sur la chaîne YouTube : curieuxvoyageurs.com et @CurieuxVoyageurs Jusqu'aux Gorges de la Loire, randonnée pédestre Confinement, couvre-feu… Besoin d’un bol d’air ? Le nouveau topoguide® sur le GR® 3 présente de nouvelles itinérances, de 2 à 12 jours, du mont Gerbier-de-Jonc jusqu’aux gorges de la Loire autour du lac de Grangent, avec un accès depuis Saint-Étienne. Suivez une Loire encore jeune et sauvage que l’on peut joindre sur les deux rives. Au fil de l’Ardèche, de la Haute-Loire et de la Loire, ce périple vous emmène aussi à la découverte de gorges creusées parmi des sucs volcaniques, dans le granite du Massif central et le long des méandres de la Loire… Dès le 15 mars : topoguide® source et gorges de la Loire - la Loire sauvage à pied. Ouvrage en vente dans les offices de tourisme, les librairies et auprès des comités départementaux de randonnée pédestre. 15,90 €, ffrando-loire.fr Joy, jazz Saxophoniste et compositrice reconnue, Sophie Alour se détache des conventions esthétiques du jazz et enrichit sa palette sonore d’influences sublimées par le sax d’Abdallah Abozekry. Elle prouve dans ce nouvel album, Joy, qu'elle sait prendre des risques. Elle emprunte des chemins plus lointains qu’à l’habitude, mais toujours imprégnés d’évidence mélodique en prenant la direction de l’Orient. Joy porte bien son nom, car c’est un disque de la plénitude à l’exploration esthétique. La Bretonne nous fait voyager avec sensibilité, énergie, surprise. Sur réservation. Le 17 mars à 20 h 30, Sophie Alour au Théâtre des Pénitents à Montbrison, 21 € / Tarif réduit : 16,80 € / 10,50 € / 9,50 € / 5 €, tél. 04.77.96.39.16, theatredespenitents.fr Duo bouleversant : musique française Jusqu'à mon dernier souffle, Je voudrais faire le bien, Et puis soigner les gens, De cette vie qui les ronge… Le dernier titre du groupe Terrenoire, Jusqu’à mon dernier souffle, a ému les téléspectateurs en décembre dernier. Cette émouvante chanson a été choisie pour servir de bande-son au spot de pub d'Intermarché qui a voulu saluer les équipes médicales qui se battent au quotidien contre le coronavirus. Terrenoire, c’est deux frères aux chansons françaises électroniques poignantes. Ensemble, ils réinventent la variété française avec de la poésie et beaucoup d'intensité. Avec leur premier album, Les Forces contraires, ce groupe du quartier de Terrenoire enchaîne les succès. Paris, Lyon, Angers… Les Forces contraires, 1er album de Terrenoire. En vente partout. Ils seront en tournée dans toute la France et à Saint-Étienne lors du festival Paroles et Musiques en mai. À écouter absolument. Vous n’en ressortirez pas indemne ! Les forces contraires – Terrenoire : @TerrenoireLaVieLaMort Le bon plan de la médiathèque Livres, CD, DVD, applications, animations… C’est le printemps ! Et comme le dit si bien Candide : « Il faut cultiver notre jardin. » La médiathèque vous invite à suivre cette citation à la lettre. En quête d’une philosophie de vie, Candide et ses amis rencontrent un sage qui leur montre la valeur des joies simples, de la coopération familiale et de l’encouragement des talents humains. « Il faut cultiver notre jardin. » En ces temps de pandémie, cette suggestion toute droite sortie du conte philosophique de Voltaire, nous invite à la réflexion : et si votre bienêtre passait simplement par un carré de terre à cultiver ? Rustica, Maisons et Jardins, Jardiner, L’Ami des jardins, Jardins à vivre… Grâce à son offre de presse en ligne, la Médiathèque numérique vous accompagne à cultiver votre bonheur. Retrouvez dans la rubrique Maison - Pour cultiver son jardin de Cafeyn - une quinzaine de magazines consacrés à ce loisir excellent pour le corps et l’esprit. + d’infos : coup de cœur accessible en ligne et des centaines de références gratuites sur mnloire.fr Échappée belle Au paradis du VTT Au nord-ouest de la Loire, les amateurs de vélo s’en donnent à cœur joie : le massif des bois noirs offre depuis cet été le plus grand espace VTT de France. 105 circuits et 2.400 kilomètres balisés pour parcourir le Livradois-Forez en famille ou entre amis. Découverte. Bienvenue au cœur du Livradois-Forez, aux confins de la Loire, du Puy-de-Dôme et de l’Allier, dans une des plus vieilles forêts d’Europe. Nous sommes dans le plus grand espace VTT-FFC de l’Hexagone, à 650 mètres d’altitude. « Les gens viennent s’oxygéner au milieu des résineux », explique Alain Chapot, président de ce site unique. « Il est uniquement géré par des bénévoles. Nous sommes un des sites les mieux côtés de France par la Fédération française de cyclisme (FFC) par rapport aux prestations proposées, notamment le balisage. Nous sommes des passionnés et aimons faire découvrir notre territoire. » Trente-six points de départ vous attendent, avec pas moins de 105 circuits, de la boucle familiale, accessible à tous, à la piste noire pour les amateurs de dénivelé. « Vous pouvez louer votre deux-roues sur place, et notamment des vélos à assistance électriques (VAE). Tous nos circuits leur sont adaptés. Ils permettent de gravir la moyenne montagne à moindre effort. » C’est parti pour une petite balade à deux roues en pleine nature ! Direction Chausseterre et l’itinéraire n°18, baptisé « circuit des jonquilles », du nom des fleurs que les promeneurs peuvent cueillir au printemps. 7,7 kilomètres de balisage vert et tout juste 140 mètres de dénivelé positif : nous avons choisi le parcours le plus simple. Il faut dire qu’Eliott, 7 ans, et sa cousine Leïla nous accompagnent. Munis de nos casques et paires de gants, nous repérons les balises et ne tardons pas à faire une petite halte à l’épicerie-auberge du village. Quelques coups de pédales plus tard, nous traversons des zones humides, un site classé Natura 2000. Dépaysement garanti ! Non loin de là, un ruisseau, avec des ponts en rondins de bois réalisés par un artisan local, puis un village, dont les fermes nous déconnectent immédiatement du tumulte citadin. Nous posons pied à terre après une côte de quelques dizaines de mètres, la plus pentue de notre escapade. On souffle un peu. « Vous croiserez peut-être les jeunes de l’école de VTT », lance Alain Chapot. « Nous avons quelques champions locaux. » Pas étonnant, avec un si beau terrain d’entraînement ! Nous gagnons ensuite un petit bois et nous arrêtons face à une curiosité locale, composée de trois croix : une en fer et deux en bois. « C’est le calvaire de Pétré qui fait partie de notre patrimoine. » Après 500 mètres de descente, c’est l’arrivée au plan d’eau. La prochaine fois, finie la promenade de santé : place à un circuit vert, rouge ou bleu… On testera un deux-roues électrique ! Y aller À 50 min de Saint-Étienne, 40 de Roanne, 40 de Clermont-Ferrand et 1 h de Lyon par l’A89 S’étonner Le château des Cornes d’Urfé, à Champoly, construit entre les 12e et 16e siècles. Le village médiéval de Cervières. Se restaurer Le restaurant gastronomique de la poste à Saint-Just-en-Chevalet, tél. 04.77.65.01.42. L’auberge de Chausseterre et ses grenouilles, tél. 04.77.62.89.94. Se dépayser Les tourbières de Saint-Priest-la-Prugne, le plan d’eau de Noirétable, le puy de Montoncel et son panorama à 360° sur les Alpes, le Puy-de-Dôme, le Mont-Blanc et le Pilat. Se promener Chalmazel, le col du Béal et le col de la Loge, le col de Saint-Thomas et sa pancarte « Ici commence l’Auvergne, ici finit la France », le château des Cornes d’Urfé. Extensions : l’espace VTT-FFC du massif des Bois Noirs s’est agrandi au fil des années. En 2020, il a rejoint l’espace VTT-FCC du Pays d’Ambert Crêtes du Forez. Oxygène : les forêts naturelles des Bois Noirs se régénèrent toutes seules et sont gérées durablement. Compétition : l’épreuve de la « Bois Noirs Oxygène », labellisée « Randos d’or » par la FFC, accueille chaque dernier dimanche de juin 800 vététistes de toute la France. + d’infos : Espace VTT-FFC du massif des Bois Noirs, tél. 04.77.24.88.09, boisnoirs.fr Bonus et diaporama photos : loire.fr/webzine Tous les bons plans dans la Loire sur loiretourisme.com Loire Magazine le supplément Pour vous aider Édito Ils s’appelaient Émilie, Patrick, Caroline : cuisinière de collège, agent des routes, travailleur social. Ils sont maintenant Magali, Alexis, Adeline : assistante sociale, agent technique, conseillère emploi et insertion. En février 2020, lorsque la collectivité lançait sa première campagne pour mieux faire connaître les métiers et les agents du Département, personne ne se doutait que la Covid-19 allait mettre à mal la santé et l’économie de nos territoires. Un an après, nul doute que les agents du Département de la Loire ont été à la hauteur durant cette période pour aider les plus fragiles, secourir les personnes en difficulté et reconstruire durablement les chaînes de solidarité. Enfants placés, mères isolées, personnes âgées solitaires, foyers en situation de précarité : le Département s’est battu sur tous les fronts pour apporter des solutions, des financements, faire reconnaître les droits et trouver des mesures d’urgence. Cette 2e édition est notre manière de leur dire merci et de vous dire qu’ « On est là pour vous aider. » Parce que vous n’êtes pas seuls, plus que jamais en ces temps troublés, où l’espoir renaît, « on ne lâche rien. » Georges Ziegler, président du Département de la Loire Michèle Maras, vice-présidente chargée des ressources humaines Des agents mobilisés Initiatives solidaires, soutien psychologique, appel à des bénévoles… Depuis le début de la pandémie, le Département se mobilise auprès des Ligériens, et notamment des plus fragiles. Chacun à leur niveau, les agents apportent leur aide dans le cadre de leurs missions. Parfois même au-delà. Votre Département, ce sont de nombreuses mains tendues. Auprès… des seniors Au printemps 2020, le Département a créé la plateforme « Aider nos anciens ». Sapeurs-pompiers, gendarmes et agents de la collectivité ont téléphoné bénévolement, chaque jour, à des milliers de personnes âgées pour prendre de leurs nouvelles, les rassurer et s’assurer qu’elles ne manquaient de rien. loire.fr/aidernosanciens Auprès… des enfants fragilisés Des agents de la protection de l’enfance ont offert des moments de relaxation à la maison de l’enfance. Des assistants familiaux se sont portés volontaires pour être « point relais » afin de distribuer des masques sur l’ensemble du territoire. Quant aux professeurs de la Maîtrise de la Loire, ils se sont rendus dans les établissements du Forez et du Stéphanois pour partager des temps d'apprentissage musicaux et d’écriture avec les enfants confiés au Département. loire.fr/enfance Auprès… des familles L’ouverture de la Médiathèque numérique de la Loire a été le bon plan du confinement ! Avec 1.600 titres de presse à consulter, 6.000 programmes audiovisuels en VOD, 1.610 cours d’autoformation, 2 705 e-books et des millions de titres musicaux, elle est désormais accessible en quelques clics à tous les Ligériens, qu’ils soient inscrits ou non à une bibliothèque. Gratuite, elle garantit l’accès à la culture et l’information de tous. Durant la pandémie, des agents ont préparé des caisses de livres, jeux, tablettes, etc. pour soutenir les établissements les moins bien équipés. mnloire.fr Auprès… de la jeunesse Lors du premier confinement, le Département a lancé un concours qui appelle la jeunesse à réfléchir à un nouveau mode de vie : « La vie d’après ». 54 candidats, entre 10 et 18 ans, ont rivalisé d’imagination. Métiers, transports, enseignement, cause humanitaire… Tous ont apporté des solutions pour construire un monde meilleur. laviedapres.fr Insertion Isabelle Morvan est conseillère emploi et insertion. Elle aide les bénéficiaires du RSA à retrouver un emploi pérenne et les entreprises locales à recruter les bons profils. « Pour être un bon conseiller, il faut croire en la personne que l’on accompagne, tenter des choses et posséder une dose de créativité. Il faut surtout être à son écoute pour bien comprendre quels sont ses besoins. » Isabelle Morvan sait que le facteur humain est souvent la clé pour la réussite d'une remise sur les rails de l’emploi. Après des études en sciences et techniques des activités physiques et sportives, la responsabilité d’une agence d’intérim et une mission dans un cabinet de recrutement, Isabelle intègre les services du Département en 2003. Son parcours colle immédiatement avec les exigences du poste qu’elle occupe aujourd’hui. Au service des Ligériens en situation précaire, cette conseillère compte aussi sur le soutien de ses seize collègues. Entre eux, le mot collaboration prend tout son sens : « Nous échangeons régulièrement au sujet des personnes que nous recevons et des besoins des entreprises. Nous nous répartissons les dossiers selon cinq zones géographiques, ce qui assure un maillage fin du territoire. » Pour sa part, Isabelle est chargée du secteur de Saint-Étienne. Les personnes accueillies par Isabelle et ses collègues sont orientées par des référents de parcours pour accentuer l'accompagnement à l'emploi. Comme le précise Isabelle : « Chaque personne est unique. Il faut cerner son potentiel pour lui donner les meilleures chances de retrouver un poste en rapport avec ses compétences ou pour la réorienter vers les secteurs en tension. C’est tout l’objectif de « Remise en jeu », dispositif d’aide au recrutement du Département de la Loire depuis 1998 et soutenu par le Fonds social européen. » Avant d’ajouter : « J’apprécie de prendre le temps de suivre les gens jusqu’au bout du processus d’insertion et même au-delà dans le cadre d’un accompagnement renforcé, post contrat. C’est une réelle satisfaction de savoir que mon travail a permis à une personne en difficulté de retrouver une vie professionnelle et sociale. J’ai alors le sentiment d’avoir été utile. » Tout n’est pourtant pas rose dans le métier d’Isabelle. L'échec n'est qu'une étape qui permet de repartir sur de nouvelles pistes. Mais, au final, cette Ligérienne ne retient que « les belles histoires » qu’elle a écrites et qu’elle écrira encore longtemps dans le département. 10.000 entreprises ligériennes référencées depuis le lancement du dispositif « Remise en jeu » 8.300 personnes ont retrouvé un emploi grâce à l’aide des conseillers emploi et insertion depuis 2006. Solidarité Gaël Ducarre, 33 ans, est assistant de service social à Montbrison. Mandaté sur des missions liées à la protection de l’enfance et aux adultes vulnérables, il intervient aussi sur des actions concernant l’accès au droit et l’aide à la gestion budgétaire. Il est au secteur social ce que le généraliste est à la médecine. Depuis maintenant huit ans, Gaël Ducarre accueille, oriente et conseille des personnes fragiles ou en situation précaire. Un rôle que ce titulaire d’une licence d’anglais et d’un diplôme de l’Institut régional et européen des métiers de l’intervention sociale (IREIS) de Firminy prend très à cœur : « Je travaille avec l’humain en privilégiant l’aspect qualitatif de mes échanges. À mon niveau, je tente de redonner un pouvoir d’agir et de l’autonomie à des publics fragilisés. » Ces personnes sont venues saisir la main tendue par les services sociaux du Département après avoir été aiguillées par d’autres professionnels, des associations, des bailleurs ou le bouche-à-oreille. « J'essaie de travailler avec bienveillance en adaptant mon discours à chaque profil », précise Gaël. « Ce n’est pas toujours facile car nous pointons parfois du doigt certaines difficultés que les gens ne souhaitent pas entendre ni aborder. » En parallèle de ses missions d'accompagnement, Gaël suit parfois jusqu’à dix enquêtes sociales simultanément. Une charge de travail qu’il peut partager avec ses collègues basés dans le Forez mais aussi le Pilat, le bassin stéphanois et le Roannais. Pour pouvoir répondre efficacement aux besoins de ses interlocuteurs, ce natif de l’Ondaine a son petit secret. « Je suis régulièrement confronté à des situations difficiles qui ne laissent pas indemnes. C’est pourquoi il me faut une soupape de décompression : la pratique du vélo m'aide à retrouver mon équilibre et l’environnement est favorable à mon épanouissement personnel. » Sociable et motivé, Gaël aime son métier. Il est conscient d’être utile... Et c’est bien là sa plus belle satisfaction. 213 assistants de service social polyvalents au Pôle vie sociale 19.187 aides sociales sur un an. Santé Valérie Rizzotti est infirmière-puéricultrice spécialisée dans les établissements d’accueil de jeunes enfants. Référente Covid, elle joue un rôle clé depuis le début de la crise sanitaire. « Ça a pris tout le monde de cours. » Valérie Rizzotti, 48 ans, n’en revient toujours pas. La Covid-19 a renforcé les missions de cette professionnelle de la Protection maternelle et infantile (PMI). « Je contrôle et conseille les établissements d’accueil de jeunes enfants : crèches, micro-crèches, jardins d’enfants, centres de loisirs pour les 0-6 ans et Maisons d’assistants maternels (MAM). » Des actions qu’elle partage avec les trois infirmières-puéricultrices accueil petite enfance (IPAPE) du Département. Valérie intervient sur le bassin stéphanois et affectionne particulièrement son métier : « C’est passionnant. Il y a plein de choses à mettre en place pour garantir la qualité d’accueil. Nous sommes également sollicitées pour les projets d’extension, de modification ou la création de nouvelles structures. » La professionnelle étudie alors les besoins. « Je porte beaucoup d’intérêt à la qualité environnementale. Je suis aussi vigilante sur l’accueil des enfants en situation de handicap et sur les projets pédagogiques. » Et Valérie n’hésite pas à partager son expérience et dispenser une ligne de conduite : « Y aller avec la casquette de contrôle, c’est important même si ce n’est pas le plus agréable. J’aime la richesse des échanges, les rencontres, la réflexion collective, les expériences. Je m’assure avant tout que les besoins physiques et émotionnels des enfants sont respectés. » Ces derniers mois ont été intenses. « Nous avons décortiqué les protocoles d’hygiène pour bien accompagner les professionnels. » Avec ses collègues, elles ont aussi réalisé un travail important de partenariat avec la CAF afin de réorienter les familles prioritaires. Elle ne compte plus les questions liées au coronavirus. Par exemple : « Un professionnel de ma structure présente des symptômes, ou un enfant a été testé positif, que faire ? » Valérie se réjouit de cette récente mise en lumière. « Notre rôle ne se limite pas à donner des conseils. Nous participons aussi à la prise en charge de la Covid-19 en lien avec l’ARS. Cette crise a mis l’accent sur la nécessité d’un référent santé. » En effet, le personnel a souvent bien besoin de l’expertise de Valérie et de ses consœurs pour appliquer la réglementation qui évolue sans cesse. Pour mener à bien cette mission, elle peut compter sur le soutien de sa supérieure, le docteur Pascale Ducrot, qu’elle consulte régulièrement. Une chose est sûre : 2020 restera gravée dans leur mémoire ! 39 Maisons d’assistants maternels (MAM) 191 structures d’accueil collectif, soit 4.352 places 5 infirmières-puéricultrices accueil petite enfance. Éducation et collèges Un robinet qui fuit, une panne d’électricité, du mobilier détérioré… Daniel Vernin est agent de maîtrise au collège de Balbigny. Sur tous les fronts et par tous les temps, en intérieur comme en extérieur, il gère les problèmes techniques de l’établissement scolaire. « Le collège entier avait une panne d’électricité. Je viens de tout reprogrammer. » Ce matin, Daniel Vernin est arrivé au collège plus tôt qu’à l’accoutumée. « On m’a appelé à 7 h 30 pour venir dépanner avant que les élèves arrivent. » Toujours disponible, cet électromécanicien assure l’entretien et effectue la maintenance des locaux : électricité, plomberie, peinture, maçonnerie, plâtrerie, serrurerie, menuiserie, etc. Il maîtrise aussi la mécanique de manière très pointue. Daniel contrôle et teste le fonctionnement des équipements. Il répare également… Au sein d’un collège, cet agent méticuleux et toujours disponible fait preuve d’un maximum de polyvalence pour pouvoir répondre à toutes les demandes qui se présentent à lui. Et en appliquant les consignes de sécurité dans l'exécution de toutes ses tâches, il veille à la protection et au confort des élèves. Après avoir travaillé 22 ans dans différentes entreprises privées, Daniel Vernin a postulé au Département il y a 14 ans. « Je me sens bien au sein de la collectivité », assure-t-il. « Mon travail est très varié et l’ambiance au collège de Balbigny est excellente. » Dans les couloirs, un élève a recours à sa dextérité pour revisser sa paire de lunettes rondes. Très sollicité, Daniel participe indirectement à la vie éducative des jeunes. Les professeurs font régulièrement appel à ses lumières. Par exemple, « pour brancher et diffuser des sons afin d’expliquer le fonctionnement de la physique aux élèves… » Daniel Vernin multiplie les tâches qui nécessitent de bonnes dispositions physiques. Il fait aussi preuve d’autonomie. Passionné, cet agent ne compte pas ses heures. « Je fais 41 h 30 par semaine et des permanences. » Une équipe mobile d’agents de maintenance se rend parfois sur place en renfort. « Ils viennent de temps en temps pour tailler les haies », précise Daniel. Ce soir, les collégiens sont en week-end. Daniel Vernin règlera le chauffage depuis chez lui. Une touche de modernité au cœur d’un métier traditionnel. 9.736 enfants vus en bilan de santé à l’école maternelle. Administration Au Pôle vie sociale à Saint-Chamond, Marie-Christine Verilhac exerce son métier avec conviction. À l’accueil d’un établissement d’une centaine de personnes, elle est la première main tendue. « Depuis la pandémie, je rencontre plus de personnes anxieuses qu’avant. » Bienveillante, Marie-Christine les rassure. « Il suffit parfois de petits riens pour venir en aide à quelqu’un… Lui dire de ne pas s’inquiéter, qu’on va s’occuper de lui. » À l’entrée d’un bâtiment dans lequel se situent divers services sociaux (PMI, ASE, MDPH, etc.), Marie-Christine est l’image de la collectivité. Son rôle ? Renseigner, apporter des solutions, venir en aide, diriger vers des services adaptés aux situations. « Ce qui me plaît dans mon travail, c’est le contact humain », souligne-t-elle. Employée à la préfecture de police de Paris puis au cabinet du préfet de la Loire à Saint-Étienne, cette mère de famille se rapproche du secteur social en 2005. « Je voulais être au plus près des gens. » Dans cette branche, être courtoise et souriante ne suffit pas. « J’ai été formée pour faire ce job. » En effet, en dehors du secrétariat, des consultations, de l'accueil pour l'aide sociale à l’enfance… il faut être réactif, observateur et maîtriser son stress. « Nous faisons parfois face à beaucoup d’agressivité. Nous le comprenons car la détresse attise la violence. Mais nous devons savoir reconnaître les comportements. » Prendre du recul aussi. « Lors du premier confinement, nous avons reçu énormément d’appels téléphoniques et de nombreux signalements d’enfants maltraités », explique Marie-Christine, émue. L’agent d’accueil doit faire preuve de tact. « En général, je questionne les gens pour mieux les diriger ensuite. Mais il faut savoir les aborder car ils ne veulent pas trop se dévoiler. Souvent par honte due à une situation délicate. » Depuis quelques années, Marie-Christine remarque une augmentation des demandes d’aides sociales. Elle est souvent confrontée à la précarité. À l’écoute, elle oriente le public suivant les épreuves traversées. « Une jeune femme s’est présentée récemment. Elle dormait dans sa voiture depuis deux mois. Nous l’avons dirigée vers le service concerné pour qu’elle bénéficie d’un logement social prioritaire. » Si elle aime son métier, c’est en partie grâce à la satisfaction qu’elle éprouve lorsqu’elle voit les gens en difficulté rebondir. « Un jour, j’ai reçu une famille en détresse qui avait eu notre adresse par son banquier. J’ai tout de suite appelé une assistante sociale. À ce moment-là, j’ai entrevu une lueur d’espoir dans les yeux du père. Plus tard, ils s’en sont sortis et m’ont remerciée. » Du baume au cœur, quoi d’autre ? 60 chargés d’accueil au sein du Département dont16 au Pôle vie sociale.