Loire magazine Le magazine du département de la Loire n°156 mai - juin 2023 Département de la Loire 2 rue Charles de Gaulle 42022 Saint-Étienne cedex 1 Tél. 04.77.48.42.42 Email: info@loire.fr loire.fr Directeur de la publication : Georges Ziegler, président du Département de la Loire Directeur de la rédaction : Manuel Poncet Rédactrice en chef : Peggy Chabanole Rédaction : Xavier Alix, Charlotte Boulliat, Peggy Chabanole, Mégane Colas, Manuel Poncet, Magali Soubeyran, Sophie Tardy, Guillaume Torrent, Ann-Lor Zarli-Barlet. Versions braille et sonore Association Donne-moi tes yeux contact@donnemoitesyeux.fr Éditorial L’eau, c’est la vie ! Le printemps est là. L’été pointe déjà et tous, nous nous réjouissons de ces beaux jours, synonymes de contact avec la nature, d’activités de plein air. L’an dernier, comme de nombreux territoires, nous avons connu de forts épisodes de sécheresse et l’hiver n’a pas permis la reconstitution des nappes phréatiques. Cette année, plus que jamais, la vigilance s’impose. Le changement climatique se confirme et il nous faut revoir nos usages et nos habitudes. Le défi de la préservation de l’eau s’impose à chacun d’entre nous. Qu’il s’agisse de l’alimentation en eau potable, de l’irrigation agricole, des besoins de l’industrie et du tourisme, nous devons nous impliquer au quotidien. Le Département a fait de la politique de l’eau un enjeu majeur. Avec l’élaboration du premier projet de territoire pour la gestion de l’eau (PTGE) de la Loire, nous poursuivons un engagement fort dans la lutte contre le dérèglement climatique et la gestion de ses conséquences. Ce projet a pour ambition de construire, avec chaque collectivité, chaque acteur et chaque usager de l’eau, en lien avec les services de l’État, un programme d’actions d’économies d’eau qui concernera l’ensemble des activités humaines. Ce PTGE vient compléter notre action au quotidien pour optimiser les usages de l’eau. En accompagnant les acteurs en charge de l’aménagement, de la gestion des réseaux et des ouvrages hydrauliques, nous agissons à tous les niveaux pour sauvegarder cet élément indispensable à la vie. Nous étudions aussi toutes les solutions innovantes pour que cette ressource ne se tarisse jamais. Bien entendu, nous serons aux côtés des habitants de la Loire pour qu’ils adoptent les bonnes pratiques. Ce sont en moyenne 150 litres d’eau qui sont consommés par jour et par personne. Chaque geste compte pour optimiser nos usages et ainsi préserver cette ressource indispensable. La préservation de l’eau est l’affaire de tous. Car plus que jamais, nous sommes certains que l’eau, c’est la vie. Ensemble, prenons bien soin de nous ! Avec vous, pour vous, ensemble ! Georges Ziegler, président du Département de la Loire Arrêt sur image Loire rugby citoyen Près de 2.500 élèves de primaire et collège se sont réunis les 4, 5 et 6 avril sur les terrains de rugby de Roanne, Feurs, Andrézieux-Bouthéon, Saint-Étienne, Rive-de-Gier et Firminy. Les phases finales auront lieu les 6 et 7 juin à Saint-Étienne. Le Loire rugby citoyen, opération sportive et citoyenne autour des valeurs du rugby, s’inscrit dans le cadre de la future Coupe du monde qui aura lieu en septembre et octobre prochains en France, dont quatre matches au stade Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne. Côté nord Roanne / seniors S’informer sur l’entrée en ehpad Vous souhaitez anticiper l’entrée en maison de retraite d’un proche ? Vous vous questionnez sur votre maintien à domicile ? À Roanne, des réunions d’information sont proposées chaque trimestre autour des questions sur l’entrée en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Elles sont animées par des professionnels de la Maison Loire Autonomie, du centre hospitalier de Roanne, de la Ville de Roanne, du DAC Loire et ponctuées d’interventions de directeurs d’EHPAD et de témoignages de parents de résidents. L’entrée est libre et sans inscription. Les rendez-vous d’information des seniors et de leurs aidants ont débuté en 2019 pour accompagner ce délicat passage d’un lieu de vie à un autre. Comment faire une demande d’admission sur la plateforme Viatrajectoire ? Comment financer le coût de l’hébergement ? Comment préserver le lien social ? À quoi sert un conseil de vie sociale (CVS) ?... Destinées aux familles, professionnels du secteur médicosocial et seniors eux-mêmes, ces rencontres permettent de comprendre les limites du maintien chez soi, s’informer avant de choisir un établissement, de déculpabiliser les aidants, et ainsi de mieux préparer ce changement de vie. Car la décision est plus facilement acceptée lorsqu’elle a été mûrie à deux. Prochaines réunions les lundis de 14h30 à 16h30 à Roanne 12 juin : Centre hospitalier de Roanne, amphithéâtre de psychiatrie 18 septembre : Mairie de Roanne, salle Charles de Gaulle 11 décembre : Maison Loire Autonomie, 31-33 rue Alexandre Raffin Renseignements au 04.77.23.83.83. Cyclisme Feurs/Riorges Aux côtés d’Éloïse Lainé, directrice de la course, Romain Patouillard (RP Events) et Jacques Dumortier, président du CR4C, Georges Ziegler présente le Loire Ladies Tour, première course cycliste élite femmes dans le département, qui s’est déroulée les 22 et 23 avril derniers. Riorges / initiative Vous avez un message ! Spot-Hit, société installée à Riorges et spécialisée dans le marketing direct, s’affirme comme l’un des leaders sur ce marché en France. Décryptage d’un succès. Si le début de l’histoire peut prêter au cliché pour Spot-Hit, la réussite est au rendez-vous. Pierre Poignot et Arnaud Hartmann, deux passionnés de web, développent des sites internet. En commandant une pizza, ils se disent que ce serait pratique de recevoir la carte du restaurant par SMS. C’est un peu ainsi qu’est née l’idée de Spot-Hit. Pour ce Grenoblois et ce Breton, le choix de Roanne est fait, pile-poil à mi-chemin. « Nos clients ont à leur disposition une plateforme multicanale d’envoi en ligne pour trois grands types d’usages : le marketing et la publicité, les notifications, les évaluations de services clients », précise Alexis Jagorel, directeur marketing et communication. Un SMS de votre banque pour valider un paiement, une marque qui ouvre une nouvelle boutique près de chez vous, une demande de retour sur votre expérience client dans un restaurant… Voici le type de messages que vous recevez et derrière lequel se cache peut-être Spot-Hit. Le développement d’envois permettant d’engager une discussion entre une marque et ses clients est aujourd’hui un marché porteur. Depuis 2019, Spot-Hit appartient au groupe norvégien LINK Mobility et fait figure de numéro un sur le marché des TPE et des PME en France. Avec un chiffre d’affaires de plus de 12 M€ en 2022, la société emploie 17 salariés sur le site de Riorges. Parmi ses clients, figurent notamment Intersport et Pizza Hut, et, localement, Transdev Rhône-Alpes et la Ville de Roanne. + d’infos spot-hit.fr 52.500 € C’est le montant de la subvention allouée par le Département pour l' aménagement de la bibliothèque de Villemontais. Roanne / armée Découvre la Marine nationale Tu as entre 16 et 21 ans et tu aimerais intégrer la marine nationale ? Participe à la prochaine préparation militaire marine à Roanne. Elle se déroule en deux temps : un programme d’activités sur 12 samedis et cinq jours au sein d’une base navale. Au programme : découverte du milieu militaire et maritime, pratique du sport et entraînement aux exercices de sécurité et de secours. Le tout dans un esprit d’équipage et de cohésion ! Date limite d’inscription : 17 septembre. + d’infos lamarinerecrute.fr Handisport / Roanne Le CR4C Le CR4C souhaite davantage inclure, en compétition ou loisir, les licenciés cyclistes en situation de handicap. Sa section handisport qui vient d’être créée est animée par Christian Decombe. Elle compte déjà quatre membres et propose au choix du tandem, solo, handbike ou tricycle. Les rejoindre, c’est l’assurance de bénéficier d’un encadrement et de matériel de haut niveau ! + d’infos cr4croanne42@gmail.com Roanne / initiative Marchill sea, socks and fun ! Cette marque roannaise de chaussettes est plébiscitée aussi bien par le grand public que par les sportifs de haut niveau. Au mois de février 2023, les athlètes du championnat du monde de ski alpin en France portaient des produits Marchill, chaussettes officielles de la compétition. En décembre 2019, Léo Billet, fondateur de la marque, vendait son cabinet d’ostéopathe après quinze ans d’activité. Entre ces deux dates est né ce beau projet, de la volonté d’un homme de combiner son amour pour la musique, la Californie, les années 1970, la mode, le sport et la famille : « J’ai voulu faire quelque chose qui me parlait en remettant au goût du jour l’iconique paire de chaussettes de tennis McEnroe. Un produit qui peut être porté au quotidien, pour faire du sport ou comme accessoire de mode ». Léo, total autodidacte, a réalisé ses premiers prototypes sur papier avec les feutres de son fils Marcel. Un prénom qui a donné naissance au nom de la marque, en y ajoutant « chill », qui signifie « se détendre ». « J’ai souhaité créer un produit familial, de qualité, fabriqué en France car imaginé à Roanne et tissé à Limoges, et original. Les modèles évoquent des chansons et sont livrés dans des boites en carton de burger ». Parti de rien, Léo a ouvert un magasin à Roanne et équipe aujourd’hui des sportifs de haut niveau. Il a diversifié sa gamme avec des chaussettes de naissance et distribue ses produits dans 30 magasins en France et en ligne. Marchill reverse une partie de ses bénéfices à l’association Flexy Family, dont la mission est de faire découvrir le respect de l’environnement et les sports de glisse à des jeunes d’univers sociaux différents. + d’infos marchillsocks.com, Numérique Lors du Forum des Interconnectés qui a eu lieu à Toulouse, le Département de la Loire, représenté par Séverine Reynaud, vice-présidente chargée du numérique, a reçu le label « Territoire Innovant » 2023 catégorie Or pour ses actions en matière de cybersécurité avec Serenicity. Côté centre Andrézieux-Bouthéon / aménagement L’expérimentation prolongée jusqu’à la fin d’année Le Département a décidé de maintenir les feux de signalisation intelligents. Après une phase de test de quatre mois, « l’expérimentation, dont l’objectif est de sécuriser et fluidifier le trafic aux heures de pointe en limitant l’engorgement de la bretelle de sortie de l’A72, a donné de bons résultats », a expliqué Jérémie Lacroix, vice-président en charge des mobilités. Parmi les 600 personnes interrogées lors de l’enquête réalisée en janvier, une part importante en a perçu l’utilité, principalement chez les usagers empruntant la sortie 9, tant au niveau du gain de temps que de la sécurité. Si cela ne résout pas tout, le temps d’attente s’est réduit et la bande d’arrêt d’urgence est moins engorgée. En parallèle, un changement de comportement des usagers doit opérer et des solutions alternatives être pensées. La moitié des usagers sondés souhaitent davantage d’aires de covoiturage et des transports en commun dynamisés (trains, bus). Parmi les autres suggestions à étudier, le développement du réseau cyclable ou encore la création d’une voie réservée aux transports en commun et au covoiturage sur l’A72. Selon Jérémie Lacroix, « les feux tricolores ont vocation à devenir permanents. Des travaux seront programmés pour les installer de manière définitive. ». 80.000 véhicules empruntent chaque jour le secteur de La Gouyonnière Fleurissement à Saint-Just Saint-Rambert Le palmarès « Villes et Villages fleuris » a été dévoilé à Saint-Just Saint-Rambert qui a obtenu sa première fleur, en présence de Véronique Chaverot, vice-présidente chargée de l’attractivité et Antoine Vermorel, président de l’agence de tourisme. 47 communes sont labellisées et 180 particuliers ont concouru. Chazelles-sur-Lyon / initiative L’artisanat moderne Saint-Just Saint-Rambert / collège Des abris vélos made in Loire Depuis la rentrée scolaire 2022, le collège Anne-Frank s’est doté d’un nouvel abri en bois pouvant accueillir une quarantaine de vélos. Un moyen de favoriser les trajets à vélo pour les élèves qui peuvent ainsi stationner leur monture à l’abri des intempéries et en toute sécurité. Et c’est l’entreprise Altinnova, spécialisée dans la conception de solutions pour développer les déplacements à vélo et implantée à Bonson, qui a fourni cet équipement au design unique ! Cette installation s’inscrit dans la vaste opération de restructuration du collège menée par le Département, pour un montant total de 12 M€, et qui devrait s’achever à la rentrée prochaine. Des copeaux de bois au numérique. Bissardon Menuiserie, installée à Chazelles-sur-Lyon, réalise du mobilier haut de gamme sur-mesure, des agencements et menuiseries. Rencontre avec son dirigeant Marc Tonnelat. Pouvez-vous vous présenter ? Je suis Marc Tonnelat, j’ai 53 ans. Après 30 ans dans l’industrie, j’ai souhaité me lancer dans une nouvelle aventure : reprendre une entreprise. Titulaire d’un CAP et d'un BTS en menuiserie mais n’ayant jamais exercé, j’ai décidé de revenir à mes premières amours. J’ai contacté Maurice Bissardon et repris l’entreprise le 1er avril 2022. Quelles sont les particularités de la société ? Tout d’abord, notre savoir-faire exceptionnel depuis 30 ans en matière de menuiserie et d’agencement. C’est notre fierté. Nous concevons des escaliers, des fenêtres et des portes, à partir d’un morceau de bois de plusieurs mètres cubes. Notre parc exceptionnel de machines à commande numérique nous permet de travailler sur prescription avec des architectes. Notre force : mêler la menuiserie traditionnelle avec la plus moderne. Des besoins en recrutement ? Nous réalisons un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros par an. Nous pouvons viser 5 millions. Pour y parvenir, il faut recruter, à la fois des profils de menuisiers traditionnels qui travaillent le bois à l’ancienne et des profils plus numériques maitrisant la conception et la programmation. Nos talents accompagnent notre développement dans le haut de gamme. Menuiserie Bissardon est une pépite désirant accroître son terrain de jeu, qui s’étend actuellement jusqu’à Lyon et sa grande couronne, sans oublier évidemment Roanne et Saint-Étienne. + d’infos : Bissardon Menuiserie, Zone artisanale Montfuron, 42140 Chazelles-sur-Lyon, tél. 04.77.94.41.52, bissardon@bissardon.eu, bissardon.eu Agriculture, Feurs Jean-Yves Bonnefoy, Chantal Brosse, Pierre Véricel, Marianne Darfeuille, Georges Ziegler, Lucien Murzi, Nicole Bruel, Farida Ayaden : de nombreux élus du Département ont répondu présents lors de l’inauguration du Comice agricole de Feurs. Un véritable succès pour cette 139e édition qui a réuni 48.000 visiteurs ! Feurs / concours Le puits de l’aune remet son titre en jeu Le 16 mai, les élèves en bac pro Bio Industries de transformation au lycée technique Le Puits de l’Aune, ont remis en jeu leur trophée remporté en 2022 lors du concours régional Innov’Aliment. Ouvert aux lycéens et étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement secondaire ou supérieur agroalimentaire de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, ce concours a pour objectif la création et la mise en oeuvre de produits agroalimentaires innovants. Professionnels de la filière alimentaire et jeunes étaient présents pour départager les 120 candidats venus présenter leurs propositions culinaires. L’année dernière, c’est avec leur « frutti burger » que les élèves foréziens avaient remporté le concours. + d’infos alimentec.com Saint-Just Saint-Rambert / étang David La maison de la pêche et de la nature inaugurée La Maison départementale de la pêche et de la nature a été inaugurée le 13 mai sur le site de l’Espace naturel sensible (ENS) à Saint-Just Saint-Rambert. Ce bâtiment réhabilité d’environ 750 m² regroupe le nouveau siège de la fédération de pêche de la Loire et un espace scénographique. La muséographie, subventionnée par le Département (120.000 €), permettra de découvrir les milieux aquatiques ligériens à travers la pêche de loisir. La visite sera complétée par un jeu d’aventures scénarisé, une balade commentée numérique, deux plans d’eau d’initiation à la pêche et un bassin d’observation. Ouverture au public cet été. + d’infos peche42.fr Made in Loire Des tartines pour tous Nutoloire, Kepourtous, Bianka… Du chocolat noir au chocolat blanc, en passant par le spéculoos ou le caramel au beurre salé, les pâtes à tartiner Charles Chocolartisan ne cessent de surprendre et de régaler les gourmands ! L’aventure démarre en 2009, quand Roland Charles décide de redorer le blason de la pâte à tartiner en proposant un produit artisanal, sain et durable. Il imagine alors des recettes sans huile de palme, moins sucrées que celles des grandes marques industrielles, sans conservateur et sans arôme artificiel. Audacieuse et créative, la marque commercialise aujourd’hui une dizaine de recettes et propose régulièrement des éditions limitées, souvent inspirées de la pâtisserie. De quoi satisfaire les goûts de chacun mais aussi s’adapter aux différentes contraintes alimentaires. « Sans sucre, sans gluten, sans noisette, ou encore sans lait ou sans arachide. Chez Charles Chocolartisan, tout le monde doit trouver chocolat à sa tartine ! » Depuis peu, grâce au savoir-faire de son maître-artisan chocolatier-torréfacteur, l’entreprise propose aussi des tablettes de chocolat « bean to bar ». « Nous sommes l’un des rares chocolatiers à maîtriser toutes les étapes de fabrication de notre chocolat, depuis la fève de cacao ! Ce qui nous permet de donner une note aromatique unique et personnalisée à nos chocolats… ». + d’infos : 2260 route de Roanne, ZA Les places, 42110 Civens, tél. 04.77.26.86.51, contact@pateatartiner.fr, pateatartiner.fr C’est quoi ? Des pâtes à tartiner et des tablettes « bean to bar » artisanales, saines et durables. C’est où ? À Civens, près de feurs. C’est qui ? Charles Chocolartisan, fondée par Roland Charles. Côté sud Saint-Étienne / initiative Eenuee : le bus des airs Elle vient d’Annecy mais c’est à Saint-Étienne que l’idée prend son envol. Ingénieurs respectivement spécialisés en électronique de puissance et en matériaux composites, Erick Herzberger et Benoît Senellart ont fondé fin 2019 Eenuee en Haute-Savoie. Mais c’est dans la Loire qu’ils ont trouvé de quoi décoller. D’une part, « le BHT de Saint-Étienne Métropole pour nos bureaux et ateliers ». D’autre part, « l’aéroport de SaintÉtienne Loire pour les essais ». « Il y a tout ici : un environnement industriel varié et des collectivités locales vraiment prêtes à aider des start-up à visée industrielle », constate E. Herzberger. Il faut dire que si son projet aboutit, il pourrait, d’ici 15 ans, générer des milliers d’emplois directs et indirects dont un nouveau site industriel conséquent pour la Loire. Eenuee part du constat qu’un créneau de transport est à prendre là où le train et l’aérien classique sont absents. En créant un petit avion électrique de 19 places, évoluant entre 250 à 300 km/h, pouvant se poser n’importe où (même sur l’eau) en particulier sur les petits aérodromes, la start-up veut combler efficacement ce manque pour le prix d’un billet TGV via une technologie propre, peu consommatrice et permettant des arrêts entre départ et terminus. Les vols d’essai d’une réplique au 1/7e de l’engin commencent ce printemps. Premier prototype exact en 2026, puis commercialisation visée en 2028. + d’infos eenuee.com Saint-étienne : SDIS 42 Le Contrôleur général et directeur du SDIS de la Loire, Alain Mailhé, a pris sa retraite après 43 ans au service des sapeurs-pompiers. Il a passé le commandement au Contrôleur général Éric Meunier, en présence de Marianne Darfeuille, présidente du Conseil d’administration du SDIS 42, et de Georges Ziegler. 300 km/h C'est la vitesse que peut atteindre cet avion électrique. Saint-Étienne / initiative Sur la piste du droit Enseignant à l’Université de droit de Saint-Étienne, spécialiste du droit fiscal pénal, Camille Cocly fut Zac Harry dans les années 2010, un des artistes français électro les plus écoutés. Il finira sa thèse dans quelques semaines pour la présenter en octobre. Malgré l’urgence, il consacre tous les jours 1h à 1h30, tôt le matin, à faire ses gammes à la guitare. Ses doigts cornés l’attestent. Car le futur docteur Cocly est un musicien dans l’âme, qui a eu plusieurs vies. Originaire de Goyave, en Guadeloupe, il débarque fin 1993 à 20 ans pour rejoindre le troisième bataillon de Saint-Cyr et… « découvre le froid », dit-il dans un grand sourire. Sa destinée est scellée : il sera officier en compagnie de combat. Du fun board, il passe au corps à corps. Il est envoyé en Martinique puis en Guyane. Las, sa vue devient incompatible avec le tir d’élite. Camille entame une seconde vie et rejoint les clubs de jazz et cafés-concerts du quartier latin à Paris. Découvert par Laura Marciano, future productrice de Tal, il devient Zac Harry entre 2010 et 2013. « Heal me », puis « Spring nana » qui cartonne sur Fun Radio au printemps 2010. L’artiste Universal enchaîne les concerts en boîtes de nuit en France, à Miami, en Thaïlande, à Dubaï… Avant de poser ses valises et son micro à SaintÉtienne en 2014. Camille Cocly a bien profité de son succès mais veut retrouver la proximité avec ses enfants. Troisième vie, après des années d’études, le juriste a finalement renoué avec son éthique de militaire : concilier la justice et le droit. Fiscaliste-pénaliste, il accompagne ce mouvement initié en 2003 par la Cour de cassation qui aboutit à la création d'une nouvelle discipline : le droit pénal fiscal. Bon nombre de contentieux sont désormais jugés par des tribunaux et les protocoles transactionnels y sont complexes. Ces affaires exigent des experts ou des avocats aguerris. Après le trellis et le costume de scène, Camille Cocly enfilera donc la toge. Avant d’entamer une quatrième vie, qui sait… ? 3 M€ C’est le montant que consacre le Département en 2023 pour accompagner les projets des collectivités au titre de l’appel à partenariat "eau et milieux aquatiques". Andrézieux-Bouthéon / solidarité Une application de services entre voisins Loire Habitat a récemment présenté l’application Ensembl’ aux résidents du quartier de « La Chapelle » qui recense plus de 600 logements, à Andrézieux- Bouthéon. Cette plateforme gratuite et accessible à tous, déjà utilisée par 300.000 personnes, veut faciliter l’entraide et la solidarité entre voisins, et ainsi lutter contre l’isolement. Les habitants ont pu découvrir et s’approprier ce réseau social de proximité. Son fonctionnement est simple et intuitif : en téléchargeant l’application sur son smartphone, il est possible de demander un service, d’offrir son aide, de découvrir les associations des environs. Bricolage, covoiturage, cours particuliers, aide à la personne, garde d’enfants, aide administrative, ménage ou encore déménagement… Les locataires peuvent soumettre leur demande ou proposer leurs services. Un nouvel outil pour favoriser la vie de quartier ! + d’infos : ensembl.fr disponible sur l’App Store et Google Play Saint-Étienne / initiative Numéro 1 français de l’épicerie fine… en cinéma Le cinéma Le Méliès vient de remporter le trophée du meilleur exploitant de cinéma de l’année. Une récompense pour ce phare culturel stéphanois que les frères Claret continuent à ériger. Lors de la cérémonie annuelle du film français, les professionnels attendaient CGR et ses 74 cinémas…ce fut le Méliès de Saint-Étienne, récompensé par le jury pour l’audace de sa programmation et la qualité de ses animations. Paul-Marie Claret, gérant depuis 2011, l’oeil brillant mais la mine de celui qui prendrait bien des vacances, à force d’être sur le pont, n’en revient toujours pas. « Ça consacre le travail de médiation qu’on mène avec Sylvain Pichon (programateur) auprès des écoles, collèges, lycées, structures culturelles et associatives, étudiants... On accueille au moins un réalisateur chaque mois, on a été les premiers à monter un réseau d’ambassadeurs cinéma dans les lycées, à médiatiser des débats Skype avec de grands réalisateurs. On édite chaque mois une gazette de 32 pages à 26 000 exemplaires, diffusée dans 450 lieux de dépôt.» Chaque film est envisagé comme un prototype et l’occasion de questionner notre rapport à l’image. Pour Paul-Marie, « ça reste avant tout de l’épicerie fine plus que de la grande distribution » : choix du film pour la qualité du produit, défense des qualités artistiques, achalandage avec une soirée-débat entre adultes, un ciné-goûter d’enfants ou une promotion grâce aux partenariats locaux. « Pour la sortie de « La Montagne », on a réussi à fédérer tous les magasins de randonnée avec un tarif réduit. Et chaque mois, on repart au combat ». Le « on », c’est une équipe de 12 personnes qui anime le seul lieu culturel ligérien ouvert 365 jours par an. Un véritable office de tourisme culturel qui a pris une ampleur nouvelle avec l’arrivée de Grégoire Claret en 2012 et la reprise de la brasserie. Malgré la menace du Covid, le « festival du cinéma permanent » a perduré, la salle de restaurant et la terrasse ont grandi ; à tel point que l’équipe compte dorénavant une quarantaine de personnes : le lieu vit et ça se voit. + d’infos : lemelies.com Eau, Saint-Étienne Autour du président Georges Ziegler, les vice-présidents Chantal Brosse, Daniel Fréchet et Éric Lardon présentent l’action du Département pour préserver la ressource en eau. Un toit en partage La cohabitation intergénérationnelle et solidaire permet à deux générations de vivre ensemble sous le même toit et partager une expérience de vie unique. Un senior met à disposition une chambre dans son logement moyennant une participation financière modeste. Le jeune lui offre une présence régulière et bienveillante et lui rend de menus services au quotidien... L'Office Stéphanois pour les aînés (OSPA) vous accompagne dans les différentes étapes de la démarche. OSPA 32 rue de la Résistance, 42000 Saint-Étienne, tél. 04.77.47.40.50, ospa42.org Un assistant de voyage malin TravelAssist.io propose un service connecté combinant les services de conciergerie de voyage, d’accompagnement personnalisé et de partage d’expérience 100% humain. Le voyageur peut contacter via son mobile un assistant personnel accessible 24/24 et 7/7 pendant toute la durée du voyage et partout dans le monde pour se défaire des soucis au quotidien et profiter pleinement de son séjour. Tél. 04.28.23.16.82, travel.assist.io C’est dans l’actu : Interview Don de sang : la générosité c’est la fidélité En prélude à la Journée mondiale des donneurs de sang le 14 juin, rencontre avec le Dr. Alain Lefebvre, responsable de la Maison du don à Saint-Étienne. Seulement 4 % d’entre nous donnent régulièrement. À quoi sert de donner encore son sang alors que les progrès médicaux semblent infinis et que l'on parle de sang de synthèse ? Effectivement, des recherches sont en cours et nous espérons qu’elles aboutiront, mais quand ? Rien ne remplace le sang humain, c’est un liquide vivant qui irrigue, oxygène et nourrit tous les organes. Un million de personnes dépendent des produits sanguins pour vivre, soit à l’occasion d’accidents (hémorragie), soit pour des maladies. Et des milliers de patients sont dits polytransfusés, ils en ont besoin au quotidien pour vivre. Qui sont les donneurs ? Ceux d’aujourd’hui sont-ils différents d’avant ? Les gens sont apparemment généreux puisque 90 % se déclarent prêts à donner ! Dans la réalité, seulement 4 % donnent régulièrement : 1,8 don par an et par personne. Ce sont eux qui font vivre la filière. Pourtant tout le monde peut donner : dès l’âge de 18 ans et jusqu’à 70 ans inclus, ça fait quand même une bonne carrière de donneur ! Et recommencer tous les deux mois : jusqu’à six fois pour les hommes et quatre fois pour les femmes. Il faut être en bonne santé mais très peu de médicaments contre-indiquent au don de sang. Ainsi, les hypertendus équilibrés sont les bienvenus. Est-on généreux dans la Loire ? Oui, c’est connu, la Loire est très généreuse. Elle alimente souvent les départements et les régions voisins en cas de difficulté. On constate pourtant, comme ailleurs, une baisse des dons en milieu rural. C’était auparavant notre « grenier », ceux qui nous permettaient de constituer nos réserves. Y a-t-il de nouvelles maladies ou des problèmes récents qui nécessitent des dons ? On sait bien respecter la compatibilité des groupes A,B,O et le rhésus, mais les globules rouges peuvent aussi présenter des caractéristiques particulières plus fréquentes dans certaines populations . C’est le problème ici des « sangs rares ». Il existe par exemple un groupe qui s’appelle « Bombay » et ne concerne qu’une personne sur un million. Toutes les personnes aux sangs rares doivent être sensibilisées et davantage donner. Comment se déroule concrètement un don ? C’est indolore, convivial et on est bien accueilli. Le parcours dure à peu près trois-quart d’heure, le temps de voir le médecin, d’être prélevé durant cinq à sept minutes et de prendre une légère collation. Il y a des collectes partout mais on peut venir sur site, près de la gare de Châteaucreux, même sans rendez-vous… avec le sourire. + d’infos : dondesang.efs.sante.fr Maison du don : 6 rue Jacques Constant Milleret, 42000 Saint-Étienne Budget 2023 Budget 2023 : 903,9 millions d'euros au service des ligériens Le budget du Département a été adopté le 31 mars dernier. Malgré le contexte économique dégradé, une inflation forte et une croissance économique ralentie, la collectivité continue à assumer ses missions et à investir fortement. Chef de file des solidarités humaines et territoriales, le Département porte une attention prépondérante aux besoins des Ligériens. Plus de la moitié du budget, soit 502 M€, est consacrée aux solidarités et à l’action sociale. 137,4 M€ seront destinés à l’accompagnement et au maintien à domicile, aux frais de séjour en établissement ou au transport scolaire des personnes handicapées. Le budget pour les personnes âgées atteint 131,7 M€, soit une hausse de près de 7% par rapport à 2022, liée notamment à l’évolution des dépenses du secteur de l’aide à domicile. L’assemblée départementale a adopté son nouveau schéma de l’Enfance (2023-2028) : avec 117,4 M€, le budget qui lui est dédié est également en augmentation (+10 %). Principal poste de dépenses de l’insertion, le financement du RSA s’élèvera à plus de 106 M€. Dans le cadre de sa politique cycliste, le Département va investir 2 M€ pour accompagner l’essor de cette pratique. En parallèle, 4 M€ seront consacrés à la rénovation énergétique des bâtiments. Le budget des politiques de l’environnement et de l’eau s’élève quant à lui à plus de 4 M€, soit une hausse de près de 32 % par rapport à 2022. Il démontre l’engagement de la collectivité à préserver la ressource. Avec un niveau de subventions de près de 26 M€ pour les communes et EPCI, le Département est leur premier partenaire. Par ailleurs, les politiques dédiées aux sports (6,9 M€) et à la culture (15,8 M€), garantes de la qualité de vie et du lien social, sont maintenues. La politique éducation reste un axe majeur de l’action du Département pour la jeunesse, avec près de 35 M€ consacrés aux collèges, tandis que 39,7 M€ seront investis pour assurer la sécurité des usagers des routes départementales. Enfin, la contribution du Département au Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) s’élèvera à 27 M€, en hausse de 1,25 M€ par rapport à 2022. Georges Ziegler, président du Département « Nous vivons une époque d’incertitude anxiogène (crise sanitaire, guerre en Ukraine, crise des énergies, hausse du prix des denrées alimentaires) qui nous impacte directement. Le contexte socio-économique a induit des modifications à la hausse dans les inscriptions budgétaires de notre collectivité. Mais grâce à une gestion saine et rigoureuse, le Département tiendra ses engagements. Il continuera d’être aux côtés des plus fragiles. » Hervé Reynaud, 1er vice-président chargé des finances « Ce budget traduit une ambition forte pour consolider nos trois axes : les solidarités et les transitions écologiques et numériques. Pour 2023, nous faisons encore une fois le choix de l’investissement (110,4 M€), dans nos projets, et en soutien des communes et intercommunalités. Le Département est le premier partenaire des territoires, et dans cette crise, nous continuerons d’être à leurs côtés et aux côtés des Ligériens. » Dossier : Dans l’intérêt de l’enfant Le Département est chef de file de la protection de l’enfance. Pour tous les professionnels du secteur, un seul mot d’ordre : « agir dans l’intérêt de l’enfant ». Ils sont psychologues, travailleurs sociaux, éducateurs, assistants familiaux, gestionnaires, inspecteurs à l’enfance, cadres, infirmiers… Agents du Département ou employés par des associations partenaires comme l’Anef, l’Agasef ou Sauvegarde 42, ils ont choisi de consacrer leur vie professionnelle à protéger les enfants des autres. Environ 5 400 enfants et ados dans la Loire, âgés de quelques semaines ou jeunes majeurs, qu’on estime menacés ou en danger. Plus de 3.200 sont suivis à domicile dans le cadre d’une assistance éducative qui veille à leur santé, conseille leurs parents ou encadre leur scolarité. Près de 2 200 ont été confiés à des tiers, parfois en urgence : accueillis par des assistants familiaux au sein de leur foyer, placés dans des foyers ou maisons d’enfants à caractère social (MECS), hébergés par des proches ou tiers dignes de confiance. Les situations varient selon leur gravité. Une fratrie qui erre dans la rue parce que les parents ont quitté le domicile va exiger une intervention du juge et un placement d’urgence, par exemple au foyer départemental de l’enfance, le temps d’un répit. Une mère fragile enceinte qui avoue délaisser sa fille aînée lors d’un entretien avec une assistante sociale va se voir proposer un accompagnement et des modes de garde adaptés. Le contexte n’est pas bon. Les faits de violence intrafamiliale ont augmenté : 3.194 ont été recensés l’an dernier, un triste record. Les troubles du comportement et pathologies psychiatriques, aggravés par le contexte Covid, se sont accrus, à tel point que près d’un quart des enfants placés sont considérés en situation de handicap. Mais dans le cadre du nouveau schéma départemental de l’enfance 2023-2028, les professionnels s’attachent à trouver des réponses dans l’écosystème familial et à privilégier la continuité de parcours, pour que chaque enfant aidé garde ses repères. On insiste sur la prévention, les solutions alternatives et la concertation se développe. On cherche davantage à impliquer les familles plutôt que de leur imposer des mesures judiciaires. Car c’est de leur pouvoir d’agir, de s’engager et de participer, que peut aussi venir la solution. Catherine Boiron est directrice enfance au département de la Loire Quelles sont les grandes missions de la protection de l’enfance ? L'article 375 du code civil pose les fondements de la protection de l'enfance. La loi du 07/02/2022 vient conforter les grandes orientations. Assurer aux enfants une continuité de parcours est essentiel, ça favorise leur développement émotionnel et affectif et renforce le lien d’attachement à des figures tutélaires, parents ou proches. Vos missions ont-elles évolué récemment ? Travailler dans le champ de la prévention et de la protection nécessite écoute, empathie mais aussi engagement et disponibilité. La prévention est essentielle comme première étape. Nous cherchons davantage à impliquer les familles, à obtenir leur adhésion. Mais, la période est difficile : des difficultés socio-économiques en hausse, des troubles du comportement chez les enfants qui se multiplient, une offre de services et d'accueil tendue, des difficultés pour recruter et un socle législatif qui évolue. Comment qualifier le nouveau schéma départemental de l’enfance ( 2023-2028) ? Rendre plus acteurs les parents et leurs enfants. Faire avec eux : accompagner et soutenir pour développer notamment les compétences parentales. Aller vers eux : informer, accueillir, dans le cadre des missions de la PMI ou de l'intervention sociale. Développer leur pouvoir d'agir : faire participer aux projets, au parcours éducatif, en s'appuyant plus sur leur environnement. L'essentiel est d'éviter le placement. Nicole Bruel, conseillère départementale déléguée chargée de l'Enfance La protection de l’enfance fait partie de l’ADN du Département : l’humanisme et la solidarité, aider les enfants à devenir des adultes et accompagner les familles à la parentalité. L’équité, c’est garantir à chaque enfant les mêmes droits : apprendre, être soigné et bénéficier d’un suivi social et éducatif. Seuls, on ne peut rien : nous cherchons à mobiliser tous les partenaires et les professionnels. Nous initions aussi des actions nouvelles, par la danse, le théâtre, le sport ou l’écriture, qui permettent aux enfants de s’exprimer autrement. 482 assistants familiaux travaillent pour le département de la Loire Farida Ayadene, conseillère départementale déléguée chargée des Mineurs non accompagnés, présidente du Foyer départemental de l’enfance (FDEF) Les professionnels du Foyer de l’enfance font honneur au service public. Doté de 131 places, le FDEF constitue un lieu de répit et de reconstruction dans le parcours de ses jeunes résidents, transitoire mais précieux. Les enfants d’abord Dans la Loire, environ 500 assistants familiaux accueillent à leur domicile des enfants placés dans le cadre de la protection de l’enfance. Plus qu’un métier, une vocation… Reportage. Il est 17h30. Amir (les prénoms des enfants ont été modifiés), 7 ans, fait ses devoirs sous l’oeil bienveillant de Sandrine, assistante familiale. Un peu plus loin, son mari sort des crayons de couleur pour Damien et Clara, âgés de 4 et 5 ans. « Devenir assistante familiale engage toute la famille : conjoint, enfants… explique Sandrine. Leur adhésion est indispensable à l’épanouissement des enfants qui nous sont confiés ». Pour Sandrine et sa famille, tout commence il y a 6 ans. « Après avoir géré un magasin de fleurs, nous voulions nous poser et faire quelque chose d’essentiel. L’idée de devenir assistante familiale, comme ma mère et ma soeur, s’est imposée progressivement. » Elle sollicite alors le Département, qui lui accorde un agrément quelques mois plus tard, au terme d’une enquête sociale et psychologique. « Dès la fin du stage préparatoire de 60 heures, on me proposait d’accueillir un premier enfant, Clara, qui avait tout juste 7 mois à l’époque. » Sandrine achève ensuite sa formation obligatoire et obtient en 2022 son diplôme d’État d’assistant familial (DEAF), véritable reconnaissance pour cette profession atypique. « Il faut être disponible 7j/7, 24h/24. On doit rendre compte de l’évolution de l’enfant à travers des écrits, assurer les suivis médicaux, participer aux bilans avec le psychologue, le conduire aux visites avec sa famille… » Elle insiste cependant sur la possibilité d’être épaulé, au quotidien. « C’est un métier prenant et complexe mais on n’est pas isolé. Les éducateurs sont là pour nous aider à trouver des solutions. Je participe aussi à un groupe de parole avec d’autres assistants familiaux pour échanger sur nos difficultés et partager nos astuces ». Après Clara, Sandrine accueille Damien, puis Amir. « Le moment de la rencontre est toujours palpitant. On ressent beaucoup d’empathie pour ces enfants, qui ont eu des débuts difficiles. J’essaie de leur apporter un peu de stabilité... et beaucoup d’amour ! » Maman de coeur, l’assistante familiale veille néanmoins à ne pas remplacer les parents des enfants qui lui sont confiés. « Il faut faire preuve de respect, de tolérance, de non-jugement. » Plus qu’un métier, devenir assistant familial est une vocation pour Sandrine… et sa famille. « Ma fille de 24 ans a signé un contrat de parrainage pour assurer la prise en charge des enfants qui nous sont confiés lorsque nous nous absentons exceptionnellement. Cela évite aux enfants de subir trop de changements dans leur environnement. » La relève familiale semble assurée… + d’infos : loire.fr/assfam Direction de l’Enfance Budget : 117 M € Métiers : inspecteur enfance, intervenant social en police/gendarmerie, gestionnaire de dossiers, travailleur social, assistant familial, secrétaire médico-social, psychologue, gestionnaire, cadre, etc. L’information préoccupante Alerte 119 : cellule de recueil des informations préoccupantes (CRIP) Elle est alertée par les travailleurs sociaux, des professionnels de santé, des personnels de l’Éducation nationale (enseignants, infirmiers) ou de la justice. Les particuliers s’adressent par téléphone au 119 (numéro gratuit anonyme «enfant en danger »). 3.590 informations préoccupantes ont été comptabilisées dans la Loire en 2021. Les ¾ concernent des enfants de moins de 12 ans (en majorité Saint-Étienne et Sud-Loire). L'information est évaluée par un inspecteur enfance. Critères d’analyse : danger, grande difficulté ou en risque de l’être. 1-Classement sans suite 2-Demande d’évaluation sociale de la famille : 61% des cas 3 mois max. Réalisée par le service social départemental, Service social scolaire. Mesures d’aide éducative (dans la famille) : 3.233 en 2022 Suivi psychologique, médical, soutien à la scolarité, internat… Sauvegarde 42, Agasef et ANEF : associations de professionnels. (psychologues, travailleurs sociaux, éducateurs, puéricultrices, infirmiers) Ces mesures sont soit judiciaires (prises par le juge des enfants) soit administratives (contractualisées par l'inspectrice enfance). 3-Signalement auprès du parquet (justice) Placements : 2.169 enfants confiés en 2021 Aide Sociale à l’Enfance (ASE, Département) Principe : un référent suit le projet individuel de chaque enfant -Foyer départemental de l’enfance (urgence/court terme) -482 assistants familiaux travaillent pour le Département (accueil des enfants au sein de leur famille) -Tiers digne de confiance (oncle ou tante, cousin, proche) -25 maisons d’enfants à caractère social (MECS) gérées par des associations habilitées -Lieux de vie (petites unités en milieu rural) Article 375 du Code civil “de l’assistance éducative” « Si la santé, la sécurité ou la moralité d'un mineur sont en danger, ou si les conditions de son éducation ou de son développement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises, des mesures d'assistance éducative peuvent être ordonnées par justice […] Cependant, lorsque les parents présentent des difficultés relationnelles et éducatives graves, sévères et chroniques […] une mesure d'accueil exercée par un service ou une institution peut être ordonnée […] afin de permettre à l'enfant de bénéficier d'une continuité relationnelle, affective et géographique […] À vos côtés Idées-eau à partager L’eau est une ressource rare. Découvrez ici les astuces et initiatives de citoyens ou de professionnels qui sont parvenus à restreindre durablement leur consommation. Elle compose 72 % du globe, mais seulement 0,7 % de l’eau est potable et accessible (hors glace et neige permanente). La hausse vertigineuse de sa consommation, conjuguée aux changements climatiques, nous impose dorénavant de réagir. Certaines villes, comme Le Cap en Afrique du Sud, envisagent le « jour zéro » : le scénario d’une coupure totale d’eau potable en cas de sécheresse. Alors que faire pour l’économiser ? Tout d’abord s’informer, chacun à son niveau. « J’ai pris conscience de l’importance des fuites d’eau en consultant le site de l’Ademe (ademe.fr) », raconte Rose, rencontrée dans une droguerie roannaise où elle venait pour s’équiper. « Ça représente 20 % de la consommation paraît-il. J’ai pris une photo de mon compteur d’eau un soir et vérifié le lendemain. Les chiffres n’étaient pas les mêmes. C’est la chasse des WC. Il paraît que ça peut coûter jusqu’à 100 € par mois… ». Ensuite, changer ses habitudes domestiques vient tout naturellement. « Il faut faire preuve de bon sens » et l’habitude devient comme une « routine beauté » explique sur un forum Florence, conseillère à l’Ademe : « privilégier la douche au bain, qui consomme jusqu’à 150 litres. Fermer systématiquement le robinet quand on se savonne, on se brosse les dents, utiliser des bassines plutôt que de faire couler l’eau si l’on fait la vaisselle à la main ». Au Cap, des artistes sud-africains ont même enregistré des chansons de deux minutes pour chronométrer son temps passé sous la douche et en faire un plaisir ! « J’ai préféré opter pour l’arrosoir, plutôt que le tuyau » confie Clément, un retraité croisé aux jardins Volpette, dans le centre de Saint-Étienne. « Et j’arrose plus souvent, mais moins longtemps, le sol reste plus humide. C’est mieux le soir aussi, sinon ça s’évapore trop vite. Et au potager, on utilise tous plus de paille, des feuilles ou des tontes de pelouse. Ça aide à la rétention d’eau ». S’équiper reste enfin le moyen le plus sûr d’économiser à long terme : « on a de plus en plus de questions et d’achats à propos de l’eau. Il a fallu se former » sourit Grégoire, vendeur spécialisé dans une grande enseigne montbrisonnaise. « L’eau chaude arrive plus vite si on équipe sa douche d’un mitigeur thermostatique. Et les pommeaux économiques consomment vraiment très peu. Comme certains lave-vaisselles qui ont besoin de moins de 10 litres pour tout un cycle ». Une astuce ? « Plutôt que de remplacer sa chasse d’eau par une chasse à deux boutons, je conseille à ceux qui n’ont pas les moyens, d’y mettre à l’intérieur une ou deux bouteilles en plastique (fermées) remplies d’eau. Ça réduit d’autant le volume ». La chasse aux bonnes idées est lancée. À vous de jouer ! En chiffres 114 conventions signées entre le Département et les villes et communes rurales pour mieux gérer l’assainissement 3.000 km de cours d’eau parcourent la Loire 95 m3 d’eau consommés en moyenne chaque année par habitant dans la Loire, soit 260 litres par jour/personne Consommation : on utilise en moyenne 70 l d'eau lors d'une douche, soit moitié moins qu'un bain. Daniel Fréchet, vice-Président chargé de l’eau et de l’environnement Le Département est le chef de file dans le domaine de l’eau, que ce soit l’assainissement, l’eau potable ou les milieux naturels. Nous fournissons une assistance technique aux collectivités, qu’on accompagne dans leurs projets : usines de traitement, mise en sécurité de barrages… Enfin, nous soutenons les agriculteurs dans leurs projets de rénovation ou d’irrigation pour économiser les ressources en eau. Votre expérience nous intéresse Vous avez des idées ? Vous souhaitez relayer des initiatives ? Écrivez-nous à info@loire.fr Nous nous efforcerons de les publier dans Loire magazine. À votre service Portrait d’agent : chaudronnier Il exerce un métier aux compétences recherchées : Geoffrey Charra est le seul chaudronnier soudeur du Département. Une profession où créativité et habileté manuelle sont de mise. Diplômé d’un brevet d'études professionnelles Réalisation d’ouvrage chaudronnier et de structures métalliques (ROCSM), Geoffrey Charra est formé pour réparer mais aussi créer des pièces. Rattaché au Pôle aménagement et développement durable, il a rejoint la collectivité en 2018, au parc routier de Villars. « Quand je suis arrivé, il y avait des techniques que je ne connaissais pas. On en apprend tous les jours, il faut être curieux dans ce métier », raconte-t-il. Scie à ruban, poste à souder, fraiseuse, plieuse pour donner forme à la taule… de nombreuses machines lui permettent de travailler l’acier, l’aluminium ou l’inox. S’il est très souvent dans son atelier, entouré des mécaniciens spécialisés et d’un électromécanicien, il se déplace aussi dans les communes de la Loire : « Les outils nécessaires à la réparation sont portatifs mais c'est souvent plus pratique quand je me rends sur place. » Un métier qu’il apprécie beaucoup, notamment grâce à son équipe. « Ce qui me plaît particulièrement, c’est de me sentir utile, de créer divers outils et de réparer toutes sortes de pièces et de machines pour le bien de mes collègues. » Grâce à ses compétences spécifiques, Geoffrey Charra est le seul à pouvoir effectuer certaines réparations, et ce, sur tous types de véhicules. « Je travaille aussi bien sur des voitures et camions que sur des déneigeuses ou tracteurs. » Une diversité qui ne se limite pas aux engins : « Outre les réparations des véhicules au quotidien, j’exerce quelquefois des missions plus inédites », explique Geoffrey. « Par exemple, je participe actuellement à la construction de murs anti-bruit pour les routes ». Un savoir-faire unique, qui demande aussi une grande polyvalence. Le parc routier départemental dans la Loire, c’est : 60 agents répartis entre les filières exploitation (route, tailles des arbres...) et atelier (réparation, fabrication...) 3 sites : Villars, Roanne et Montrond-les-Bains 600 véhicules 1.500 engins assurés (de la tronçonneuse au camion) 2/3 du matériel géré à Villars Jeunesse : le plein d’activités avec l’eté jeunes Les jeunes de 11 à 17 ans vont vivre de nouvelles expériences cet été ! C'est l'objectif du programme Été jeunes, porté par le Département, en lien avec les structures jeunesse de la Loire. Aventures itinérantes, activités nature, handisport, pop culture japonaise, sensations fortes, bien-être, full contact… Au total, 41 stages multi-activités (4 jours/3 nuits) pour satisfaire toutes les envies, et à des coûts réduits : la participation demandée aux familles n’excédera pas 25 € par jour. N’attendez plus, les inscriptions sont ouvertes. + d’infos et programme complet loire.fr/etejeunes et auprès de votre structure jeunesse Patrimoine : promenade dans les archives de la Bâtie Du 10 juin au 24 septembre, plongez dans les archives du château de la Bâtie d’Urfé, à travers l’exposition de documents remarquables mais aussi des ateliers jeune public. Gardiennes de la mémoire du territoire ligérien, les Archives départementales conservent de nombreuses ressources sur l’histoire de la Bâtie d’Urfé (Saint-Étienne-le-Molard), que ce soit son bâtiment, ses jardins ou ses propriétaires successifs. L’exposition « Promenade dans les archives de la Bâtie » vous invite à découvrir cette richesse et cette diversité. Partez ainsi à la rencontre de la famille d’Urfé au 16e siècle, dont le rôle fut central au sein de la province du Forez. Et laissez-vous conter le démantèlement puis la renaissance du château, des années 1870 à la Seconde Guerre mondiale. Pour prolonger cette découverte, ne manquez pas les ateliers jeune public « Apprenti calligraphe » et « Apprenti archiviste », organisés cet été chaque jeudi à 15h (à partir de 7 ans). + d’infos batiedurfe.fr Mobilité le chèque vélo renouvelé Le Département de la Loire reconduit l’opération « chèque vélo » cette année. Tout particulier domicilié dans la Loire ayant acheté un vélo à assistance électrique neuf ou un kit d’électrification après le 1er juillet 2022 pourra solliciter l’aide forfaitaire de 300 euros, sous certaines conditions et jusqu’à épuisement de l’enveloppe 2023. La plateforme pour déposer son dossier en ligne ouvrira à partir du 31 mai. + d’infos loire.fr/chequevelo Focus Dans les coulisses de la saison culturelle Musique, théâtre, danse, arts de rue... la saison culturelle départementale « de villes… en villages » offre aux communes et associations de la Loire la possibilité d'accueillir des spectacles de qualité, clés en main, à des tarifs accessibles. Cet après-midi-là, une quarantaine d’enfants de l’école de Panissières, mais également quelques résidents de l’EHPAD, sont réunis à la ferme Seigne pour assister à un spectacle. Sur scène, le collectif Konsl’diz présente Tu parles d’un 9 : l’histoire d’une poule noire née dans une famille de poules blanches… Avec humour, légèreté et poésie, les deux artistes invitent à réfléchir à la question de la différence. « Au fond, on est toujours « le différent » de quelqu’un, souligne l’un des conteurs. Et quand on s’efforce de gommer les différences, d’autres apparaissent ! » Un sujet qui trouve évidemment écho, tant auprès des enfants que des adultes. « C’est un spectacle avec du rythme, dans lequel les élèves ont pu s’identifier, confirme Marie-Claude Philippon, enseignante. Ils ont aussi apprécié sa forme originale, avec l’utilisation d’objets détournés ». Des sabots de jardin qui figurent le fermier, un batteur électrique en guise de voiture de police… Le théâtre d’objets a de quoi susciter le rire à travers des situations décalées. Si les spectateurs repartent ravis, l’équipe de la bibliothèque municipale peut également se réjouir. La représentation était en effet organisée à son initiative, dans le cadre de la Fête du livre de Panissières. « Cette année encore, nous avons sélectionné un spectacle de la saison culturelle départementale, explique Marie-Odile Meilland, responsable de la bibliothèque. Ce dispositif présente pour nous plusieurs avantages : des propositions de qualité, des tarifs accessibles et il n’est pas nécessaire de disposer d’une salle équipée pour accueillir une représentation ». Suivant la taille de la commune, jusqu’à 60 % du coût du spectacle est ainsi pris en charge par le Département. Cette démarche est aussi l’occasion de soutenir les artistes ligériens et altiligériens, qu’ils soient « émergents » ou déjà reconnus. Le collectif Konsl’diz affiche d’ailleurs sa satisfaction : « Être sélectionné dans le catalogue a permis de se faire connaître. Une douzaine de représentations ont été réservées dans toute la Loire pour cette saison ». Au total, 112 représentations ont été programmées pour la saison 2022-2023. Les artistes professionnels souhaitant proposer un spectacle pour le prochain catalogue pourront quant à eux déposer leur candidature en ligne entre juin et septembre 2023. + d’infos sur le dispositif et agenda des spectacles loire.fr/saisonculturelle Le Département vous répond Vous avez une question sur l’une de nos missions ? Un professionnel de notre collectivité vous renseigne. Je souhaite adopter un enfant. À qui dois-je m’adresser ? @loire.fr L’adoption est ouverte à toute personne ayant au moins 26 ans ou à un couple marié, pacsé ou concubin depuis au moins un an. Vous devez adresser une demande d’agrément par courrier au Président du Département de la Loire. L’agrément, accordé pour une durée de 5 ans, a pour finalité l’intérêt des enfants pouvant être adoptés. À cette fin, le service adoption du Département évalue si la personne/le couple est en capacité de répondre à leurs besoins fondamentaux, physiques, intellectuels, sociaux et affectifs. + d’infos 04.77.49.76.61, www.loire.fr Quelles sont les solutions d'aménagements pour mieux vivre chez soi ? @loire.fr La Maison départementale de l’habitat et du logement organise régulièrement des ateliers gratuits et ouverts à tous (personnes âgées ou en situation de handicap, aidants...) avec un ergothérapeute pour vous renseigner. Dès la rentrée, des rendez-vous individuels devraient être proposés. + d’infos Prochains ateliers : vendredi 30 juin 2023 à Roanne à 14h, 15h et 16h (31-33 rue Raffin). Comment soigner une piqûre de guêpe ou d’abeille ? @loire.fr Le plus souvent, la piqûre de guêpe, de frelon ou d'abeille est bénigne. Si le dard de l'abeille est resté dans la piqûre, il faut le retirer à l'aide d'une pince à épiler. Pour faire diminuer la douleur et le gonflement, appliquez du froid, en utilisant une poche thermique (glaçons), puis désinfectez la plaie. + d’infos sdis42.fr Inscriptions : tél. 04.77.78.39.94, loire.fr/mdhl, mdhl@loire.fr Tribunes Groupe union pour la Loire Budget départemental : dans un contexte fragile, un budget solide Se doter d’un budget qui protège et préserve le présent en pensant à demain, voilà l’ambition de la majorité départementale qui a adopté un budget de plus de 903 millions d’euros. Dans un contexte économique difficile pour toutes les collectivités, mais aussi pour chacun, il est essentiel de donner un cap clair, sérieux et solide à notre Département. Ce cap s’illustre par des solidarités humaines et territoriales accrues pour accompagner les plus fragiles, et investir dans les territoires pour améliorer la qualité de vie partout. Il s’illustre aussi par une volonté forte de désendetter notre Collectivité pour ne pas obérer les capacités d’agir des générations futures. Chef de file des solidarités sociales, le Département au service des plus fragiles : Protéger et accompagner chacun de la naissance à la fin de vie, prendre en charge le handicap, la dépendance, l’insertion, et tous les accidents de la vie qui peuvent subvenir, sont bien plus qu’une simple compétence. Les solidarités humaines au sens large, c’est l’ADN du Département et le coeur de notre action. 502 millions d’euros seront consacrés cette année à nos politiques sociales. Cela représente plus de 60% du budget départemental. En cette période particulièrement incertaine, cette somme démontre l’implication sans faille de notre Collectivité pour ne laisser personne au bord du chemin. Premier partenaire des collectivités, le Département investit pour le territoire : Comme 2022, 2023 sera une année d’investissement record pour la Loire. 110 millions d’euros pour engager des aménagements structurants qui font le dynamisme de notre département, et qui participent à la bonne santé de l’économie locale et donc de l’emploi. Fidèles à nos engagements en faveur des territoires, nous avons voté plus de 30 millions d’aides pour nos 323 communes et nos 10 intercommunalités. C’est une augmentation historique de plus de 15% pour conforter et accompagner nos territoires dans leurs mutations, gages de leur attractivité. De plus, pour renforcer encore cette attractivité, nous avons souscrit une campagne de communication inédite à Lyon et Paris, afin de faire découvrir les richesses de la Loire, et attirer touristes et nouveaux habitants. Désendettement massif, le Département réduit son empreinte pour les générations futures : Être en responsabilité, c’est accompagner le présent et préparer l’avenir. Voilà pourquoi nous sommes engagés dans une politique extrêmement volontariste de désendettement de notre Collectivité. Grâce à la bonne gestion que nous poursuivons, nous avons ramené l’endettement au niveau de 2009, soit un niveau d’avant la crise économique qui a ébranlé le monde. Protéger et investir sont les maîtres mots de la majorité, qui construit la Loire d’aujourd’hui et de demain : « avec vous, pour vous, ensemble ! ». Antoine Vermorel-Marques, président du groupe Union pour la Loire, Député, Le groupe de la droite, du centre et des indépendants Groupe Loire en commun Budget 2023 : « reconduire » ne suffit pas ! Le Département vient d’adopter son budget pour 2023. Il a logiquement été question des contraintes qui pèsent sur notre collectivité : contexte macro-économique (inflation, crise énergétique…), mais aussi des difficultés liées à la nature même de nos politiques publiques. Certaines dépenses sociales, en particulier celles d’autonomie, semblent en effet vouées à croitre inexorablement, du fait de la sociologie de notre territoire : vieillissement, taux de pauvreté élevé, etc. À partir de ce constat, que faisons-nous ? Certes, le Département remplit ses missions au titre des solidarités humaines. Mais est-ce que cela suffit ? Est-ce que se contenter de verser des allocations constitue en soi une politique publique volontariste ? Pour nous, c’est clairement non ! La gestion d’une politique, aussi saine soit-elle, ne dit rien en soit de la nature et de la qualité de son pilotage politique, au sens noble du terme. Gérer une collectivité, ce n’est pas que gérer des contraintes, il faut aussi savoir donner des perspectives et faire des choix. Dans la Loire, nous constatons que les débats budgétaires se ressemblent d’année en année, le principal marqueur étant la « reconduction » de ce qui est fait. Pourtant, la situation du moment, la détresse sociale qui se manifeste chaque jour plus violemment, l’urgence climatique et ses enjeux connexes de sobriété (eau, énergie…), méritent mieux, ou du moins, exigent davantage que de simplement se contenter de reconduire d’une année sur l’autre ce que nous faisons, quelle que soit la qualité des actions proposées. Échappée belle Le trois en un du Château de Boën Une qualité patrimoniale qui vaut le déplacement en soi mais alliée à un musée de la Vigne qui, au-delà de l’art viticole, décrit la société vigneronne forézienne du 19e siècle. Pour ne rien gâcher, des expositions d’artistes contemporains animent la saison. Qu’attendez-vous ? Les Boënnais l’appellent « Château Chabert ». Ancré dans leur coeur, il mériterait de l’être dans celui de chaque Ligérien. Cette élégante bâtisse n’a rien de commun : devant vous, plein centre-ville, l’ultime château élevé dans la Loire avant la Révolution. L’unique, aussi, à épouser un style néo-classique que l’on doit, comme tant d’autres demeures de prestige du 18e siècle dans notre département à l’architecte Michel Dal Gabbio. Celle-là, commandée en 1779 par le militaire noble Jacques-Marie Punctis de la Tour, est achevée en 1786. De quoi jouir d’un domicile digne de son rang. Resté durant trois générations, via la plus jeune fille du commanditaire, dans la même famille, les Chabert, maires de père en fils de Boën-sur-Lignon, le château qui accueillit au hasard d’une nuit le futur Louis-Philippe est vendu à la mairie en 1934. Durant quatre décennies, il fera office de salle de justice, d'école maternelle, de caserne de sapeurs-pompiers, de centre associatif... L'édifice est classé aux Monuments historiques en 1943. La création de l’association Le Château de Boën a permis de sauver l’édifice de la ruine avec une campagne de restauration lancée en 1977 par la commune. Un seul regard sur le saisissant « salon italien », hall d’entrée de prestige, orné de colonnes ioniques et de deux sculptures nichées de Joseph Chinard le justifie. Mais restons encore dans ce rez-de-chaussée où se découvrent salon, salle à manger, chambres de Monsieur et Madame, en grande partie reconstituées, parfois avec des meubles d’origine retrouvés. La décoration d’apparat est représentative de la fin du 18e siècle. Second niveau, seconde ambiance : un espace muséographique sur la vigne et le vin qui ont tant marqué les coteaux foréziens, en particulier au 19e siècle. La compréhension de l’art viticole et, au-delà d’un mode de vie, d’une société rurale et son évolution jusqu’au phylloxéra. Bref, de l’ethnologie : c’est ce que propose ce musée. Avec ses centaines d’objets de travail et du quotidien, de vêtements d’époque collectés par des bénévoles. Manne qui continue à s’enrichir. Ou encore, un surprenant et authentique bistrot tel qu’il était, sons à l’appui. « On sent, depuis quelques années, un intérêt grandissant des jeunes pour cet univers, comme un retour à la terre », note Michèle Dozissard-Vallas. En charge de la gestion et de l’animation du musée, elle voit un public croissant et plus régional, attiré aussi par les expositions artistiques contemporaines annuelles dans les soubassements. Cette année, c’est le sculpteur et photographe Gilles Tranchant qui est à l’honneur. L’ensemble valait bien une candidature au Loto du patrimoine de Stéphane Bern. Déjà présélectionné, le château va à nouveau tenter sa chance. Y aller Accessible en voiture (sortie 6 A72), à 12 min à pied de la gare (TER depuis Saint-Étienne ou Roanne), sinon par les cars de la Région (lignes L22, L31, L33, X18) et de Loire Forez (L309). Tarifs : visite libre : 4,50 € ; réduit : 2 à 3,50 €. En groupe (sur réservation, 12 pers. minimum) : 3,50 €, 5 € guidée. Déguster Venir en groupe, permet pour 7 €/pers. d’accéder à une visite guidée achevée par une dégustation de côtes-du-forez et de petits pains (fourme, noix...), saucisson… en compagnie d’un vigneron. Admirer Rétrospective des oeuvres de Gilles Tranchant jusqu’au 29 octobre (sculpture, photos, peintures, installations). Gratuit. Se détendre Foreztival, festival de musiques nouvelles à Trelins (les 4, 5 et 6 août 2023), foreztival.com + d’infos Château de Boën-sur-Lignon Musée des vignerons du Forez, pl. de la République, à Boën-sur-Lignon, tél. 04.77.24.08.12. Ouvert du 01/04 au 31/10 : mercredi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche de 14 h à 18 h. Visite d’environ 1h45. Toutes les sorties dans la Loire : loirestory.com Le bon plan de la médiathèque Concerts et festivals à portée de clic ! Plébiscités par le public, les festivals et les concerts d’été réunissent des milliers de spectateurs. C’est au début du mois de juin qu’est donné chaque année le coup d’envoi des grands festivals musicaux. Les plus grandes stars se succèdent sur les scènes dans toute la France. Au programme : pop-rock, jazz, hip-hop et même dance. Vivez ou revivez des moments d’exception dans des lieux ou des salles mythiques grâce à la Médiathèque numérique de la Loire. Explorez les ressources, du classique à la variété, en passant par les musiques du monde. Des heures et des heures de concerts, de conférences, d’entretiens et des dizaines de contenus qui combleront amateurs et passionnés de musiques en tout genre. + d’infos : coups de coeur accessibles en ligne et des centaines de références gratuites sur mnloire.fr Par ici les sorties ! Nos 10 coups de cœur Football : ASSE Loire kids’ tour Avec son aire de jeu de près de 1.000 m2 et ses structures gonflables vertes et blanches, l’ASSE Loire Kids’ tour ne passe pas inaperçu ! Organisé par le Département de la Loire et l'ASSE, il a pour objectif de promouvoir le sport et ses valeurs auprès des enfants. Babyfoot géant, ballon sauteur, tir de précision, labyrinthe, présence du bus officiel des joueurs… De nombreuses animations attendent les enfants de 4 à 12 ans. Le tout en présence de Pantéo, la célèbre mascotte des Verts. Après Villars et Savigneux, l’ASSE Loire Kids’ Tour s’installera à Saint-Marcellin-en-Forez (4 juin), Riorges (10 juin), Chalmazel (24 juin), Genilac (25 juin) et Feurs (1er juillet). À ne pas manquer ! ASSE Loire kids’tour, entrée libre et gratuite pour les enfants de 4 à 12 ans, loire.fr Musée : 40 ans… chapeau ! À événement exceptionnel… programmation exceptionnelle ! Pour fêter son anniversaire, le Musée du Chapeau nous donne rendez-vous toute l’année autour de nombreux événements. Dimanche 28 mai, assistez à un défilé chorégraphié avec la compagnie Faut qu’ça scène lors des 14es Rencontres internationales des Arts du Chapeau et découvrez des créations originales venues du monde entier. Samedi 26 août, musique et danse contemporaines raviront les amateurs avec la Compagnie Ancolie. Sans oublier bal chapeauté, concert, défilé… 40e anniversaire atelier-musée du chapeau, Chazelles-sur-Lyon, tél. 04.77.94.23.29, museeduchapeau.com Concerts : printemps en musique Louis Chedid et Yvan Cassar, Gautier Capuçon, Eméa World Soul, le Choeur du doux silence et l’orchestre Les enfants de la Côte vous donnent rendez-vous pour cinq concerts exceptionnels. Variétés, musique classique et choeurs sont au programme de ce festival devenu incontournable. Son fil rouge : amour de la musique et pluralité des expressions. Du 1er au 10 juin 2023, 34e printemps musical en pays roannais à Saint-André-d’Apchon - Roanne – Renaison. Billetterie en ligne, en points de vente ou au guichet 1h avant le début du spectacle. printempsmusical.com Visite : Maison de la passementerie Ouverte à l’été 1973, la Maison de la passementerie, à Jonzieux, dans le Parc naturel régional du Pilat, fête ses 50 ans ! Lieu de mémoire de l’activité textile du Haut-Pilat, le musée fait revivre aux visiteurs ce savoir-faire local à travers une visite commentée par un passementier : appartement et atelier tels qu'ils existaient au siècle dernier, métier à rubans Jacquard en fonction, vidéo racontant la vie du passementier… Une leçon d’histoire passionnante ! Du 7 mai au 8 octobre, Musée de la passementerie à Jonzieux, ouvert tous les dimanches (14h30 - 18h30) et en semaine sur rdv. Tarif adulte : 4€ / enfant : 1€. Tél. 04.77.39.93.38, museedelapassementerie@laposte.net, maison-passementerie.info Festival paroles & musiques M, Suzanne, Charlie Winston, Faada Freddy, November ultra, Bertrand Belin, Dominique A… et de nombreux autres artistes vous donnent rendez-vous au Fil, à la Comète et au Zénith de Saint-Étienne. Sans oublier Paroles de zinc, offrant des concerts dans de nombreux bars de la ville le 25 mai, ou encore Paroles de femmes, des ateliers d’écriture « destinés aux femmes créatives ». Enfin, Paroles et musiques vous embarque le dimanche 28 mai depuis la base nautique de Saint-Victor-sur-Loire. Au programme : balade en bateau et lecture musicale. Du 22 au 28 mai festival paroles et musiques à Saint-Étienne, festivalpm.com L’agenda complet de vos sorties sur loire.fr/agenda Musée mobile : le MUMO fait étape dans la Loire Rendre accessible l’art contemporain à celles et ceux qui en sont éloignés : telle est la mission du MuMo (Musée Mobile). À l’image d’un cirque qui arrive sur la place du village, le camion-musée s’ouvre comme par magie... Du 10 juillet au 1er septembre, le MuMo est en tournée dans la Loire avec l'exposition Le Premier soleil. L’occasion de découvrir cette exposition et de participer à un atelier de pratique artistique. À noter parmi les dates de la tournée, du 21 au 24 août, le MuMo fait étape au Corbusier et le 25 août à la Bâtie d’Urfé. Du 10 juillet au 1er septembre, Musée mobile Mumo, calendrier de la tournée sur musee-mobile.fr Ici aussi ! L’Université en fête Concerts, théâtre, danse, cirque… Le festival gratuit de l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne revient les 6 et 7 juin à la Maison de l’université sur le campus Tréfilerie et les 8 et 9 juin sur le campus Manufacture. Fest'U du 6 au 9 juin à Saint-Étienne, univ-st-etienne.fr Run and bike Le principe : course en relais par équipe de deux, le premier court, l’autre est à vélo. Puis, on inverse ! Relevez le défi, il y en a pour tous les niveaux : 6, 14 et 20 km. Le 3 juin à La Fouillouse, runandbikelafouillouse.com Feurs fait sa kermesse Olympiades, trampoline, structures gonflables et de nombreuses autres animations… Le Sou des écoles vous donne rendez-vous à l’Hippodrome de Feurs ! Le 10 juin de 14h à 20h Gratuit et ouvert à tous. Musique qui pétille Pour ses 150 ans, l’orchestre d’harmonie Not’en bulles donne plusieurs concerts avec la participation du Conservatoire Jules Massenet de Saint-Étienne, le Neuville Jazz Orchestra, les Jazz Knights, le Groupe Zeph… Du 5 au 11 juin, exposition et concerts gratuits, place Camille Passot à Saint-Galmier, harmonienotenbulles.fr, tél. 06.50.04.13.10. Festival : la rue des artistes Quelle programmation ! Fatoumata Diawara, Inna de Yard, les Négresses Vertes, Lamuzgueule, Picon mon Amour, le Projet Schinéar, Les enfants de Lilith, Jaïa Rose, Mots pour Mômes, Zar Electrik, Raz & Afla… Sans oublier les spectacles de rue dans toute la ville et les animations familiales au Parc Nelson Mandela. Pour cette 26e édition, Atout Monde et ses 80 bénévoles vous donnent rendez-vous du 16 au 18 juin à Saint-Chamond pour une expérience artistique hors du commun ! À noter, vous pourrez même planter votre tente au camping le Chat qui Dort... Plaisir et convivialité sont les maîtres-mots de cet événement devenu incontournable. Du 16 au 18 juin, festival la rue des artistes, Parc Nelson Mandela à Saint-Chamond, tarif/jour 16/17 juin : pré-vente 12,99 € - 15 € sur place. 18 juin : gratuit. Tél. 04.77.22.18.18, laruedesartistes.fr Histoire : bicentenaire de la première ligne de chemin de fer Les Amis du Vieux Bouthéon vous invitent à célébrer les 200 ans de la signature de l’ordonnance de Louis XVIII qui autorise la construction de la première ligne de chemin de fer pour relier Saint-Étienne à Andrézieux-Bouthéon. Ouverte à la circulation en juin 1827, cette ligne de 17 km transporte le charbon stéphanois jusqu’au port d’Andrézieux-sur-Loire où des bateaux prennent le relais. Rendez-vous sur le site de l’Aventure du Train (gare d’Andrézieux) pour une journée de festivités, avec notamment une animation costumée pour replonger deux siècles en arrière et la diffusion d’un film retraçant l’histoire de cette ligne et le travail de mise en valeur des bénévoles. Le 3 juin dès 10 h 30 L’Aventure du train à Andrézieux-Bouthéon, andrezieux-boutheon.com et www.boutheon.com Animations : rendez-vous aux jardins Plus de 2.200 parcs et jardins vous ouvrent leurs portes dans toute la France. Une 20e édition sur le thème : La musique des jardins. Les propriétés culturelles du Département se mettent au diapason pour vous offrir une belle programmation. À la Bâtie d’Urfé, visites thématiques dans les jardins, ateliers, spectacles jeune public et spectacle musical « L’homme qui plantait des arbres » par la Compagnie Capella Forensis. Le prieuré de Pommiers vous propose une visite thématique « Écoutons le paysage », une sieste musicale « De beaux rêves » et un concert jeune public par la Compagnie Idyle. Enfin, l’abbaye bénédictine de Charlieu et le couvent des Cordeliers vous invitent à découvrir leurs expositions, à déambuler de l’abbaye vers le couvent « D’un jardin monastique à l’autre… » ou à participer à l’atelier musical « Les bruits et les légumes du jardin ! » par Musicolo. Les 2, 3 et 4 juin les rendez-vous aux jardins, gratuit sur réservation, batiedurfe.fr, prieuredepommiers.fr, couventdescordeliers.fr, abbayebenedictine.fr Solidarité : l’appel du coeur Participez à une grande journée caritative au parc des sports de Méons. Au programme de cet événement organisé par Le Collectif Du Coeur 42 : un village famille pour faire le plein d’activités (maquillage, pêche aux canards, karts, balade en calèche, parcours gonflable…), un grand tournoi de football à 7 (24 équipes), une initiation au golf, des ateliers de sensibilisation à l’eau, l’écologie et l’environnement d’un part et aux risques routiers et de l’alcool d’autre part. La sensibilisation aux handicaps physiques et visuels sera également à l’honneur avec notamment des parcours à pied, en fauteuil et à l’aveugle, des démonstrations de chien guide et de canne électronique, du basket et du hand fauteuil… Apprendre et s’informer, tout en s’amusant, tel est le credo de cette journée placée sous le signe de la solidarité ! Les bénéfices seront reversés à des associations soutenues par Le Collectif Du Coeur 42. « Déployons toutes les solidarités » est la devise de cette association créée en 2020 à l’initiative de Michaël Fleur. Elle a pour objectif de soutenir des projets tant éducatifs, que culturels, sociaux, médicaux ou environnementaux. Samedi 3 juin de 9h à 18h, grand projet caritatif « l’appel du coeur », Parc de Méons à Saint-Étienne, entrée libre et gratuite, tarifs entrée village famille : 10 €/personne – 24 €/famille de 3 personnes (5 € par personne en plus). Inscription tournoi de football : 60 € (10 joueurs), lcdc42.org À table Makis de saumon et crème de petits pois par Jean-Marie Tatier, restaurant la Calèche à Saint-Bonnet-le-Château 6 personnes 35 min Ingrédients 500 g de saumon Label Rouge 200 g de petits pois 6 feuilles de menthe 80 g de quinoa 10 cl de soja 100 g de salade d'algues 3 feuilles de maki 20 g d'œufs de saumon 100 g de sel 100 g de sucre 1 botte d'aneth La préparation Faire mariner le saumon 24 h avec le sel, le sucre et l’aneth émincée. Cuire les petits pois 3 min à l'anglaise (plongés dans l’eau bouillante), les laisser refroidir puis les mixer avec la menthe. Assaisonner. Cuire le quinoa 10 min et assaisonner avec le soja. Rincer le saumon 10 min à l'eau claire puis couper 6 morceaux et les rouler avec le maki. Poêler le saumon 2 min de chaque côté. Le dressage Disposer le quinoa au centre de l'assiette, avec les algues sur le dessus et placer les œufs de saumon autour. Déposer des petites pointes de crème de petits pois avant d’ajouter le saumon coupé en deux. L’astuce du chef Vous pouvez rajouter un trait de citron à la préparation. Il vient d’ici Bernard Lavilliers Icône de Saint-Étienne et de la mine, le chanteur baroudeur de « idées noires », « les mains d’or », « on the road again »… est de retour le 6 août pour le foreztival. Mais nous avait-il vraiment quittés? Interview parcours. Vous avez fait le tour du monde et voyagé des années, quelles places tiennent encore SaintÉtienne et la Loire dans votre inspiration ? Ça s’entend dans mes chansons... Saint-Étienne, en tant que ville ouvrière et puis mes amours de jeunesse. La première école maternelle où j’ai appris à lire dans les vieux quartiers de Villeboeuf et puis les alentours, parce que dès qu’on sort de cette ville, qui était un peu grise et noire, on est dans une nature absolument extraordinaire. Donc ça tient toujours, ce n’est pas de la nostalgie, ce n’est pas une comparaison… Oui, ma région reste dans ma vie, dans mes vieilles photos aussi, c’est quelque chose de très important dans mon inspiration. Quels compagnons de route locaux gardez-vous en mémoire de vos années de jeunesse, quelles rencontres vous ont marqué ? Alain Meilland, qui est devenu chanteur. On s’est revu au Printemps de Bourges d’ailleurs, plusieurs fois. Quand j’étais au collège, j’avais un ami qui s’appelait Jean-Claude Monnet, un très beau mec, dont le père était comédien et l’idée de fréquenter un comédien me plaisait bien. Jean Dasté qui était le patron de la Comédie de Saint-Étienne, m’a fait découvrir un monde complètement mystérieux qui me transportait. Le fait de jouer devant un public, je trouvais ça incroyable... Quelle place occupe l’album « O’Gringo » dans votre discographie ? Et pourquoi cette envie de le revisiter ? C’est ma carte de visite en fin de compte ! J’ai abordé dans cet album toutes les musiques qui m’intéressaient, j’en ai découvert d’autres par la suite, bien sûr. « O’Gringo », c’est une sorte de fête, j’ai écrit sur place et j’ai voyagé pendant un an dans les endroits qui me plaisaient musicalement, la Jamaïque, New York, puis dans mon pays favori le Brésil, avant de revenir à Paris. Le Gringo, c’est tout un tas d’expériences, de rencontres… Enfin, c’était la première fois que je produisais moi-même avec un directeur artistique, des arrangeurs, compositeurs et auteurs. Ça a été la grande liberté pour moi « O’Gringo ». Laquelle de vos chansons incarne ou décrit le mieux ce que vous avez envie de raconter du territoire ? « Saint-Étienne », que j’ai écrit dans les années 1970, est une chanson qui raconte la ville à une certaine époque. Quand on la confronte avec « Je tiens d’elle », la chanson que j’ai faite avec Terrenoire, qui est une autre forme d’écriture, on a toute la ville, c’est ce que je ressens. Après, il y a toujours des forges et des laminoirs dans beaucoup de mes chansons, il y a aussi beaucoup de ports… Saint-Étienne est loin d’être un port mais en revanche il y a pas mal d’histoires d’acier, il y a beaucoup de chaleur stéphanoise dans mes chansons. J’aime le soleil et la chaleur mais il n’y a pas que ça, il y a aussi cette espèce de transformation des métaux qui m’attire. Écrire, répéter, enregistrer… Qu’est-ce qui vous procure le plus de plaisir actuellement ? Dans l’ordre : ne pas trouver de sujet pour écrire, c’est la torture, et avoir fini d’écrire, c’est le bonheur ! Enregistrer en studio, c’est bâtir tout un univers, la musique du film en gros, avec des styles musicaux précis ou pas, ça dépend, ça c’est la trace. Et répéter, c’est un vrai travail de précision, mais il ne faut pas oublier qu’on s’amuse beaucoup malgré tout. EN 5 DATES 1946 : naissance à Saint-Étienne de Bernard Oulion, d’une mère institutrice et d’un père ouvrier syndicaliste, ancien résistant. 1968 : premier album « Chanson pour ma mie » de Bernard Lavilliers. 1980 : album O’gringo, aux rythmes reggae, salsa et brésiliens. Disque de platine. 2021 : « Sous un soleil énorme », 23e album. 6 août 2023 : il se produit à Trelins pour le Foreztival.