Loire Magazine Le magazine du Conseil départemental de la Loire no 153 novembre décembre 2022 Directeur de la publication : Georges Ziegler, Président du Département de la Loire Directeur de la rédaction: Manuel Poncet Re?dactrices en chef : Peggy Chabanole, E?milie Couturier Rédaction : Xavier Alix, Peggy Chabanole, Mégane Colas, Émilie Couturier, Camille Ebizet, Maxime Fléaux, Manuel Poncet, Magali Soubeyran, Sophie Tardy, Guillaume Torrent, Ann-Lor Zarly-Barlet. Conseil départemental de la Loire Hôtel du Département 2, rue Charles-de-Gaulle 42022 Saint-Étienne Tél. 04.77.48.42.42 Site Internet: loire.fr Édition et réalisation Association Donne-moi tes yeux Courriel: contact@donnemoitesyeux.fr Éditorial Partenaire, ambitieux et solidaire : 160 M€ pour nos communes Dans un contexte difficile pour beaucoup de foyers, le Département de la Loire est mobilisé à 100 % pour protéger les plus fragiles et relever les défis qui sont devant nous. Loin de renoncer à dessiner la Loire de demain, nous sommes animés de cette volonté d’agir toujours mieux afin d’améliorer le quotidien de tous les Ligériens et de préparer l’avenir. C’est le sens de notre action de proximité. Le Département de la Loire accompagne et finance les projets de vos villes et villages : construction d’une salle omnisport en agglomération, réfection d’une chaussée, création d’une maison de santé ou aménagement d’une piste cyclable contribuent, à Saint-Chamond, Montarcher, Saint-Bonnetles-Oules, Feurs, Renaison ou ailleurs à améliorer la qualité de vie et le bien-être de chacun. Le Département continue également à investir pour répondre aux enjeux de la transition énergétique et climatique, celle liée aux mobilités mais aussi celle du numérique. Aujourd’hui, la quasi-totalité du territoire bénéficie de la fibre et les zones rurales sont devenues attractives pour toutes les entreprises y compris celles du digital. Nous nous efforçons d’accompagner les projets que ces infrastructures ont suscités grâce à l’appel à partenariat Loire Connect, destinés tant aux communes urbaines qu’aux territoires ruraux. Le budget prévisionnel qui sera voté le mois prochain consacre cet effort grandissant aux côtés des communes : avec 160 millions d’euros dédiés aux collectivités sur la période 2022-2027, le Département a choisi d’accroître de 15 % l’aide aux villes et villages ligériens. Peu de Départements ont fait de cette aide aux communes un axe structurant de leur politique. Avec ce plan d’investissement massif au service des territoires, nous entendons tracer un nouveau cap, partenarial, collectif, solidaire et ambitieux. À l’image de la Loire que nous aimons. Pour vous, avec vous, ensemble. Georges Ziegler, président du Département de la Loire Nord Initiatives, événements, inaugurations… Retrouvez toute l’actualité et l’information de votre territoire. Balbigny / environnement : prenez exemple ! La barre HLM située rue Claudius-Roche, c’est terminé ! Sa quarantaine de logements a disparu pour laisser place à des maisons individuelles. Quant aux trois tours qui font face à ces habitations, elles seront réhabilitées. Une réalisation signée Loire Habitat. Et cette résidence illustre parfaitement les performances du bailleur en matière d’économie circulaire. Son objectif : atteindre la neutralité carbone en 2050, en plusieurs étapes. Pour la démolition, un diagnostic a été établi sur les produits et les équipements afin d’évaluer les matériaux recyclables et réutilisables. Au total, 95 % de la masse des matériaux a été revalorisé (béton, brique, verre plat) dont 15 % en réemploi (pavés, autobloquants, robinetterie). La réhabilitation engagée allie le thermique (isolation des façades), l’équilibrage de l’ensemble des réseaux et le changement des menuiseries extérieures… Mais aussi l'accessibilité avec la création de balcons, d’ascenseurs et l’installation d’interphones. Un modèle d’économie circulaire à suivre lorsqu’on sait que 70 % du tonnage total de déchets en France métropolitaine provient du secteur du BTP. + d’infos loirehabitat.fr Cyclisme : Saint-Just-en-Chevalet Le vice-président chargé des sports, Jean-Yves Bonnefoy, participe à la remise des prix de la 1re édition de la cyclosportive Rémi Cavagna au cœur de la Loire, organisée par le Département et le CR4C de Roanne. Les coureurs ont profité des paysages des monts de la Madeleine. Pouilly-les-Nonains / initiative : thés et infusions made in Loire Cette entreprise familiale, fondée en 2016, distribue sa propre marque de thés et d’infusions assemblés à la main en France. Un savoir-faire artisanal rare dans ce domaine. Des recettes gastronomiques créées et entièrement assemblées dans un atelier à Pouilly-les-Nonains, une sélection rigoureuse des thés d’origine et de matières premières nobles en privilégiant les circuits courts, aucune utilisation d’arômes de synthèse… Voici la formule gagnante de Fabrikathé. « Nous avons, de plus, un goût pour la gastronomie française avec un certain esprit haut de gamme, inventif et moderne. Notre atelier est l’un des seuls ateliers d'assemblage de thés en France. Nous n’étions vraiment pas satisfaits de la qualité des produits industriels, en tant que consommateurs. C'est ce qui nous a poussés à créer notre propre marque », confie Julien David, fondateur de Fabrikathé. L’entreprise a choisi de travailler principalement avec des épiceries fines indépendantes et des établissements de restauration ou hôteliers premium pour distribuer ses produits. Nouvelle étape pour l’entreprise avec la plantation de théiers, il y a quelques années, à proximité de l’atelier, avec l’objectif d’avoir une première récolte en 2023 : « À l’image du vin, nous allons pouvoir bénéficier du fruit de notre travail et de plusieurs années d’attente. L’ambition est de récolter environ 50 kg de thé par an, soit le double de la production actuelle, en France métropolitaine. Cela nous permettra, à terme, d’assurer 20 % de nos besoins en matière première, produite localement. » Une gamme de thés en pyramides individuelles sous forme de sachets en fécule de maïs, 100 % biodégradable, est aussi proposée. De plus, l’entreprise cultive une vingtaine de variétés de plantes médicinales et aromatiques, nécessaires aux recettes de thés et de tisanes : camomille, romarin, menthe, thym, sauge, verveine, etc. Fabrikathé, c'est aussi une entreprise solidaire : un potager destiné aux employés fournit une vingtaine de familles en fruits et légumes de saison. + d’infos : fbkt-teas.com Entreprise : 70 ans C’est l'âge de l’usine d’outillage Mondelin à Ambierle. Développés par son équipe R&D, les lève-plaques qu’elle fabrique sont expédiés dans le monde entier. L’usine prévoit une extension de 850 m² avec 1M€ d’investissement. Villerest / natation : femme papillon Elle nage comme un poisson. Lili-Rose Berthelot a décroché la médaille d'argent sur le 200 m papillon, sa spécialité. La jeune Roannaise de l'AS Roanne a également remporté son premier titre de championne de France de natation sur le 100 m papillon avec un chrono de 59’’60 aux championnats de France Open, cet été, à Amiens. Objectif : intégrer l'équipe de France et participer aux JO de Paris 2024. Made in Loire : le sac indispensable ! Comme un symbole, Indispensac est née en 2015, au moment de la COP 21, avec une première commande de 20.000 sacs distribués lors de l’événement. Aujourd’hui, l’intra-entreprise est plus que jamais un exemple de confection de produits créatifs, éco et socio-responsables. Pour cette fabrication française, au sein des Tissages de Charlieu, Indispensac alimente aussi ses ateliers avec un dispositif hydroélectrique. Quant aux bureaux, ils utilisent l’énergie générée par les métiers à tisser. En bout de chaîne, un sac Indispensac représente l’équivalent de 3 kg de CO² économisés, en comparaison d’un tote bag importé d’Asie. Indispensac produit notamment des sacs pour l’événementiel et des marques d’habillement, recyclés et recyclables. Il n’y a ni sérigraphie, ni impression, tout est personnalisé directement lors du tissage, en utilisant le savoir-faire historique de la technique Jacquard. Ce sac monomatière est une vraie pépite d’écoconception ! L’entreprise poursuit sa croissance avec une commande considérable de 15 millions de cabas de courses en textile recyclé, à réaliser pour les magasins Auchan. À ce titre, les Tissages de Charlieu ont prévu l’ouverture d’une nouvelle usine de production d’ici à 2024. + d’infos : 36 rue Dorian, 42190 Charlieu, tél. 04.77.60.36.48, contact@indispensac.com, indispensac.com Mably / art : des œuvres d’art pour tous L’art agrémente la ville. Ici dominent, sur les ronds-points, aux abords d’établissements scolaires, dans les parcs ou encore à la mairie, sculptures, peintures, céramiques et vitraux. En effet, la commune s’orne régulièrement d’œuvres d’art d’artistes connus ou méconnus pour ouvrir à la culture de ses habitants. Aux abords du collège Louis Aragon, qui fête son 40e anniversaire cette année, trône la sculpture « Les crayons », réalisée par l’artiste Jacques Perreaut en 1986 pour la mairie de Mably. Une atmosphère esthétique enveloppe la ville et son collège ! + d’infos : ville-mably.fr et loire.fr/colleges Foire Roanne Les vice-présidents, Clotilde Robin et Daniel Fréchet, et la conseillère déléguée, Farida Ayadene, se retrouvent sur le stand du Département qui avait pour thème « Parcours gourmands et circuits courts : à la découverte de nos terroirs » à la Foire de Roanne. Au menu : saveurs et bonne humeur. Centre Chalmazel-Jeansagnière / attractivité : tous en piste ! De l'espace débutant aux pistes rouges et noires, la station de Chamazel offre un panel d'activités pour vos vacances d'hiver. Dès le 3 décembre, c’est reparti ! Ski, luge, raquettes, ski de fond, handiski, snowboard... Culminant à plus de 1.600 mètres d’altitude, la station de Chalmazel offre une gamme d'activités de pleine nature. Avec ses 12 km de pistes de ski alpin, allant de la verte à la noire, ses trois sentiers de raquettes, et ses huit remontées mécaniques, cette station datant de 1965 accueille skieurs chevronnés et débutants. Dirigée par l’ancienne skieuse de l’équipe de France Anne-Flore Rey, l’École de Ski Français (ESF) vous propose des cours individuels ou en groupe. Les enfants à partir de 4 ans peuvent s'essayer au ski à l'espace Piou Piou. Le comité handisport de la Loire initie également les personnes à mobilité réduite à la glisse. Et après l’effort, le réconfort : situé au pied des pistes, le restaurant-snack Les Épilobes est ouvert toute la saison hivernale pour vous offrir une pause gourmande. + d’infos : station de Chalmazel, tél. 04.77.24.85.09, loire-chalmazel.fr École de ski français, tél. 04.77.24.84.01, esf.chalmazel.net 12 : c’est le nombre de kilomètres de pistes de ski alpin de tous niveaux à la station de Chalmazel. Saint-Bonnet-le-Château / initiative : une affaire de famille Depuis 35 ans, STOF entretient des valeurs fortes. Les clés d’un succès mondial. L’histoire de STOF a débuté en 1987 lorsque Claude Pelardy décide de fonder son entreprise de tissu d’ameublement en s’installant dans un tout petit local de Saint-Bonnet-le-Château. Au fil du temps, la société a tissé son chemin. Elle s’est diversifiée dans le linge de maison et internationalisée. Aujourd’hui, STOF est présente dans plus de 70 pays, regroupe 90 salariés, distribue chaque année 3 millions de mètres de tissus et 4 millions de produits confectionnés par an. Des chiffres qui peuvent donner le tournis. Mais Bertille Pelardy, présidente directrice générale, rappelle que STOF a su garder la tête sur les épaules : « L’histoire familiale suit son cours et les valeurs de l’entreprise restent inchangées : qualité, créativité et respect. Notre savoir-faire unique est notre marque de fabrique depuis nos débuts. » STOF commercialise les marques STOF France, Laura Lancelle Paris, Lovely Casa et Valdrôme France : « Grâce à notre bureau de style, créé en 1989, nous imaginons nos collections. Nous sommes très inspirés par la nature et proposons des motifs très colorés. Nous travaillons aussi avec des matières recyclées, en évitant le plastique pour le packaging, et cherchons à employer des matériaux toujours plus écovertueux. » La technologie de pointe et l’innovation sont ainsi au cœur de la démarche de STOF. La volonté de l’entreprise est, par ailleurs, de travailler avec des fournisseurs toujours plus proches de Saint-Bonnet-le-Château. Textile, coussin, rideau, nappage, tapis de sol, plaid, housse de couette… La société entend poursuivre son développement et continuer d'accroître sa présence à l'international. + d’infos : STOF - ZI la Gravoux, 42380 Saint-Bonnet-le-Château, tél. 04.77.50.13.52, info@stof.fr, stof.fr Travaux dans les collèges Saint-Just Saint-Rambert : collège Anne Frank Le président Georges Ziegler et la vice-présidente chargée de l’éducation, Clotilde Robin, ont visité le collège Anne Frank lors de la rentrée scolaire. Depuis 2019, cet établissement connaît une restructuration importante pour un budget de plus de 12 M€. Un bâtiment a d’ores-et-déjà été construit pour accueillir le service de restauration, une salle polyvalente et des laboratoires de sciences et technologie. La rénovation d’une bâtisse a permis l’installation des services administratifs et de vie scolaire, ainsi que des salles d’enseignement général. Enfin, des rénovations sur deux bâtiments réservés à la salle des professeurs et à des locaux d’enseignement sont en cours. Construit en 1978 et d’une capacité de 900 élèves, le collège Anne Frank sera flambant neuf en fin d’année scolaire 2022/2023 ! + d’infos : loire.fr/colleges Agriculture Montbrison Le président Georges Ziegler et la vice-présidente chargée de l’agriculture, Chantal Brosse, remettent le 1er prix du concours des produits fermiers 2022 au lauréat François Lafay pour sa Tisane du Marin, composée de quatre plantes sèches en "vrac" et réalisée à l’Héritage de Rhéa à Saint-Priest-la-Prugne. Saint-Cyr-les-Vignes / initiative : bienvenue à la ferme ! Exploitation de vaches laitières, la Ferme des délices foréziens produit notamment une gamme de crèmes glacées dans le respect du bien-être animal. Elle offre aussi des visites pour toute la famille. Depuis plus de 30 ans, la Ferme des délices foréziens porte l'un et l'autre bien son nom. Sorbets, crèmes et bûches glacées pour les fêtes de fin d’année… De quoi réjouir les papilles des petits et des grands. « Nous transformons une partie du lait de nos vaches en glaces et proposons près de 60 parfums différents. Nos animaux peuvent manger, dormir, boire et sortir jour et nuit comme ils le souhaitent, grâce à nos installations dédiées. Cela permet de respecter leur rythme, de réduire leur stress et d’avoir in fine des produits de qualité », explique Julie Giraud, l’une des six associées de l’exploitation. Avec 180 vaches à la traite, les associés ont ainsi mutualisé les moyens pour travailler plus efficacement. Les terres sont cultivées en agroécologie afin de proposer des produits respectueux de l’environnement, tels que des lentilles vertes. Une unité de méthanisation produit aussi une énergie renouvelable en circuit court et des engrais naturels, à partir de la transformation de la bouse de vache en énergie verte. La Ferme des délices foréziens ouvre ses portes au public à l’occasion de différentes animations. Entre les visites autour de la fabrication des glaces ou encore la découverte de la vie à la ferme, il y a tout un programme d’activités à retrouver au fil de l’année. En 2023, l’exploitation dévoilera un escape game autour du thème de la révolte des paysans à l’époque des comtes du Forez. Une offre de loisirs qui vient compléter un labyrinthe de maïs et un laser game en extérieur. + d’infos : la Ferme des délices foréziens, 1230 chemin des Sermages, 42210 Saint-Cyr-les-Vignes, tél. 04.77.94.62.04, contact@fermedesdelices.fr, lafermedesdelicesforeziens.com Feurs / entreprise : Nigay, saga forézienne L’entreprise Nigay, c’est une histoire de famille ! Spécialisée dans la fabrication de caramels, son savoir-faire est reconnu sur les cinq continents avec 70% de la prodution à l’export : caramels aromatiques, caramels colorants, burnt sugars, caramels sous la forme liquide, en pâte, en poudre ou en éclats... Tournés vers les valeurs humaines et portés par la passion de leur métier, Henri et Yves Nigay qui dirigent une équipe de plus de 320 personnes, ont la vocation de pérenniser leur expertise du caramel et de la transmettre à la 6e génération grâce à des valeurs qui leur sont chères. + d’infos : nigay.com Sud Saint-Étienne / solidarité : l’escale des aidants Avec son espace innovant et social de 110 m², l’association Danaecare, cofondée par André Simonnet et Julia Gudefin, valorise la relation humaine dans toutes les étapes du parcours de soin. Depuis la rentrée, elle propose un guichet unique dédié aux proches aidants ligériens : l’Escale des aidants. « Nous avons constaté qu’ils ne savaient pas vers qui se tourner en cas d’urgence, ni à quelles aides ils pouvaient prétendre », souligne Maya Chabane, chargée de mission à l’Escale. Ici, vous êtes orienté puis conseillé par une assistante sociale. Vous pouvez être suivi par une psychologue. Quelle que soit la pathologie de la personne aidée, vous n’êtes pas seul. Soutenue par le Département, cette structure organise aussi des animations, des ateliers et des rencontres pour que chacun partage son expérience. L’objectif est de déployer des solutions adaptées aux besoins de chacun. Et bientôt, l’Escale mobile des aidants sillonnera le territoire pour rencontrer les aidants les plus isolés. + d’infos Danaecare Lab - Escale des aidants, ouvert les mardis et mercredis de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h, 29 rue de la visitation à Saint-Étienne, tél. 04.77.20.25.26, escaledesaidants.com, danaecare.com Entre 8 et 11 millions C’est le nombre d’aidants estimé en France. Protection de l’enfance, Saint-Étienne Le président Georges Ziegler et sa conseillère déléguée en charge de l'enfance, Nicole Bruel, signent un contrat de 145 M€ d’une durée de cinq ans, avec l’ANEF et la Sauvegarde 42 pour la protection de 535 enfants ligériens . Saint-Étienne / initiative : n°1 de la bretelle française Stéphane Rovéra et Cédric Granger écrivent le 3e acte d’une très petite entreprise de Villars, Boyer TTE, premier fabricant français de bretelles. Après le nouveau site web, voici la boutique : Boyer TTE a ouvert dans ses ateliers, cet automne, un petit espace réclamé par ses clients, proposant aussi le click & collect. Peu à peu, le duo ligérien Cédric Granger et Stéphane Rovéra pose sa patte. Collègues chez Activ Radio et TL7, ils décident de s’associer, il y a deux ans, prenant la suite de Patrice Dusson à la tête de Boyer TTE. 76 ans que les ateliers de la très petite entreprise de Villars, créée par Gérard Boyer, font plus que tenir la corde malgré la crise textile, en innovant et en se plaçant dans des niches. L’entreprise emploie une dizaine d’équivalents temps plein, essentiellement des couturières, dont certaines à domicile. Leurs mains expertes fabriquent 15 à 20.000 paires de bretelles par mois (1re production française) auxquelles s’ajoutent 35 à 40.000 ceintures par an dont certaines en jean recyclées. Les débouchés ? La grande distribution, les enseignes outdoor, chasse et pêche, l’industrie textile (tenues professionnelles) et des merceries-bonneteries. Enfin, il y a les ventes directes, via un outil de e-commerce modernisé par Cédric et Stéphane. « Il s’agit de produits Boyer et différenciés de ce que vendent nos clients », insistent les deux entrepreneurs qui voient dans la personnification jusqu’à la gravure des attaches de bretelles, de quoi monter d’un cran. Aussi, avec 960.000 €, le chiffre d'affaires 2021 est en hausse de plus 10 %. La bretelle est donc imperméable aux yoyos de la mode. + d’infos : Boyer TTE, 27 avenue de l’Industrie, Z.I. Le Triollet à Villars, tél. 04.77.74.69.14, info@boyer-tte.fr, gerardboyer.fr Solidarité Saint-Genest-Lerpt / enfance : que de souvenirs ! Le 14 septembre, salle d’animation de la Croix des Sagnes, le Foyer départemental de l’enfance et de la famille organisait une fête à destination des enfants qui lui sont confiés et de leurs parents. La présidente du foyer, Farida Ayadene, s’est prêtée au jeu en se faisant maquiller avec les enfants. Tous ont pu profiter de nombreuses animations : spectacle de magie, structures gonflables, combats de sumos en mousse… et ont partagé de beaux moments. 2.500 C’est le nombre de bénévoles présents en magasin les 25, 26 et 27 novembre lors de la collecte nationale, rendez-vous annuel de la Banque alimentaire. + d’infos : Banque alimentaire de la Loire à Saint-Étienne : 04.77.91.11.61. Châteauneuf / initiative : chauffer sans gaz ni pétrole Impossible n’est pas castelneuvien ! Ici est installée la première chaudière à hydrogène de France : ILOT@GE. Une technologie d’avenir. C’est une idée brillante et son installation est novatrice. ILOT@GE fonctionne depuis 2020 grâce à deux arbres à vent aménagés dans le parc du Mollard à Châteauneuf, avec 90m² de panneaux solaires sur les toits des bâtisses. Cette chaudière permet de chauffer le château du Mollard, un bâtiment communal datant des années 1850 qui héberge des associations, des entreprises, etc. L’électricité produite sert à l’éclairage des bâtiments du site et le surplus alimente un électrolyseur. Mais quèsaco ? Ce dernier produit l’hydrogène qui est stocké dans différentes cuves avant d’être conduit dans la chaudière. Celle-ci combine hydrogène et gaz pour plus de flexibilité en fonction des quantités disponibles de chaque combustible. L’hydrogène améliore également le rendement du système. Grâce aux économies d’énergies réalisées, l’installation sera amortie en une dizaine d’années. Toutes les technologies employées ne sont pas nouvelles : elles sont déjà largement utilisées et maîtrisées. Pour le maire de Châteauneuf, ingénieur-professeur d'université à la retraite et ex-directeur de l'École nationale d'ingénieurs de Saint-Étienne, Bernard Laget, qui a porté le projet, l’originalité de l’installation tient dans la chaîne des éléments. « C'est unique et le but est de prouver que c’est possible. Il reste maintenant à améliorer le concept », précise-t-il. Grâce à ces technologies, le château et les bâtiments municipaux du parc sont chauffés et éclairés par l’hydrogène. En créant une boucle locale de production d’énergie renouvelable, ILOT@GE participe ainsi à une avancée vers l’autonomie des territoires vis-à-vis des énergies fossiles. + d’infos : mairiedechateauneuf.fr En bref Inauguration Saint-Chamond Le président Georges Ziegler et le vice-président chargé des sports, Jean-Yves Bonnefoy, assistent aux rencontres inaugurales de l’Arena, un nouvel écrin exceptionnel pour le Saint-Chamond Basket Vallée du Gier. Bravo à la librairie de Paris Elle a reçu le prix du « Numérique pour la notoriété » des Trophées du numérique CPME 2022 qui valorisent des démarches exemplaires d’entrepreneurs non spécialistes de la tech mais qui ont pris un virage digital. Une distinction qui fait rayonner les initiatives ligériennes en matière de numérique à l’échelle nationale ! librairiedeparis.com Raidlay : écoresponsable Fondée par un étudiant à l’IUT de Saint-Étienne, cette start-up axée sur la fabrication et la conception de matériel de voyage écoresponsable, récupère toutes les couvertures de cahiers des écoles partenaires des papeteries Pichon pour les transformer en garde-boues avec un simple process de découpe. raidlay.com C’est dans l’actu Décryptage Le Département renforce son aide aux communes Sport, écoles, culture, routes... Le Département est le premier partenaire des communes : 27 M€ par an de 2022 à 2027, soit + 15 %. Un accompagnement financier Intercommunalités -Contrats négociés 51 M€ Accords entre le Département et les collectivités sur plusieurs projets avec une enveloppe dédiée (exemple : redéploiement de l’atelier musée des Grenadières à Cervières) -Projets d’envergure (piscines, médiathèques…) Diverses collectivités -Appels à partenariats 20 M€ (exemples : station d'épuration de Boën-sur-Lignon, aménagement d'une Maison de santé pluriprofessionnelle (MSP) à Feurs) -Enveloppes exceptionnelles 619.000 € (exemple : soutien du Département suite à l'incendie de la salle des fêtes de Farnay) Communes rurales -Fonds de solidarité 9 M€ (voirie, petits travaux…) -Enveloppes de voirie communale 24 M€ -Enveloppes territorialisées 30 M€ (salle des fêtes, écoles…) -Enveloppes de viabilité hivernale 200.000€ (communes de moins de 700 habitants) Communes urbaines 5 M€ -Patrimoine, culture -Équipements scolaires et sportifs Un soutien technique Diagnostics Visites de terrain, récupération de données, analyse, enquêtes, rencontres, ateliers participatifs... Conseils, directions opérationnelles diagnostics (tourisme, eau, culture) Voirie, eau potable, aménagement du territoire, Assainissement Une aide à la coordination et à l’animation Mise en relation avec des professionnels pour la réalisation d’un projet Conseils 3 architectes effectuent une cinquantaine d’interventions par an auprès des collectivités Ingénierie territoriale entre les différents services (État, Région, EPCI, Département) pour le vélo, l’eau, l’habitat… Interview L’œuvre double C’est unique ! À Saint-Étienne, les Ateliers et Conservatoire des meilleurs ouvriers de France (MOF) mènent une double mission : conserver et transmettre le savoir-faire des artisans d’art. Entretien avec Magalie Da Costa, coordinatrice pédagogique. Pourquoi ce lieu est-il unique en France ? Nous devons son existence à l’initiative de Jean Closset, en 1992 : aujourd’hui décédé, ce bijoutier-joaillier stéphanois, meilleur ouvrier de France (MOF), avait obtenu ce titre d’excellence décerné par catégorie de métier. C’est en présentant une réalisation selon des contraintes préalables qu’on réussit l’épreuve. Jean Closset a ainsi réuni de nombreuses pièces d’exception de la Loire qui ont été d’ailleurs présentées aux concours, données ou prêtées par des artisans ou leur famille. Nous les exposons au public. Mais comme leur nom l’indique, ce lieu ne se limite pas à entretenir une mémoire. Il s’agit aussi de transmettre des savoir-faire, aussi bien à des amateurs qu’à des futurs professionnels, voire déjà professionnels. C’est donc, aussi, un vrai centre de formation. Et ces deux aspects réunis, c’est unique. Qu’enseigne-t-on ici ? On compte 14 ateliers dédiés à un métier d'art en journées, stages ou cours du soir : ébénisterie, maroquinerie, marqueterie, gravure, tournage sur bois, vitrail Tiffany, dessin, peinture, sculpture sur pierre, sculpture sur bois, tapisserie en siège, couture, bijouterie, restauration de mobilier et broderie/peinture à l’aiguille. Dans l’esprit humaniste de Jean Closset, la volonté était de les démocratiser, sans prérequis de formation. Même si des artisans viennent aussi pour se perfectionner ou se diversifier... Les formateurs s’adaptent à leur rythme. Nous avons aussi deux formations diplômantes : un CAP en bijouterie-joaillerie qui bénéficie de partenariats avec Tournaire et Solyfonte et CAP métiers de la mode vêtements flous. Comment s’organisent les Ateliers et Conservatoire des MOF ? C’est une association qui compte deux salariées, et environ 200 adhérents. Une quinzaine de maîtres artisans, dont certains MOF, enseignent toute l’année aux élèves originaires de la Loire, mais aussi de la région. On vient parfois de loin, voire de très loin, comme cette personne de Nouméa qui était récemment en CAP bijouterie pour se former à des techniques minutieuses, très traditionnelles. Ces savoir-faire réputés et très locaux se perpétuent grâce à nos ateliers. La gravure sur armes par exemple... + d’infos Ateliers et Conservatoire des meilleurs ouvriers de France, 2 et 4 rue Jean Itard, 42000 Saint-Étienne, tél. 04.77.74.57.79., ateliers-conservatoire-mof.com MOF Fondée en 1929, la Société nationale des meilleurs ouvriers de France (MOF) est une association soutenue par le Département, qui compte 1.500 MOF adhérents ayant réussi les concours. Pièces du musée Bijouterie, forge, génie climatique, gravure, vitrail, ébénisterie, photographie, broderie, couture... 80 pièces de concours à admirer. Visites Les Ateliers et Conservatoire des meilleurs ouvrier de France sont ouverts à la visite à partir de 5 personnes. Réservez 15 jours avant ! Dossier La Loire vit à l’ère connectée 42 : c’est la réponse ultime que délivre l’ordinateur le plus puissant à « la grande question sur la vie, l’univers et le reste » dans le mythique « Guide du voyageur galactique » paru en 1978, une référence pour les geeks du monde entier. On aimerait, ici, raconter la suite à l’auteur Douglas Adams : en 15 ans, grâce à un schéma directeur et des investissements adaptés, la Loire est devenue le Département le mieux fibré hors région parisienne et porte, avec « Loire Connect », l’ambition d’accélérer la transition digitale. Car au-delà des 10.500 km de fibres optiques en zone rurale, le Département s’est engagé à faciliter l’accès au numérique en développant la médiation : Espaces publics numériques (EPN), CCAS et autres fablabs… Plus d’une centaine de lieux forment ainsi gratuitement tous les publics intéressés. Cible prioritaire parmi eux : la jeunesse. Le Département organise ainsi, chaque année, avec ses partenaires, des rendez-vous Parcours Digital pour faire découvrir aux jeunes les métiers du numérique et susciter des vocations. Des appels à partenariat encouragent également les projets de toutes les petites communes, notamment les plus responsables, innovants et ceux qui simplifient le quotidien. Dans un souci d’égalité et d’accès au droit, la collectivité a participé l’an dernier au recrutement de 45 conseillers numériques, répartis sur tout le territoire, qui viennent en soutien d’usagers pour faciliter leurs démarches ou faire valoir leurs droits. Au-delà, c’est l’attractivité du territoire qui se dessine en creux de certains projets : organisation d’escape game au château de la Roche, modélisation 3D du forum gallo-romain de Feurs… Les ambitions culturelles et offres de loisirs tendent naturellement à se digitaliser. À terme, une mutation s’ouvre : celle d’un territoire intelligent, où les routes connectées facilitent l’échange de données avec les véhicules, où l’éclairage adapte son intensité au gré des besoins et des usagers. Le parcours de « Loire Connect » n’est certes pas galactique mais bien tangible. Et ici, dans le 42, il est permis de rêver. Séverine Reynaud, vice-présidente chargée du numérique Le Département mène une politique numérique ambitieuse qui doit répondre aux enjeux sociétaux, développer une attractivité forte pour le territoire et acculturer l'ensemble des Ligériens. Elle s'appuie sur des infrastructures de qualité, des usages développés, des données identifiées et ouvertes, ainsi qu'une médiation numérique pour accompagner le changement. Dans ce cadre, le Département lance, chaque année, un appel à partenariats « Loire Connect ». Et les projets sont toujours plus nombreux. + d’infos : loire.fr/numerique La Loire est un département précurseur dans l’industrie numérique. Michael Ngo, délégué territorial Loire/Haute-Loire chez Digital League, nous éclaire. Comment se porte le numérique dans la Loire ? C'est un secteur dynamique dans la Loire, qui se porte bien et est en pleine croissance d’activités, renforcée depuis 2020. De plus, notre département est parfaitement représentatif car il n’est pas spécialisé comme le Rhône, par exemple, dans les logiciels. Notre industrie numérique est très variée. Notre département est précurseur en matière de fibre. Absolument… La Loire se situe juste après l’Île-de-France. Des sociétés basées dans des zones rurales, telles que Chérier ou Rozier-en-Donzy, sont adhérentes à notre communauté du digital. En desservant les zones d'activité économique, la fibre est un véritable vecteur d'attractivité et de développement pour le territoire. L’équipement et les usages numériques ont-ils p rogressé depuis 2020? Avec le confinement, nous nous sommes rendu compte que nous pouvions concilier vie professionnelle et cadre de vie grâce à la fibre qui couvre presque entièrement la Loire. Elle améliore le milieu de vie des habitants, encourage l'installation d'entreprises ou de télétravailleurs dans les villages et répond aux besoins du futur. + d’infos : digital-league.org À l’écoute du numérique Ils sont 45 sur l’ensemble de la Loire, dont 9 à œuvrer au sein du Département : les conseillers numériques contribuent à la lutte contre la fracture numérique auprès des Ligériens. Reportage. Jeudi, 10h30. Marinette, 70 ans, s’avance vers Pauline, conseillère numérique à la Maison Loire Autonomie (MLA). Son problème du jour ? Se connecter sur le site du CESU pour l’embauche de son aide à domicile. « Nous guidons les usagers de la MLA pour qu’ils soient plus à l’aise sans pour autant réaliser les démarches à leur place », explique-t-elle. « L’objectif est qu’ils soient autonomes. » Demandes de duplicatas de cartes de stationnement, de permis de conduire en ligne, utilisation des outils informatiques… Pauline accompagne les Ligériens dans leurs usages numériques, notamment avec le clavier ou internet. « Ils ont souvent peur de valider car ils ne peuvent pas revenir en arrière comme sur le papier. Mon rôle consiste alors à les rassurer, être à leurs côtés », observe-t-elle. « Je les aide également lorsqu’ils ont perdu leurs mots de passe. » Son accompagnement s’adapte aux besoins : de l’aide ponctuelle aux ateliers en groupes. 13 millions de Français manqueraient de compétences numériques. Comme Pauline, 45 conseillers numériques France Services officient sur notre territoire. « Pour accompagner au mieux les Ligériens, nous avons suivi chacun entre 105 et 420 heures de formation. Nous sommes très liés. Lorsque l’un d’entre nous a une question, il trouve toujours quelqu’un pour lui répondre. » Tous bénéficient de ressources communes, notamment de celles de l’association Zoomacom, et œuvrent pour plusieurs employeurs : 16 collectivités et 10 structures privées. Ainsi Linda, à la mairie de Montrond-les-Bains, accompagne les usagers de la MJC et de la médiathèque. Un public différent de celui de Pauline puisqu’elle sensibilise entre autres les enfants au codage via des robots. Mais toutes deux retrouvent parfois des problématiques communes : « Je reçois souvent des femmes. Je me souviens d’une dame démunie suite au décès de son mari. C’était lui qui utilisait l’ordinateur. Je l’ai reçue, elle s’est sentie soutenue et a réussi. » Et les anecdotes ne manquent pas, comme cette mamie, passionnée de couture qui lui a, un jour, demandé d’accéder à des tutoriels sur YouTube… Du tricot à la toile, il n’y a parfois qu’un conseiller ! + d’infos : loire.fr/conseillernumerique Le saviez-vous ? Dans le cadre du schéma de la médiation numérique, le Département de la Loire s’est positionné pour animer la communauté des conseillers numériques France Services en lien avec la Préfecture, l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoire et la Banque des territoires. À vos côtés SDIS Une formation tout feu tout flamme 9h. Rue du Chanoine Ploton à SaintÉtienne. Quinze soldats du feu du centre de secours de La Terrasse endossent leur uniforme, prêts à suivre une journée intense au centre de formation. Cet espace est complémentaire aux outils de proximité mis en place au plus près des casernes. Au programme : de nombreux exercices et divers scénarios susceptibles d’être rencontrés dans le quotidien. Divisées en neuf zones sur un plateau technique, les mises en situation leur réservent quelques surprises et une bonne dose d’adrénaline en toute sécurité. En route pour la zone « secours routier ». Une entrée d’autoroute est reconstituée… On s’y croirait presque : une victime est prise au piège de son véhicule ! Comment la désincarcérer ? Aujourd’hui, c’est la « technique de découpe » qui est enseignée aux sapeurs-pompiers. Et lors de cet exercice, rien n'est laissé au hasard. « Pour protéger les sauveteurs et éviter un sur-accident, un balisage de sécurité est indispensable », explique le commandant Stéphane Dauphin, également chef du bureau de la formation au SDIS 42. « Dans un premier temps, ils doivent protéger les lieux et avertir les automobilistes. C’est seulement dans un deuxième temps que l’intervention de secours peut avoir lieu. » 10h. Les exercices continuent. Et les sapeurs-pompiers retrouvent sur ce plateau technique, drames, urgences et imprévus qu’ils côtoient chaque jour sur le terrain. « Cette école départementale d’incendie et de secours est plus vraie que nature ! Elle compte une multitude de scénarios en fonction de la formation. » Au standard, le chef d’agrès, responsable de la planification et de la gestion des activités du personnel, reçoit une demande d’intervention fictive. Il dévale les escaliers, monte dans le véhicule adapté à la situation et se rend sur la zone concernée. Cette partie « secours d’urgence à la personne » s’effectue dans « la maison froide ». Pendant que certains portent un appareil respiratoire isolant (ARI) sur le dos en traversant un long couloir sombre, d’autres empruntent les escaliers jusqu’au 4e étage, prêts à relever d’autres défis. Aujourd’hui, un couple inquiet de ne plus entendre leur voisine a appelé le 18, un septuagénaire a fait une chute et doit être brancardé, une fuite de gaz a lieu dans la cuisine… « Cette formation est primordiale », souligne le commandant avant de préciser : « 80 % des interventions relèvent du secours à la personne. » Quant à la formation sur les feux, elle se tient en majorité dans « la maison chaude ». « On simule différents foyers d’incendies à l’aide de rampes de gaz télécommandées par un technicien et des fumées artificielles. » Et pour que les sapeurs-pompiers maintiennent leurs acquis ou se perfectionnent, d’autres formations ont lieu tout au long de l’année. Sauvetages en milieu périlleux ou en milieu aquatique, risques nucléaires, radiologiques, bactériologiques, chimiques… Prêts à sauver le monde. + d’infos : sdis42.fr Marianne Darfeuille, conseillère départementale, présidente du Conseil d’administration du SDIS 42 Avec plus de 48.300 interventions par an, il est indispensable d’offrir des formations de qualité aux sapeurs-pompiers. Plus que jamais sollicités l’été dernier pour les feux de forêt, tous les sapeurspompiers de la Loire continueront à bénéficier de cette initiation spécifique dans leur programme de formation initiale. En chiffres 71 centres de secours dans la Loire 2.800 sapeurs-pompiers dont 80 % de volontaires 2 M€ alloués aux 15.000 journées de formation/an 200 jours de formation/an organisés sur le plateau technique À votre service Portrait d’agent : dame de cœur Si le Département est au-dessus des obligations légales quant à l’insertion des travailleurs handicapés, elle n’y est pas pour rien. Au sein de la collectivité, Marie-Pierre Bourgeois assure le poste de référente handicap. La prise en charge du handicap ? Un champ d’actions de la compétence autonomie, propre au Département, s’adressant à tous les Ligériens concernés. Concernée, la collectivité l’est aussi dans le recrutement de ses agents et l’adaptation de l’environnement de travail. C’est là qu’intervient Marie-Pierre Bourgeois, référente handicap depuis 2019 aux Ressources humaines. À ce sujet, la Loire est plutôt bonne élève. En 2021, 6,78 % de ses 2.900 agents souffraient d’un handicap. Taux d’insertion qui progresse encore alors que la loi exige 6 % dans la Fonction publique. Mais attention, « dans 80 % des cas, ça n’est pas visible », avertit Marie-Pierre Bourgeois. « On pense tout de suite à une personne en fauteuil roulant... C’est oublier l’infinie diversité des handicaps et l’adaptation qu’ils réclament. Il y aussi des agents qui le deviennent à la suite d’un accident ou de maladies. Aux adaptations matérielles, par exemple un appareil auditif équipant un ordinateur, un téléphone, s’ajoutent des relations humaines à soigner, qui diffèrent selon les personnalités : sensibilisation, communication et parfois tutorat. C’est très varié. » Marie-Pierre trouve parfois les profils qui feront mouche auprès de partenaires, tels que Cap Emploi, Prisme 21, CFAS… « Nous recrutons des compétences, pas un handicap. Il ne s’agit pas de faire des statistiques », souligne-t-elle. « On étudie le besoin, si le poste est adaptable. Et si, derrière, on a un candidat potentiel, celui-ci passe un entretien avec ses qualités, ses défauts, comme les autres. Cela reste incitatif et non une obligation pour les services. » L’insertion, cette Appelouse en connaît un rayon. Elle travaille dans ce domaine depuis 1998 : « J’ai été embauchée au Département pour suivre les emplois jeunes avant les contrats aidés dans les collèges. J’ai une licence administration économique et sociale (AES) mais c’est le « S » qui m’attirait ! Dans mes précédentes fonctions, j’ai beaucoup croisé de personnes en situation de handicap. Alors, quand l’opportunité du poste s’est présentée... » Marie-Pierre a pris la bonne décision ! Dans 80 % des cas, le handicap n’est pas visible. Le handicap au Département de la Loire, c’est : -Un taux d’insertion de 6,78 % de travailleurs handicapés au sein de la collectivité (obligation légale à 6 %) -1,1 M€, sur 3 ans, consacrés à l’emploi de personnes handicapées par le Département -Une politique soutenue par l'IPHFP (Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique) à hauteur de 470.000 € Patrimoine : visite insolite au prieuré Parcourez les 1.000 ans d’histoire du prieuré de Pommiers-en-Forez à travers une quête interactive. Faites preuve de coopération pour résoudre les énigmes qui jalonnent cette aventure immersive. Plongez dans les méandres du temps et partez à la rencontre des habitants qui ont occupé ces lieux depuis le 11e siècle. Parviendrez-vous à retrouver tous les fragments du médaillon et à accomplir votre mission avant qu’il ne soit trop tard ? Deux heures de quête pour 2 à 5 joueurs à partir de 12 ans. Pensez à réserver ! + d’infos : prieuredepommiers.fr Mobilité : des feux tricolores intelligents pour désengorger l’A72 Une expérimentation est conduite à compter du 28 novembre dans le secteur sensible de La Gouyonnière à La Fouillouse. Ojectif du Département : limiter l’engorgement de la bretelle de sortie de l’A72 (sorties 9 a et b) pendant les heures de pointe et ainsi améliorer les conditions de sécurité des usagers. Installés à chaque entrée du giratoire desservant la zone commerciale de La Gouyonnière, ces feux tricolores intelligents vont contrôler les flux de circulation aux heures de pointe, en limitant le débit des véhicules et en régulant la vitesse. Cette expérimentation, qui s’inscrit dans une réflexion globale sur la mobilité dans ce secteur, s’étendra sur trois mois minimum. Elle sera évaluée à la fois de manière quantitative (mesures) et qualitative, à partir d’observations sur site et d’une enquête auprès des usagers. Si les résultats se révèlent concluants, cette installation pourra être pérennisée. Archives départementales : 1 nouveau site Le site web des Archives est doté de nouvelles fonctionnalités : visionneuse rapide, moteur de recherche transversal, expositions virtuelles … Généalogistes amateurs et professionnels découvriront les indexations nominatives et collaboratives en fin d’année. + d’infos : archives.loire.fr Toute l’actualité du Département loire.fr/actus 323 communes Vos villes et villages Découvrez les initiatives des communes ou collectivités près de chez vous. La Fouillouse / économie : des boutiques éphémères La « Chouette Boutique Feuillantine » s’est installée depuis la rentrée au cœur du village de La Fouillouse. Du lundi au samedi, cette échoppe atypique s’ouvre sur trois espaces de vente éphémères, investis par trois marques phares : Cadeau Maestro, l’Armoire à Clé et Boutique Déco. Les commerçants, artisans et créateurs testeront ainsi le marché du secteur avant d'envisager, le cas échéant, une installation plus durable. Une manière astucieuse de redynamiser le centre-bourg, en apportant nouveautés et curiosités tout au long de l’année. + d’infos lafouillouse.fr Col de la Loge / tourisme : 130 C’est le nombre de personnes que pourra accueillir la nouvelle salle hors sac du col de la Loge. Avec le soutien du Département, la station disposera cet hiver d’un nouveau bâtiment d’accueil, intégrant l’espace billetterie, la location de matériel et le poste de secours. + d’infos : station-coldelaloge.fr Saint-Chamond / attractivité : M… for you : l’expérience shopping Fédérer et promouvoir commerçants et créateurs auprès d’un public élargi, telle est l’ambition de la marque de territoire lancée par la Ville de Saint-Chamond. Baptisée « M… For You », celle-ci vous invite à vivre une nouvelle expérience shopping, en s’appuyant sur le site mforyou.fr mais aussi une page Facebook et un compte Instagram dédiés. En quelques clics, localisez et découvrez les 600 commerçants de la ville, les zones de parkings gratuits, les lieux de restauration, les espace de loisirs, les sites culturels remarquables… Créez ainsi facilement vos propres parcours shopping, alliant plaisir et convivialité. + d’infos : mforyou.fr Roannais / mobilité : une flotte de bus 100 % électrique D’ici 2026, tous les bus circulant sur les lignes urbaines du réseau de transport de l’agglomération roannaise (Star) seront progressivement remplacés par des véhicules électriques : ligne 1 à l’automne 2023, lignes 2 et 3 en 2025 et lignes 4, 10 et 11 en 2026. Plus confortables et silencieux pour les passagers, ils contribueront à réduire les nuisances pour les riverains et diviseront par 12 les émissions de CO2 d’ici à 2030. Le Département soutient cette démarche innovante, en finançant l’aménagement du dépôt de bus. Roannais Agglomération deviendra ainsi l’une des premières agglomérations françaises, à taille comparable, à disposer d’une flotte de bus 100 % électrique. + d’infos : aggloroanne.fr Le Département vous répond Vous avez une question sur l’une de nos missions ? Un professionnel de notre collectivité vous renseigne. Les pneus hiver sont-ils obligatoires dans la Loire ? @loire.fr Les voitures doivent obligatoirement être équipées en pneus hiver ou détenir des chaînes ou chaussettes à neige durant la période hivernale, soit du 1er novembre 2022 au 31 mars 2023 inclus. 193 communes de la Loire sont concernées par cette réglementation issue de la loi Montagne. + d’infos : inforoute42.fr J’organise une manifestation dans la Loire. Comment la faire paraître sur loire.fr ? @loire.fr Saisissez vos informations via le formulaire en ligne ou envoyez-les par mail à votre office de tourisme depuis loire.fr/ formulaireagenda. L'agenda des événements utilise les données issues d’une plateforme (Apidae), alimentée par les offices de tourisme en lien avec Loire Story. Votre événement figurera ainsi sur loire.fr/ agenda et sur d'autres sites. + d’infos : loire.fr/formulaireagenda Dois-je faire ramoner le conduit de mon poêle à bois ou granulés chaque année ? @loire.fr Une évidence parfois oubliée ! La première bonne raison de procéder au ramonage du conduit concerne votre sécurité. En négligeant l’entretien des conduits d’évacuation, le risque est de voir un incendie se déclarer ou d’être intoxiqué par le monoxyde de carbone (mauvaise combustion de votre poêle). + d’infos : sdis42.fr Tribunes Groupe union pour la Loire pacte de confiance entre l’état et les collectivités : le département prêt à des efforts s’ils sont partagés À l’occasion de la présentation du projet de loi de finances 2023 par le Gouvernement, il n’a échappé à personne que la fuite en avant budgétaire était « en marche ». Le déficit de l’État se creuse inexorablement, de façon structurelle mais aussi de façon conjoncturelle. Au manque de courage de s’attaquer à la dette publique qui frise les 115% du PIB, s’ajoute la facilité du chèque en blanc. Maintenir un pays sous perfusion d’argent public n’est certainement pas le bon traitement à moyen et long termes. Car qui remboursera ? Aujourd’hui, loin de reconnaître le rôle déterminant des Départements, l’État grève encore un peu plus leurs finances, en augmentant par exemple le RSA. L’adage populaire « Qui commande, paie la note » devrait s’appliquer à l’État. Car il est facile d’annoncer des décisions qui seront portées et financées par d’autres. Les Départements ne peuvent plus être la variable d’ajustement d’un discours politique consistant à asphyxier les collectivités et par là, leur ôter toute autonomie et initiatives. Nous le dénonçons régulièrement mais les compensations de l’État dues vis-à-vis des différents transferts de compétences nationales vers les Départements, ne sont pas à la hauteur des enjeux et de ce que le Gouvernement nous demande. Il est toujours bon de rappeler que là où l’État devrait nous rembourser 100% des allocations individuelles de solidarités, il se contente de 43%. Après nous avoir retiré le levier de l’impôt, le remplaçant par une part de TVA, le Gouvernement supprime à présent la recette départementale de la CVAE (Contribution sur la valeur ajoutée des entreprises), elle-même compensée par une part de TVA. Ce jeu de dupes est en vérité un déni de démocratie locale. Ces décisions démontent tous nos principes de décentralisation et enferment petit à petit les collectivités territoriales, dans une dépendance insupportable et dangereuse. Dans cette période trouble, où les turpitudes du monde entraînent inflation et hausse des coûts de l’énergie, nous maintiendrons le cap : celui de protéger. Mais, à l’État qui nous demande toujours plus d’efforts, notamment à travers son pacte de confiance, nous lui intimons qu’il prenne aussi ses responsabilités et agisse de façon plus vertueuse, car l’argent magique n’existe pas. En cette fin d’année, plus incertaine que jamais, nous voulons redire aux Ligériens que le Département agit pour eux au quotidien. Solidarités humaines et territoriales, aménagement du territoire, éducation, culture… Nos missions sont essentielles et nous les poursuivrons coûte que coûte. Antoine Vermorel-Marques, président du groupe Union pour la Loire, Député Groupe Loire en commun Le Département à l’heure de la sobriété énergétique Face à l’inflation galopante, l’explosion des prix de l’énergie et les difficultés d’approvisionnement, sur fond de tensions géopolitiques, l’État et des collectivités locales ont récemment annoncé divers plans destinés à réduire la consommation et à faire baisser les factures énergétiques. Ces dispositions, bien que tardives, sont bienvenues et nécessaires. Nous défendons depuis des années le principe même de la sobriété énergétique, tant dans une logique économique que pour préserver le climat : l’énergie la moins coûteuse et la moins polluante demeurera toujours celle que nous ne consommons pas. Nous plaidons ainsi depuis longtemps pour le déploiement d’un vaste programme d’isolation thermique des bâtiments départementaux, en particulier de nos collèges, dans lesquels le Conseil départemental investit bien trop peu pour qu’on puisse le qualifier de volontariste. Le retard pris ne se rattrapera pas en quelques mois, si bien que cet hiver, les factures énergétiques risquent d’exploser, malgré la « norme » des 19°C. Le Département devra être au rendez-vous en abondant si nécessaire les dotations de fonctionnement, si l’on ne veut pas que nos collèges se retrouvent obliger de choisir entre le chauffage et les sorties scolaires… Nous invitons par ailleurs l’exécutif à faire preuve de cohérence, en refusant la gabegie qui consisterait à demander de moins chauffer les salles de classe, tout en continuant, par exemple, de vouloir produire à grand renfort de dépense énergétique, de la neige de culture dans la station de ski de Chalmazel ! Échappée belle Saint-Bonnet-le-Château : l’aventure Obut 11e sport national, la pétanque a le vent en poupe ! Dans la Loire, il est possible de la pratiquer à toutes saisons, même en novembre, et de découvrir un des fleurons de l’industrie locale : Obut. Mercredi, 14h30. Une légère brume enveloppe Saint-Bonnet-le-Château, Sacha et Albane affichent un large sourire. Malgré les températures un peu fraîches, il règne dans l’atmosphère comme un parfum d’été : aujourd’hui, c’est pétanque au programme ! « Le projet de l’Aventure Obut a vu le jour en 2021 », explique le PDG, Romain Souvignet. « Nous avons réuni notre restaurant et notre boutique via un patio. » Un parcours scénographique raconte aux visiteurs de tous âges les évolutions de cette entreprise phare de la Loire. « Ce n’est pas un musée de la pétanque », précise l’entrepreneur. « Nous avons voulu rendre cet espace ouvert et gratuit pour que les gens découvrent l’histoire d’une marque, la culture familiale d’une entreprise. » Deux salles de séminaires complètent le site. Avec son père, Sacha plonge en 1955, aux côtés de Frédéric Bayet, serrurier, et d’Antoine Dupuy, « mécanicien de talent », bientôt rejoints par la famille Souvignet. Le duo marque un arrêt devant un panneau, interloqué. Il découvre qu’Obut ne s’est pas toujours écrit ainsi. L’entreprise était autrefois baptisée « La Boule au but ». Un certain Pierre Bellemare, en direct sur Europe 1 dans les années 1970, aurait écorché son nom en « Obut », séduisant au passage le grand-père de Romain, Robert Souvignet, alors aux manettes. Albane, elle, grimpe dans une vieille estafette entièrement réaménagée. Jeu de piste, memory… pas le temps de s’ennuyer ! Elle est impatiente de rejoindre le Carré pétanque. Sa maman Corinne a réservé pour 15h la piste des enfants. Son objectif : battre son grand frère. Albane s’applique avec ses boules en bois. Elle est bien décidée à être la plus proche du cochonnet ! Les pieds solidement ancrés sur le gazon synthétique, elle ne tarde pas à dévoiler tout son talent. Mais Sacha n’a pas dit son dernier mot. Concentré, il reste imperturbable face aux bruits de tintement des boules en acier qui résonnent sur la piste voisine. Les « mènes », comprenez les manches, s’enchaînent. 11-9, la partie est serrée. 13 points : victoire pour Albane ! Sans rancune, elle partage un bon chocolat chaud avec son adversaire tout en admirant au loin la vue sur la collégiale. Cet été, ils pourront s’exercer à l’extérieur : une esplanade est attendue pour la saison prochaine. En attendant, il est l’heure de faire un tour à la boutique… histoire de souffler quelques idées au père Noël. Y aller : à 30 min de Saint-Étienne et de Montbrison et 1 h de Roanne. Découvrir Les curiosités de Saint-Bonnet-le-Château. Évadez-vous dans les rues pavées de cette petite ville médiévale et découvrez ses anciennes portes, fortifiées, ses maisons Renaissance, sa collégiale du 15e siècle… mais aussi sa vingtaine de momies. Visite sur réservation. Tél. 04.77.50.52.42 ou 04.77.50.11.15. Le marché tous les vendredis matin dans le centre-bourg. S’entraîner : parties de pétanque indoor, réservez l’un des 7 terrains intérieurs. Tél. 04.77.45.57.05 Stages de pétanque avec un instructeur ou en compagnie d'un champion de pétanque, vivez une expérience unique sur le site emblématique de fabrication des boules Obut. Tél. 04.77.45.57.00. Se restaurer Carré pétanque Obut tél. 04.77.45.57.05, 5 route du Cros, 42380 Saint-Bonnet-le-Château, carrepetanque.fr + d’infos Obut, tél. 04.77.45.57.00, obut.com Le bon plan de la médiathèque Livres, CD, DVD, applications, animations… À l’approche des fêtes de fin d’année, la Médiathèque numérique de la Loire vous invite à sortir le rouleau à pâtisserie. En avant les fouets, les moules, les spatules, les tamis et les robots pour réaliser des recettes sucrées ! Pour des desserts réussis, les plus grands pâtissiers vous accompagnent dans vos réalisations de bûche, madeleines, brioches, tarte au citron meringuée… comme un chef ! Révisez vos classiques avec Cyril Lignac dans Fait Maison, spécial Pâtisserie. Partagez des recettes incontournables avec Clélia Chatelain dans La pâtisserie ça se partage avec Clélia… Et réussissez le Paris-Brest de votre vie grâce à la Master class de Yann Couvreur. Pour vous perfectionner, étudiez les magazines en ligne disponibles de Marmiton à My cuisine en passant par Cuisine Kids. Quant à La chouette en toque en VOD, elle raconte la pâtisserie et les valeurs affectives de la cuisine aux enfants. Bref, tout un programme gourmand. + d’infos : coups de cœur accessibles en ligne et des centaines de références gratuites sur mnloire.fr Nos sorties coups de cœur Frissonnez ! littérature - polar Avec les Gueules noires du polar, rencontrez des auteurs de roman policier et des éditeurs. À l’ouverture de l’événement, assistez à une soirée théâtre à la Comète où Mamie Luger sera jouée par la Cie Ah ! en présence de l’auteur Benoît Philippon. Si vous aimez suivre une enquête avec humour, assistez à la table ronde en présence de Benoît Philippon et Luc Chomarat. Une autre table ronde spéciale thriller avec Cécile Cabanac, Jérome Camut et Nathalie Hug, et Jacques Saussey est aussi au programme. Fan de l’auteur Franck Thilliez ? Rencontrez-le le 26 novembre ! Enfin, les étudiants du lycée hôtelier du Renouveau vous serviront un cocktail inspiré de leur lecture. Du 15 novembre au 7 décembre, retrouvez l'expo-enquête Qui a refroidi Lemaure ? et une expo-littérature policière. Enfin, le 23 novembre, soyez prêts pour une soirée quiz polar. Les 24, 25 et 26 novembre : les gueules noires du polar (5e édition), Librairie de Paris à Saint-Étienne, gratuit – sur inscription, tél. 04.77.49.21.21, librairiedeparis.com Chapeau l'artiste exposition temporaire L’exposition Claude Saint-Cyr & Christian Dior, une aventure de chapeaux présente des dessins du célèbre styliste Christian Dior et des photographies de Georges Martin, consacrée à Claude Saint-Cyr. Cette grande modiste a travaillé notamment pour la reine d’Angleterre. Après le musée des Arts Décoratifs de Paris, puis le musée Christian Dior de Granville, découvrez l’élégance à la française des années 1950 à Chazelles-sur-Lyon ! Du 10 décembre 2022 au 4 mars 2023 Claude sAint-Cyr & Christian Dior, une aventure de chapeaux, atelier-Musée du Chapeau à Chazelles-sur-Lyon, 8 € / Tarif réduit : 4 €, tél. 04.77.94.23.29, museeduchapeau.com Astronautes exposition - ateliers À quoi ressemble vraiment la vie des astronautes ? Conçue par la Cité de l'espace, l’exposition Astronautes embarque les visiteurs dans un parcours qui combine à la fois découvertes scientifiques et animations originales. Le décor étonnant de la Terre vue de l’espace embarque le visiteur dans une ambiance spatiale palpitante à bord de l’ISS ! Découvrez le quotidien des astronautes entre animations, ateliers participatifs, expériences sensorielles, manipulations et exploration en autonomie. De nombreux objets spatiaux insolites sont à tester, pour se plonger dans la peau d’un astronaute, l’espace d’un instant. Dès 7 ans. Jusqu’au 17 décembre astronautes, La Rotonde (Soucoupe) - 158 cours Fauriel à Saint-Étienne, 6 € / Tarif réduit : 4 €, tél. 04.77.42.02.78, larotonde-sciences.com Scarlatti musique et jonglage Et si le jonglage aidait à écouter la musique ? Voici le curieux portrait d’un drôle de compositeur né la même année que Jean-Sébastien Bach : Domenico Scarlatti. Sous les doigts d’une claveciniste et d’un jongleur, ses lointaines sonates se parent de points blancs : les balles. Avec la Cie Feinte, on se retrouve à la frontière de la magie, tout proche du monde de la marionnette, au cœur de la musique. En partenariat avec le festival Les Monts de la Balle. Dès 6 ans. Le 30 novembre à 14 h 30 et 18 h, Théâtre de Roanne. Le 24 novembre à 19 h : conférence autour de l’œuvre de Scarlatti au Foyer-bar du théâtre. Tél. 04.77.71.05.68. Le 9 décembre à 14 h 15 et 19 h 30, Théâtre des Pénitents à Montbrison, tél. 04.77.41.44.30. Le 14 décembre à 15 h et le 17 décembre à 17 h, Opéra de Saint-Étienne, tél. 04.77.96.39.16. Ne pas oublier mémorial À travers photographies, témoignages, portraits d'hommes et de femmes, le mémorial rend un hommage poignant à ces anonymes devenus des héros de guerre. Il transmet la mémoire et les idéaux des résistants et déportés ligériens de la Seconde Guerre mondiale aux générations actuelles. Réalisée en lien avec les Archives départementales de la Loire, les Archives municipales et métropolitaines de Saint-Étienne et le Mémorial de la Loire, revivez la guerre d’Algérie à travers l’exposition poignante En guerre d’Algérie jusqu’au 16 juin 2023 aux Archives municipales. Jusqu’au 16 juin 2023 en guerre d’Algérie, Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire, 3 € (Exposition gratuite aux archives municipales), tél. 04.77.34.03.69, memorial-loire42.fr, La fièvre du chocolat salon gourmand La Loire abrite plusieurs chocolatiers de grande renommée depuis le 18e siècle. Le salon C’est tout chocolat est l’événement ligérien 100 % cacao aux pépites gourmandes. Il rassemble plus de trente chocolatiers-pâtissiers et amis du chocolat qui présenteront leur savoir-faire et leurs produits à déguster. Sculptures en chocolat, initiations à la dégustation, animations, jeux, robes accessoirisées de chocolats, ateliers… De quoi se lécher les babines ! Les 18, 19 et 20 novembre c’est tout chocolat, quartier historique et espaces de L’Embarcadère à Saint-Just Saint-Rambert, entrée gratuite, cesttoutchocolat.fr, @cesttoutchocolat Ici aussi ! Tatou juste Pour sa 17e édition, ce salon de la transition écologique rassemble plus de 230 exposants et propose une centaine d'animations gratuites pour toute la famille : conférences, ateliers pratiques, expositions, etc. Les 26 et 27 novembre Parc Expo - Hall B à Saint-Étienne, tatoujuste.org Gastronomie La 39e édition du salon de la gastronomie accueille une centaine de stands avec des produits représentant toutes les régions de France... et des démonstrations culinaires. Les 19 et 20 novembre, Le Scarabée à Roanne. Salon d'art Peinture, gravure, décoration d'intérieur, sculpture, etc. L’association des Créateurs des Monts du Lyonnais organise sa 9e édition sur un site d'exception. Les 3 et 4 décembre, site de l’Atelier-Musée du Chapeau à Chazelles-sur-Lyon Marché de Noël Avec la Chambre d'Agriculture de la Loire, la 27e édition du marché de Noël des producteurs de nos terroirs rassemble plus de 60 stands tenus par des agriculteurs et artisans eux-mêmes. Des idées savoureuses pour les fêtes. Du 16 au 18 décembre, complexe d'animations des Bords de Loire à Andrézieux-Bouthéon Car / Men danse Les Chicos Mambo sont de retour ! Mis en scène par Philippe Lafeuille, l'ouvrage de Bizet est revisité par huit danseurs et un chanteur virtuoses qui, avec fantaisie, tendresse et dérision, se jouent du masculin et du féminin. Cette Car / Men moderne est sublimée par la fluidité des corps ainsi que la voix lyrique de haute volée du chanteur, évoluant dans un tourbillon de couleurs. La chorégraphie est précise et originale, ponctuée d'un humour bien dosé avec une véritable Carmen 2.0 ! Ce show chorégraphique, mêlant humour, théâtre, chant, clown, théâtre d'objets et vidéo, est un tourbillon de bonne humeur et d'humour... Une ode à la liberté. Le 15 novembre à 20 h, Car / Men au Théâtre de Roanne, 35 €, tél. 04.77.71.05.68, theatrederoanne.fr La veuve joyeuse opérette Le burlesque de ce chef-d’œuvre majeur de l’opérette viennoise en trois actes est transcendé pour souligner la complexité et la sensibilité des personnages de l’œuvre de Franz Lehár. Dans un décor tantôt scène et tantôt ring, de bleu et d’argent, la mise en scène de Jean-Louis Pichon et la direction musicale de Laurent Touche font honneur à l’Opéra de Saint-Étienne. La soprano Olivia Doray tient le rôle-titre, avec le ténor Jean-Christophe Lanièce en Danilo. Un spectacle de fin d’année de grande tenue, à ne pas manquer ! Le 29 décembre à 20 h et le 31 décembre à 19 h, le 1er janvier à 17 h, La veuve joyeuse, Grand théâtre Massenet – Opéra de Saint-Étienne,de 10 à 61 €, tél : 04.77.47.83.40, opera.saint-etienne.fr 9 bicyclette(s), faire des vélos exposition temporaire À l’heure de la saturation des métropoles, du défi climatique et du tourisme durable, le vélo est à nouveau dans l’air du temps. Découvrez plus de 70 bicyclettes à la pointe de la technologie et du design au cœur d’une exposition inédite : Bicyclette(s), faire des vélos. Le commissaire Jean-Louis Frechin, de l’agence Nodesign, vous embarque dans l’aventure du formidable renouveau du cycle et de sa fabrication au 21e siècle. Le choix de Saint-Étienne n’est pas un hasard, puisque c’est au cœur de la capitale historique du cycle que s’affirme ainsi la renaissance du vélo en Europe. Jusqu’au 1er mai 2023 bicyclette(s) faire des vélos à la Cité du design à Saint-Étienne, 6 € / Tarif réduit : 4,50 € / Pass famille (2 adultes + 2 enfants) : 8 €, tél. 04.77.49.79.70, citedudesign.com Tendez l’oreille chansons et découvertes Le festival Les Oreilles en pointe s’ouvre sur la découverte de nouveaux talents, mettant en avant des artistes peu ou mal connus. Pandore, artiste régional engagé, sort de sa boîte à musique une énergie primordiale et des vérités tout autant revigorantes. Il débarque dans une formule solo, débordante d’émotions et de générosité, avec des chansons, peut-être connues ou plus confidentielles et d’autres chansons, plein d’autres, des nouvelles… offertes pour la première fois. Quant à Louise O’sman, elle fait partie de ces auteures-compositrices qui donnent à la chanson française un souffle nouveau. Artiste protéiforme, curieuse de tout, Olivia Ruiz n’en finit pas de nous surprendre. Dans « Bouches cousues », elle chante le déracinement et la quête identitaire. L’interprète de « La femme chocolat » mélange les couleurs musicales classiques et contemporaines à ses compositions. Retrouvez également Jòd, Toan’co, Lucile En Boucle, Korafoland, Kady Diarra, Gavroche, Tachka, Raphaël, Mes Souliers sont Rouges… Histoire d’avoir le sourire jusqu’aux oreilles. Jusqu’au 20 novembre, Festival les oreilles en pointe (31e édition) à Saint-Étienne, Le Chambon-Feugerolles, Firminy, Fraisses, Monistrol-sur-Loire, jusqu’à 25 €, tél. 07.62.23.83.36, oreillesenpointe.com À table À table à Pouilly-sous-Charlieu Fromage de chèvre et betteraves par Fabien Raux du Restaurant de la Loire à Pouilly-sous-Charlieu Ingrédients pour 4 personnes Duréee 15 min 150 g de chèvre frais 1 feuille de gélatine 160 g de lait 100 g de crème liquide 1 fromage de chèvre sec Quelques herbes fraîches : menthe, cerfeuil, oxalis… 80 g de betteraves cuites 10 cl de vinaigre de vin 10 cl d’eau 50 g de sucre La préparation Au robot, mixer en chauffant à 60°C, le chèvre frais, le lait et la crème. Ajouter la feuille de gélatine préalablement ramollie dans de l'eau froide, puis essorée. Mixer fortement. Débarrasser dans un siphon avec 2 cartouches de gaz. Laisser refroidir. Couper les betteraves en cubes. Porter le vinaigre, le sucre et l’eau à ébullition et verser sur les betteraves. Laisser mariner 24h au frais. Le dressage Dans un bol, disposer une cuillère de cubes de betteraves, puis un peu de mousse de chèvre au siphon. Râper le chèvre sec sur la préparation et terminer par les herbes. L’astuce du chef Vous pouvez utiliser du fromage de chèvre issu de productions fermières, par exemple Le Gang des Biquettes à Pinay. Portrait Barbara, l ’aigle roannais Elle s’est envolée il y a 25 ans. D’origine juive, la célèbre chanteuse Barbara, poursuivie par la Gestapo, s’est installée à Roanne pendant l’occupation nazie. Derrière la dame en noir, se cache un oiseau rare. Portrait. Née sur un air de Jacques Prévert en 1930 à Paris, Monique Serf, alias Barbara, est une histoire d’amour à elle seule. Ah, l’amour ! Un terme qui aura une influence majeure dans sa vie. Amoureuse certes, mais pas seulement. Barbara sera joyeuse, mélancolique, sombre, ironique, espiègle, colérique, rieuse, soudaine, entière... Jacques Brel, qui s’était entiché d’elle en dira même : « Barbara, c'est une fille bien. Elle a un grain, mais un beau grain. » Un brin « barbaresque », elle deviendra une artiste mythique. Son enfance, Monique la mène sous le signe de l’errance. Elle quitte Paris pour Marseille avant d’arriver à Roanne en 1938. Installée au 26 rue Mulsant, elle vivra de doux instants dans la Loire comme la naissance de sa petite sœur, Régine, et une délicieuse soirée d’hiver : « Un 24 décembre, par un froid de pierre, on nous emmena à la messe de minuit. Au retour, ma grand-mère, nous attendait à la cuisine avec une orange, un chocolat chaud fleurant bon la cannelle, et des morceaux de sucre candi servis sur une petite soucoupe bleue. Quelle douceur ! » Elle y gardera aussi des souvenirs douloureux : « Il y eut des huissiers… » Car sous le régime de Vichy, sa famille ne fuit pas seulement la Gestapo. « Les huissiers sont des gens très matinaux », confie-t-elle dans ses mémoires Il était un piano noir. « J’ai même vu un jour disparaître tous nos meubles, sauf le lit de mes parents. Et Dieu merci, la grande table sur laquelle j’inventais et pianotais toutes mes musiques. » Barbara a seulement 8 ans. Elle se rêve pianiste et joue de la musique depuis un clavier imaginaire, notamment pour sa chère grand-mère, Varvara Brodsky. Depuis cet obscur épisode, la petite fée vêtue de noir méprise l’argent et les choses matérielles. Seuls l’amour, la liberté et la musique primeront dans sa vie. La chanteuse s’exile à nouveau avec sa famille, à Tarbes, où elle connaîtra le drame de son existence qu’elle livrera des années plus tard : l’inceste. Pour survivre, alors adolescente, la jeune Monique poursuit ses rêves. De retour à la capitale, elle pose ses valises et apprend le piano à l'âge de 16 ans. Elle entre au conservatoire à 17 ans puis en ressort à 19. Elle préfère la composition aux partitions d'apprentissage... Déterminée, elle s’envole pour la Belgique où elle débutera sa carrière de chanteuse dans des cabarets et des friteries. Son nom de scène : Barbara. Il lui rappelle celui de sa grandmère, Varvara. Elle chante Édith Piaf, Juliette Gréco, Jacques Brel. Elle y essuiera les échecs. C’est le temps des yéyés et du disco. Elle préfère la sobriété du piano-voix. Cheveux tirés, longues robes et traits de khôl épais d’un noir absolu lui assurent des allures de tragédienne. Sombre et mystérieuse, la dame en noir se distingue. C'est un drôle d’oiseau ! En 1964, l’album Barbara chante Barbara est un succès. Enfin. Dis, quand reviendras-tu ?, Nantes, Göttingen, La dame brune, Ma plus belle histoire d’amour… Ses textes l’habitent. Elle chante ses désillusions amoureuses, son enfance, l’après-guerre. « C’était une alchimiste : elle transformait sa souffrance en bonheur qu'elle offrait autour d'elle », raconte le journaliste-écrivain ligérien Christian Soleil, à la fois ami et groupie de la chanteuse. Car, sous des airs froids et sombres, Barbara était un personnage chaleureux, aimant et drôle. « Barbara, c'était un sketch permanent, une folie douce, une tendresse immense. Elle avait surtout une volonté de protéger ceux qu'elle aimait. » Ses tranches de vie ressemblent à des requiems. Et ses chansons s’apparentent à des sonnets et des cris d’amour tel, Dis, quand reviendras-tu ? (1964), voire des hymnes à la paix entre les nations, comme entre les peuples français et allemands en sortant le titre Göttingen en 1965. Elle était une douce colombe, un peu enflammée, qui court après le grand amour. Elle épouse Claude Sluys qu’elle rencontre à Bruxelles, son premier amour. Divorcée, on lui connaîtra des liaisons passionnées avec Serge Reggiani ou Pierre Arditi. En 1970, elle interprète L’Aigle noir. Un triomphe, une chanson qui sera reprise par une quarantaine d’artistes. Femme généreuse, elle s’engage à la fin de sa vie auprès des prisonniers et des malades du sida. La grande Dame en noir meurt seule. Enfin, pas tout à fait. Elle s’envole avec son grand amour qui l’aime toujours autant : son public. Car oui, sa plus belle histoire d’amour, c’est vous. En 5 dates 9 juin 1930 : naissance à Paris 1938 : installation à Roanne 1947 : conservatoire de Paris 24 novembre 1997 : décès 1999 : inauguration du Square Barbara à Roanne.