WWW.LOIRE.FRPORTRAIT “Le Corbusier“ QUESTION/REPONSE Qui est au chevet des routes? N037 FÉVRIER 2003 SOMMAIRE N°37 FÉVRIER 2003 ZOOM 4 et 5 Pour que la maison ne soit pas un danger DOSSIER 89 12 Textile : AU FIL l'innovation tisse DE LA LOIRE sa toile ! 6 à 8 L’actualité de votre LOIREmagazine Comme le souligne volontiers DETENTE 13 à 20 L’agenda de vos sorties 2département le Président du Conseil général de la Loire " le textile est un secteur de pointe qui résiste à la concurrence grâce à l’initiative des chefs d’entreprises et au savoir-faire EN DIRECT DU des salariés " CONSEIL GÉNÉRAL Le textile innovant dans la Loire, bilan et perspectives 24 Extraits des commissions permanentes d’octobre et novembre 2002. QUESTION/RÉPONSE 25 Qui est au chevet des routes? INFOS JEUNES 21 8 Mickey de retour au pays 8 Dis,papa,c’est quoi la mort ? 8 Pour avoir le (free)style VIE ÉCONOMIQUE 22 et 23 8 Les leaders ligériens de la coupe 8 Guilloteau : le fromager aux idées larges A LIRE 26 8 La Loire forézienne, des hommes, des bateaux, du charbon 8 Eugène Weiss :le chocolat depuis 1882 8 Marlhes au long des siècles 8 Echec et mat, Madame la Conseillère DECOUVRIR 27 8 La Bâtie d'Urfé a de l'avenir INITIATIVES 28 Un guide des manifestations culturelles 8 Des anges “musiciens” à l'hôpital 8 Petits Péruviens cherchent parrains 8 Cuisines d'hier… aujourd'hui ! LIBRE EXPRESSION DES ÉLUS 29 PORTRAIT D’HIER 30 Charles-Edouard Jeanneret dit “LE CORBUSIER” EDITORIAL Pascal Clément,Ancien ministre, Député de la Loire, Président de la Commission des Lois, Président du Conseil général de la Loire en Rhône-Alpes LA LOIRE PLUS ATTRACTIVE En 2003, se poursuivra la réforme de la décentralisation. Elle doit être pour chacun d’entre vous source d’une simplification dans vos démarches et vous permettre de mieux identifier qui fait quoi. Elle doit également permettre au Conseil général de rendre plus séduisant notre département. Dans ce numéro de Loire magazine, nous revenons sur le dynamisme de l’industrie textile dans le Roannais qui a su surmonter les difficultés et se hisser à la pointe dans ses secteurs d’activité. Il évoque également la Bâtie d’Urfé et l’ensemble, le plus complet, de Le Corbusier à Firminy. Les deux sites ont profondément marqué l’architecture de leur époque. Ces exemples illustrent une évidence : la Loire est une terre d’entrepreneurs et d’inventeurs. La nouvelle étape de la décentralisation doit permettre à notre département de favoriser les initiatives et de susciter un nouvel engouement pour notre territoire. Le supplément de ce numéro de Loire magazine retrace les évènements et l’action du Conseil général au cours de l’année 2002. Il est pour moi l’occasion de saluer l’action de l’ensemble des agents du Conseil général qui ont su démontrer leur efficacité notamment lors de la mise en place de l'allocation personnalisée d'autonomie. Leur dévouement permettra à la décentralisation d’être une parfaite réussite. A chacun d’entre vous, j’adresse tous mes voeux de bonheur, de santé et de réussite pour cette nouvelle année. PORTRAIT D’AUJOURD’HUI Muriel Robin : de la comédienne à l'humoriste LOIRE MAGAZINE Directeur de la publication : Marie-France Delahaye • Crédits photos : cg42, Nikole, Pôle des Technologies Médicales, entreprise Chatard, Gibaud, Thuasne, Bel Maille, MFLS Forézienne, ©Fabrice Boissière avec le soutien de la Fondation France Telecom - coproduction Instant Pluriel, CNNITH - IFTH, Fromagerie Guilloteau • Conception-Réalisation : Senel Communication • Diffusion : La Poste • Tirage : 323 000 exemplaires • Dépôt légal : 1e trimestre 2003 • Conseil général de la Loire : Hôtel du Département - 2, rue Charles de Gaulle 42022 SAINTETIENNE CEDEX - Tél : 04.77.48.42.78 - Site internet : http://loire.fr. LOIREmagazine ZOOM POUR QUE LA MAISON L'action du Conseil général témoigne de son attachement à la famille, à l'affirmation du lien parental et à la responsabilité éducative des parents. Avec les missions de protection maternelle et infantile (PMI), les professionnels jouent un rôle essentiel en matière de prévention médicale et sociale auprès des familles, des femmes enceintes et des jeunes enfants. Dans le cadre de ses actions de santé, le Conseil général souhaite rappeler aux parents et aux personnes en charge d'enfants les risques des accidents domestiques. NE SOIT PAS UN DANGER près les risques du travail et de la route, la maison est vécue comme un refuge sûr. Il y a pourtant autant d'accidents à la maison, surtout chez l'enfant, que dans la rue. Les accidents domestiques font chaque année 18 000 morts en France, soit deux fois plus que les accidents de la route. Pourtant, nombre d'entre eux pourraient être évités en respectant quelques règles simples de sécurité. CÔTÉ CUISINE • Ne laissez jamais votre enfant seul dans la cuisine. • Tournez les manches des casseroles et des poêles vers l'intérieur de la cuisinière. • Un four allumé, c'est un spectacle que votre enfant regarde avec les mains ! La solution : habiller la porte du four d'une grille protectrice. • Réfrigérateur, lave-vaisselle, lave- linge... sont très tentants à ouvrir. Pensez à les maintenir fermés avec des bloque-portes adéquats. • Rangez hors de portée des enfants les produits d'entretien , les alcools , les objets tranchants (couteaux,ciseaux...), les allumettes et les bougies. • Débranchez, puis rangez vos appareils électroménagers immédiatement après utilisation. CÔTÉ SALLE DE BAIN • Ne laissez jamais un jeune enfant seul dans une baignoire ou sur une table à langer. • Les plus grands s'amusent comme des fous dans leur bain ! Un protège- Les numéros à garder à proximité de votre téléphone Si un accident survenait, ne perdez pas de temps. Ayez toujours les numéros de téléphone des secours à portée de main. Dans la panique, vous pourriez oublier ceux que vous connaissez en temps normal par coeur. Le 15 : numéro du SAMU, qui a en charge l'ensemble des problèmes médicaux d'urgence Le 18 : numéro des pompiers, qui assurent les premiers secours (en cas d'incendie, d'accident de la route...) Le 112 : numéro d'urgence, qui peut être composé à partir des téléphones fixes ou mobiles et qui permet d'obtenir le centre de secours le plus proche du lieu d’appel. Le centre anti-poisons : 04 72 11 69 11 LOIREmagazine ZOOM Malgré toute la vigilance et toutes les précautions, il se peut que vous soyez confronté à un accident domestique. Dans tous les cas de figure, ne paniquez pas ! La panique fait faire des gestes qui peuvent aggraver la situation : en cas de blessure avec un objet ou d’empoisonne- ment par absorption d’un liquide, écar- tez de l’enfant la cause du problème pour éviter le suraccident. Surveillez votre enfant pendant que vous télépho- nez aux services d’urgence (voir coor- données ci-jointes). Ces spécialistes vous donneront les premiers conseils, en attendant l’arrivée des secours. EN CAS D'INTOXICATION : Ne pas faire vomir, ne pas faire boire d'eau ou de lait. Appelez le Centre anti-poison ou le 15 qui vous indiquera la conduite à suivre ou emmenez l'enfant aux Urgences. EN CAS DE BRÛLURE : • par liquides bouillants : Ne déshabillez jamais l'enfant s'il porte des textiles synthétiques. Douchez la brulûre pendant 10 mn sous l'eau froide. Ne mettez rien sur les brûlures, ni corps gras, ni pommade. Consultez un médecin ou le 15 qui vous guidera. • par flammes : Couchez l'enfant au sol et éteignez les flammes avec une couverture ou un vêtement en fibres naturelles. Ne retirez jamais le vêtement au contact de la peau brûlée. Arrosez d'eau froide les zones brûlées dans l'attente des secours. EN CAS D'ÉTRANGLEMENT : Ne suspendez pas l'enfant par les pieds, il risquerait un arrêt respiratoire. Ne cherchez pas à le faire vomir. Si la respiration est bloquée, conduisez-le aux Urgences. CÔTÉ CHAMBRE •Les coins autocollants se fixent sur les meubles à la hauteur de la tête de l'enfant pour le protéger des chocs. •Avec le stop-tiroir, l'enfant peut ouvrir ses tiroirs à jouets sans risquer de les prendre sur les pieds. CÔTÉ PIÈGES • Ne laissez pas un enfant de moins de 4 ans man- ger des cacahuètes : il peut s'étouffer. • Attention aux petits objets que les enfants peu- vent porter à la bouche. • Eloignez les enfants de la cheminée et de toute flamme sans protection. • Pensez à installer des prises à éclipses. • Ne laissez pas traîner de rallonges électriques encore branchées. • Protégez les escaliers par des rambardes de sécurité. • Pensez qu'un enfant peut escalader une fenêtre ou un balcon. Installez une ferme- ture de sécurité… Quand l'accident arrive LE SAVIEZ-VOUS ? Les facteurs favorisants des accidents sont : • l'âge : l'enfant est particulièrement exposé ; • le lieu : 7 accidents sur 10 surviennent dans la cuisine, 2 sur dix dans la salle de bains, le reste se répartissant entre les autres lieux de la maison, du jardin ou du garage ; • l'heure : la plupart des accidents, surtout chez l'enfant, surviennent dans l'heure qui précède les repas de midi et du soir, ou encore les mercredi et dimanche matin. robinet moelleux leur évitera de se faire mal et les empêchera d'avoir accès aux robinets. • Utilisez des tapis antidérapants au fond de la baignoire. • Attention au bain trop chaud ! Un bon thermomètre est primordial. • Pas d'appareils électrique ou téléphonique à proximité de l'eau. • Rangez les médicaments dans une armoire fermée à clef et mettez hors de portée des enfants les produits cosmétiques. LOIREmagazine AU FIL DE LA LOIRE FESTIVAL BOULEZ :UN SOUFFLE DE MUSIQUE CONTEMPORAINE La première édition du Festival Boulez organisé par le Conseil général s’est tenue du 18 au 24 novembre dans des lieux parfois insolites du département : Halles et Musée d’Art Moderne de St-Etienne, Palais des sports d’Andrézieux-Bouthéon, Espace le Corbusier à Firminy. Des sites emblématiques de la modernité valorisée dans la Loire et du caractère novateur de ce festival. Cette manifestation élaborée autour de l’oeuvre du compositeur montbrisonnais a permis au public de se familiariser avec la musique contemporaine au cours de 5 concerts. Au premier chef, Pierre Boulez a été distingué avec l’interprétation de pièces assez courtes aux sonorités audacieuses tirées notamment des voix, de la flûte et des percussions. En outre, les spectateurs ont pu faire connaissance avec d’autres musiciens du XXe siècle : Xénakis, Nono, Ohana, Messiaen. Certaines oeuvres exploraient la voix humaine avec des onomatopées, des cris et des chuchotements, tout cela rythmé et très enlevé. En contrepoint, des compositions de Debussy, Bartok, Bach, Gesualdo, auteurs plus classiques, permettaient néanmoins de découvrir des parentés avec des créations d’aujourd’hui. Pour conclure, il faut souligner la qualité des interprètes tout au long du festival. Entre autres, le Royal Philharmonic Orchestra of London sous la baguette sobre et efficace de Matthias Bamert a su rendre l’ampleur et le souffle des oeuvres exécutées, l’Ensemble Orchestral Contemporain dirigé avec précision par Daniel Kawka et épaulé par un excellent choeur de Stuttgart a exprimé avec finesse et dynamisme la diversité d’un répertoire contemporain très exigeant. CONCOURS PHOTO GAGNEZ UN GILET POLAIRE DE CHALMAZEL! C'est le cas de Monsieur Alain Crespo à Montbrison qui, sans aucun montage, a surpris le Château de La Roche à Saint-Priest la Roche, comme sculpté dans la pierre! Bravo pour ce point de vue exceptionnel. A vous de jouer pour notre prochaine sélection en envoyant vos clichés à : Loire Magazine “Concours Photo” 2 rue Charles de Gaulle 42022 Saint-Etienne cedex. N'oubliez pas de mentionner vos nom, prénom et adresse et de préciser la mention “libre de droit” au dos de vos photos. Journée Parcs et jardins et couleurs d’automne En collaboration étroite avec 9 propriétaires de parcs ou jardins, le Conseil général a organisé la 2e édition de la journée “Parcs et Jardins couleurs d’automne”. Le dimanche 20 octobre, en moyenne 200 personnes par site ont répondu à l’invitation et ont pu apprécier l’accueil et les explications des propriétaires et des spécialistes des arbres et du paysage. Le temps magnifique a très certainement contribué au succès de cette manifestation, mais les conditions climatiques assez exceptionnelles ne doivent pas masquer un phénomène d’engouement général pour les jardins. Cette demande sociale confirme la nécessité et l’intérêt de rechercher un partenariat durable avec les propriétaires de parcs et jardins de la Loire. L'INTERCOMMUNALITÉ AU SERVICE DU SPORT Bourg-Argental a récemment inauguré son nouveau gymnase municipal. Rénovation et mise aux normes ont permis de conserver l’ossature existante et d'agrandir sa superficie pour accueillir de nouvelles activités. C’est ainsi qu’en plus des activités habituelles, un DOJO et une salle de gymnastique ont été créés afin de satisfaire les amateurs de ces disciplines. Les terrains de handball, eux, ont été dotés de nouveaux vestiaires et sanitaires. Cette opération importante intègre la notion d’intercommunalité. C’est ainsi que les communes de Burdignes, Colombier, Graix, Thélis-la-Combe, La Versanne, Saint Julien-Molin-Molette et Saint-Sauveur-en-Rue se sont associées à cette opération de 762 245 €H.T, dont une subvention de près de 200 000 €du Conseil général au titre des Grands Equipements Sportifs. Le Département a aussi participé pour plus de 38 000 €en équipement et mobiliers sportifs (matériel pour la salle de gym, sol sportif pour le DOJO, tracés de jeux, panneaux de scores, sonorisation, rideau de séparation et matériel de rangement). LOIREmagazine AU FIL DE LA LOIRE La Maison du Parc certifiée Le Parc naturel régional du Pilat est l’une des premières collectivités territoriales de France à avoir organisé la maîtrise et la réduction des impacts de ses activités sur l’environnement. De plus, la Maison du Parc du Pilat a sollicité pour son système de “management environnemental” l'obtention de la certification ISO 14001, qu'elle a obtenue en juin dernier. Une norme qui est une vraie référence internationale ! En effet, la Maison du Parc s’est engagée appliquer une politique environnementale pour son propre fonctionnement, ses structures techniques installées sur la commune de Pélussin. Cela se concrétise par la réduction des rejets dans l’air et dans l’eau, celle des nuisances affectant les riverains et la faune, et au-delà du personnel du Parc par une information des personnes le fréquentant (fournisseurs, visiteurs) FUTURS ENTREPRENEURS DES ZONES D’ACTIVITÉS ACCUEILLANTES ET FORMATION Le développement d’une économie L’Ecole des Mines et l’Institut Supérieur des Techniques Productiques locale de qualité passe par le respect de l’environnement et des conditions de (ISTP) ont mis en place en mars, avec le soutien du Conseil général, un Mastère “Entrepreneur-PMI”… fonctionnant sur l’alternance et vie de la population. La réglementation avec un diplôme délivré par l’Ecole des Mines. Une formation qui de plus en plus rigoureuse touche les permet à des porteurs de projets (ingénieurs ou techniciens entreprises et les zones d’activités. supérieurs) de concrétiser la création ou la reprise d’une entreprise C’est ainsi qu’un colloque national industrielle au sein même de l’entreprise qu’ils reprennent ou qu’ils portant sur la requalification de ces LES NOUVEAUTÉS DES RENDEZ-créent… Et ce, tout en suivant des modules de formation adaptés espaces a eu lieu en octobre à Saint- VOUS DE L’OFFRE D’EMPLOI aux besoins des futurs chefs d’entreprise… qu’ils seront. La prochaine Etienne. Il ouvre la route vers le L’opération “Les Rendez-vous de promotion débutera en mars. Les personnes intéressées peuvent développement durable, l’attractivité du l’offre d’emploi” - bien connue du encore demander leur dossier de candidature au 04 77 46 50 91. territoire et la qualification des zones. public car en place depuis 1995 – réunissait, le 8 novembre au Centre des Congrès de St-Etienne, les CONTRE L’EXCLUSION PROFESSIONNELLE entreprises et les demandeurs La ville de Montbrison souhaite intervenir de manière active dans d’emploi afin de provoquer, par la la lutte contre l’exclusion en favorisant le retour à l’emploi de rencontre directe, des prises de personnes en difficulté. Ainsi, elle a très récemment mis en place contact et des embauches. une action d’insertion professionnelle par le biais d’un chantier 56 entreprises étaient présentes et “Bâtiment Travaux Publics” pour réhabiliter le site du Calvaire et 2 500 visiteurs se sont déplacés soit de rendre les apprentissages concrets. Les personnes, au nombre pour prendre des renseignements sur de 8, bénéficieront d’une formation dispensée par la Maison certaines filières, soit pour décrocher Familiale de Tartaras et de stages en entreprises. Le secteur du un entretien. Le bilan de cette journée bâtiment connaît de réelles difficultés de recrutement et espère est une fois de plus positif puisqu’elle a favoriser des vocations pour cette profession. permis de nouer plus de 600 contacts. L’opération, initiée par le Conseil général en partenariat avec l’ANPE, les Missions locales et PAIO de la Loire, POUR MIEUX TRIER présentait deux nouveautés cette Pour encourager l’apport volontaire et les gestes de tri des ordures année. La première, un atelier ménagères, la communauté de communes " Forez Sud " a mis aux norpromotion des métiers destiné à mettre mes sa déchetterie à St Just-St-Rambert : plus pratique, plus simple, plusl’accent sur les secteurs qui ont des sûre… (celle de Sury-le-Comtal sera, elle, opérationnelle en avril). difficultés à recruter actuellement: l’agroalimentaire, le BTP, la métallurgie 33 000 habitants sont concernés et sont répartis dans les villes suivantes et le transports/logistique. La seconde, Sury-le-Comtal, St-Just-St-Rambert, Chambles, Périgneux, Unias, Boisset un atelier découverte des métiers à les-Montrond, Craintilleux, Veauchette, L’Hôpital-le-Grand, St-Marcellin destination des collégiens pour leur en-Forez, St-Cyprien et Bonson. Dans les années 60, chacun de nous géné faire découvrir de façon pédagogique rait 200 kg de déchets par an. Aujourd’hui ? Plus du double ! A Forez Sud on et ludique les secteurs de la estime atteindre environ 360 kg par an et par habitant. L’accent est mis sur la sécurité mécanique et des TIC à travers les avec, par exemple, de nouveaux quais d’accès dotés de bavettes de sécurité qui évi témoignages de professionnels. Au tent les chutes, un coffre spécial pour les produits dangereux. A noter que le service total, 255 collégiens se sont déplacés. aux particuliers reste gratuit ; quant aux professionnels, ils payeront 8 euros l’entrée. N° Vert : 0800 42 42 22 LOIREmagazine AU FIL DE LA LOIRE UN“HOME D’ENFANTS-FOREZ JEUNES”TOUT NEUF Depuis quelques mois, 41 enfants, âgés de 3 à 18 ans, sont hébergés dans une nouvelle maison d’enfants située à Montrond-les-Bains. Cet établissement délocalisé du site de St-Martin en Haut est géré par l’Association Départementale d’Aide à l’Enfance et à l’Adolescence du Rhône. Il vise à répondre aux besoins quantitatifs et qualitatifs de prise en charge des jeunes mineurs du département de la Loire, au titre de la protection de l’enfance en danger. L’équipe éducative assure l’accompagnement dans les actes de la vie quotidienne et le suivi de chaque enfant. Le projet d’établissement se caractérise par la non séparation des fratries. D’une conception architecturale innovante, le bâtiment est implanté sur un terrain acquis par le Département et mis à disposition de l’Association. Le Conseil général a apporté une subvention de 479 736 et prend à sa charge le coût d’une journée de fonctionnement du Home d’Enfants soit près de 130 par jour et par enfant. Le collège Le Puits de la Loire “relooké” Le collège du Puits de la Loire à St-Etienne est un établisse- ment qui accueille 565 élèves dont une section d’éducation d’enseignement général pro- fessionnel adapté de 65 élèves. En octobre dernier, cet établis- sement scolaire a bénéficié d’une 4e vague de nouveaux équipements. Désormais, les élèves et le per- sonnel éducatif profitent du réaménagement des abords du collège, d’une nouvelle entrée, d’un espace d’accueil et de vie scolaire flambant neuf, d’un CDI, de salles de science et de technologie sur 380 m2 au rez- de-chaussée , de 2 salles de sciences neuves à l’étage et des sanitaires rénovés. Tous ces travaux, inscrits dans un schéma directeur élaboré par les services de l’éducation du Conseil général, s’élèvent à plus de 1 M€(matériel compris). Et ce n’est pas fini, puisque dans l’avenir, l’atelier Hygiène- Service sera réaménagé. LE CHIFFRE DU MOIS : 668 hectares C’est la superficie des forêts qui sont la propriété du Départe- ment de la Loire. Elles forment un ensemble de 6 parcelles : forêts de Lespinasse et de Chausseterre, domaine boisé du Chasseur (St-Genest-Lerpt), forêt de la Morte (Sauvain), hêtraie de la Valchérie (St-Romain-les-Atheux) et forêt de Chalmazel qui vient d’être achetée en 2002 par le Conseil général. LA MAÎTRISE DE LA LOIRE “CHANTE” SES 10 ANS Créée en septembre 1992, la Maîtrise de la Loire est la seule maîtrise de France gérée par un Conseil général. Pratiquant le mi-temps pédagogique en association avec le collège Mario Meunier et le Lycée Beauregard de Mont brison, elle regroupe actuellement 130 élèves garçons et filles, de la 6e à la terminale. Suivant un enseignement musical varié et intense (chant, accompagnement, écriture, théâtre, rythmique corporelle, déchiffrage, histoire de la musique, création de chanson…), les élèves participent à de nombreux concerts seuls ou associés à d’autres musiciens (Eté musical, Festival Pierre Boulez, Esplanade de Saint Etienne Opéra, Conservatoire de Lyon…) A l’occasion de son 10e anniversaire plusieurs manifestations sont organisées jusqu’à l’été 2003, à commencer le 5 février à la Collégiale de Montbrison, la représentation d’un conte musical “Un beau jour Renart” de François Piguet en collaboration avec le Conservatoire de Lyon. Renseignements au 04 77 58 60 26 Les collégiens… et l’eau Le Conseil général propose gratuitement aux collè-mateurs privilégient une pédagogie ludique en ges du département un programme d’animations demandant une forte participation de la classe. Ces pédagogiques pour les élèves de 6e sur le thème de la actions, élaborées en partenariat avec l’Inspection gestion de l’eau. Ces animations sont assurées par Académique, reçoivent un accueil très favorable car 10 associations d’éducation à l’environnement : elles apportent un enseignement complémentaire au ASPIC, FRAPNA, Ligue pour la protection des Oiseaux, programme de Sciences et Vie de la Terre. Madeleine Environnement, Association Roannaise de Protection de la Nature, CILDEA, Terre et Nature, L’eau qui bruit, Mille feuilles, CPIE des Monts du Pilat. Les objectifs recherchés visent à sensibiliser les jeu nes à un enjeu majeur : la préservation de la qualité des ressources en leur exposant notamment les atteintes portées par l’homme à la qualité de l’eau, et ainsi les amener à prendre conscience que chacun peut agir sur son environnement. Pour cela, les ani LOIREmagazine DOSSIERComme le souligne volontiers le Président du Conseil général de la Loire “le textile est un secteur de pointe qui résiste à la concurrence grâce à l’initiative des chefs d’entreprises et au savoir-faire des salariés”. De fait, l’émergence des textiles techniques et innovants redistribue les cartes au sein de ce secteur : remise en cause des habitudes de travail, des cadences de production, des compétences et des équipements. Pour mettre au point un tissu technique, il faut en moyenne deux ans… alors que la mode impose d’autres rythmes. Si certaines entreprises ligériennes ont des difficultés à aborder ce virage technologique, d’autres tentent de relever le défi de l’innovation. Les premiers secteurs à réagir ? Celui de la santé et, dans une moindre mesure, du sport, qui ont rapidement intégré des bureaux d’études et des départements “Recherches et Développement” au sein de leurs unités. L’habillement, lui, a plus de mal à renoncer à son savoir-faire traditionnel et à se lancer dans la course à l’innovation… Le textile innovant dans la Loire, bilan et perspectives. magazineLOIRE9l'innovation tisse sa toile ! TextileTextilel'innovationtisse sa toile ! DOSSIER Pour schématiser, on pourrait dire que géographiquement les entreprises spécialisées dans le textile de santé sont regroupées dans la moitié Sud du département,tandis que l’activité maille est plus largement développée dans le Roan nais… où sont fabriqués pas moins de 70 % des pull-overs "made in France" Le textile, c'est la santé Ainsi, le Sud de la Loire est l’un des centres mondiaux des textiles à usages technique, médical, paramédical et sportif : 60 % du potentiel français dans ce domaine. L’agglomération stéphanoise accueille notamment la 1ère concentration européenne d’industries spécialisées dans les textiles de santé (dont les leaders Thuasne, Gibaud et Ganzoni), fédérées par le Pôle des Technologies Médicales. Un positionnement que la métropole compte bien conserver,voire conforter,en optimisant ses produits existants et en en créant de nouveaux à plus forte valeur ajoutée bénéficiant des avancées technologiques. Jean-Claude Bouvier,directeur des affaires réglementaires chez Thuasne (ceintures lombaires, genouillères, bas de contention, matériel de maintien à domicile…) évoque ainsi les recherches de sa société en matière de “textiles fonctionnels” qui ajoutent une fonction supplémentaire à leur rôle initial. Dans cette catégorie,entrent,par exemple,les bas tonifiants ou “jambes légères”, lancés sur le marché par Dim. Chez Thuasne, on cherche donc “à développer ce style d’application”. Mais, bien sûr, le degré de performance ne peut être le même L’IFTH, partenaire des entreprises Prospecteur d'innovations, promoteur et formateur aux nouvelles technologies, garant de la qualité, conseil et expert auprès des industriels, des distributeurs, des pouvoirs publics et des consommateurs… L’Institut Français Textile-Habillement se veut “le partenaire incontournable de l’évolution technologique du textile et de l’habillement”. Basé à Lyon, l’IFTH est présidé par Lucien Deveaux, également PDG de Deveaux S.A. et président de la CCI du Roannais. Mais il est aussi implanté dans les principales régions à vocation textile et habillement françaises et possède des antennes ou laboratoires dans plusieurs villes, pour assurer une présence de proximité. C’est notamment le cas à Roanne, avec un laboratoire d’analyses, où s’effectuent des essais physiques et chimiques, et à Saint-Etienne avec une plate-forme dédiée aux textiles de santé, au sein du Pôle des Technologies médicales et dont la vocation est d’aider les industriels dans le développement de nouveaux produits. pour une gamme grand public, d’une durée de vie de quelques jours, que pour un produit de soin, dont les bienfaits doivent être prolongés (6 mois minimum). Et Jean- Claude Bouvier de compléter : “On y travaille, même s'il est difficile de mettre au point ce type de produit qui nécessite un traitement chimique très pointu”. LE SECTEUR TEXTILE SANTÉ DANS LA LOIRE • Un chiffre d’affaires de 189 M€, soit : Contention, orthèses (86 %), textile hospitalier (8 %), implants (6 %) -20 % de la contention française 90 % de la ceinture de contention sur le marché français • 1 300 personnes employées paramètres de la personne qui porte le vêtement, existent déjà aux Etats-Unis, grâce à des capteurs intégrés dans le tissu. Mais les applications d’une telle innovation seront dans un premier temps militaires”.L’industrie du textile médical espère bien en profiter à moyen terme… Encore plus futuriste, mais “actuellement très étudié”, le textile “totalement autonome”.Un exemple ? Une ceinture qui détecterait toute seule un mouvement anormal du dos… et le contrôlerait. Ce n’est pas pour tout de suite, il faudra encore patienter “5 ans pour des applications très intéressantes”. Du textile… au médicament La chimie ! Elle pourrait aussi, à court terme, permettre la création de produits porteurs et diffuseurs de médicaments : on parle en effet beaucoup des “polymères à reconnaissance moléculaire” qui libèrent des actifs de façon progressive, et créent des fonctions antibiotiques, antiseptiques,antalgiques,anti-inflammatoires… “Les tissus innovants sont de plus en plus intelligents…”, confirme Lionel Anquetil, directeur général de l’entreprise stéphanoise Gibaud, spécialisée dans les ceintures, coudières, genouillères, bas de contention et de maintien, “… ils intègrent aujourd’hui un certain nombre de performances, comme la fonction anti-bactérienne”. Mais, “la promesse de demain”, selon lui, concerne “les tissus médico-techniques : nous travaillons sur un programme de recherche, et espérons intégrer ce type de produit le plus rapidement possible”. Si ces productions aux fonctions médicamenteuses peuvent investir le marché d’ici 3 ans, il faudra plus patienter pour voir l’électronique apparaître dans les textiles. Pour Jean-Claude Bouvier, “des prototypes, transmettant à distance tous les L10OIREmagazine Si l’innovation permet d’amélio- rer sans cesse les performances du textile de santé, explorant continuellement de nouveaux maté- riaux et de nouveaux procédés, le domaine du sport n’est pas en reste.A noter que les leaders du textile de santé interviennent d’ailleurs aussi sur le terrain sportif avec une offre pré- ventive ou thérapeutique (coudières, genouillères…). A Roanne, Indetex a, pour sa part, axé son développement en direction des tissus, dits “intelligents” (fonction réflecteur infra-rouge, anti-UV, anti- acarien…) : “il y a de grands débouchés dans l’industrie du sport de haute techno- logie” confirme le directeur commer- cial, Alain Chassagne : “les propriétés transfert d’humidité (pour évacuer la transpiration), anti-phongiques ou anti- bactériennes sont très appréciées”.Pour cause, elles évitent aux athlètes toute forme d’intolérance, rougeurs et autres démangeaisons. Des applica- tions qui sont aussi utilisées en linge- rie ou pour les doublures de maillots de bains. Actuellement, Indetex tra- vaille sur un “anti-odeur total” qui, comme son nom l’indique, absorbe- rait intégralement toute odeur (cui- sine, cigarette, transpiration...). Mais Alain Chassagne déplore que ce type d’innovation soit pour l’instant très coûteux. Chez Ertec (Chandon), on se posi- tionne aussi sur le secteur du sport, avec des vêtements antibactériens. Mais le dir ecteur, Jean-Pier re Demeure-Besson, est, pour sa petite entreprise, lucide : “l’innovation vient de l’usage que l’on fait des fils innovants, car les matériaux, ce sont les filatures qui les créent, quand lui se contente de les uti- liser au mieux et de les adapter à la vie d’aujourd’hui”. En outre, la société fournit aussi le secteur de la protec- tion des personnes, en tissus antiper- foration, thermique ou non feu. Le sport comme débouché le tricoteur riorgeois “Bel Maille”, font, eux aussi, appel à des caractéris- tiques techniques. “C’est un marché qui se développe, insiste Raphaël Roubinet, responsable des tissus techniques, on commence à atteindre les grands du sport avec nos articles agréables et confortables”. Il faut dire que “Bel Maille” a mis au point un procédé innovant de drainage de la transpi- ration, aujourd’hui utilisé dans la lingerie masculine, qui lui a valu d’obtenir l’une des rares licences européennes accordées par l’améri- cain Outlast, l'inventeur d’une technologie basée sur la thermody- namique. Mais la société tente aujourd’hui de s’installer sur un Du sportswear… aux nouvelles techniques magazineLOIRE11DOSSIERAnti-tout : anti-tâches, anti-bac- tériens, anti-transpiration, anti-UV… De nombreux pro- duits “sportswear” (sous-vêtements, polos, cyclistes,T-Shirts) élaborés par Les tissus innovants sont de plus en plus intelligents… autre créneau : le secteur industriel… parce qu'un produit mode ne dure que le temps d’une collection, tandis qu’un bon produit technique peut exister pendant 5 ans… Une péren- nité qui intéresse donc hautement "Bel Maille". C’est pourquoi Raphaël Roubinet planche sur de nouvelles techniques : “je travaille actuellement sur l’essuyage industriel et essaie de mettre au point un chiffon technique, en m’inspirant du boom de la lingette nettoyante dans le marché grand public”. Le savoir-faire de l’entreprise ne s’arrête pas là : elle propose aussi des vêtements profes- sionnels (non-feu, antistatiques…) destinés aux industries automobiles, électroniques, agroalimentaires. ” “ magazineLOIRE12DOSSIERQuand les secteurs du vêtement de sport, des articles de pro- tection et du tissu industriel se développent dans le Roannais, notamment grâce à l’émergence de produits innovants, qu’en est-il du prêt-à-porter “maille”, dont Roanne est la capitale ? D’après Annie Lacroix, secrétaire générale des Syndicats textiles de Roanne et sa région, “le secteur de l’ha- billement roannais est à l’état de réflexion”… Ce que confirme Lutzia Donic, styliste à l’entreprise de prêt- à-por ter féminin Dever nois, au Coteau : “Jusqu’à présent, nous n’avons jamais utilisé de vêtements à caractéris- tiques particulières,si ce n’est des proprié- tés anti-peeling, pour éviter aux tissus de pelucher. Il n’est pas exclu que l’on y pour sièges de transports en commun (bus, autocars de tourisme, métros…). Muguet a engagé des recherches sur des matières anti-vandalisme, comme le pré- cise Dominique Fulchiron, le responsa- ble de l’exportation et du commercial France, “il s’agit de créer des tissus qui ne puissent être lacérés par un cutter ou un cou- teau, c’est-à-dire des matières qui bloquent l’objet coupant dès qu’il la pénètre”. Dans la vie quotidienne Du côté de St-Denis-de-Cabanne, l’entreprise Chatard, spécialisée dans le vêtement de protection, a, quant à elle, déposé le brevet d'un accessoire de vêtement de pluie qui développe la visibilité. Pour Gilone Cha- tard, gérante de la société : “nous avons intégré un accessoire dans la capuche,qui aug- mente la vision latérale de la personne,grâce à une surface en PVC translucide”. Un ciré “anti-point mort” en somme… A Charlieu, l’entreprise Muguet, la “pro” du tissu d’ameublement haut de gamme, se positionne sur un autre marché, encore plus insolite : les tissus techniques LE TEXTILE À L’HEURE DU NUMÉRIQUE Le Centre national du numérique et de l’innovation pour le textile-habillement (CNNITH) a vu le jour à Roanne en février dernier. Soutenu par le Conseil général à hauteur de plus de 100 000 €, dans le cadre d’un plan d’actions sur 3 ans, il a pour vocation de faire la promotion des nouvelles technologies du numérique, et notamment de la 3D, auprès des entreprises du secteur textile, et, à terme, de mettre à leur disposition des outils et des méthodes pour réduire le circuit de conception de leurs produits. L’approche tridimensionnelle permettra, en outre, de créer des vêtements qui épousent au plus près les formes des consommateurs, à partir d’une base de données comportant un panel de corps numériques. Le numérique devrait ainsi permettre d’intégrer la morphologie des clients pour mieux les satisfaire. L’habillement s'observe Et demain ? Si - excusez-nous du terme, mais c'est le bon - les “cosmétotexti- les” (agrémentés de baumes ou actifs hydratants) et autres tissus anti- tabac ou anti-pollution n’ont manifes- tement pas encore séduit des entrepri- ses textiles ligériennes, il suffirait, peut-être, d’une explosion de la demande pour que tout le secteur s’y mette. Ce fut d'ailleurs le cas, il y a quelques années, avec le lavage en machine… une propriété devenue indispensable. A l’inverse, si la fonc- tion est encore ressentie comme un vienne dans les prochaines années, quand ce type de produits se sera un peu plus généralisé sur le marché et que notre clientèle, assez classique, y aura été pré- parée”. simple petit plus attractif, le marché peut ne pas décoller… Pourtant les spécialistes l’affirment : “les matières innovantes, c’est l’avenir du textile euro- péen… mais cela demandera plusieurs années avant de devenir une réalité de mar- ché”. En attendant la révolution textile programmée, la Loire tente donc d’“anticiper les nouvelles attitudes” des consommateurs : un thème développé lors de la dernière Biennale de textile de Roanne : “nous ne sommes pas encore capables d’imaginer les textiles de demain, a ainsi indiqué le commissaire général, Chris- tian Cane (PDG de Création Mervil), par contre, nous devons nous donner les moyens d’étudier les grands changements qui inter- viennent dans la société”… Ce qui, en attendant les “textiles parlants” du futur évoqués par Isabelle Charles, designer chez Renault, est déjà une belle preuve d’anticipation collective. La Loire tente d’anticiper les nouvelles attitudes des consommateurs ” “ INFOS JEUNES MickeyDE RETOUR AU PAYS Photo : Nathalie Genet Le petit groupe d’Ecotay-L’Olme (près de Montbrison) a bien grandi. Pourtant, Mickey 3D (comprenez Mickey, Aurélien, dit Jojo, et Najah) n’a jamais oublié d’où il vient. La preuve avec ce 3e album, “Tu vas pas mourir de rire”, enregistré à la maison, à Ecotay… “près des racines, à l’air libre, dans un studio sans artifices”… C'est vrai, mais avec Virgin quand même, qui avait déjà produit le précédent opus, “La Trêve”, sorti en 2001 en compagnie de l’ingénieur du son Pascal Colomb, notamment mixer des Innocents… Que de chemin parcouru, donc, depuis “Mistigri Torture”, la 1re galette auto-produite, sans tou tefois opérer de réel tournant musical. Il y a bien eu cette col laboration avec Indochine sur le tube “J’ai demandé à la lune” un peu en dehors des sentiers battus, mais pour le reste, la tranches de vies. Se posant en “chroniqueur cynique du quotidien”, Mickey aborde des thèmes de société (la France, le droit à la différence, l’écologie…). Ecoutez à ce sujet “Respire”, le 1er single de l’album, dans les bacs depuis début décembre. Musicalement, le trio n’hésite pas à mélanger les genres, filant un coup de blues à la pop et une dose de folk à l’électronique. En tournée, un guitariste viendra renforcer la basse et la batterie de Jojo, la guitare acoustique de Mickey et le clavier et l’accordéon de Najah. A découvrir les 28 février et 1er mars à Montbrison… Mon petit doigt vous conseille de vous hâter de réserver… • L’album “Tu vas pas mourir de rire” (14 titres) - Virgin. Disponible le 28 janvier. • Mickey 3D, en concert au Théâtre Dis, papa, c’est quoi la mort ? Le livre de Marie-Isabelle Murat, "Madi et le Sage" (Bucdom Jeunesse), sorti en septembre 2001, vient d'être réimprimé… pour cause de succès ! Ce très joli album pour enfants, sélectionné pour le prix chrono jeunesse 2003 pour la France et la Suisse, explique la mort, et donc aussi la vie, à travers un conte. Une vocation pédagogique, subtilement mise en scène par l’histoire universelle de Madi, confronté pour la première fois de son existence à la mort. thérapeute forézienne, a des Pénitents, à Montbrison les bande reste fidèle à ses premiè 28 février et 1er mars. Réservation res amours : des mots simples, auprès de l’Office de Tourisme. Marie-Isabelle Murat, art- tantôt tendres, tantôt caus tiques, qui racontent colères et Tél : 04 77 96 08 69 souhaité, à travers cet ouvrage, dédramatiser la mort auprès des enfants, qui souvent les terrorise, faute de leur avoir été expliquée. A mettre dans toutes les mains, y compris des parents, pour les aider à trouver les mots justes… Madi et le Sage ou la mort expliquée, par Marie-Isabelle Murat (Bucdom édition culturelle). Prix indicatif : 8,38 €. Ouvrage disponible à Saint- Etienne (Fnac, Forum, Librairie de Paris), Montbrison (Ribon, Madison), Roanne (Forum, Lauxerrois, Mayol) et dans toute la France sur commande. Tél : 04 77 52 51 31. métallique recouverte d'une plaque de bois)… ou encore à chevaucher votre skate des neiges sur la Snowkate Zone. Mais, que les retardataires se rassurent : il leur reste quelques bonnes semaines pour expérimenter cette nouveauté tellement “fashion”… Pour avoir le (free)style Aménagements et manifestations reconnues au niveau national… Voilà maintenant 5 ans que la station de sports d'hiver de Chalmazel s’investit dans le snowboard et le freestyle en général. Cette année, alors que l’intérêt de la clientèle pour ces “nouvelles disciplines” ne cesse de croître, la station vient de se doter d’un nouvel espace : le “Snowpark”… Une zone conçue pour accueillir skieurs et snowboarders adeptes de sensations fortes dans la “combe de la morte”, au sommet de la station à environ 1600 m d’altitude… Un emplacement particulièrement enneigé puisque le vent peut y accumuler jusqu’à 5m de neige. L’accès se fait par le nouveau télésiège débrayable des Jasseries, puis par le nouveau téléski de Pierre-sur-Haute. PETITES OU GRANDES BOSSES ? Ce nouvel équipement a été créé à l’initiative de quelques riders de Chalmazel qui se passionnent pour ce projet depuis plusieurs années. Ils se sont d'ailleurs réunis au sein du CFC (Chalmazel Freestyle Crew), dont le but est de promouvoir, animer et entretenir le nouveau snowpark. A venir : • Septomia Handrail & Tartiflette Party 2, les 15 & 16 février • Merguez Contest, le 2 mars Pour en savoir plus sur le CFC et son actualité, visitez le www.snowmix.free.fr ou adressez un E.mail à snowmix@free.fr Depuis le début de la saison, vous avez déjà été nombreux à vous envoler du Big Air (grosse bosse ressemblant à un tremplin permettant des sauts de 6 à 12 m de longueur), à vous entraîner sur les Tables (petites bosses permettant de sauter de 2 à 5 m, idéales pour apprendre le saut sans danger), à vous élancer du Spine (grosse bosse de 10 à 15 m de longueur, adaptée à tous les niveaux, pour un saut et un atterrissage sur le côté gauche ou droit de la bosse), à défier le Quarter (mur précédé d'une courbe pour décoller verticalement), les Handrails (barres métalliques droites), le Rainbow (barre métallique courbée) et la Funbox (caisse L21OIREmagazine LA VIE ECONOMIQUE ” améliorera de 5 à 10 fois la tenue de coupe”.Une petite révolution pour les professionnels du bois. DÉMURGER ULTRA ® Créée en 1923 par Pierre Démurger, fabricant de lames de scies à main et grand-père de l’actuel directeur- général du g roupe, Jean-Pier re Démurger, l’entreprise roannaise connaît un succès croissant avec sa marque Ultra®… un label de qualité dans le monde entier. En plus de 75 ans, l’entreprise a bien grandi, se développant en France (holding basée à Limonest, siège à Roanne et filiale chambonnaire, la Société d’Outillage Forézien), comme à l’étranger, via une filiale espagnole. Présente à l’export sur l’ensemble des continents, Démurger propose avec l’ouverture, à Roanne, d’une nouvelle unité ultra moderne de fabri- cation de rubans, près du Centre de recherche. Une proximité qui permet de mieux contrôler les développe- ments de la gamme rubans qui s’élar- git sensiblement. Si tout sourit actuel- lement à Démurger S.A., Jean-Pierre Démurger garde pourtant un objectif bien précis en tête : “doubler son chiffre d’affaires d'ici 5 ans”. Impossible n’est 3 filiales étrangères et exporte sur les 5 conti- actuellement en recul, précise le directeur- fondateur, tandis que les pays de l’Est, République tchèque, Russie, Hongrie… Portrait croisé de deux sociétés ligériennes pas… roannais. 166 personnes, possède nents, dans 80 pays. “Le continent africain est sont en plein essor”.L’export, c’est ainsi l’axe de développement que privilégie la société forézienne : elle y réalise déjà 40% de son chiffre d’affaires. Autre objectif à très court terme ? Réussir le lancement, dès le début de cette année, d’un nouveau produit élaboré au bureau d’études : Forestill Teethity, une lame de scie à ruban “qui Le groupe Démurger (Roanne) est le leader mondial de la scie à métaux ; l’entreprise MFLS Forézienne (Feurs), le leader européen de la scie à ruban pour le travail mécanique du bois est sur le point de devenir aussi le numéro 1 à l’international. GROUPE DÉMURGER (ROANNE) - MFLS FORÉZIENNE (FEURS) Les leaders ligériens de la coupe qui comptent et… qui coupent ! - Effectif : 166 salariés (France) - Chiffre d’affaires (HT) : 18 M € - Export (80 pays) : 40 % du chiffre d’affaires - Certification Iso 9001 MFLS en chiffres “ aujourd’hui 5 000 références de sa marque Ultra® et s’appuie sur 3 500 distributeurs dans plus de 100 pays. Par ailleurs, l’entreprise représente 90 % de la production française en lames à main, est l’unique fabricante française de lames de scies sauteuses, sabres, alternatives ou trépans et le leader du ruban bimétal en France. Il faut dire que l’outil de production a été fortement modernisé en 1995 - Effectif : 300 salariés (Roanne) - Capital : 5 M € - Export (100 pays) : 50 % du chiffre d’affaires - Certification Iso 9001 Démurger en chiffres MFLS FORÉZIENNE Fondée en 1976 par Christian Senegas, l’actuel directeur, la société basée à Epercieux-Saint-Paul (Feurs) a commencé par s’appeler Manufacture française de lames de scies, avant de ne conserver de ce nom à rallonge que les initiales, MFLS. Avec seulement 2 employés à sa création, l’entreprise spécialisée dans les outils coupants pour le bois couvre rapidement le marché régional, puis national. En 1986, elle est présente sur les marchés internationaux et devient, en 1989, leader européen avec sa marque de produit Forestill. Aujourd'hui, l’entreprise, qui compte magazineLOIRE22 LA VIE ECONOMIQUE GUILLOTEAU À PÉLUSSIN L’un des fleurons de notre industrie agroalimentaire, la fromagerie Guilloteau, implantée à Pélussin depuis 1983, a inauguré sa nouvelle usine l’année dernière, permettant à la fromagerie de développer considérablement son activité. Le fromager aux idées larges usqu’ici, les fromages à base de lait de chèvre et de brebis étaient fabriqués dans son usine de Belley dans l’Ain. Depuis l’automne 2001, ces deux gammes de produits sont désormais conçues à Pélussin. A l’origine de cette recentralisation, la création de la nouvelle unité de la fromagerie Guilloteau. Plus spacieuse (9 000 m2 contre 2 800 auparavant), elle doit en effet permettre d’accroître significativement la production annuelle de l’entreprise (passer de 2 000 à 5 000 tonnes par an). 25 emplois supplémentaires ont d’ailleurs été créés à cette fin. UN PEU D’HISTOIRE Le produit phare de la fromagerie, celui qui a fait son succès, c’est bien sûr le célèbre " Pavé d’Affinois ", lancé dès l’installation de Jean-Claude Guilloteau à Pélussin, en 1983. Une réussite qui a rapidement engendré de nou aussi au Pavé d’Affinois biologique, dont la commercialisation a été stoppée un an plus tard, en raison d’un coût de fabrication trop élevé. ET DEMAIN ? Le prochain défi de la fromagerie ? La conquête des rayons libre-service. En effet, jusqu’ici vendu à la coupe dans les crèmeries et les grands magasins, le Pavé d’Affinois dans ses versions standard et allégée a, depuis le 2 mai 2002, investi les rayons réfrigérés des super et hypermarchés, aux côtés des camemberts et autres laitages pré-emballés. Un vrai test pour le produit, qui, s’il réussit, devrait élargir le marché du Pavé, et donc sensiblement augmenter sa production. Et là, plus que jamais, la veaux investissements : trois extensions successives du site de Pélussin ont été réalisées et une seconde unité inaugurée, à Belley en 1989. Par ailleurs, un département Recherche & Développement, ainsi qu’un service Marketing ont été créés. Au fil du temps, la fromagerie Guilloteau a aussi élargi sa gamme de produits : après le Pavé, naît le Brin d’Affinois, puis le Pavé d’Affinois léger, la Roche, le Plaisir, le Florette et le Brebicet. En 2000, l’entreprise s’est essayée Une fromagerie, des récompenses • 1985 : Prix de la Réussite, décerné par Sciences et Vie Economie et l’Institut Français de Gestion • 1988 : Prix de l’Audace créatrice, décerné par Valeurs Actuelles Prix Rhône-Alpes de la Qualité, décerné par le Mouvement Français pour la Qualité • 1995 : Certification Iso 9002 • 1996 : Prix Français de la Qualité nouvelle unité Guilloteau avec ses 9 000 m2 de surface d’activité, aura toute sa raison d’être… - 216 : nombre de salariés, dont 114 sur le site de Pélussin - 42, 7 : chiffre d’affaires (en M€) en 2001 (dont 11, 5 M€à l’export) - 13, 1 : investissement dans la nouvelle unité (en M€) Guilloteau en chiffres Le prochain défi de la fromagerie ? La conquête des rayons libre-service ” “ magazineLOIRE23 EN DIRECT DU CONSEIL GENERAL Tous les mois, la Commission permanente du Conseil général prend des décisions, notamment celles qui relèvent de l’application des différentes aides départementales. Elle assure, en effet, le suivi et l’exécution des initiatives votées par le Conseil général. PERSONNES ÂGÉES La Commission permanente apporte son concours financier pour réaliser des travaux à la Maison d’Accueil pour personnes âgées dépendantes “le Soleil” à St-Etienne. Le projet consiste à RÉNOVATION D’UN COLLÈGE 4,5M €… C'est ce que coûtera la restructuration d’envergure du collège Michel Servet à Charlieu qui vient d'être décidée : construction de locaux de restauration, salles de classe supplémentaires, réalisation d’une salle informatique, isolation phonique… AGRICULTURE Différents exploitants agricoles percevront 22.900 pour l’aide aux ateliers de transformation des produits fermiers, tandis que les Vignerons Foréziens se verront attribuer 18.330 pour des actions de communication et de promotion en faveur des Côtes du Forez. Extraits des décisions d’octobre et novembre 2002 ARCHIVES PRÉSERVÉES Une convention a été passée avec l’Etat et l’Agence Rhône-Alpes pour le Livre et la Documentation en vue du microfilmage et de la numérisation de la presse ancienne dans la Loire… Deux réaménager un local pour regrouper des personnes atteintes de troubles psychiques. En outre, une décision favorable a été donnée à la création d’un établissement à St-Etienne qui permettra une prise en charge adaptée des personnes âgées dont la dépendance accrue nécessite le placement en institution. SANTÉ La mise en place d’un centre d’accueil de jour à Firminy et la régularisation d’un centre à St-Etienne ont reçu un avis favorable. Ces structures seront destinées aux personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer et gérées par les association Loire Ondaine d’Evaluation Sanitaire et Sociale et Loire Alzheimer. Ces projets présenteraient un caractère expérimental. TOURISME On aménage les Gorges de la Loire Plusieurs actions à mettre en oeuvre par le S.M.A.G.L. ont été acceptées pour 104.344 €. L’acquisition d’une propriété contiguë au viaduc du Pertuiset est notamment prévue pour assurer la continuité du chemin de bord de Loire en rive droite du fleuve. Par ailleurs, un point d’information touristique sera implanté à St-Maurice-en- Gourgois et mettra à disposition des renseignements sur les atouts des Gorges de la Loire et du plateau. procédés qui assureront la pérennité et la consultation de ces collections souvent fragiles (en particulier les journaux du XIXe siècle imprimés sur du papier qui s’autodétruit). SPORT Depuis 1997, le Conseil général a mis en place une aide aux sportifs de haut niveau destinée à couvrir une partie de leurs besoins en matériel, de leurs frais de déplacement et leur suivi médical. La Commission permanente a décidé d’attribuer à 47 athlètes des bourses financières pour 83 880 dans les disciplines suivantes : athlétisme, course d’orientation, cyclisme, judo, natation, équitation, gymnastique, handisport, karaté, montagne et escalade, ski, tennis, triathlon. VALORISATION DU PATRIMOINE RELIGIEUX En 2001, une programmation triennale de restauration du patrimoine religieux a été approuvée par le Conseil général, centrée sur les sites des communautés de communes du Pays d’Urfé, de la Pacaudière, des Vals d’Aix et d’Isable et de la Côte Roannaise. Pour 2002, un ensemble d’opérations qui concernent 14 communes de ce secteur a été retenu pour 180.646 €, orienté vers la restauration de vitraux, tableaux, peintures murales et statues dans les églises. L24OIREmagazine QUESTION/REPONSE Pendant que vous êtes bien au chaud sous votre couette, avant l’aube, des hommes sillonnent les routes départementales afin de décider s’il faut faire intervenir les camions équipés pour saler ou déneiger les routes. QUI EST AU CHEVET DES ROUTES EN HIVER Ce service est assuré par les agents de la Direction Départementale de l’Equipement pour le compte du Conseil général dans le cadre d’un plan d’intervention qui définit tous les circuits ainsi que le personnel et le matériel qui y sont affectés… Dans des conditions souvent difficiles, ces agents interviennent pour assurer votre sécurité sur les routes du département.Visite à la subdivision de l’équipement de Saint-Chamond. COMMENT FONCTIONNE VOTRE CENTRE ? Nous sommes des fonctionnaires de l’Etat mis à la disposition du Conseil général.Pour assurer notre mission nous disposons de 3 camions équipés chacun d’un chasse neige (lame) et d’un distributeur répartiteur de sel (saleuse). Nous utilisons du matériel acheté soit par l’Etat soit par le Département et géré par un service unique appelé “Parc départemental de l’Equipement”. Qu’ils appartiennent à l’Etat ou au Département, les véhicules peuvent intervenir aussi bien sur les routes nationales que sur les routes départementales, ceci en fonction des besoins. Sur l’ensemble du matériel, le Département est propriétaire de près de 60%,l’Etat de 40%. Chacun renouvelle le matériel dont il est propriétaire. également un centre exclusivement consacré aux autoroutes. Le secteur de la subdivision de Saint-Chamond s’étend de Tartaras-Dargoire jusqu’à Roche- taillée,il suit la Vallée du Gier.L’altitude varie de 300 à 1 200 mètres. CE SERVICE VOUS MOBILISE 24 HEURES SUR 24 ? Dès 4 h du matin, 7 jours sur 7, des patrouilleurs sillonnent en voiture les routes afin de juger leur état. L’itinéraire dépend des données de la météo, mais avec l’expérience on sait où il faut aller. Suivant nos observations,nous prévenons les agents d’intervention pour qu’ils prennent leur camion et aillent à tel ou tel endroit. Chaque camion réalise un circuit de 50 à 60 kilomètres et le parcourt éventuellement plusieurs fois, jusqu’à ce que la route soit bien dégagée. Des interventions 24h/24h nécessiteraient de mobiliser plus de personnel et coûteraient donc beaucoup plus cher alors que le trafic magazineLOIRE25COMMENT EST DÉCOUPÉ LE DÉPARTEMENT ? Il existe 14 subdivisions dans la Loire. Chaque subdivision correspond à un secteur géogra- phique et intervient à partir d’un ou plusieurs centres suivant la taille du territoire. Il existe Toutes ces missions, qui sont confiées par le Conseil Général aux agents de la Direction Départe- mentale de l’Equipement, sont financées à hauteur de 1 à 2,5 M€ par an selon l’importance des intempéries. est quasiment nul sur une grande partie du réseau au coeur de la nuit. COMMENT PROCÉDEZ VOUS SUR LE TERRAIN ? Nous dégageons en priorité les routes les plus fréquentées ainsi que les itinéraires utilisés par les transports scolaires et nous passons ensuite sur les routes moins importantes. Toute l’année, nous sommes également sollicités lorsque des accidents de voiture se produisent et ont laissé sur la chaussée des substances telles que de l’huile ou du gasoil. Ceci implique notre totale disponibilité lors de nos astreintes et une intervention dans un temps très court. QUE REDOUTEZ-VOUS LE PLUS ? L’astreinte la moins contraignante est la neige. Le verglas est plus embêtant car les automobilistes n’adaptent pas toujours leur conduite (vitesse,freinage…),de plus le verglas est souvent imprévisible et localisé dans certains virages,dans des zones mal exposées, à l’ombre d’une maison ou d’un sous-bois ; il ne se voit pas et il représente donc un réel danger pour l’usager qui ne prend pas de précautions.En milieu rural,les gens sont les plus disciplinés sans doute parce qu’ils ont plus l’habitude des conditions de circulation difficiles que les citadins. LIVRES MARLHES AU LONG Recueil de l’histoire locale : Les amis de Marlhes LA LOIRE FORÉZIENNE, DES SIÈCLES DES HOMMES, DES BATEAUX, DU CHARBON Guy Blanchard, Henri Nochez / Editions Loire et Terroirs “Les amis de Marlhes" viennent de faire paraître un recueil historique consacré Du début du XVIIIe siècle jusque dans les années 1850, plus de 250 000 bateaux chargés à cette commune du canton de St du charbon de St-Etienne ont descendu la Loire : une longue période de labeur et de Genest-Malifaux. Un ouvrage, parfois très ana- commerce. Dans cette activité multiforme, de nombreuses professions étaient concer-lytique, qui intéressera néanmoins tous les nées : les scieurs de long, les charpentiers qui élaboraient les bateaux à fond plat dénommés amateurs d’histoire locale. Le lecteur aura, à "sapinières" ou "rambertes", les mariniers qui les conduisaient à destination. Ce mode de travers l’évolution de cette commune rurale, transport a permis d’acheminer le charbon stéphanois jusque dans la région parisienne, par un regard sur l’histoire de France : féodalité, le canal de Briare. L’essor du chemin de fer mettra un terme à ce trafic sur le fleuve. Ce livre tidien des élus et des fonctionnaires, les conflits qui peuvent éclater et virer parfois au tragique… Le récit est mené d’une manière alerte avec un personnage bien particulier qui commente l’action et un suspense entretenu jusqu’au bout. L26OIREmagazine est l’occasion de remettre en mémoire ce pan d’histoire de la Loire. Grâce à la diversité des archives, à l’iconographie bien choisie (estampes, peintures, plans, croix de mariniers…) une époque fort animée est restituée et un hommage au transport fluvial est rendu. ECHEC ET MAT, MADAME LA CONSEILLÈRE Elyane Berger / Editions Bucdom Une élue municipale qui fait part de son expérience sous la forme d’un roman policier ! A l’occasion d’une enquête sur un meurtre, l'auteur dévoile le petit monde d'une mairie, le travail quo- 1502. Une denrée qui deviendra une boisson très appréciée au fil des siècles en Europe. Le cacao trouvera un terrain favorable à St-Etienne où l’on compte 25 chocolateries en 1914. Eugène Weiss, trielle. Au fil des pages, Marlhes apparaît concrètement : la mairie, l’école, les chansons d’autrefois, les souvenirs de certains habi- modeste Alsacien chassé de sa région par la guerre de 1870, deviendra le chocolatier emblé- matique de cette ville. On apprend à connaître les membres de cette famille industrieuse, leur savoir- faire. On peut aussi satisfaire sa curiosité sur les variétés de cacao, la transformation du produit et les confiseries délicieuses créées par la maison. L’iconographie est un vrai régal… pour les yeux. religion, confréries, vie paysanne et indus- tants… Plusieurs religieux originaires de la commune ont acquis une grande notoriété : Marcellin Champagnat, fondateur des Frères Maristes, Jean-Baptiste Epalle, martyr en Océanie, Jean-François Durieu missionnaire en Inde…EUGÈNE WEISS : LE CHOCOLAT DEPUIS 1882 Marie Dubosc / Editions du miroir Ce livre richement illustré, qui fait rêver et donne l’eau à la bouche, évoque la desti- née d’Eugène Weiss, fondateur de la presti- gieuse chocolaterie qui porte son nom. En feuille- tant cet ouvrage, le lecteur va suivre les aventures du cacao découvert par Christophe Colomb en DECOUVRIR LA BÂTIE D'URFÉ A DE L'AVENIR La Bâtie d'Urfé, à quelques dizaines de kilomètres de Saint-Etienne, symbole de la Renaissance en Forez au XVIe siècle, a pour vocation de devenir l'un des pôles culturels de la Loire. Le Conseil général qui a entrepris, depuis des années, en association avec la Société Historique de la Diana, d'importants travaux de restauration de ce joyau, a en effet l'ambition de faire de la Bâtie un de ces hauts lieux de rencontre et de formation qui participent à la vie culturelle mais aussi économique de notre département. Le point sur le programme de rénovation des 2 années à venir. dans le cadre d’expo- Dans le bâtiment, à droite en entrant, une cuisine sera aménagée pour per sitions permanentes lapidaire sera Un de ces hauts lieux derencontre et de formation ” l'extérieur, le jardin sera achevé avec la continuation musical sur le thème, cette fois, de Roméo de la remise en état du bief et Juliette. sur le tiers restant, la créa- A terme, l'objectif est tion d'un labyrinthe et la restauration aussi d'accueillir des du petit pont en bois du côté du corps objets d'arts anciens, de garde. Ainsi, le public pourra faire sacrés ou profanes le tour complet du jardin. ou temporaires, et mettre à un traiteur de réchauffer ses notamment dans les cette cuisine sur le jardin. jardins pour des exposiplats lors de manifestations. Ultérieurement, est prévu un chemi- Le corps de garde, lui, verra l'éclairage nement pour que le visiteur puisse tions de sculptures. Un de son superbe sous-sol. La grotte (l'une espace de type musée admirer les charpentes qui seront amé des deux seules en France) sera aussi éclairées… ce, en lien avec une opéra- traitée ainsi que la Chapelle. Le Conseil tion similaire au prieuré de Pom-nagé également. général a racheté une cheminée et Le miers-en-Forez et au logis du prieur D'ici 2 ans, après Louvre met à disposition les portes ori-de l'abbaye de Charlieu, dans le but de cette énorme et ginales de la Chapelle. Une série de créer une synergie entre ces 3 sites qui coûteuse restau petits travaux indispensables sera effec-offrent de magnifiques charpentes. ration, la Bâtie tuée, comme le redallage de l'ancienne d'Urfé, qui aura cuisine et la réouverture d'une porte de retrouvé un peu UN PATRIMOINE ANIMÉ de sa splendeurPour faire vivre ce lieu, des animations passée, devrait, seront initiées. Comme l'an dernier, des enfin, être à pied expositions accueilleront, à la journée d'oeuvre. ou à la demi-journée, des classes de patrimoine dans le corps de garde. Les Nuits de la Bâtie, depuis 2 saisons, connaissent un large succès.Un spectacle de théâtre alternera avec un spectacle L27OIREmagazine NOUVEAU UN GUIDE DES MANIFESTATIONS CULTURELLES Il se passe toujours quelque chose dans la Loire. Partant de ce constat, la Direction de la Culture du Conseil général a décidé d'éditer un agenda culturel. Objectif : fédérer les actions culturelles pour les rendre accessibles au plus grand nombre. Première parution, janvier 2003. De l'information, rien que de l'information pratique ! Sans aucune publicité, ce catalogue réalisé en interne sera distribué à 2 000 exemplaires dans les 327 communes ligériennes, Syndicats d'Initiatives, lieux de culture, CDI et collèges. Véritable “photo” semestrielle de l'activité culturelle de la Loire, l'agenda présente l'originalité d'offrir 2 entrées : l'une géographique pour répondre à la question “que se passe-t-il près de chez moi”, et l'autre thématique pour “aller directement à mes centres d'intérêt”… le tout suivant un développement chronologique. Pour chaque événement, vous trouverez, dans l'ordre : la commune, la date, le nom, la classification (danse, expo, musique, théâtre, cinéma…), un résumé, le lieu et l'heure, le public concerné et le téléphone pour en savoir plus. L'expérience est menée sur 2 numéros par an, de janvier à juin et de juillet à décembre. Et, en projet, une parution sur Internet ! Renseignements : 04 77 48 90 11 INITIATIVES DES ANGES “MUSICIENS” À L'HÔPITAL Comment faire de l’hôpital un lieu de vie et maintenir le lien entre les personnes hospitalisées et la Cité ? A cette question, l’hôpital local de St-Bonnet-le-Château répond par une véritable politique culturelle. Objectif ? Introduire la culture à l’hôpital. Dans le cadre du programme national “Culture à l’hôpital”, l’établissement de St-Bonnet-le-Château a développé un partenariat avec l’Écomusée des Monts du Forez et l’association “Trois notes et l’étoile en panne s’envole”. S’inspirant des anges musiciens peints sur la voûte de la collégiale de St-Bonnet-le-Château, cette dernière a entrepris la reconstruction à l’identique d’instruments de musique médiévaux. Dans le rôle du troubadour, Jean-Christophe Jehanne les “utilisera” pour donner dans les murs de l’hôpital plusieurs représentations artistiques : récitals, récits contés, théâtre… L’hôpital et l’Écomusée ont aussi joint leurs efforts pour créer une véritable interaction entre la culture et le milieu hospitalier. Au programme : des rencontres entre les malades, le personnel soignant et des artistes, l’installation de panneaux d’informations muséographiques, une valorisation du patrimoine hospitalier, une exposition photos… Petits Péruviens cherchent parrains Face à la misère et la détresse de beaucoup d’enfants péruviens sous alimentés et laissés seuls toute la journée dans les bidonvilles pendant que les mères vont travailler, deux associations ont été créées, l’une en France, l’autre au Pérou, il y a 20 ans. Elles tentent conjointement d’améliorer le sort de quelques-uns de ces enfants en les accueillant dans deux crèches à Aréquipa, la 2e ville du Pérou, où une partie importante de la population vit dans des bidonvilles, les favelas. La vocation de l’association française, ”Crèche d’Aréquipa”, est de “rechercher des fonds pour équiper et faire fonctionner les crèches péruviennes”. Dans ce but, elle sollicite des dons, bien sûr, mais encourage aussi les gens à s’impliquer en devenant “parrain”. Pour relayer ce message au niveau local, une antenne de l’association a été ouverte en Rhône-Alpes en 2002. Alors, si vous vous sentez concernés par son appel, prenez contact avec elle… Contact : Association crèche d’Aréquipa - Antenne Rhône-Alpes - 27, rue Balaÿ - 42 000 St-Etienne. 04 77 21 00 07 Cuisines d'hier… aujourd'hui Le lycée hôtelier de On connaissait Apicius, le célèbre gourmet de St-Chamond n’en finit pas Rome… (et, de façon contemporaine, sa fameuse d’innover. Après le succès du table à Paris). Mais la découverte, en Syrie, de tablettes programme “Du tableau à d’argile, datant de 1700 av J.C sur lesquelles sont inscri l’assiette”, l’équipe pédagogique tes des recettes, a fait reculer l’âge de l’art culinaire. propose aux élèves d’étudier Les élèves s’inspireront de la vaste documentation mise l’évolution de l’art culinaire… dans à leur disposition et de l’ouvrage de J.Bottero, “La plus les civilisations du bassin vieille Cuisine du Monde”, pour découvrir les saveurs et méditerranéen. Menu. les secrets de recettes ancestrales. Ils étudieront aussi l’évolution des techniques de cuisson, de conservation, du matériel et la révolution de la cuisson à l’eau à travers les époques. Pour la pratique, ils réaliseront des recettes à partir de 2 aliments omniprésents dans toutes les civilisations méditerranéennes : les lentilles et le poulet… qui seront jugées par des convives, lors d’une dégustation en avril. Les élèves exécuteront aussi une frise chronologique, à l’échelle exacte du temps… Une façon de visualiser ce que représente notre époque, au regard de l’histoire de l’homme. L28OIREmagazine LIBRE EXPRESSION DES ÉLUS GROUPE DE LA GAUCHE DÉMOCRATE ET SOCIALISTE UNE VISION DES TRANSPORTS ANTICIPATRICE ET DÉPARTEMENTALISTE En séance publique, notre groupe a récemment proposé que le Conseil Général prenne l’initiative de mettre en place une commission de concertation regroupant élus et services des trois Autori tés Organisatrices des Transports du Dépar tement. Nous avions déjà formulé cette proposition, mais jusqu’alors l’exécutif départemental faisait la “sourde oreille”. Les faits commencent aujourd’hui à nous donner raison : cette concertation que nous réclamions est apparue indispensable pour gérer une transition bien nécessaire lorsque St Etienne Métropole a pris le relais du Conseil Général pour organiser les transports scolaires et publics sur le vaste espace périurbain de l’agglomération sté phanoise. De fait, le " paysage " est en train de changer : le Conseil Général assume la responsabilité des transports sur un espace interurbain plus restreint, au caractère rural désormais plus prononcé ; Saint Etienne Métropole et le Grand Roanne, quant à eux, ont en charge les espaces urbains élargis aux zones périurbaines de leur aggloméra tion respective. Un rapprochement des Autorités Organisatrices s’impose donc pour qu’il n’y ait pas " rupture d’égalité " entre les ligériens en ce qui concerne le rapport " qualité/prix " du service rendu dans le domaine des transports; il est incontournable pour favoriser complémentarité et continuité des services proposés comme l’exigent la logique des déplacements et les besoins des habitants dans leur bassin de vie. Il est donc temps que la majorité départementale nous écoute et comprenne l’intérêt de la démarche que nous appelons. Dans ce cadre fédérateur pourront être imaginées les innovations techniques et articulations qui s’imposent entre transports urbains, interurbains et ferroviaires pour promouvoir un schéma de service performant à l’échelle du département. Ainsi, à l’écoute des difficultés spécifiques des territoires ruraux, avec les collectivités partenaires chargées des agglomérations, notre Conseil Général permettra que soit véritablement abordé un enjeu essentiel de notre Département: celui de la modernisation des transports publics sans lesquels il ne peut y avoir un aménagement réussi d’un territoire à la fois rural et urbain. J. BARTHOLIN (St Haon-le-Châtel), A. GUILLEMANT (Roanne Nord), R. JACQUIS (La Pacaudière), B. JAYOL (Roanne Sud) courriel : ps@cg42.fr GROUPE DE LA MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE DÉCENTRALISATION : LE RETOUR DU BON SENS Le chantier de la décentralisation doit s’accompagner de celui de la simplification de nos procédures administra tives. Complexes et contraignantes, les démarches auprès des administrations sont devenues une gêne et un frein aux actions menées par l’Etat et les collectivi tés locales. Prenons l’exemple du handicap, grande priorité défendue par le Président de la République. Tout au long de sa vie, la personne handicapée doit aujourd’hui multiplier les interlocuteurs, répéter inlassablement des démarches pour se loger, pour travailler ou obtenir des aides. Enfant, elle dépend de l’Etat. Puis, à l’âge adulte, elle relève de la compétence du Conseil général mais uniquement en matière de logement. Les centres d’aide par le travail (CAT), eux, ont toujours pour interlocuteur l’Etat. Et lorsqu’elle entre dans le troisième âge, la question n’est pas totalement tranchée. Doit-elle être considérée comme les autres personnes âgées ou conserver un statut particulier ? Mme Marie-Thérèse BOISSEAU, secrétaire d'Etat aux personnes handicapées, a annoncé une prochaine révision de la loi de 1975, une simplification du dispositif des allocations et une réévaluation des besoins de la personne. Pour donner à notre action plus de cohérence et de force, la majorité départementale souhaite que le Conseil général devienne le pilote de la politique en faveur des personnes handicapées. Ne serait-il pas temps qu’un seul interlocuteur les accompagne tout au long de leur vie ? Proche du terrain, il pourrait apprendre à mieux les connaître et comprendre leurs attentes. Si la France veut s’en donner les moyens, ce qui semble enfin être le cas, les conseils généraux peuvent rattraper le retard accumulé par notre pays en matière d’accueil en structures spécialisées et définir dans chaque département les réponses les mieux adaptées à chaque personne handicapée. La récente mise en place, par le gouvernement, des conseils départementaux consultatifs des personnes handicapées nous encourage à aller dans ce sens. Dr Bernard BONNE Président du groupe de la majorité, Vice-président du Conseil général, Maire de Bourg-Argental e-mail : majorite42@voila.fr GROUPE COMMUNISTE ET PARTICIPATION CITOYENNE NOS SENTIMENTS SUR LA SESSION DE NOVEMBRE Nous approuvons les décisions prises par l’Assemblée Départementale pour l’application des 35 heures aux assistantes maternelles du Conseil Géné ral et la revalorisation de l’indemnité de Noël pour les enfants qui leur sont confiés. Il en est de même pour l’aide apportée aux travaux du prieuré de Charlieu et à l’aménagement de la salle des Pénitents à Montbrison. Appliquant la loi “Démocratie de proximité”, Le Département a dû créer une mission d’information et d’évaluation des services publics. Nous avons souhaité l’élargir à l’ensemble des services et proposé que son but soit de préserver et améliorer leur efficacité. La majorité départementale a refusé cette suggestion, appliquant la loi “à minima”. Nous agissons pour que le Conseil Général se positionne fortement pour la défense et la promotion des services publics dans la Loire et notamment dans les zones dans lesquelles leur présence est mise en cause. Nous considérons que la viabilité hivernale doit être assurée par les personnels de la DDE, formés et compétents. Le Conseil Général doit arrêter le financement de postes vacataires qui accentuent le démantèlement de ce service public. Le recours au secteur privé n’est pas acceptable. On ne peut pas dans le même temps prétendre vouloir faire baisser le nombre d’accidents et favoriser la suppression des postes des agents chargés de l’entretien des routes. Nous approuvons l’aide au Textile et à l’Habillement, pour une maîtrise des technologies du numérique. Mais nous souhaitons que les aides ne soient pas utilisées pour faciliter les délocalisations. Nous souhaitons que des contrats soient établis et que toute la transparence soit faite sur l’utilisation des fonds publics mis à disposition des entreprises. Nous nous sommes exprimés pour le maintien des CTE (Contrats territoriaux d’exploitation), outils de soutien aux agriculteurs engagés dans des processus respectueux de l’environnement. Les CTE sont remis en cause par le gouvernement. Nous nous sommes donc abstenus lors du vote. Serge VRAY, René LAPALLUS, Alain PECEL, Marc PETIT Téléphone : 04 77 48 42 86 fax : 04 77 48 42 87 e-mail : groupe.pc@cg42.fr L29OIREmagazine PORTRAIT HIER De la rencontre entre Le Corbusier et Claudius-Petit est né l’ensemble le plus complet du maître. Plus célèbre patrimoine architectural de notre département, le site de Firminy attire des visiteurs du monde entier. Charles-Edouard JEANNERET dit “LE CORBUSIER” La Chaux-de-Fonds, 1887 Cap Martin, 1965 dans l’ouest parisien, et publie plusieurs ouvrages sur l’urbanisme. Inlassable peintre, il expose aussi ses oeuvres à Zurich et à Paris.A la Libération, il ne peut participer à la reconstruction, malgré son immense renommée. Cependant, Claudius-Petit lui obtient quelques commandes. En 1947, il pose la 1ère n 1920, Charles- Edouard JEANNERET, fils d’un horloger suisse, né à Chaux-de-Fonds en 1887, prend le pseudonyme de “Le Corbusier”. Il a 37 ans et s’est installé à Paris depuis 3 ans. LE REJET DE L'ARCHITECTURE TRADITIONNELLE Entré à l'âge de 13 ans à l'École des Arts et Métiers comme élève graveur, sonprofesseur, L'Éplattenier, le dirige vers l’architecture. A Sur tous les continents, il impose son style “ pierre de la Cité radieuse de Marseille. Sur toute la planète, on moins très marqué s’inspire de la par la conception Charte d’Athènes, léniniste : “pour cons- rédigée en 1944, truire un monde neuf,il pour construire des commence,en 1915,son livre “La construction des villes”. 10 ans plus tard, il signe “Urbanisme” qui marque une rupture complète avec sa vision 17 ans, il construit ses premières villas de style classique. Avec ses honoraires, il part pour des voyages de plusieurs mois en Italie, en Autriche et en France. A la Bibliothèque nationale, il d’avant-guerre. L’efficacité de la technique, l’avènement du taylorisme, le choc de la révolution de 1917 le poussent à rejeter catégoriquement l’architecture traditionnelle. Non-marxiste, il est néan importe de raser le passé, de normaliser l’habitat pour tenir compte du grand nombre et de rejeter catégoriquement la rue telle qu’elle a existé depuis l’Antiquité”. DE LA “CITÉ RADIEUSE” À FIRMINY Avant 1940, il multiplie projets et réalisations de villas et d’immeubles, notamment villes de plus en plus peuplées. De ses idées, on ne retient malheureusement que les aspects les plus simplistes. Inde, Amérique latine, Etats-Unis, Europe… sur tous les continents, il impose son style et suscite des vocations. Entre 1956 et 1964, il construit à Firminy un stade, une maison de la culture, une unité d’habitation et surprend par sa maîtrise des mouvements avec son projet d’église. Il meurt, lors d’une baignade à Cap Martin, le 27 août 1965. Ses obsèques officielles ont lieu dans la Cour Carrée du Louvre. L30OIREmagazine PORTRAIT AUJOURD HUI Muriel Robin Humoriste et comédienne capable de passer sur scène ou devant une caméra par tous les registres des sentiments, Muriel Robin est “montée” à Paris pour chercher et trouver le succès. Devenue un personnage incontournable du show-business, cette enfant de la Loire n’oublie pas ses racines. De la comédienne à l'humoriste la veille d’une nouvelle édition des “Enfoirés” pour les “Restos du Coeur” et sa croisade pour la construction d’un hôpital à Kaboul, Muriel Robin revient sur son enfance et son adolescence au coeur de la Loire. Dans un entretien accordé à “Loire Magazine”, cette artiste attachante annonce aussi en exclusivité le retour sur scène de l’humoriste dans un prochain spectacle écrit à 4 mains avec son complice, Pierre Palmade. Que représente la Loire pour vous ? “La Loire, c’est d’abord deux villes pour moi : Montbrison et Saint-Etienne.Montbrison c’est un gros village qui m’a vu naître et où j’ai vécu jusqu’à l’âge de 5 ans. J’aime y penser. J’ai beaucoup aimé Montbrison. Avec mes parents, nous avons continué longtemps à y aller tous les dimanches. Je suis d'abord Montbrisonnaise ! C’est important pour moi. Saint- Etienne, c’est mon adolescence. J’y ai des souvenirs, mais j’ai voulu en partir.A ce moment-là de ma vie, il me fallait ou un désert ou une capitale.Je ne sais pas à quoi cela est dû.C’est vrai que j’étais “la fille des Chaussures Robin”. Je trouvais que cela ne correspondait à rien… Comme un tee-shirt pas à la bonne taille !” Quelles attaches gardez-vous avec la région ? “La Loire, c’est le tendre souvenir de Montbrison et ma famille. Ma mère et mes deux soeurs sont toujours à Saint- Etienne. Mon père est enterré à Savigneux, à côté de Montbrison. Il y a aussi des tantes et des cousines, mais on n’a jamais été très proches. L’une de mes soeurs, Nydia, s’occupe toujours du magasin familial, à Saint- Etienne. A un moment, les chaussures Robin, c’était 4 magasins, dont un que je tenais dans une galerie marchande. Ça duré un an. J’ai décidé d’arrêter et je suis partie à Paris. J’ai été programmée par mes parents pour travailler avec eux. J’avais plutôt envie de leur faire plaisir. J’ai tenté, mais ce n’était pas ma vie… J’ai deux-trois copines que j’ai plaisir à voir quand je reviens à Saint-Etienne. Mes soeurs et mes neveux drôle. Ce ne sera pas réellement un retour au “one man show”. Je serai seule et pas seule… J’aime bien passer de la comédienne à l’humoriste, en fait. J’ai eu besoin d’une pause. Je vais aussi tourner un film en septembre avec Coline Serreau. Et, je prépare les “Enfoirés” pour les “Restos du Coeur” avec tous mes copains”. Parlez-nous de votre engagement pour ce projet d’hôpital à Kaboul, en Afghanistan. “C’est quelque chose de très important pour moi et pour Marine Jacquemin. La mortalité infantile est considérable là-bas. Nous allons poser symboliquement la première pierre en février, mais il nous manque encore 1,22 M€”. Avez-vous un message à adresser à la Loire en ce début d’année ? “Aux gens de la Loire et viennent plus facilement à Paris. Quand je descends, je me perds dans les rues ! Tout a changé… C’est chez moi, sans être chez moi… Quand j’arrive, je sens bien que c’est chez moi. Il y a quelque chose. Il y a un truc. ça fait partie de ma vie”. Vous revenez à Montbrison ? “De Saint-Etienne,j’ai des souvenirs. A Montbrison, j’y ai des émotions. Quand je suis en tournée et que je passe dans la région, j’aime bien faire un crochet par cette ville et retrouver la maison de mon enfance”. “ à tous les autres ! A tous, une excellente Quelle est votre actua-Pour 2003, année 2003 et beaulité ? beaucoup coup de bonheur, tout “Je suis en période d’écri-de bonheur simplement... Et une ture avec Pierre Palmade santé de fer, aussi bien tout pour la scène. Je veux sûr, car on ne fait rien revenir vers un spectacle simplement sinon”. ” L31OIREmagazine