Loire magazine Le magazine du département de la Loire n°154 janvier – février 2023 Département de la Loire 2 rue Charles de Gaulle 42022 Saint-Étienne cedex 1 Tél. 04.77.48.42.42 Email: info@loire.fr loire.fr Directeur de la publication : Georges Ziegler, président du Département de la Loire Directeur de la rédaction : Manuel Poncet Rédactrice en chef : Peggy Chabanole Rédaction : Xavier Alix, Peggy Chabanole, Mégane Colas, Manuel Poncet, Magali Soubeyran, Sophie Tardy, Guillaume Torrent, Ann-Lor Zarli-Barlet. Versions braille et sonore Association Donne-moi tes yeux contact@donnemoitesyeux.fr Éditorial Ensemble… Les défis sanitaires, démographiques, environnementaux et sociaux à relever sont devant nous, et une inquiétude se renforce à l’échelle du pays, celle de la vitalité de notre vie publique. L’abstention a battu un record au cours des dernières élections que ce soient celles des municipales, des départementales ou des régionales. Nous sommes frappés par l’ampleur de ce désintérêt pour les moments républicains qui constituent un temps fort de notre vie démocratique. Cette situation appelle à réinventer un nouveau dialogue citoyen en imaginant avec vous les projets de demain pour préserver la vie démocratique. C’est en ouvrant les portes de nos institutions et en associant les citoyens que nous réussirons à mettre en œuvre des projets au plus proche de la réalité, mieux compris et acceptés. Voilà pourquoi nous avons souhaité que ce numéro puisse présenter les différents élus de terrain, ces femmes et ces hommes, élu(e)s de villages, de villes, de communautés de communes ou de la métropole, de la représentation nationale ou régionale : ces élus qui sont autant de visages de notre pays, cette France que nous avons au cœur, si diverse mais unie par un même destin. Nous ne nous résignons pas et nous nous tenons debout pour faire honneur au mandat qui nous a été confié. Nous sommes convaincus que l’action de proximité dont nous sommes porteurs peut apporter des solutions aux problèmes que rencontrent les habitants de nos territoires. Vous le constaterez à la lecture de ce numéro, par-delà notre détermination à rendre service au plus grand nombre, nous sommes, plus que jamais, animés par l’ambition de transformer le territoire, de faire de nos idées des réalités tangibles. La cohérence et la volonté politique permettent seules d’obtenir des résultats. Cela nous incite à continuer et à avancer. Avec vous ! Pour vous ! Ensemble ! Georges Ziegler, président du Département de la Loire Arrêt sur image Sunrise dans le Pilat Automne dernier, à l’aube. Température ressentie : -6°c. Vent : 50 km/h. Face au pic des Trois Dents, la photographe Virginie Bandet est fascinée par la beauté du paysage : « On en oubliait le froid et le vent. » Côté nord Initiatives, événements, inaugurations… Retrouvez toute l’actualité et l’information de votre territoire. Lentigny / initiative : croqueur d’histoires Le Roannais Cédric Fernandez, illustrateur et auteur de bandes dessinées, enrichit ses albums d’histoire. Il y a environ 15 ans, Cédric Fernandez découvre l’univers de la bande dessinée en collaborant à un fanzine, magazine amateur, fait par des passionnés de BD. Il rencontre alors Christian Chavassieux et Franck Perrot, aujourd’hui respectivement scénariste et coloriste de plusieurs de ses albums. Une histoire d’amitié, presque de famille et surtout de cohésion artistique : « Ce qui m’a de suite intéressé avec la BD, c’est d’avoir une liberté incroyable, dont la seule limite est le papier et le crayon que l’on utilise. C’est un vrai bac à sable, extrêmement ludique. » L’architecture, les paysages de la région de Roanne, l’histoire… Voici des sources d’inspirations majeures pour le trait de Cédric. Sans surprise, on a donc pu voir son dessin dans des albums consacrés à Saint-Éxupéry, Notre-Dame-de-Paris ou encore au conquistador espagnol Cortés : « J’aime beaucoup traiter l’histoire car, pour moi, elle va bien plus loin que la fiction, en termes de scénario et de puissance, notamment pour les drames. » Sur chacune des différentes séries sur lesquelles il travaille, Cédric aime changer de technique. Encre de chine, numérique, crayonné, aquarelle… Tout dépend de l’ambiance qu’il souhaite donner et cela permet aussi de se fixer de nouveaux challenges : « Je suis toujours prêt à explorer des horizons inconnus. Les projets fourmillent entre la suite de Cortés, des Mondes d’Arven ou encore une BD à l’occasion des 120 ans du service de police nationale de la Principauté de Monaco. Je réfléchis aussi à un livre qui mêlerait gastronomie et bande dessinée ». + d’info sur facebook : Cédric Fernandez BD Illustrations 1 M€ : c’est la subvention allouée par le Département à Charlieu-Belmont communauté pour la construction d’un centre aquatique, comprenant bassin sportif, bassin d’activités, espace bien-être… Ouverture prévue : fin 2024. Violay / Loire : habitat cœur de bourg revitalisé Les maîtres d’ouvrage Loire Habitat et la commune de Violay se sont penchés sur l’aménagement du centre-bourg. Situés à l’entrée de la ville, les 28 logements sociaux Loire Habitat de La Poyat à Violay ont été démolis pour laisser place à un immeuble de huit habitations modernes, un commerce multiservices et un bar. « C’est une belle réalisation en équipe, mais aussi une belle aventure humaine », se félicite Véronique Chaverot, maire de Violay et vice-présidente du Département. Roanne / travaux collèges : bel avenir pour le collège Jean de la Fontaine Le Département poursuit son programme de travaux en faveur des collèges, avec une restructuration de grande ampleur lancée au collège Jean de la Fontaine à Roanne. Cette opération améliorera le confort thermique de l’établissement, reconstruit en 1994, en répondant aux défis énergétiques actuels : remplacement des fenêtres et de la grande verrière, mise en œuvre de protections solaires et installation d’un nouveau système de chauffage. Dans un souci de fonctionnalité du site et de bien-être de l’ensemble des usagers, les espaces seront également réorganisés. La mise en accessibilité des bâtiments sera, quant à elle, finalisée. Le maître d’œuvre de cette opération, estimée à 18,5 M€, sera connu d’ici l’été 2023. Les travaux démarreront ensuite en 2025 pour une durée prévisionnelle de trois ans.De quoi moderniser cet établissement, qui accueille aujourd’hui 631 élèves, pour mieux répondre aux nouveaux besoins pédagogiques… et imaginer le collège de demain. + d’infos : loire.fr/colleges Sport : Roanne Le vice-président chargé des sports, Jean-Yves Bonnefoy, la vice-présidente Clotilde Robin et le conseiller départemental Lucien Murzi, participent au forum des collectivités labellisées « Terre de Jeux 2024 » pour l’engagement du Département dans l’aventure olympique. Mably / aménagement : loger dans une éco-construction À Mably, Novim accompagne la commune dans la réalisation d’un projet d’envergure à la démarche environnementale : la Zone d’Aménagement Concerté (ZAC) des Tuileries. Ouverte à la commercialisation, elle offre 18 terrains destinés à l’éco-construction de maisons individuelles. Située au cœur d’un aménagement paysagé avec des équipements ludiques, elle bénéficie également de la proximité des commerces, du centre-ville et des pôles d’emplois. Cet éco-quartier propose un habitat durable pour minimiser son impact sur l’environnement et à un prix accessible. + d’infos : Mairie de Mably, tél. 06.79.84.73.04, novim-epl.fr Noailly / initiative : l’éloge du beau et du bon Portrait du jeune pâtissier Romain Gourseau, à la notoriété grandissante sur les réseaux sociaux. Pour Romain, 17 ans, tout a débuté auprès de sa maman, avec qui il préparait des gâteaux. Puis, il s’est rapidement intéressé à des pâtisseries avec davantage de préparation : « J’aimais comprendre comment il fallait s’y prendre pour réussir une recette. Parfois, j’échouais et je recommençais jusqu’à frôler la perfection. Dès la fin de ma troisième, j’ai choisi mes études en lien avec la pâtisserie. » En juin 2022, il décroche son baccalauréat professionnel de Boulanger-pâtissier et prépare actuellement un Brevet technique des métiers pâtissier-confiseur-glacier-traiteur, au CFA de Roanne. Chez ses parents, il a installé une petite cuisine dans le garage. Dans cet atypique laboratoire, il a travaillé ses recettes et eu l’idée de lancer son compte Instagram « Pâtisserie Beau et Bon », afin de partager sa passion. Romain, originaire de Noailly, s’est vu ouvrir les portes du palace parisien Plaza Athénée pour effectuer un premier stage en juin 2021. Satisfait de son travail et son investissement, ce restaurant le garde en alternance : « J’aime ce milieu pour la rigueur et l’esprit créatif qui y règnent. J’aime travailler la vanille et toujours autant les macarons, recette avec laquelle j’ai débuté ! » Pour répondre à la demande de ses abonnés, Romain s’est lancé dans un projet de livre de recettes. Via First Éditions, Pâtisseries & goûters est paru au mois de septembre 2022 : « Ce livre comprend des recettes simples mais aussi pour se perfectionner. Si la pâtisserie est un domaine précis, on peut toutefois s’approprier les choses. Ce projet m’a beaucoup appris, entre la rédaction des textes, la réalisation de 50 recettes en cinq jours et les prises de vues ! » Pâtisseries & goûters - First Éditions Sécurité, Roanne Le Département aide les communes à protéger les piétons aux abords des collèges. Un dispositif présenté par Clotilde Robin, vice-présidente chargée de l’éducation et Lucien Murzi, conseiller départemental délégué à la sécurité, au collège Jean de la Fontaine de Roanne, premier établissement équipé. Centre Saint-Priest-la-Prugne / agriculture : créativité et innovation La 19e édition du concours des produits fermiers est lancée ! Une belle mise en lumière des produits de notre terroir. Connaissez-vous la Tisane du Marin, produite par Les tisanes de l’Héritage de Rhéa? C’est grâce à ce breuvage au goût tonique composé de quatre plantes séchées, que Françoise Lafay, exploitante à Saint-Priest-la-Prugne, a gagné le concours des produits fermiers innovants en 2022. Ce concours, organisé depuis 2005 par le Département de la Loire, est l’occasion pour les producteurs ligériens de faire reconnaître leur travail par des professionnels de la gastronomie. Les produits sont évalués sur leur qualité organoleptique (aspect, odeur, texture, goût, originalité), sur leur présentation (nom, esthétique, emballage) et sur la démarche de développement durable. La remise des prix a traditionnellement lieu en octobre lors des Journées de la Fourme de Montbrison et des Côtes du Forez. Mais pour l’heure, les producteurs souhaitant relever le défi ont du 20 février au 17 mars pour candidater. Qui va sortir du lot ? + d’infos et inscriptions : Département de la Loire, Service Agriculture, tél. 04.77.43.71.02, isabelle.thizy@loire.fr Dossier à télécharger dès le 20 février sur loire.fr/concours Concours 9 : c’est le nombre de producteurs fermiers récompensés chaque année : 8 lauréats et 1 mention spéciale président du jury. Attractivité : Montrond-les-Bains Le président Georges Ziegler, la vice-présidente chargée de l’attractivité et du tourisme, Véronique Chaverot, et le conseiller départemental, député et président de l’ADT, Antoine Vermorel-Marques, présentent le bilan touristique 2022 jugé très satisfaisant. Saint-Just Saint-Rambert / initiative : des plantes pour les curieux ! Les P’tits Plants du Curieux, c’est l’idée de Xavier Riveau pour faire découvrir les plantes aromatiques aux enfants. Il était une fois, un ingénieur agronome qui devint inventeur. Xavier Riveau, jeune papa amoureux des plantes, eut une idée lumineuse pour initier son fils à son jardin secret botanique. Lui et tous les enfants. Quel meilleur point de départ qu’une petite graine, celle qui permet aux plantes de pousser en puisant dans l’environnement les éléments essentiels à leur photosynthèse et à leur croissance ? La genèse parfaite pour aborder l’éducation aux cinq sens, la gastronomie et les valeurs nutritionnelles et leur faire découvrir les bienfaits naturels des plantes aromatiques. Sans oublier la sensibilisation à la préservation de l’environnement ou la promotion du développement durable. L’idée a donc germé dans l’esprit du Pontrambertois qui, accompagné de son ami Lahcen, ingénieur horticole, a décidé de créer un coffret aux vertus magiques, pour cultiver la curiosité de tous les enfants. Les P’tits Plants du Curieux étaient nés ! Le projet se veut à la fois pédagogique et ludique. Le concept : créer un coffret de 12 bébés plantes aromatiques – thym, menthe, sarriette, marjolaine, origan ou autre basilic – issus de l’agriculture biologique et les faire voyager par La Poste partout en France. Les petits plants sont alors les « bébés » des enfants. L’initiative verte participe à l’éducation aux sens des enfants des écoles maternelles du territoire en les éveillant au goût, aux senteurs, aux couleurs et aux nombreuses formes des plantes aromatiques. « Nous avons la chance d’avoir une grande diversité végétale, autant en profiter ! » se réjouit Xavier Riveau, un plantoir dans la main droite, du terreau dans la main gauche. L’expédition est elle aussi exemplaire, réalisée selon les principes de circuit court et du zéro déchet : du pépiniériste au jardinier, dans un format léger à transporter, sans aucun plastique et réutilisable ou recyclable à 100 %. Les P’tits Plants du Curieux s’est aussi engagé dans une démarche solidaire via une campagne de financement qui a déjà permis d’offrir 74 coffrets de plants à des écoles, crèches ou associations. Vert(ueux), n’est-ce-pas ? + d’infos potager-curieux.com Mobilité / Saint-Germain-Laval Après une présentation de l’expérimentation de gestion dynamique du trafic par feux tricolores, menée au niveau de l’échangeur A72 de la Gouyonnière pour fluidifier le trafic, le vice-président chargé des mobilités, Jérémie Lacroix, salue les 300 agents du dispositif de viabilité hivernale mobilisés dans les 23 centres d’exploitation. Saint-Galmier / patrimoine : une découverte exceptionnelle Un plan cadastral, dessiné en 1773 sous le règne de Louis XV, a été retrouvé cet été dans une bâtisse du quartier historique de Saint-Galmier. Les Baldomériens ne connaissaient que sa reproduction simplifiée, visible dans un ouvrage de l’historien Maurice de Boissieu. L’original du plan a été légué à l’association Passion & Patrimoine Les Amis du vieux Saint-Galmier qui a décidé de le faire restaurer par l’atelier Thiollière à Saint-Étienne. Le coût est estimé à 7.000 €. La Fondation du patrimoine a ouvert une souscription pour préserver ce trésor local et transmettre cet héritage aux générations futures. + d’infos fondation-patrimoine.org/les-projets/plan-cadastral-de-la-ville-de-saint-galmier Association Passion & Patrimoine, Les Amis du vieux Saint-Galmier, tél. 06.81.65.88.58. Investissement : 1,39 M€ C’est l’aide financière du Département pour le redéploiement de l’atelier-musée des Grenadières à Cervières. Deux bâtiments de 740 m² serviront d’écrin à la broderie au fil d’or avec salles d’expo, boutiques dont une friperie « chic », restaurant et atelier textilerie. Made in Loire : osez l’inconventionnel ! Redonner vie aux objets inutilisés, de manière simple et efficace, tel est l’objectif de Davy Marinier lorsqu’il crée La Fabrique à réinventer en 2017. Après avoir travaillé dans le monde industriel, il se reconvertit et revient à ses rêves d’enfants. Il se lance dans la création de mobilier sur mesure : meubles de salle de bain, de salon, de jardin… Et d’objets de décoration : bougeoirs, miroirs, etc., destinés aux particuliers comme aux professionnels. Soucieux de l’impact environnemental, il travaille principalement le bois et le métal issus de la récupération. Davy veille également à limiter les déchets produits. « Depuis l’enfance, j’aime comprendre comment fonctionnent les choses pour pouvoir ensuite les détourner. » En témoigne l’une de ses créations emblématiques : un jukebox numérique, conçu pour abriter un système home cinéma ainsi qu’un rangement pour verres et bouteilles. « Je l’ai réalisé avec 90 % de matériaux recyclés : tuyaux de gouttière, canettes de soda, morceaux de parquet, voyants de 4L, etc. » Davy Marinier partage sa passion avec une autre créatrice ligérienne : Guénaëlle Bouët Chalon. Sous le nom Oribois, ils créent à quatre mains des luminaires et des objets de décoration emprunts de poésie, alliant le côté brut du bois ou du métal et la finesse des origamis. De quoi faire le bonheur de clients en quête d’originalité et d’inconventionnel. + d’infos : Les Plats – Lieu-dit Dicles 42380 Périgneux, tél. 06.65.60.82.78 ou davy.marinier@gmail.com, davymarinier.wixsite.com/davy, oribois.wixsite.com/oribois Sud Saint-Victor-sur-Loire / environnement : opération nettoyage des bords de Loire C’est la 13e édition ! Le 4 mars, participez à l’événement « J’aime la Loire propre » pour aider à nettoyer les bords du fleuve mais aussi d’autres espaces naturels de notre département. L’année dernière, 1.800 volontaires de tous âges se sont donné rendez-vous sur les 40 points de collecte, parmi lesquels la plage de Saint-Victor-sur-Loire. Plus largement, l’opération nationale « J’aime la nature propre » mobilise un maximum de personnes sur des opérations de nettoyage de la nature. En 2022, près de 66.000 participants dans 32 départements ont ramassé plus de 8.000 m3 de déchets. Gilet réfléchissant, gants épais, chaussures renforcées… Munis d’une tenue adaptée, le tout dans une ambiance conviviale et solidaire, rejoignez l’aventure ! Le Département de la Loire soutient cette grande opération de nettoyage, à l’initiative de la Fédération départementale des chasseurs de la Loire, en partenariat avec la Fédération de pêche de la Loire et le Comité départemental de randonnée pédestre. + d’infos : points de collecte et infos pratiques sur jaimelanaturepropre.fr 140 m3 de déchets ont été récoltés en 2022 dans la Loire. Culture – enfance / Saint-Étienne Le président Georges Ziegler et les conseillères déléguées Farida Ayadene et Danièle Cinieri présentent le CD Le Voyage d’Ottavia, créé par les lycéens de la Maîtrise de la Loire pour les enfants accueillis à la pouponnière de l’Aide sociale à l’enfance (ASE). La Talaudière / initiative : Re-uz, pionnière du réemploi Avec ses produits réemployables en plastique destinés à l’événementiel, la société souhaite faire de Saint-Étienne une ville pilote dans le domaine. Re-uz regroupe plusieurs marques de la branche de vaisselle réutilisable du groupe Impact. Basée à La Talaudière, l’entreprise a gardé un esprit start-up. « Historiquement, nous sommes connus pour notre produit phare, le gobelet réemployable des marques Greencup et Ecocup. Avec la crise sanitaire, l’événementiel a connu un coup d’arrêt. Nous avons racheté d’autres marques comme Billie cup, des gobelets consignés dédiés aux boissons ou aux glaces, Kiobox, de la vaisselle réemployable pour la vente à emporter, et Beer-up, une solution de remplissage de gobelet par le fond du verre, avec la possibilité de paiement sans cash directement sur le support », confie Stéphane Gouttenoir, manager commercial de la partie Cup et responsable de la marque Beer-up. L’entreprise est la seule à proposer des process de lavage afin de nettoyer et sécher directement ses produits sur le site d’un événement ou bien sur divers centres de lavage, dont l’un sera prochainement créé à Saint-Étienne : «  Nos produits sont fabriqués à Saint-Martin-du-Fresne dans l’Ain. Nous travaillons pour offrir la solution la plus adaptée à nos clients, c’est l’essence de l’accompagnement dans l’événementiel. Par ailleurs, avec nos produits réemployables, nous voulons créer une communauté d’utilisateurs sur Saint-Étienne, faire de la ville un exemple national de ce mode de consommation et arriver, à terme, à faire des émules partout en France. » + d’infos : Re-uz, 4 rue Gustave Eiffel 42350 La Talaudière, reuz.com Saint-Étienne Métropole / humanitaire : la Loire au 4L trophy Antoine et Tom, étudiants en ingénierie mécanique et sensorielle à l’École nationale d’ingénieurs de Saint-Étienne (ENISE), se lancent dans l’aventure du 4L Trophy ! Du 16 au 26 février, ils parcourront 6.000 km à bord de leur 4L pour acheminer des fournitures scolaires et sportives aux enfants les plus démunis du Maroc. Vous pouvez faire un don, réserver des espaces publicitaires sur leur voiture ou leur envoyer des fournitures. En route sur ridersdesdunes.wordpress.com ! Investissement 460.399 € c’est le montant investi par le Département pour l’aménagement de la véloroute voie verte entre Saint-Marcel-les-Annonay et Saint-Sauveur-en-Rue pour prolonger la Via Fluvia, itinéraire cyclable de plus de 100 km. Rive-de-Gier / initiative : d’un fablab solidaire à l’entrepreneuriat Issue d’une initiative solidaire pendant la crise sanitaire, Pro3DTech est aujourd’hui une société ligérienne dynamique dans l’impression 3D. Tout a débuté lors du confinement de mars 2020. « J’avais une imprimante 3D depuis peu. J’ai vu que des personnes de l’Essonne fabriquaient des visières pour les soignants avec ce type de machine. J’ai donc rapidement créé un groupe Facebook intitulé Visières solidaires en Rhône-Alpes. Une réelle chaîne de production s’est mise en route sur la région », explique Stephen Broque, dirigeant d’Alliance 3D. Après la crise sanitaire, la question était : que faire, après cette dynamique, pour continuer de faire vivre ce réseau et ces savoir-faire acquis ? Une association, Alliance 3D, a été active pendant une année dans des locaux prêtés. Une sorte de fablab solidaire, où chacun pouvait venir pour faire reproduire une pièce à l’identique, pour, par exemple, réparer de l’électroménager défaillant. Rapidement, l’équipe de Stephen Broque a monté la société Pro3DTech, à destination des professionnels. Créée en 2021, elle s’adresse à tous types de profils : artistes, designers, menuisiers, mais aussi l’industrie avec notamment de la maintenance ferroviaire. « Nous avons la technologie et les compétences pour proposer des éléments sur mesure. C’est un vrai enjeu aujourd’hui avec les problèmes d’approvisionnement que connaissent les entreprises au niveau des matières premières. Nous apportons une réelle plus-value dans la chaîne de production de nos clients. » Ainsi, parmi les réalisations de Pro3DTech, citons notamment des pièces pour le Technicentre TGV de Lyon, centre de maintenance pour les trains, le prototype d’un robot laveur de vitres ou encore des pièces de menuiseries en aluminium pour protéger des UV pour l’entreprise AluK. Pro3DTech peut produire en série, jusqu’à 8 000 unités. Pour 2023, l’objectif est d’accroître sa clientèle et de poursuivre le développement de la société. + d’infos : pro3dtech.fr Enfance Saint-Étienne Nicole Bruel, conseillère déléguée à l’enfance, participe à un séminaire sur le Projet pour l’enfant (PPE), le référentiel de l’accompagnement éducatif lors du placement d’un jeune en établissement ou chez un assistant familial. En bref Saint-Étienne : envie s’agrandit Acteur majeur de la collecte, du réemploi et du recyclage d’équipements électriques et électroniques, Envie Rhône-Alpes se redéploye au printemps sur un nouveau site dans le quartier du Soleil à Saint-Étienne. Un investissement de 4 M€ pour répondre à un double objectif : réaliser 5 M€ de chiffre d’affaires d’ici cinq ans et atteindre plus d’une centaine d’emplois de personnes en situation de fragilité ! Saint-Etienne / design La Cité du Design se redessine à l’horizon 2025 avec la création d’un pôle de loisirs, de culture et d’innovation. Un lieu qui offrira des espaces récréatifs et ludiques et un concept hôtel entouré de cafés, restaurants et commerces. Une Galerie du design unique en France, dont l’ouverture est prévue en 2024, présentera des œuvres des quatre plus grandes collections françaises. C’est dans l’actu : Interview Entrez dans l’Arena ! Distinguée par le prix de la plus belle construction de l’année 2022, l’Arena Saint-Étienne Métropole est un complexe dédié au sport indoor. Une fierté pour le 1er vice-président du Département et maire de Saint-Chamond, Hervé Reynaud. L’Arena est issue d’un projet d’envergure ? Dans le cadre de son projet de redynamisation et d’attractivité, la Ville de Saint-Chamond effectue une rénovation sur l’ensemble de la zone de la Varizelle. Implanté le long de l’A47, ce secteur situé à l’entrée de la commune s’ouvre désormais sur une enceinte de 9.360 m² avec ses tribunes, ses salons, un toit-terrasse de 350 m² avec vue sur le Pilat, des espaces de musculation, de balnéothérapie et des salles médias. Accessible aux personnes à mobilité réduite, l’Arena peut accueillir jusqu’à 4.200 spectateurs. Cet équipement, très qualitatif, est sorti de terre grâce au soutien financier de partenaires majeurs tels que le Département de la Loire. Les joueurs du Saint-Chamond Basket Vallée du Gier (SCBVG) y ont désormais leur résidence… L’Arena est le nouvel écrin du SCBVG à l’année. C’est une équipe qui évolue en Pro B et qui peut prétendre à l’élite du basket. Mais il s’agit aussi d’une salle omnisports accueillant de grands rendez-vous sportifs internationaux de toutes les disciplines : handball, volleyball, tennis, basketball, etc. Des événements d’envergure se tiendront à l’Arena comme la Leaders Cup Basket 2023 en février. Après huit éditions disputées à Disneyland Paris, cette dernière aura lieu cette année à l’Arena de Saint-Chamond. Les matchs sont de véritables show à l’américaine avec de l’ambiance… On compte également une salle annexe de 300 places pour le handball, le volleyball féminin, très actif sur le territoire, et d’autres compétitions. Cette enceinte a-t-elle un intérêt unique ? Derrière cet équipement, on retrouve certes un avantage sportif mais aussi un projet d’avenir et d’aménagement du territoire. L’Arena trône sur une friche qui était inintéressante en termes de biodiversité, qu’on a renaturée. Nous avons été très ambitieux sur la sobriété énergétique. Le bâtiment est de haute qualité environnementale, certifiée NF-HQE niveau excellent. D’ailleurs, on a reçu le prix de la plus belle construction de l’année lors des Trophées de la Construction 2022, avec ses aspects de design et de performance énergétique. L’Arena est un bâtiment exemplaire. Investissement : le Département de la Loire a financé cette structure à hauteur de 8 M€ pour un montant total de 31,5 M€. Économie : plus de 40 entreprises locales ont travaillé sur le projet de l’Arena. Distinction : L’enceinte a décroché le Trophée des Lecteurs de Batiactu lors des 21es Trophées de la Construction 2022, pour sa démarche environnementale exemplaire. C’est dans l’actu : Bénévolat SPA : une dévotion à toute épreuve Les chiens et chats errants, ou sciemment abandonnés, exigent plus que du professionnalisme, de l’affection. Rencontre à la Société protectrice des animaux (SPA) de Loire Saint-Étienne. Diable est un petit privilégié. Un chat exigeant aussi, inconscient de sa chance avec ça : « C’est notre mascotte, c’est pour ça qu’il se balade librement. Il est toujours en train de réclamer mais on l’aime bien quand même », commente Pierre Porterat. Dix ans que cet ancien membre de la brigade cynophile de la Police nationale stéphanoise est le président de la SPA Loire Saint-Étienne. Fondée en 1910, elle appartient à une confédération de 280 sociétés implantées dans les départements. Dans la Loire, une seconde est implantée dans le Roannais. À Saint-Étienne, on compte sept salariés et environ 80 bénévoles, dont une vingtaine particulièrement actifs : promenades, câlins, nourriture, etc. « Je vois de plus en plus de gens qualifiés candidater en reconversion », observe Pierre Porterat. « On les forme sur place et certains bénévoles apportent leurs compétences particulières. » Les professionnels ne sont pas de trop. Dès 8 h du matin, ils assurent la visite des installations, vérifient l’état des boxs, procèdent aux soins pour beaucoup d’animaux recueillis et les nourrissent. Ici, ils sont près d’une centaine de chiens et chats. Souvent amenés par les fourrières municipales. « Les cas de maltraitance sont tristement en hausse », souligne Pierre Porterat. Mais c’est encore plus vrai pour les abandons… « + 15 % chez les chiens si on compare le bilan de mai 2022 à celui dressé en mai 2021 ! » Pierre Porterat n’a jamais vu ça. «  Il y a les cas d’abandons anonymes : une caisse de chatons déposée. Pour les gens qui se présentent, nous voyons la personne trop âgée pour s’en occuper, rentrant en Ehpad. Mais le plus fréquent, ce sont les couples qui se séparent... Il faut réfléchir à deux fois avant de prendre un petit chiot mignon qui finit par devenir grand. » La SPA Loire Saint-Étienne est aujourd’hui débordée : alors que le rythme des adoptions diminue, la liste « d’attente » pour les gens souhaitant abandonner ne cesse de gonfler. La SPA a bien essayé de faire un peu de place dans ses 40 boxs pour chiens en y créant des «  colocs  » pour les plus petits. Mais il y a une limite à tout, surtout que la quarantaine de chats, dont 30 adoptables, sont, eux aussi, de plus en plus à l’étroit. Quant aux locaux et au terrain, ils arrivent à bout. Il serait grand temps de déménager...Ce qui est sûr : chiens et chats peuvent compter sur les salariés et bénévoles. Sur la générosité de donateurs aussi. Reconnue d’utilité publique, la SPA constitue l’essentiel de son budget grâce aux legs. Faites-vos dons ! + d’infos : SPA Saint-Étienne Loire, 52 rue Florent-Évrard à Saint-Étienne, du lundi au samedi de 13 h 30 à 17 h (sauf jours fériés), tél. 04.77.33.35.50, spa42.fr De 200 à 320 € : c’est la fourchette de prix pour adopter un chat ou un chien selon son âge et son sexe. Dossier La démocratie locale, c’est vous ! La France compte 520.000 élus locaux. Les citoyens, qui discréditent la politique sur le plan national, les respectent. Mais ne votent quasiment plus. Comment avancer ? 34,69 %, autant dire un tiers : c’est le taux de participation au second tour des élections départementales de juin 2022. Il était de 50% (49,98 %) au précédent scrutin de 2015. Et près de deux citoyens sur trois (64,89 %) avaient voté aux cantonales de mars 2008. Cet effondrement traduit un mal profond. Avec 24 scrutins en 13 ans, l’apparente vitalité démocratique s’est muée en fatigue civique : l’abstention a progressé partout et les votes blancs et nuls prospèrent. Car si « la confiance est grande au sein des cercles intimes et familiaux, elle est [devenue] faible à l’égard des plus éloignés de soi » : 60 % des Français déclarent avoir confiance en leur maire, presque 50 % en leur conseiller départemental mais seuls 28 % font confiance au président de la République et 12 % aux partis politiques. Le monde a changé, s’est complexifié : les entreprises, la mondialisation, les grands médias conditionnent pour l’essentiel notre vie économique et sociale. Pourtant, tout se passe comme si, à l’instar des années 1960, nous jugions encore la sphère politique capable et responsable de tout alors que son champ d’action est maintenant largement symbolique. Reste que cette crise de confiance et cette érosion des comportements civiques auront des conséquences majeures sur le renouvellement de la classe politique : beaucoup de maires ruraux sont découragés et les vocations deviennent rares pour prendre des responsabilités parfois lourdes. Circonstance locale aggravante : le contexte stéphanois, qui a vu le maire faire la « une » de tous les médias sur fond de chantage et complots en bande organisée. De là à faire l’amalgame pour les autres collectivités… Le pire n’est jamais loin. Un chiffre donne de l’espoir : « 89 % des citoyens estiment qu’avoir un système politique démocratique est une bonne façon de gouverner. » Courage, la démocratie ne s’use que si l’on ne s’en sert pas. Le statut d’élu local Maire, conseiller municipal, départemental ou régional… L’exercice des mandats locaux est de plus en plus encadré et enrichi de garanties et de devoirs. Une charte de l’élu local, instaurée par la loi du 31 mars 2015, fixe en sept points les grands principes déontologiques du statut, parmi lesquels la poursuite du seul intérêt général, la responsabilité des actes et des décisions, la transparence, l’impartialité et l’intégrité. Exercer un mandat local n’est pas assimilable à un métier, il n’est donc pas rémunéré. Cependant, les élus locaux bénéficient d’une indemnité de fonction dont le montant varie selon l’importance du mandat et la population de la collectivité. À titre d’exemple, un maire d’une commune de 1.000 à 3.499 habitants touche une indemnité brute de 2.077,17 €. Un conseiller départemental d’un département comptant entre 500.000 et 1 M d’habitants touche 2.415,32 €.Les élus locaux bénéficient également de l’affiliation au régime général de la Sécurité sociale, d’un droit à la formation de 18 jours durant leur mandat, d’un droit au remboursement de frais occasionnés par l’exercice de leur mandat et d’un droit à la réintégration (maires et adjoints) dans leur emploi précédent à la fin de leur mandat. + d’infos : vie-publique.fr/collectivites-locales.gouv.fr On compte aujourd’hui plus de 520.000 élus locaux en France. Parmi eux, plus de 1.900 conseillers régionaux, un peu plus de 4.000 conseillers départementaux et plus de 500.000 conseillers municipaux. Source : ecologie.gouv.fr 70 % des plus de 65 ans déclarent un attachement fort à leur commune. Ils sont 55 % parmi les moins de 35 ans à partager la même opinion. 79 % des Français des communes de moins de 2.000 habitants font confiance à leur maire contre 61 % de ceux des communes de plus de 200.000 habitants. Source : La France, ses maires et ses territoires – Martial Foucault, l’Observatoire de la démocratie de proximité AMF-CEVIPOF/SciencesPo Une agora, au cœur du département À l’image des 577 députés du Palais Bourbon, les débats et les votes des 42 élus de l’Assemblée départementale rythment la vie démocratique de la Loire. Place à la démocratie locale. Vendredi 9 décembre, 11 h 05. Sujet suivant, n°22-3-DECE-1-2 : Régie autonome financière de la station de Chalmazel. Le président Georges Ziegler invite Arlette Bernard, élue d’opposition à s’exprimer : « Produire de la neige de culture est une aberration économique et environnementale. C’est une hérésie de continuer à investir dans la neige à une altitude située entre 1.100 m et 1.640 m ». L’élu en charge du dossier, le vice-président Jean-Yves Bonnefoy hausse les sourcils. Avant sa prise de parole, le président interpelle l’assemblée : « Vous imaginez la chance que c’est pour un gamin sans moyen de skier là-bas pour 4 € seulement ? Et s’il va dans les Alpes, vous rendez-vous compte du gâchis et de l’ampleur du bilan Carbone ? » Pierre-Jean Rochette, élu de Boën-sur-Lignon, demande la parole : « Nous allons vers la transition écologique avec détermination. Mais nous n’abandonnerons pas ces territoires ruraux de moyenne montagne à qui vous ne proposez rien. » Sans surprise, les six élus d’opposition voteront contre une majorité unie. Chacun peut exprimer sa conviction dans un climat parfois tendu par l’enjeu mais toujours respectueux. C’est la dernière session de l’année qui se déroule. À la tribune haute, les quatre premiers vice-présidents et Georges Ziegler au centre. Plus bas, devant eux, les cinq vice-présidents suivants dans l’ordre protocolaire. Les 32 autres élus sont répartis de chaque côté et en face, l’opposition à gauche. À droite, sur une grande table, la secrétaire générale suit attentivement les débats que ses collaboratrices retranscrivent en temps réel. Chaque délibération est, en effet, suivie d’un vote, et l’ensemble fera l’objet d’une publication officielle après le contrôle de légalité des services de l’État (Préfecture). Contrairement aux usages parlementaires, ici, l’absentéisme est rare, seuls deux élus ont été empêchés ce jour-là. Au fond de la salle des séances, l’équipe de direction générale des services et la directrice de cabinet écoutent, rapports en main, prêtes à intervenir en coulisses pour des questions ou éclaircissements. L’ensemble des dossiers a été préalablement travaillé, négocié et amendé au sein des quatre commissions spécialisées où se répartissent les élus : solidarités humaines ; aménagement et développement du territoire ; société, citoyenneté et attractivité ; fonctions transversales et affaires générales. Chaque élu a d’ailleurs reçu les rapports au moins douze jours avant le vote. Cette assemblée, dite ‘‘délibérante’’, se réunit au moins une fois par trimestre, soit six à huit fois par an. À l’instar d’un Conseil municipal, ses réunions sont publiques, c’est-à-dire ouvertes à tous. Pour plus d’efficacité, l’assemblée délègue à la Commission permanente une partie de ses compétences, sauf en matière budgétaire. Cette seconde formation, dont les débats sont privés, regroupe dans la Loire l’ensemble des élus. Elle gère, à raison d’une fois par mois, les affaires courantes : subventions, conventions, etc. Régions, Départements, Communes et Communautés de communes : qui fait quoi ? 18 régions. « Organisation » : planifient et organisent le territoire Police ferroviaire, lycées et apprentissage, transports scolaires, TER, transports interurbains (car), ports, aéroports, développement économique, aides 101 départements : « Solidarité » : protègent et accompagnent les populations Suivi des femmes enceintes et soutien aux jeunes parents, enfants maltraités, personnes âgées, personnes handicapées, personnes sans emploi (RSA), collèges, routes départementales, transports scolaires des élèves handicapés, pompiers (SDIS) 34.955 communes dont 323 ligériennes « Proximité » : gèrent la vie en communauté Action sociale, aide aux personnes en difficulté, crèches, écoles maternelles et primaires, rues et trottoirs de la commune, transports urbains (bus, tram, métro), police municipale Compétences partagées : environnement, culture, sport, tourisme, logement. Mon maire, ce héros Il incarne le premier maillon de la vie démocratique. Avec Bernard Coutanson, entrez dans le quotidien d’un maire. Là-haut, perché sur la colline… Montarcher domine. Ce petit royaume du Haut-Forez, classé Village de caractère, est la plus haute commune de la Loire. Ici, 72 âmes se côtoient, dont le maire, Bernard Coutanson. « Depuis 42 ans », précise l’élu en poussant les portes de la mairie empierrée... « Bienvenue au phare républicain ! » Après avoir salué Ève, seule employée municipale sur ce petit territoire français, le maire aborde divers sujets philosophiques autour d’une brioche. « C’est toujours convivial. Lorsqu’on se réunit, notamment avec les sept conseillers municipaux, c’est autour d’un met ou d’un repas. » Mais pour parler de quoi ? Ses domaines de compétences : urbanisme, logement, environnement, culture, jeunesse, cimetière… « Nous sommes des touche-à-tout », résume Bernard Coutanson qui échange naturellement son costume pour un bleu de travail. Comme la plupart des petites communes, le budget de Montarcher est très serré. « Alors, on en fait le plus possible nous-mêmes. Par exemple, avec ma compagne, nous fauchons avec notre propre matériel », souligne-t-il, pioche en main, puis il ajoute : « Nous n’avons pas que le stylo ! » Pour cet élu local, le maire propose. Il n’impose pas, iI guide. « C’est un chef d’orchestre face à plusieurs partitions. En quelque sorte, l’éclaireur du village. » Certains viennent à Montarcher pour méditer… Certes, le paysage est idyllique, mais le village n’en est pas moins vivant. « Montarcher n’est pas une carte postale. Il faut qu’il existe. » Cet éclaireur a la volonté de faire bouger tant l’aspect économique que le côté humain. Avec la source qui vient de rouvrir, l’entreprise de rectification intervenant sur tout l’Hexagone grâce à la fibre et sa célèbre auberge, Le Clos Perché, il veut maintenir l’emploi sur place. « Il faut avancer. Voir des habitants bien chez eux avant d’attirer les gens de l’extérieur. Créer et non reproduire. » Et pour rapprocher les habitants, accroître l’attractivité culturelle, les animations ne sont pas en reste. Montarcher, c’est la culture de l’échange et de l’accueil. « On ne devient pas maire pour l’honneur. Il faut bénéficier d’une sensibilité sociale. » Et Bernard Coutanson s’enthousiasme particulièrement quand il fait des rencontres ! « Comme le village se situe sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle, je croise de nombreux marcheurs d’une vaste diversité sociale et du monde entier. C’est passionnant. » L’esprit collectif est une valeur essentielle pour devenir maire. Et Bernard a le goût des autres : « Ici, tout est gratuit. Le paysage n’a pas de prix. Il est pour tous. » Derrière l’écharpe tricolore de cet élu se cache un grand cœur. Son point commun avec l’ensemble des maires ruraux : il aime les gens. Quentin Pâquet, maire de Bard Pourquoi vous êtes-vous présenté aux élections municipales ? Je souhaitais m’investir dans la vie communale plutôt que d’être dans la critique ou le commentaire. Que représentait « le maire » pour vous avant d’être élu ? J’ai grandi au cœur d’un village et d’une famille où le maire était une personnalité locale qui impose le respect. D’ailleurs, j’ai parfois pris le contrepied de cette image pour démystifier ce rôle. Comment qualifieriez-vous cette fonction ? Complexe, plurielle et chronophage… mais tellement passionnante. Qu’est-ce qui vous plaît le plus ? Nous sommes des élus de terrain, au plus près des réalités. Nous avons la chance de pouvoir mesurer rapidement et concrètement l’efficacité de nos actions. Qu’aimeriez-vous dire aux Ligériens ? Aux jeunes surtout : il faut s’engager ! Chacun à son échelle… mais faire partie de la vie démocratique locale, plutôt que de l’observer et la critiquer, de loin. + d’infos : loire.fr/webzine Paroles d’élus Georges Ziegler, président du Département J’aime la Loire. Journaliste, j’ai toujours été à l’écoute des femmes et des hommes de ce département. Mon métier m’a conduit à m’intéresser à tous les actes de la vie, aux aventures exemplaires, aux innovations, aux réussites et malheureusement parfois aux échecs. Mes rencontres avec Antoine Pinay, Lucien Neuwirth, François Dubanchet, Pascal Clément et bien d’autres m’ont donné une vision du rôle de l’élu et de la vie politique au service de tous. Je suis entré par la petite porte dans la vie publique et j’ai appris… Avec humilité, avec passion, avec enthousiasme. Avec le souci de l’humain et la volonté d’améliorer la situation en écoutant chacun et n’oubliant jamais que la somme des intérêts individuels ne coïncide pas avec l’intérêt général. Travailler au quotidien avec la volonté d’aboutir à une large coopération en écoutant la diversité des opinions qui constitue, à mes yeux, un enrichissement : voilà mon chemin avec une devise pour le département : « Avec vous, pour vous, ensemble ». Corinne Besson-Fayolle, vice-présidente J’avais envie d’agir ! L’élu a un lien privilégié avec la population et je rencontre divers publics. Ce n’est plus de la fiction : sur le terrain, c’est la vraie vie. L’élu n’est pas forcément à la source de tout changement mais un maillon. Je veux être ce maillon. Les paysages de la Loire parlent d’eux-mêmes… Mais ses habitants sont humbles, il faut les faire valoir, eux et leurs actions. Régis Juanico, conseiller départemental J’ai toujours été engagé. Président national du Mouvement des Jeunes Socialistes pour lutter contre les inégalités sociales et combattre les idées d’extrême-droite, puis conseiller général, député de la Loire… Le mandat départemental est un mandat de terrain qui permet un ancrage sur le territoire. La Loire est un magnifique département qui possède de nombreux atouts. C’est une terre de sports, en particulier des sports nature. Nous devons le mettre en valeur. Éric Lardon, vice-président Impliqué dans le milieu associatif et militant politique du RPR de l’époque, j’ai décidé de m’engager de manière encore plus active : conseiller régional en 2010, maire depuis 2014, conseiller départemental… Un maire ou un conseiller départemental œuvre dans l’intérêt de son territoire. Il y a beaucoup de similitude dans les deux mandats. Ils apparaissent, pour les administrés, comme l’échelon de proximité indispensable à l’efficacité de l’action publique. Avec ma délégation d’aide aux territoires, j’ai la chance d’accompagner les collectivités sur les nombreux dispositifs et aides financières du Département de la Loire. Hervé Reynaud, 1er vice-Président Je ne voulais pas que les choses se fassent sans moi et être un simple spectateur. Je rêvais d’être journaliste grand reporter et c’est finalement chez moi, à Saint-Chamond, que je me suis réalisé, après Sciences-Po. Je ne viens pas d’un milieu favorisé, mes parents étaient ouvriers : la politique ne doit pas être l’apanage de l’élite. Alors, je suis rentré dans l’arène, car l’engagement politique n’est pas toujours facile, certains le sous-estiment. Ce qui m’intéresse, c’est le terrain, construire, le concret. Alors j’ai essayé de rendre la fierté que je ressens aux Couramiauds en construisant des projets sur le long terme. Marianne Darfeuille, conseillère départementale En 2001, le hasard de la vie et l’arrivée de la parité m’a amenée à m’intéresser à la vie démocratique. En 2008, j’ai été élue comme 1re adjointe à la mairie de Feurs et depuis 2022, je suis maire de cette même commune. Être élue est une école de la vie au quotidien, un lieu d’apprentissage intellectuel et humain. Soutenir des projets auxquels je crois est devenu une passion. Cela demande beaucoup d’énergie et de patience. Servir mon territoire, le voir évoluer est une fierté. Je remercie les institutions telles que le Département et la Région qui aident les communes à financer leurs projets. C’est ce qu’on appelle les solidarités territoriales. Clotilde Robin, vice-présidente J’ai toujours eu le goût des autres. J’étais présidente d’une association locale et l’engagement politique représente une suite logique. J’ai beaucoup appris, à parler en public, faire des choix, assumer l’ambition, tenir dans la tempête. Mais la vie politique est plus difficile pour une femme. Le fait d’exercer le plus beau métier du monde, infirmière, me permet de garder les pieds ancrés sur le territoire. En politique, décider n’est jamais simple. Choisir, c’est faire des compromis avec parfois des dommages collatéraux : mais je suis fière de construire des projets et d’assumer des responsabilités. Je ne voulais pas que les choses se fassent sans moi et être un simple spectateur. Je rêvais d’être journaliste grand reporter et c’est finalement chez moi, à Saint-Chamond, que je me suis réalisé, après Sciences-Po. Je ne viens pas d’un milieu favorisé, mes parents étaient ouvriers : la politique ne doit pas être l’apanage de l’élite. Alors, je suis rentré dans l’arène, car l’engagement politique n’est pas toujours facile, certains le sous-estiment. Ce qui m’intéresse, c’est le terrain, construire, le concret. Alors j’ai essayé de rendre la fierté que je ressens aux Couramiauds en construisant des projets sur le long terme. Chantal Brosse, vice-présidente Très tôt, je me suis engagée au sein de la Chambre d’agriculture pour défendre des thématiques qui avaient du sens à mes yeux. Lorsque le président Bernard Bonne, m’a proposé d’être candidate sur le canton de Boën-sur- Lignon, j’ai accepté, non pas par ambition politique, mais pour servir un territoire, faire entendre la voix de la ruralité et mener une politique agricole proche des réalités du terrain. Écoute et proximité sont essentielles pour répondre aux attentes de nos concitoyens. Il faut être accessible et sur le terrain. Huguette Burelier, conseillère départementale Je me suis engagée avec conviction et détermination pour défendre notre droit légitime à vouloir bien vivre dans nos villages. Très attachée au secteur rural, j’ai à cœur d’accompagner les projets de nos communes et de nos associations. Et je reste persuadée que nous pouvons protéger l’intérêt de nos habitants grâce aux compétences du Département. Lucien Murzi, conseiller départemental J’aime le lien, le contact avec les milieux associatifs notamment. D’abord élu à la Ville de Roanne, je me suis présenté aux départementales car le département est un petit territoire. Et la population veut de la proximité. L’élu a un rôle de terrain. Il faut se rendre sur place, aller à la rencontre des autres, savoir écouter, proposer des solutions, aider et le principal : avoir du cœur. On est le fil d’Ariane en quelque sorte. Je veux aider à changer les choses, à construire notre histoire et donner espoir. Car tant qu’il y a de l’espoir, il y a de l’avenir. Nadia Semache, vice-présidente Je souhaitais m’investir pour ma cité, être utile aux autres. Et l’élu est le premier interlocuteur d’un grand nombre de concitoyens. Je m’engage au quotidien pour servir l’intérêt général, renforcer les solidarités tout en gardant ma singularité. Mon engagement est dense, intense, exigeant mais passionnant. Pour moi, la politique n’est pas un métier, mais une fonction. Au Département comme à la Ville, je défends des valeurs. Nous vivons dans une société où la défiance est forte vis-à-vis des politiques. Et nous devons également relever le défi démocratique qui est de retrouver la confiance. Arlette Bernard, conseillère départementale C’est un chemin de vie : née dans une famille aux convictions et valeurs de gauche, je me suis impliquée très tôt dans le monde associatif et syndical. J’aime «la jouer collective ». Je me suis engagée naturellement au Parti Socialiste, puis dans une équipe municipale. Quant au Département, ce n’était pas une évidence, ce sont des hommes qui m’ont poussée. Je me sens utile en ferraillant dans l’opposition ! J’œuvre pour ce territoire parce que je l’aime ! J’ai choisi d’y vivre, d’y travailler, d’y élever mes enfants. J’y ai rencontré des gens formidables aux valeurs exceptionnelles. Je m’attache dans mon action d’élue à valoriser ceux qui le font vivre au quotidien, avec une attention particulière aux plus modestes qui subissent de plein fouet les crises successives que nous traversons. Portrait d’agent « Gardien » du patrimoine bâti Au sein du service Gestion technique des bâtiments, Christophe Chaize chapeaute des travaux du quotidien et des interventions programmées. Un métier qui allie technique et administratif au plus près des usagers. Une fuite d’eau dans un collège de son secteur d’intervention ou encore une panne d’électricité à la médiathèque de Montbrison ? Voici, entre autres, les missions de maintenance pour lesquelles Christophe Chaize et ses collègues du service Gestion technique des bâtiments mandatent des entreprises afin de réaliser des travaux pour les bâtiments départementaux : «  Notre force est d’être situé à proximité des sites à traiter et de nouer, au fil du temps, un lien fort avec les usagers. Au bout de quelques années, on connaît parfaitement son territoire et ses bâtiments. » Ce métier, à la fois de terrain et de bureau, plaît à Christophe. « Il faut être réactif et se tenir informé des dernières évolutions techniques au niveau des bâtiments, notamment en termes de performance énergétique. » De l’édition d’un bon de commande, au contact de l’entreprise, en passant par le contrôle des travaux et la validation du paiement, l’activité demande de la polyvalence. Dépendant de la Direction des bâtiments et des moyens généraux du Département, Christophe est associé à un secteur géographique défini, à savoir l’arrondissement de Montbrison. Ainsi, il se charge de nombreux bâtiments départementaux comme une dizaine de collèges, les centres d’exploitation routier, les locaux pour le pôle Vie sociale ou encore l’antenne du Département à Montbrison. Plus spécifiques et demandant un traitement particulier : deux sites historiques que sont le prieuré de Pommiers-en-Forez et le château de la Bâtie d’Urfé à Saint-Étienne-le-Molard. Outre des travaux du quotidien comme une peinture abîmée, une porte qui ne ferme plus ou une vitre cassée, des programmes de travaux sont menés, par exemple, sur les collèges, afin de participer à leur rénovation, leur pérennité ou leur mise en accessibilité. «  Nous nous déplaçons sur site lorsque les entreprises viennent réaliser les travaux. Nous sommes équipés de matériel portable et connecté afin d’avoir accès à toute l’information en temps réel, nécessaire à la bonne marche du chantier. » La gestion technique des bâtiments, ce sont : -277 bâtiments -De 150 à 200 petites et moyennes interventions par an -Jusqu’à 600.000 € de budget pour certains travaux À votre service Sport : les athlètes sur la ligne de départ Ils portent les couleurs de la Loire sur les terrains de sport : le Département est fier de ses sportifs de haut niveau ! Chaque année, la collectivité leur octroie une bourse individuelle destinée à couvrir une partie de leurs besoins en matériel, en frais de déplacement ou de suivi médical occasionnés par leur préparation et participation à des épreuves internationales, comme les championnats d’Europe, les championnats du Monde et les Jeux olympiques. Athlétisme, kick boxing, gymnastique ou encore cyclisme… Cette saison 2022-2023, 80 sportifs évoluant dans 20 disciplines bénéficient du soutien du Département. Outre l’aide financière, un suivi médical individualisé est proposé aux athlètes. Il est complété par un accompagnement dans les domaines de la diététique et de la préparation mentale. En décembre dernier, les Victoires du sport ont mis à l’honneur ces champions ligériens. Que cette nouvelle saison les fasse briller et vivre des émotions intenses ! + d’infos loire.fr/SHN Archives départementales : c’est ouvert ! Pendant les travaux de rénovation, la salle de lecture reste ouverte au public. Vous souhaitez consulter les archives ? Un espace provisoire est installé dans un module extérieur, sur le parking des visiteurs. Celui-ci est accessible sur réservation, du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 12 h et de 13 h à 17 h (vendredi matin uniquement pour la consultation de documents grand format). Le nombre de places étant réduit, la fréquentation est limitée à trois demi-journées par semaine et par personne. À noter : aucun matériel de reproduction (numérisation et photocopie) n’est disponible sur place ; pensez à vous munir d’un appareil photo ! + d’infos et réservations tél. 04.77.93.58.78, archives.loire.fr Maîtrise de la Loire 28 janvier : c’est la date des portes ouvertes de la Maîtrise de la Loire à Montbrison. Assistez à différents ateliers et découvrez cette formation musicale complète et gratuite, suivie par 150 collégiens et lycéens en plus du cursus traditionnel. + d’infos : candidatures à envoyer au plus tard le vendredi 17 février loire.fr/maitrise Toute l’actualité du Département loire.fr/actus Tribunes libres Groupe union pour la Loire Une année au service des Ligériens L’année 2022 s’est achevée. Jour après jour, nous travaillons pour bâtir un territoire plus sûr, plus solidaire et plus attractif. Nous travaillons, nous écoutons et nous agissons. Nous travaillons pour offrir aux habitants un parcours de vie de qualité, favoriser l’inclusion, financer des équipements publics, améliorer les déplacements du quotidien, mettre en œuvre un territoire durable et innovant pour garantir un cadre de vie agréable, tout en veillant à préserver les grands équilibres financiers de notre collectivité. Nous écoutons, parce que nous sommes convaincus qu’il n’est pas possible de présider le destin d’un territoire dans sa pluralité, sans s’adresser à toutes celles et ceux qui le font vivre au quotidien. Nous agissons en responsabilité pour apporter des réponses au plus près des besoins des habitants. Notre collectivité est au rendez-vous, avec des résultats concrets : -Soutien au monde associatif. Les associations jouent un rôle essentiel dans la vivacité du lien social. Bien souvent ce sont elles qui permettent à nos jeunes de pratiquer une activité sportive, et à tous de se réunir pour des événements culturels ou festifs. Dès lors, le Département a tenu à leur apporter son soutien en augmentant de 105.000 € les enveloppes pour les associations, soit un budget annuel de 833.000 €. -Favoriser les projets des communes et intercommunalités. Alors que les communes sont confrontées à une baisse des dotations de l’État, le Département a adopté une enveloppe de 160 M€ dédiée aux collectivités territoriales sur la période 2022-2027, soit une augmentation de 15%. Il reste ainsi leur premier partenaire, et ce malgré les contraintes financières qu’il rencontre lui aussi. En plus de les soulager financièrement, ces subventions leur permettent de réaliser des travaux et même d’investir, ce qui booste le carnet de commandes des entreprises du BTP et donc l’emploi. - Sécurité dans les collèges. Très engagés dans la sécurité aux abords des collèges, nous poursuivons, en lien avec les communes, le déploiement de caméras de vidéo protection aux entrées des établissements. À cela, nous avons souhaité proposer également la mise en place de dispositifs lumineux au niveau des passages piétons, permettant ainsi la traversée sécurisée des élèves. -Chèque Vélo 42. Pour favoriser la mobilité douce et soutenir l’économie locale par la relance du pouvoir d’achat, 300.000 € ont été consacrés à l’aide à l’acquisition d’un vélo électrique avec le dispositif « Chèque vélo 42 ». 1.000 foyers en ont depuis bénéficié. Le dispositif sera reconduit cette année. -Lutte contre la désertisation médicale, un engagement toujours renouvelé. Le Département a fait de l’accès à la santé pour tous les habitants une priorité de son agenda. Après l’aide à la construction des Maisons de santé, nous avons mis en place une bourse aux internes. D’un montant maximal de 500 € par mois, ce dispositif a pour vocation d’encourager les jeunes à réaliser leurs stages dans des zones identifiées par l’Agence Régionale de Santé comme sous médicalisée. En 2023, nous continuerons d’être au rendez-vous des responsabilités que les habitants nous ont confiées : être garants de la cohésion sociale, restaurer la tranquillité de nos concitoyens tout en préservant leur pouvoir d’achat. Nous vous adressons nos sincères vœux ! Antoine Vermorel-Marques, président du groupe Union pour la Loire, Député Le groupe de la droite, du centre et des indépendants Groupe Loire en commun Que vivent les départements ! Élus départementaux, nous plaidons chaque jour pour que les Départements soient considérés comme un échelon essentiel afin que notre pays ne s’effondre pas, alors que les urgences climatiques nous interrogent sur la fin du monde, que les urgences sociales précarisent les fins de mois, que les urgences démocratiques font le lit des extrêmes. Les constats que nous faisons sont largement partagés. Un dérèglement climatique dont nous mesurons chaque année la réalité, y compris dans la Loire. Une dégringolade sociale dangereuse, avec le basculement en situation de précarité de toujours plus de nos concitoyens, sur fond d’inflation galopante, d’explosion des tarifs de l’énergie et d’inégale répartition des richesses produites. Une fracture sociale et territoriale qui grandit, nourrissant une colère toujours latente et qui menace de ressurgir, alors que la désertification médicale s ’accompagne d’une inégalité d’accès aux soins, alors que la fermeture ici d’un commerce , là d’un bureau de poste, favorise la prolifération du discours populiste .Dans ce contexte morose, les Départements ont la volonté d’agir et des solutions à déployer, mais avec l’exigence d’être pleinement considérés dans leurs capacités et leur expertise. Une décentralisation aboutie et efficace doit permettre à chaque collectivité de délivrer la meilleure action publique. Cela nécessite des moyens adéquats, pour que vivent les Départements et leur noble mission de chefs de file des solidarités humaines et territoriales, chaque jour plus indispensables. Les élus du groupe « Loire en commun » vous présentent leurs meilleurs vœux pour 2023. Échappée belle Cap vert… Depuis 2013, près de 50.000 visiteurs entrent dans la légende chaque année… Plus que jamais spectaculaire, le musée des Verts vous invite à plonger dans l’histoire du Chaudron. Voyage au cœur du ballon rond. C'est une visite que vous n’êtes pas prêts d’oublier. Après une petite cure de jouvence, ce musée unique en France, qui fêtera ses 10 ans cette fin d’année, est un véritable temple de souvenirs footballistiques. À travers une scénographie à la fois unique, ludique et rétro, revivez l’aventure extraordinaire des Verts de la grande époque. « De la création du club, en 1933, à nos jours, chaque salle retrace une période de l’histoire de l’ASSE », explique le responsable du musée des Verts, Laurent Chastellière. « Maillots emblématiques, ballons, licences de joueurs, coupes, mascottes… Ce musée regorge de pièces aux histoires symboliques et inoubliables. » Muni d’un audioguide, Guillaume, originaire de l’Ain, est prêt à faire un retour dans le passé… Au temps des légendes. Ici, le football fait rêver. Il amuse aussi… Comme ces petits et grands qui rient tout en se divertissant. « Les quiz installés sont conçus pour que toute la famille puisse participer », souligne Laurent Chastellière. Quant aux plus grands fans, ils s’imaginent au bord de la pelouse du stade Geoffroy-Guichard pendant un match… Grâce à une projection 3D, on s’y croirait ! « Pour une expérience encore plus immersive, nous avons aussi recréé un gradin avec des sièges du stade et on projette un reportage sur les animations des supporters. C’est comme si vous y étiez. » Plus loin, Guillaume tente d’affronter le gardien stéphanois en tirant un pénalty virtuel. Il marque…Orné de nouvelles pièces, le musée compte plus de 500 m² d’exposition permanente sur 800 m². Au parcours chronologique, il rend hommage à de vieilles figures du club telles que Jean Snella, Salif Keita ou encore Robert Herbin, décédé en 2020. Un espace est d’ailleurs entièrement dédié au Sphinx. On déambule à travers les salles et dans chacune d’elles, se dégagent une émotion et une atmosphère de gagnant. Comme ici, où trônent les fameux poteaux carrés de 1976. Sur fond vintage, on entre dans un bar des années 1970 reconstitué. Les écrans de télévision affichent l’effervescence de la ville et derrière les fenêtres, on (re)vit l’épopée. « Dans chaque salle, on essaie de faire à la fois de la scénographie classique avec des objets sous vitrines et des choses plus interactives. » Bien que très jeune, Guillaume se souvient de ce temps-là… Vous pensez être incollable sur le stade et les manifestations qu’il accueille ? C’est le moment de tester vos connaissances : une exposition temporaire Un stade, une histoire de 130 m² vous livre tous les secrets de son architecture et les événements qu’il compte à son palmarès depuis sa construction. Toutes ses émotions ont creusé l’appétit de Guillaume qui s’octroie une petite mi-temps. En sortant du musée, direction la Brasserie Geoffroy-Guichard située à l’étage au-dessus. Derrière les vitres panoramiques, il s’imagine fouler la pelouse telle une star du football. Une bonne façon de jouer les prolongations. + d’infos Musée des Verts, Stade Geoffroy-Guichard, 14 rue Paul et Pierre Guichard à Saint-Étienne, tél. 04.77.92.31.80, museedesverts.fr y aller : accessible en voiture, en tram (ligne T3 - arrêt Geoffroy-Guichard), à 20 min des gares SNCF de Châteaucreux et Carnot. Tarifs : Musée des Verts, entrée musée + exposition temporaire (audioguide inclus) : 7 €/ 5 € Se restaurer : Brasserie Geoffroy-Guichard, 14 rue Paul et Pierre Guichard , à Saint-Étienne, tél. 09.73.89.64.84, bgg.rest Visiter : boutique des Verts, tél. 04.77.74.76.80, boutiquedesverts.fr S’entraîner : Urban soccer, allée Jean Lauer à Saint-Étienne, tél. 07.77.92.77.05. Se détendre : Comédie, place Jean Dasté à Saint-Étienne, tél. 04.77.25.14.14. Le bon plan de la Médiathèque Livres, CD, DVD, applications, animations… À l’occasion des Nuits de la lecture, la Médiathèque numérique de la Loire vous garantit des veillées effrayantes ! Du 19 au 22 janvier, les bibliothèques se mobilisent pour propager le frisson de la lecture dans toute la Loire. Créées pour célébrer le plaisir de lire, les Nuits de la lecture se dérouleront sur quatre soirées avec un temps fort autour de la peur. Cette émotion imprègne la littérature. Elle invite le lecteur à explorer toutes les formes de narration, tous les formats de lecture… Elle est intense, en particulier la nuit ! Des contes et albums pour enfants qui donnent les chocottes jusqu’aux récits et essais contemporains qui procurent des frissons, en passant par des histoires fantastiques qui donnent la chair de poule, des sagas dystopiques aux sombres enquêtes policières qui mettent la frousse… Retrouvez le meilleur de la peur avec une sélection de titres sur la Médiathèque numérique de la Loire. + d’infos : coups de cœur accessibles en ligne et des centaines de références gratuites sur mnloire.fr Par ici les sorties ! Nos 10 coups de cœur Panier ! basketball L’Arena Saint-Étienne Métropole accueille les grands : la Leaders Cup 2023, compétition organisée par la Ligue nationale de Basket, réunira à Saint-Chamond les meilleures équipes françaises dont les Métropolitans 92, où évolue le grand espoir français Victor Wembanyama. Un basketteur qui devrait être le premier choix de la prochaine Draft NBA. Pendant trois jours, les huit premières équipes du championnat de France, au terme de la phase aller, vont s’affronter. Encouragez vos sportifs préférés et ne loupez pas les performances du jeune prodige français… filmées à Saint-Chamond et rediffusées outre-Atlantique ! La ligue offre plusieurs possibilités d’achats pour assister aux matchs. Faites vite votre choix. Du 17 au 19 février : Le 17 février : 1/4 de finale (4 matchs) Le 18 février : 1/2 finale Le 19 février : finales pro b et Betclic élite La leaders cup basketball 2023 L’arena à Saint-Chamond Journée : de 10 à 39 € / Pack 3 jours : de 39 à 135 € Tél. 04.77.49.21.49, lnb.fr ou scbvg.com Une autre vie , comédie musicale En 1962, Paul et Élise s’installent dans un bel appartement de Lyon. Elle est parfumeuse de renom, lui est bijoutier et travaille avec son meilleur ami Marc. Mais tout s’effondre lorsque Paul meurt. Il revient sous la forme de fantôme, et ne se résout pas à laisser l’amour de sa vie. Il va chercher à entrer en contact avec Élise par l’intermédiaire d’Adèle Hook, une voyante résolument excentrique. Music à Bord présente une comédie musicale inspirée du film Ghost, qui navigue entre amour, thriller et surnaturel. Les 20 et 21 janvier à 20 h 30, >le 22 janvier à 14 h 30, Une autre vie, Espace culturel Pierre Hénon à Mably , 15 € / Moins de 10 ans : 10 € / Réservation conseillée, tél. 04.77.72.48.21, musicabord.webs.com So happy ! environnement Dédié à l’amélioration de l’habitat, l’équipement de la maison et du jardin, le salon Happytat vous invite à repérer les dernières tendances ! Le temps d’un week-end, entreprises locales et régionales mais aussi artisans vous accompagneront dans vos projets. De la construction à la rénovation, du financement à l’acquisition, de l’équipement intérieur à l’aménagement extérieur, retrouvez tous les domaines liés à l’habitation. Les 17, 18 et 19 février salon Happytat, C.A.B.L à Andrézieux-Bouthéon, 2,50 € / Moins de 15 ans : gratuit, salon-happytat.fr Les vivants, danse Ils ont 30 ans. Ils sont fougueux et fans de rock’n’roll. Mousse et Léo s’aiment depuis toujours et pour toujours. Le 13 novembre 2015, ils doivent aller voir Patti Smith à l’Olympia mais le concert est annulé. Et c’est finalement les Eagles Death of Metal qu’ils vont voir au Bataclan. Les Vivants, c’est avant tout une histoire d’amour. Une histoire qui parle du chemin sinueux à traverser après un traumatisme. Une histoire qui nous montre que, même quand on pense avoir tout perdu, il est possible de lutter, de se battre pour retrouver sa vie d’avant, ou plutôt (de vivre) sa vie d’après. Une histoire autobiographique, sensible et poétique, qui nous donne envie, plus que jamais, de croire en la vie. Dès 13-14 ans. Le 23 février à 20 h, Les vivants au Théâtre de Roanne, 26 €, tél. 04.77.71.05.68, theatrederoanne.fr Percez le secret… énigme Équipé d’une tablette numérique, arpentez la Chartreuse et parcourez les siècles... Le Secret de Sainte-Croix est une activité ludique, inédite dans la région. Une connexion se crée entre les lieux et un personnage de fiction qui prend vie à travers la tablette et fait appel à votre curiosité. Alors que vous découvrez le site, une voix mystérieuse vous interpelle. Elle semble bien connaître la Chartreuse et son passé, mais ses souvenirs sont flous et mélangés. Suivez-la dans une aventure au fil de huit siècles d’histoire de Sainte-Croix et dénouez les énigmes sur votre route. Parviendrez-vous à libérer son âme ? Dès 8 ans. Jusqu’au 31 janvier : Le secret de Sainte-Croix à la Chartreuse de Sainte-Croix-en-Jarez, 9 € par location de tablette / Tarif réduit : 7 € , chartreuse-saintecroixenjarez.com Tous en chœur, concert inédit Le Chœur du Pilat accompagnera le jeune ténor Amaury Vassili qui débute une tournée anniversaire. Pour vous faire vibrer d’émotion, ils interprèteront les plus grandes chansons classiques et les tubes des artistes populaires. Dirigé par Marie-Pierre Odin, le Chœur du Pilat est composé de 90 choristes et d’un orchestre. De cette rencontre artistique naît un concert unique. À écouter absolument ! Le 27 janvier à 20 h , Amaury Vassili chante avec le chœur du Pilat à la Salle Aristide Briand à Saint-Chamond, dès 27,20 €, choeurdupilat.fr, saint-chamond.fr Ici aussi ! Le salon qui fait mouche, salon Retrouvez des produits exceptionnels, les plus grandes marques et des monteurs de mouches renommés avec la présence d’exposants internationaux. Pas encore moucheur ? Initiez-vous gratuitement à la gestuelle. Démonstrations de montage de mouche, techniques de lancer de mouche, de lancer spey cast à une ou deux mains, de lancer avec une nouvelle soie naturelle et expositions. Les 25 et 26 février, Salon international de la mouche artificielle (23e édition) au Parc des Expositions Hall A à Saint-Étienne, 5 € / Moins de 16 ans et dames : gratuit, sanama.fr Samedi 25 février 2023 : 9h-19h, dimanche 26 février 2023 9h-7h30 à Saint-Étienne, Parc des Expositions Hall A, entrée 5€ pour les adultes, gratuit pour les dames et les jeunes jusqu’à 16 ans. L’agenda complet de vos sorties sur loire.fr/agenda 20 ans de rire, humour Laura Felpin, Rédouane Bougheraba Fabrice Éboué, les Frères Colle, Marie S’Infiltre, Les Baronne.s, Thomas VDB, Doully, Arnaud Demanche, Paul Mirabel, Matthieu Penchinat, Dédo, Thomas Marty, Élodie Poux, Jérôme Niel, Félix Dhjan, Réda Seddiki, Anne Roumanoff, Tania Dutel… Avec de tels artistes, vous n’avez qu’une envie : rire ! Arcomik festival est le rendez-vous du monde de l’humour. Et cette année, il souffle ses 20 bougies en intégrant de nouveaux lieux tels que le cinéma Le Méliès, le Novotel de Saint-Étienne Centre, la Gare de Châteaucreux, le Fil, le Tour du Forez, et ce tout en renforçant ses partenariats de longue date. Du 2 au 18 février, Arcomik festival (20e édition) à Saint-Étienne et alentours, de 16 à 31 €, arcomik.com Ça hulule, jeune public Aventure spatiale par la Cie Cirque Hirsute, ciné spectacle poétique et magique par la Cie Comme une étincelle, théâtre d’objet sans paroles avec La balle rouge, cirque chorégraphique avec HMG, chansons poétiques avec Mosai & Vincent, mime avec Fabien Coulon… Chouet’festival allie spectacles vivants et ateliers dédiés aux enfants.Théâtre d’objet, marionnettes, danse, cirque, musique, etc. nourrissent l’imaginaire, la curiosité, avec poésie, humour et parfois même une touche de magie. À l’issue de chaque représentation, un temps d’échanges autour du spectacle a lieu avec le public. Les compagnies invitent les enfants à participer à plusieurs ateliers. Du 4 au 11 février, Chouet’festival (17e édition) dans le Territoire du Roannais, 7 € , tél. 04.77.62.96.84, lacure.fr Mercredi, c’est ski ! Apprendre, progresser ou se perfectionner à ski ? Tous les collégiens peuvent s’inscrire auprès de l’UNSS de leur collège. À vos bâtons ! Les 11, 18 et 25 janvier à Chalmazel, unss.org Chalma rando La journée de ski de randonnée : une approche responsable et ludique du ski de randonnée, en famille, entre copains ou en sortie club, ouverte à tous. Le 28 janvier à la station de Chalmazel Inscriptions : f.carton@ct42.ffme.fr L’entr’act du Troup’o Réalisez un projet artistique avec des ateliers de créations, des costumes, des textes… et retracez l’histoire locale via des scènes théâtralisées. Le 28 janvier à 9 h à Roanne, lentractedutroupo.com Photos anciennes Une exposition de photos anciennes : Tour de France, anciens vélos, voitures cabriolets et anciennes… Bénéfices reversés à l’association les Lucioles s’allument. Le 25 février de 9 h à 17 h à Veauchette. 20 ans… et toujours Poly’sons ! chanson française La chanson française est multiple, turbulente, en perpétuelle réinvention, et ce festival des amateurs de la chanson française accompagne les artistes de demain. Debout sur le Zinc, Buridane, Luciole & George Ka, Eddy la Gooyatsh, Xavier Michault, Clarika, Maissiat et Emmanuel Noblet autour de l’œuvre incontournable de Jean-Loup Dabadie, Toulouse ConTour, Marc Nammour & Loïc Antoine, Renan Luce, Lonny & Tachka, Lise et les animaux rigolos, Ours & Cécile Hercule, Lougarouve… Cette année, 6 jeunes chanteurs seront invités à concevoir un concert. Sous la direction de Fred Bobin, ils auront 6 jours pour écrire, composer et répéter un concert original, rien que pour vous. Le 18 janvier, les élèves de la Maîtrise de la Loire rejoindront Pelouse sur scène pour présenter le fruit de leur rencontre. Enfin, les 8 et 9 février, c’est au Théâtre des Pénitents que Mickey3d présentera, pour la première fois, son 7e album Nous étions des humains. Jusqu’au 9 février, Festival les Poly’sons (20e édition) à Montbrison, Marcoux, Andrézieux-Bouthéon, Saint-Just Saint-Rambert, Rozier-en-Donzy, de 5 à 26 €, tél. 04.77.96.39.16, theatredespenitents.fr À table Crêpe, la spéciale Gaston par Rémi Lambert et Anaïs Letord, Crèperie Jeannette à Saint-Etienne Pour 4 personnes, 15 min Ingrédients Pour la pâte : 3 gros œufs entiers 300 g de farine 3 cuillères à soupe de sucre 2 cuillères à soupe d’huile 50 g de beurre fondu 60 cl de lait La préparation Mettre la farine dans un saladier et creuser un puits. Casser les œufs et verser le sucre, l’huile et le beurre fondu. Mélanger délicatement en incorporant doucement le lait. Quand tout le lait est mélangé, vous obtenez une pâte liquide légèrement épaisse. Vous pouvez alors cuire vos crêpes dans une poêle chaude adaptée ou sur un billig (crêpière bretonne, plaque épaisse circulaire en fonte de 40 cm de diamètre pour faire cuire les crêpes au froment ou au sarrasin). Le dressage En cette saison, place à la gourmandise ! Agrémenter les crêpes d’une crème de marrons et de chocolat Weiss (noir ou au lait selon votre préférence) et d’une crème fraîche épaisse. Saupoudrer avec des éclats de noix de pécan et de noisettes torréfiées et caramélisées. L’astuce du chef Accompagnez vos crêpes d’un délicieux cidre aromatisé à la praline rose. Portrait Élizabeth Ducottet, la fibre internationale En 5 dates 1980 : entrée chez Thuasne 1986 : directrice commerciale 1991 : présidente directrice générale 2011 : acquisition aux États-Unis de Townsend Design 2022 : 175 ans de l’industrie Thuasne Et si la stratégie internationale se conjuguait au féminin ? PDG de l’entreprise Thuasne, leader européen des dispositifs médicaux textiles, Elizabeth Ducottet est une conquérante. Tour d’horizon avec cette dirigeante ligérienne, à l’occasion des 175 ans du groupe aux racines stéphanoises. Il fallait vraiment sortir de France où on était déjà leader », souligne Élizabeth Ducottet, tirant sur sa valise à roulettes, prête pour un ultime voyage. Son cap est net et précis : le monde. De plus en plus éloigné de son berceau historique, Thuasne s’implante d’abord en Europe, puis à l’international : « Depuis 2000, nous ouvrons chaque année une filiale à l’étranger. » Aujourd’hui, l’entreprise en compte quinze en Europe, en Asie et aux États-Unis. Et sa présence commerciale se retrouve dans 85 pays. Sa stratégie ? « Il faut avoir l’audace d’investir des moyens humains et financiers importants pour un succès qui n’est pas immédiat. Cela dépend aussi du pays, du contexte historique et des opportunités. » Et depuis qu’Élisabeth est aux commandes, le chiffre d’affaires de la société a bondi de 27 à 250 M€ en 2021. Une véritable entreprise élastique. Thuasne, c’est d’abord une histoire de famille. L’enfance de la dirigeante est rythmée par l’usine. En compagnie de son frère et de ses deux sœurs, Élizabeth Ducottet participe aux visites de l’entreprise. « Nous vivions juste à côté. C’était le centre d’attention de la famille. Dès qu’il y avait une nouvelle machine, on allait vite voir ! », se souvient-elle. C’est son grand-père maternel, l’ingénieur Maurice Thuasne, qui met au point la première bande à varices, en 1932. « C’était un visionnaire… Le premier à avoir compris qu’un tissu élastique pouvait avoir une application thérapeutique en tant que bande de contention. » Ce virage vers le médical aide l’entreprise à dépasser toutes les crises du textile. De fil en aiguille, elle élargit son offre à d’autres produits remboursés par l’Assurance maladie : bas de compression, ceintures lombaires, etc. Tout en ayant un pied dans l’entreprise, la future héritière des « Établissements Thuasne » tisse sa toile. Bachelière à quinze ans, cette passionnée de littérature entre à l’Université Jean-Monnet à Saint-Étienne. « À son ouverture », se remémore-t-elle. Diplômée en psychologie, sciences humaines et linguistiques, elle passe un certificat de capacité d’orthophoniste. « Les sciences humaines sont une forme de littérature, non ?  » Durant une dizaine d’années, Élizabeth Ducottet exerce une fonction de psychologue clinicienne et orthophoniste à Paris. En 1980, elle entre chez Thuasne pour travailler aux côtés de son père, successeur et gendre de Maurice Thuasne. Frappé d’un AVC en 1991, il la nomme alors présidente. S’ensuit une période qui lui donnera du fil à retordre : « Je passais le diplôme de l’Executive MBA du groupe HEC, je travaillais et j’avais mes enfants ». Cette battante se tisse alors un solide réseau dans le microcosme entrepreneurial. PDG à 45 ans, Élizabeth a la fibre dirigeante. Avec 2.700 collaborateurs dans le monde, cette adepte du jardinage ne cesse de cultiver l’innovation. «  Il est temps d’intégrer le digital à la technologie pour une industrie plus rapide et plus efficace.  » L’entreprise aux racines stéphanoises, spécialisée dans le matériel orthopédique est au croisement de la médecine, de l’industrie, de la recherche… Elle conçoit et distribue des solutions de santé adaptées. « Et la santé est au cœur de la famille », en citant notamment son frère, ancien doyen de la faculté de médecine. Chaque année, une trentaine de dispositifs est lancée. « Plus que de notoriété, il s’agit d’ailleurs de légitimité : des millions de patients dans le monde font aujourd’hui confiance à Thuasne. On apporte du confort, on facilite la vie des gens. » Élizabeth est fière d’apporter une solution médicale au sein d’une ville dont le savoir-faire textile est historique. Entourée de ses enfants, prêts à reprendre le flambeau (sa fille Delphine Hanton est désormais directrice générale du groupe), l’entrepreneuse est optimiste en l’avenir. Les crises ? « On les traverse ! Et comme disait si bien Edmond Rostand : ‘‘C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière’’. »