N047 SEPTEMBRE 2004 WWW.LOIRE.FRDOSSIER LA RENTRÉE PAGE 9 QUESTION/RÉPONSE QUEL MUSÉE « TRAVAILLE DU CHAPEAU » ? ZOOM DU RMI AU RMA PLUS POUR L’INSERTION PROFESSIONNELLE « LES NOUVEAUTÉS DE LA RENTRÉE » « LES NOUVEAUTÉSPAGE 9PDE LA RENTRÉE » AGE 9 N047 SEPTEMBRE 2004 N047 SEPTEMBRE 2004 WWW.LOIRE.FRDOSSIER LA RENTRÉE PAGE 9 QUESTION/RÉPONSE QUEL MUSÉE « TRAVAILLE DU CHAPEAU » ? ZOOM DU RMI AU RMA PLUS POUR L’INSERTION PROFESSIONNELLE « LES NOUVEAUTÉS DE LA RENTRÉE » PAGE 9 « LES NOUVEAUTÉSDE LA RENTRÉE » PAGE 9DOSSIER 9à12Les nouveautés de la rentrée Livraison d’opérations de réhabilitation ou de restructuration de collèges ; structures pour les jeunes, les seniors ou les personnes handicapées ; organisation d’initiatives pour favoriser l’insertion professionnelle ; coup d’envoi de la réalisation de la liaison Le Marclet/La Mirandole ; validation de la charte départementale de l’environnement ; renforcement du soutien à la musique… La rentrée 2004 est riche en actualités dans tous les domaines et pour tous les publics. SOMMAIRE ZOOM 4 et 5 Du RMI au RMA plus pour l’insertion professionnelle AU FIL DE LA LOIRE 6 à 8 L’actualité de votre département DETENTE 13 à 20 L’agenda de vos sorties INFOS JEUNES 21 8 Ça va cartonner unWax ! 8 Apprendre à patiner pour la bonne cause 8 Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! 8 Sésame vous ouvre les portes de la BD LOIREmagazine 2 VIE ÉCONOMIQUE 22 et 23 8 La logistique, un enjeu stratégique pour la Loire EN DIRECT DU CONSEIL GÉNÉRAL 24 Extraits des dernières séances de la Commission permanente du Conseil général QUESTION/REPONSE 25 Quel musée « travaille du chapeau » ? DÉCOUVRIR 26 Marols,clairière « de caractère » A LIRE 27 8 La solution symbiose,le culte d’Arès,Quazar Balder 8 Japon, les délices de l’extrême 8 Le bassin minier de la vallée du Gier 8 Restauration et restitution du Beau INITIATIVES 28 8 Le jardin du Couvent des Cordeliers LIBRE EXPRESSION DES ELUS 28 et 29 PORTRAIT D’HIER 30 Jean Dasté, un pèlerin du théâtre PORTRAIT D’AUJOURD’HUI EDITORIAL Pascal Clément, Ancien ministre, Président du Conseil général DU NOUVEAU DANS L’INSERTION La loi du 18 décembre 2004 a décentralisé le RMI aux département en créant le Contrat d’Insertion Revenu Minimum d’Activité (CI-RMA). Il s’agit pour les bénéficiaires d’une avancée significative sur le chemin du retour à l’emploi. Beaucoup de choses ont été dites ou écrites au sujet du CI-RMA, souvent de façons approximatives, partielles, voire partiales. En réalité, ce dispositif est simple. Le CI-RMA est un contrat de travail à durée déterminée et à temps partiel avec maintien des droits acquis comme la CMU par exemple. Destiné aux allocataires du RMI et aux personnes de leur foyer, non obligatoire, il est destiné à faciliter l’insertion sociale et professionnelle des personnes rencontrant des difficultés d’accès à l’emploi en favorisant l’orientation, la formation, le tutorat et le suivi personnalisé. Au sein de ce dispositif souple, le Conseil général de la Loire en Rhône-Alpes a fait le choix de privilégier la pérennisation de l’emploi dans le secteur marchand, secteur générateur de richesse et de développement. Ce nouveau type de contrat ne doit pas être une voie de garage supplémentaire mais bien un levier favorisant un retour durable à l’emploi. Dès cette rentrée 2004, les services du Conseil général vont expérimenter ce dispositif en lançant près de 200 contrats CI-RMA. Je souhaite, pour le bien être de nos concitoyens les plus en difficultés, la bonne réussite du CI-RMA. Jean Dell quand il n’écrit pas, il joue et vice-versa LOIRE MAGAZINE Directeur de la publication : Marie-France Delahaye • Crédits photos : Max PPP, Biennale International Design, Jidinis, Agence du Développement Economique de la Loire, Musée du Chapeau de Chazelles sur Lyon, Musée d'Usson en Forez, Archives départementales de la Loire (Fonds Jean Dasté), Ville de Roanne, CG 42 (Nikole, Infrastructures), Crazy Dunkers, Breitling, Alec de Brosses, Rhino Jazz, Fred Altazin• Conception réalisation : Sphère Publique • Diffusion : Mediapost • Tirage : 327 000 exemplaires • Dépôt légal : 3e trimestre 2004 • Conseil général de la Loire : Hôtel du Département, 2, rue Charles de Gaulle, 42022 SAINT-ETIENNE CEDEX Tél : 04.77.48.42.78 - Site internet : http://www.loire.fr. LOIREmagazine 3 ZOOM DU RMI AU RMA PLUS POUR L’INSERTION PROFESSIONNELLE Suite à une loi du 18 décembre 2003, le Conseil général est conduit à innover doublement pour intégrer dans l’emploi les personnes en difficulté. D’une part, il gère désormais totalement le Revenu Minimum d’Insertion, ce qui devrait optimiser l’efficacité de son action dans ce domaine. D’autre part, il met en place le Contrat Insertion - Revenu Minimum d’Activité, un dispositif avantageux pour les employés et les employeurs. Ces nouvelles responsabilités témoignent du rôle substantiel croissant du Conseil général dans l’insertion des personnes en difficulté, domaine essentiel pour la cohésion sociale. Examen des nouveaux dispositifs. RMI COMPLÈTEMENT GÉRÉ PAR LE CONSEIL GÉNÉRAL Deux innovations sont au programme. La première concerne le Revenu Minimum d’Insertion (RMI). Auparavant, ce dispositif était co-piloté par l’Etat (qui attribuait l’aide financière) et l’Assemblée départementale (qui finançait le I du RMI, c’est-à dire les actions d’insertion).Depuis le début de l’année, cette dernière est seule compétente dans ce domaine. Elle prend à sa charge aussi bien l’allocation que l’insertion. Naturellement,l’Etat continue et continuera à financer sa part en allouant une dotation au Conseil général. UNE INSERTION SUR TOUS LES PLANS Le Conseil général poursuit bien sûr son engagement en faveur de l’insertion qui se matérialise par des concours financiers à des associations ou des entreprises d’insertion. Pour être efficaces, ces acteurs jouent sur plusieurs plans. L’accompagnement des personnes en difficulté concerne la santé, le logement, la vie sociale et bien sûr l’emploi et/ou la formation. Le fait que dorénavant l’Assemblée départementale soit seule compétente en matière de RMI va lui permettre de répondre plus vite et mieux aux attentes des allocataires en matière d’insertion. NAISSANCE DU CI - RMA Autre nouveauté : la création du Contrat Insertion - Revenu Minimum d’Activité (CI - RMA) par l’Etat et le transfert de sa LOIREmagazine 4 ZOOM mise en oeuvre aux Départements. Le dispositif s’adresse en priorité, entre autres, aux personnes ayant 12 mois d’ancienneté dans le dispositif RMI au cours des 24 derniers mois et aux personnes sortant des Allocations de Solidarité Spécifique et d’Insertion. Il prend la forme d’un contrat de travail à temps partiel (entre 20 et 35 heures de travail par semaine, sans toutefois atteindre cette limite supérieure) renouvelable deux fois, d’une durée minimale de 6 mois et maximale de 18 mois. Les employeurs peuvent être les entreprises, certaines collectivités publiques (les communes et les communautés de communes, à l’exception du Conseil général et de l’Etat car ils sont parties prenantes) ainsi que les associations. Les particuliers ne peuvent pas signer un CI - RMA. LE PLUS PAR RAPPORT AU RMI Le plus par rapport au RMI, c’est que la personne qui s’inscrit dans cette démarche cumule son allocation du RMI payée par le Conseil général via l’employeur et un salaire complémentaire versé par ce dernier. Par ailleurs, elle bénéficie d’un suivi et/ou d’une amélioration des compétences (formations…). Compte tenu de cette mise en situation de travail effectif, les chances de trouver un emploi définitif là où elle a effectué son contrat ou ailleurs devraient être optimisées. “ L’objectif est l’insertion professionnelle durable des bénéficiaires ” 200 PERSONNES CONCERNÉES DANS UN PREMIER TEMPS Pour le Conseil général,ce mois de septembre marque le lancement d’une expérimentation,limitée dans le temps et dans son étendue, du CI - RMA pour le tester. L’objectif est bien sûr l’insertion professionnelle durable des bénéficiaires en privilégiant la pérennisation de l’emploi au sein de la structure d’accueil avec une priorité dans le secteur marchand. Pour se donner les meilleures chances d’atteindre ce but, l’Assemblée départementale demandera aux employeurs des garanties relatives au développement des compétences et à l’insertion sur le long terme dans l’entreprise de leur(s) employé(s). L’expérimentation concernera 200 personnes. Le Conseil général souhaite limiter sa durée à six mois avec un travail effectif de 28 heures hebdomadaires pour le salarié, ce qui permet à l’entreprise une organisation sur 4 journées de travail. MODALITÉS DE MISE EN OEUVRE Coût de l’opération : le Conseil général a inscrit près de 450 000 euros lors du budget supplémentaire en juin 2004 pour financer ce dispositif. BON À SAVOIR C’est le Service Emploi Insertion du Conseil général qui instruit les dossiers, valide les demandes des entreprises et des candidats éligibles au CI-RMA , avant d’élaborer des conventions avec les employeurs. Parallèlement ces derniers, – avant tout engagement du Département –, devront donner des garanties pour permettre le développement des compétences des candidats à travers une évaluation des besoins de l’entreprise, la mise en place d’un tuteur pour intégrer le salarié, et la définition d’ objectifs. Un suivi permanent et une évaluation à la fin de chaque contrat seront effectués pour s’assurer de la bonne marche de l’opération. Pour tous renseignements complémentaires, s’adresser au Service Emploi/Insertion par l’Economique au 04 77 48 43 52 LOIREmagazine 5 AU FIL DE LA LOIRE FOIRE DE SAINT-ETIENNE : DE NOMBREUX LOTS À GAGNER TOUS LES JOURS SUR LE STAND DU CONSEIL GÉNÉRAL Le thème central sera axé sur « Le Conseil général et Vous » pour mieux faire connaître les grandes compétences du Conseil général. Une galerie de 10 portraits de Ligériens illus trera les très nombreux services que le Département rend régulièrement à tous. Un jeu quotidien « La question du jour » en partenariat avec le journal La Tribune/Le Progrès permettra de gagner de nombreux lots. Une large place sera également consacrée aux sapeurs-pompiers du Service Départemental d’Incendie et de Secours co-géré par le Conseil général. La projection de « La Carte aux trésors » diffusée sur France 3 le 24 août dernier alternera avec « La Loire comme vous ne l’avez jamais vue » pour témoigner de la richesse environnementale et patrimoniale du département. Et puis…surprise ! certains jours, des spectacles de magie. Enfin, sur l’espace « City Kid Aventure », en face du stand, les jeunes jusqu’à 12 ans pourront s’initier aux plaisirs de l’acrobatie pour tester ensuite leurs aptitudes dans le nouveau Parc Accrobranche de la station de Chalmazel. magazineLOIRE6LE QUID LOIRE 2004… ABSOLUMENT ! Le Conseil général de la Loire en Rhône-Alpes a souhaité être partenaire des Encyclopédies QUID pour la réalisation d’une édition consacrée à ce département. Cette édition présente trois particularités : • un cahier rédactionnel de 60 pages qui développent tous les atouts et les caractéristiques du territoire : géographique, envi- ronnementale, économique, patrimoniale, humaine et culturelle • la présence de nombreux acteurs qui ont voulu s’as- socier à cette démarche • une couverture personnalisée qui reflète la qualité de vie dans la Loire. Cette édition « Loire en Rhône-Alpes 2004 » est désormais disponible par souscription auprès de la société Mondial Média (par courrier : 31 rue Greuze 75116 Paris) au prix public de 34 euros TTC. ment des nouvelles technologies pour désen- claver la Loire et l’ouvrir sur le monde. Cette distinction consacre un véritable programme d’aménagement numérique du territoire. Département pilote avec un taux de couverture proche de 90%, le Conseil général offrira à chaque habitant et à chaque entreprise la possibilité de se raccorder au haut débit et fin 2006, il dotera les zones d’activité et les quartiers d’affaires de ses principaux bassins économiques en accès très haut débit. Par ce biais, il veut renforcer son attractivité en développant le secteur tertiaire, les services aux activités industrielles et la filière numérique locale. Près de 20 M d’euros investis pour donner à la Loire une longueur d’avance sur les autres territoires. UNE JOURNÉE RÉGIONALE DES DROITS DE L’ENFANT Le 20 novembre 1989, les Etats membres de l’Organisation des Nations Unies adoptent la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. A l’occasion du quinzième anniversaire de cet événement et de la Journée Régionale des Droits de l’Enfant, le collectif des associations ligériennes impliquées organise une rencontre nationale sur l’engagement et la parole des jeunes sur le thème « Change le monde et viens en parler ». Dans ce cadre, des jeunes de 11 à 18 ans seront invités à échanger autour de leurs engagements. La musique tiendra une grande place puisque les participants proposeront des animations musicales tout au long de la journée et un concert de clôture en soirée. Une manifestation que le Conseil général soutient de par ses compé- tences en matière de protection de l’enfance. 20 novembre - Salle de la Forge au Chambon Feugerolles - Tél. : 04 77 41 07 26 UNE MARIANNE D’OR POUR LE CONSEIL GÉNÉRAL DE LA LOIRE EN RHÔNE-ALPES Le 7 juillet 2004 le Président du Conseil général de la Loire représenté par le Vice-Président Bernard Fournier a reçu au Sénat la Marianne d’Or pour son programme de déploiement du haut débit mis en place sur deux ans. Il voit ainsi la reconnaissance d’une initiative inno vante et d’un rôle moteur dans le développe AU FIL DE LA LOIRE LE DESIGN INTERNATIONAL S’EXPOSE À SAINT-ETIENNE Se classant parmi les plus grands événements du genre dans le monde, la Biennale Internationale Design 2004 Saint- Etienne proposera une nouvelle fois de dresser un état des lieux de la prospective sur les cinq continents. Cette quatrième édition accordera une présence significative aux innovations singulières et aux identités culturelles qui nourrissent de diversité et d’originalité notre univers. Organisée par la Ville et l’Ecole des Beaux-Arts de Saint-Etienne avec de nombreux partenaires, cette manifestation programmera une exposition internationale offrant la possibilité de découvrir la civilisation de l’objet dans tous les domaines (vie domestique, mobilier, mode, outillages…), des défilés de mode, des séminaires… Dans le même souci de modernité et à des dates presque similaires, le Conseil général organise la 2e édition du Festival Boulez destinée à faire connaître la musique contemporaine et en particulier les oeuvres du maître montbrisonnais. Le supplément joint au présent magazine y est consacré. Du 6 au 14 novembre Parc des Expositions de Saint-Etienne Tél. : 04 77 47 88 05 Courriel : biennale@artschool-st-etienne.com Site web : www.artschool-st-etienne.com ROANNE TABLE OUVERTE, UN FESTIVAL QUI RAVIT LES PAPILLES Forte du succès de la première édition lancée en 2003, la Ville de Roanne a décidé de « remettre le couvert » pour son opération Roanne Table Ouverte. Parrainée par le comédien Pierre Richard, cette deuxième édition sera nettement plus copieuse. Au programme : deux soirées dégustation (4 et 25 octobre aux Halles Diderot à 18h30 et 21h), des ateliers gastronomiques et d’oenologie proposés par des chefs, des pâtissiers et des viticulteurs, une soirée animée par Pierre Richard à la Maison Troisgros, des salons de l’édition culinaire ( à la médiathèque) et des vins (du 16 au 18 octobre à la Capitainerie), des spectacles en tous genres présentés dans une cinquantaine de restaurants et bien d’autre lieux… Et ce n’est pas fini. Dans le cadre de l’exposition « L’Egypte de Lulli à Glass : trois siècles d’opéra» présentée au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie, le festival y organisera trois buffets dînatoires (15, 22 et 29 octobre à 19h) sur le thème « La cuisine des pharaons » avec, en prime, une visite guidée de cette manifestation et un concert d’oeuvres musicales inspirées de l’Egypte antique. Enfin, l’Espace Renoir projettera le film Les mille et une recettes d’un cuisinier amoureux (du 27 octobre au 2 novembre), tourné en Géorgie et nominé aux Oscars, avec une séance en présence de Pierre Richard qui figure à son générique (sous réserve). Du 1er au 31 octobre 2004 - Plusieurs sites de Roanne et de communes environnantes - Tél. : 04 77 23 20 10 SUR LA VOIE DE LA CRÉATION D’ENTREPRISES Pour offrir le meilleur accueil aux por-jets de création ou de diversification d’acteurs de projet de création ou de tivités en milieu rural, qu’ils soient reprise d’une entreprise sur son terri-demandeurs d’emploi (bénéficiant du toire, le Syndicat Intercommunal de la Val-statut de stagiaire de la formation profeslée de l’Ondaine a (en partenariat avec les sionnelle), en activité professionnelle Chambres de Métiers et de Commerce et (dans le cadre d’un congé individuel de d’Industrie Saint-Etienne/Montbrison et le formation ou d’un temps partiel) ou sans soutien entre autres du Conseil général) activité. L’enseignement porte sur les réédité son Carnet d’Adresses de la Créa-matières suivantes : gestion d’entreprise tion d’Activités. Ce document, destiné aux et démarche commerciale, méthodologie personnes chargées de recevoir ce public, et conduite de projets et implication ter- recense tous les acteurs susceptibles de les ritoriale des projets. Cette formation, aider dans leurs démarches. comprenant notamment un stage pra- Pour rester dans le même domaine, sachez tique, se développe sur 900 heures (470 que l’Université Jean Monnet de Saint-en centre de formation et 430 de travaux Etienne propose une formation continue personnels). « Création d’activités en milieu rural » dont CARNET D’ADRESSES DE LA CRÉATION D’ACTIVITÉS : la dixième session débutera en novembre. adresse : Syndicat Intercommunal de Ce cursus s’adresse aux porteurs de pro-la Vallée de l’Ondaine – 44, rue de la Tour de Varan 42700 Firminy tél. : 04 77 10 19 80 courriel : vallee.ondaine@wanadoo.fr FORMATION CONTINUE DE L’UNIVERSITÉ : Dépôt des candidatures permanent adresse : Service Formation Continue Université Jean Monnet 21, rue Denis Papin – 42023 Saint-Etienne cedex 2 tél. : 04 77 43 79 36 courriel : sufc@univ-st-etienne.fr DES COLLÉGIENS À L’ÉCOLE DE L’ARTISANAT Permettre à des élèves de quatrième et troisième de découvrir le fonctionnement et la réalité d’une entreprise artisanale et d’évoluer sur la représentation qu’ils ont de ces métiers, tel est l’objectif de l’opération « Bravo les Artisans » organisée par la Chambre de Métiers du Roannais depuis 10 ans et soutenue notamment par le Conseil Général. L’année scolaire passée, 99 collégiens de 9 établissements ont joué aux journalistes chez des artisans puis présenté les informations recueillies à leurs camarades de classe. Au cours d’une soirée, la Chambre de Métiers a récompensé les enquêteurs et les collèges ont exposé leurs travaux. LOIREmagazine 7 UN ESPACE OÙ L’ON FAIT DE BONNES PÊCHES Comment vivent lesmilieux aquatiques ? Comment fonctionne lecycle de l’eau ? Quels poissons fréquentent nos cours d’eau ? AU FIL DE LA LOIRE Quels sont les matériels et techniques de pêche utilisés ? A ces questions et à bien d’aut res, la visite de l’Espace Péda gogique « Milieux Aquatiques et Pêche » de la Fédération de la Loire pour la Pêche et la Pro tection du Milieu Aquatique LE CHIFFRE DU MOIS 7 261 C’est le nombre de personnes âgées quivous apportera les réponses dans le département de la Loire bénéficient attendues. Basée à La Fouillouse, cette salle, réalisée avec le soutien entre autres du de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie Conseil général, comprend cinq ateliers : physico-chimie et hydrobiologie, faune piscicole (APA) à domicile et en établissement mise (avec 7 aquariums garnis de 20 espèces), pêche, mutimédia et vidéoprojections (avec des en place en janvier 2002. Elle a pour butimages spectaculaires). Idéal pour les scolaires et les familles. de mieux répondre aux besoins des seniors Adresse : Zone industrielle Le Bas Rollet – 14, allée de l’Europe – 42480 La Fouillouse dépendants et de leurs familles. Jours et horaires d’ouverture : du lundi au jeudi de 9h à 12h et de 14h à 17h, A ce nombre s’ajoutent 269 personnes les vendredis de 9h à 12h et quelques samedis de 9h à 12h âgées qui bénéficient d’une aide à domicile Tél. : 04 77 02 20 00 – site web : www.federationpeche42.org par le biais de services ménagers. UN AIR DE MAGIE SOUFFLERA SUR SAINT-ETIENNE EN OCTOBRE Le Congrès Français de l’illusion se tiendra du 7 au 10 octobre à Saint-Etienne. L’organisation de toute cette opération repose sur les épaules de tous les membres actifs du Club des magiciens de la Loire. Plus de 1 200 magiciens convergeront de France, d’Angleterre, d’Italie, du Japon, d’Argentine ou encore de Russie dans la capitale ligérienne pour participer à leur congrès annuel. Si vous avez raté la Foire de Saint-Etienne dont c’est le thème central cette année, vous pourrez encore, soit découvrir une exposition d’objets de magie au Centre de Congrès, soit réserver votre soirée du 9 octobre pour un spectacle « Magie internationale dans la ville » au Palais des Spectacles. Quintette de jazz stéphanois qui se produit sur la scène régionale, Ompa Bompa vient de sortir un deuxième compact disque. Intitulé Clap Mental, cet enregistrement comprend huit titres mêlant des sons puisés aux sources du jazz et des courants musicaux aussi divers que le funk ou la valse. En vente dans certains magasins spécialisés et directement auprès du groupe (15 euros + 2 euros si frais de port) Adresse : 35, place Fourneyron 42000 Saint-Etienne Tél. : 04 77 37 30 21 Courriel : manudeplaude@yahoo.fr LOIREmagazine 8 DOSSIERmagazineLOIRE9Livraison d’opérations de réhabilitation ou de restructuration de collèges ; structures pour les jeunes, les seniors ou les personnes handicapées ; organisation d’initiatives pour favoriser l’insertion professionnelle ; coup d’envoi de la réalisation de la liaison Le Marclet/La Mirandole ; validation de la charte départementale de l’environnement ; renforcement du soutien à la musique… La rentrée 2004 est riche en actualités dans tous les domaines et pour tous les publics. Les nouveautésde la rentrée DOSSIERmagazineLOIRE1021 MILLIONS D’EUROSDANS LES COLLÈGES Responsable de la construction, de la res- tructuration, de l’équipement et du fonc- tionnement des collèges publics, le Conseil général a tout fait pour rendre une copie de qualité. De fait, il considère qu’il doit offrir aux élèves les meilleures conditions de tra- vail pour réussir leurs études et donc leur avenir professionnel. Pour 2004, l’Assemblée départementale a prévu d’investir 21,4 mil- lions d’euros dans les collèges. Si d’impor- tants crédits sont destinés aux 51 collèges publics qui accueillent 27 000 élèves, les 28 établissements privés de la Loire fréquen- tés par 11 000 jeunes bénéficient également des aides du Département conformément à la loi. Des opérations d’envergure Concrètement, le Conseil général a affecté six millions d’euros de crédits à des opéra- tions de réhabilitation ou de restructuration comme l’aménagement de salles de sciences et de technologie, de halls d’accueil, de CDI, d’ateliers ou de classes pour l’enseignement général professionnel adapté… Deux grands projets ont été achevés cette année : d’une part, la construction d’un nouveau bâtiment de restauration scolaire à Saint-Bonnet- le-Château (1,87 million d’euros ; livré à Pâques) ; et d’autre part, l’extension du collège du Portail Rouge à Saint-Etienne pour accueillir une salle de technologie et le centre de documentation et d’information (CDI). En outre les locaux laissés vacants par le déménagement du CDI ont été transformés en salle polyvalente et l’en- trée de l’établissement a été réaménagée. L’ensemble de l’opération s’élève à 2,61 millions d’euros et sera achevé pour la rentrée de septembre. D’autres opérations d’envergure vont démarrer prochainement pour les trois collèges suivants : Michel Servet à Char- lieu (6,8 millions d’euros), Mario Meunier à Montbrison (4,5 millions d’euros) et la Côte Roannaise à Renaison (3,3 millions d’euros). L’année 2004 marque aussi le coup d’envoi des études pour les collèges Gaston Baty à Pélussin (réaménagement de la demi-pension), Louis Gruner à Roche La Molière (restructuration), Marc Seguin à St-Etienne (restructuration par- tielle) et Léonard de Vinci à St-Romain- le-Puy (extension). De la maintenance… aux équipements de pointe Mais ces investissements importants ne doivent pas occulter les travaux de main- tenance plus légers mais néanmoins très utiles réalisés dans les établissements. Et ils sont nombreux ! L’Assemblée départe- mentale a programmé cette année 173 interventions qui concernent l’ensemble des collèges publics. Près de 2,6 millions d’euros ont été consacrés à ces opéra- tions : réfections des menuiseries exté- rieures, des sanitaires, des réseaux… La sécurité a aussi fait l’objet d’un gros effort avec 1 million d’euros dédié aux mises aux normes incendie (programme en voie d’achèvement) et électricité et aux changements de fenêtres. En plus des bâtiments, le Conseil général s’occupe également des équipements. La grande actualité dans ce domaine est le lan- cement d’un deuxième plan informatique des collèges (publics et privés). Ce pro- gramme va notamment consister à complé- ter les premiers équipements, à remplacer ceux installés avant le premier programme et à mettre en place un « cyberbureau » des collèges( voir encadré). La réalisation de ce deuxième plan s’appuie sur un investis- sement de 2 millions d’euros. EDUCATIONDU « NEUF » POUR TOUS LES PUBLICS Premier budget du Conseil général, le sec- teur sanitaire et social affiche de nouvelles réalisations pour tous les publics. Pour les enfants et les jeunes, un foyer d’adolescents et une crèche/halte-garderie ont été inau- gurés en juin, respectivement à Rive-de-Gier et à Balbigny. Concernant les seniors, l’ac- tualité porte sur trois points : la fin de la reconstruction de la maison de retraite de Saint-Marcellin-en-Forez (coût : 390 000 euros financés par l’Assemblée départe- mentale), l’achèvement prochain de la réha- bilitation du foyer-résidence de la Croix de l’Orme (490 000 euros) et la pose de la pre- mière pierre de la phase de restructuration des pavillons Les Verriers-Les Mariniers de la Maison Départementale de Retraite de la Loire (640 000 euros). De leur côté, les personnes handicapées seront heureuses d’apprendre que deux foyers ont été réali- sés, l’un à Mably moyennant 280 000 euros du Département et l’autre à Saint-Etienne pour les personnes handicapées psychiques (470 000 euros ) et qu’un foyer d’accueil médicalisé est en cours d’installation dans de nouveaux locaux pour une ouverture début 2005 à Saint-Julien-Molin-Molette (480 000 euros). SOCIAL magazineLOIRE11DOSSIERTRANSCOM RECRUTE Récemment installée à Roanne, l’entre- prise Transcom, spécia- liste européen de la relation client, tient toutes ses promesses en termes de création d’emplois. Les premières embauches ont eu lieu dès la fin du mois de mars sur la base de contrats à temps plein et durée indéterminée. Ils se poursuivent au rythme prévu, l’objectif étant d’atteindre un effectif de 500 personnes environ à moyen terme. Bon à savoir : l’Agence Nationale Pour l’Emploi sélectionne les can- didats en retenant les « profils » à caractère commercial essentiellement. Cela signifie que les aptitudes relationnelles et la cultu- re générale priment sur le niveau de diplô- me. Le partenariat entre les acteurs écono- miques locaux est fructueux : une dizaine de postes ont déjà été pourvus avec des can- didats proposés par le service Emploi Insertion par l’Economie du Conseil général. 10e ÉDITION DES RENDEZ-VOUS DE L’OFFRE D’EMPLOI Organisés par le Conseil général – en par- tenariat avec l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE) et l’Union des Missions Locales et PAIO – dans chacun des trois arrondissements du département, ces mani- festations réunissent chaque année plusieurs dizaines d’entreprises qui proposent plu- sieurs centaines de postes. En 2003, malgré une conjoncture écono- mique difficile, plus de 140 entreprises étaient présentes et 3500 visteurs se sont déplacés pour consulter les 550 postes à pourvoir. Par ailleurs, plus de 1300 entre- tiens ont eu lieu sur les 3 sites. Alors ne ratez pas les rendez-vous de cette année : - Montbrison : 8 octobre à la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville - Saint-Etienne : 5 novembre au Centre de Congrès - Roanne : 10 décembre à l’Institut Universitaire de Technologie L’OPÉRATION « PARRAINAGE DES JEUNES » FÊTE SES 10 ANS Le manque d’expérience, l’absence de réseau relationnel, une méconnaissance du tissu écono- mique local ainsi qu’un projet pro- fessionnel parfois mal défini, autant d’éléments qui se conjuguent pour rendre difficile l’ac- cès à l’emploi de jeu- nes diplômés. C’est pourquoi le Conseil général organise l’o- pération Parrainage des Jeunes depuis 1994. Grâce à ce dispositif, tout jeune diplômé (du certificat d’apti- tude professionnelle au baccalauréat + 5), âgé de 18 à 26 ans et résidant dans la Loire, peut bénéficier d’un suivi personnalisé par un professionnel, cadre ou chef d’entre- prise. A ce jour, 300 parrains animent ce dispositif et acceptent de consacrer un peu de leur temps dans cette « guidance pro- fessionnelle ». Ainsi, chaque année plus de 200 jeunes sont reçus en entretien individuel par les char- gés de mission du parrainage pour faire le point sur leur situation avant d’être mis en relation avec un parrain. Si vous souhaitez être parrainé, contactez le : Tél. : 0 800 42 42 22 (n° gratuit), 04 77 48 43 17, 04 77 48 43 18 et 04 77 48 41 37 ECONOMIEVOIRIELE CYBERBUREAU COLLÈGE C’est un espace numérique qui permet aux enseignants de partager des informations et des expériences et d’accéder à des ressources informa- tiques. Expérimenté dans dix collèges, ce dispositif sera étendu à d’autres établissements en 2004/2005. En complément le Conseil général abonne les établissements concernés au service éducatif vidéo à la demande de la chaîne de télévision France 5 qui fonctionne via l’Internet. DEUX PROJETS ROUTIERS EN BONNE VOIE Ainsi qu’a pu le constater le Président du Conseil général Pascal Clément entouré de nombreux élus à l’occasion d’une récente visite de chantier, le projet de déviation de la route départementale (RD) 498, qui vise à décongestionner Saint-Just-Saint-Rambert et Andrézieux-Bouthéon, avance à un bon rythme.Actuellement, les travaux portent sur la réalisation de la chaussée et la mise en place des équipements du premier tronçon aménagé entre l’autoroute A 72 et la RD 12 sur Andrézieux-Bouthéon. Ce chantier devrait s’achever au mois de décembre prochain. Dans la foulée sera donné le coup d’envoi de la construction de la section reliant la RD 12 sur Andrézieux-Bouthéon et la RD 8 sur Bonson. Pour ce faire, il faudra édifier un grand pont suspendu sur la Loire. Autre actualité dans ce domaine,le lancement de la réalisation de la liaison Le Marclet/La Mirandole en prolongement du boulevard Ouest de Roanne, un chantier majeur pour l’agglomération roannaise. Prévue pour être achevée fin 2005, cette opération est conduite sous la maîtrise d’ouvrage du Conseil général qui prend en charge 50 % de son coût estimé à 7 millions d’euros. DOSSIERmagazineLOIRE12ENCORE PLUS POUR LA MUSIQUE ! Après la protection et la valorisation du patri- moine, la musique est la deuxième priorité budgétaire du Conseil général dans le domai- ne culturel. Outre une abondance de festi- vals à la programmation de qualité (Eté Musical, Nuits de la Bâtie, Festival Boulez), l’acquisition d’instruments de musique avait déjà fait l’objet d’aides financières impor- tantes en 2003. Et le Conseil général ne relâche pas ses efforts… puisque cette année encore, il aug- mente de 20 à 35 % les crédits des écoles de UN PARCOURS ACROBATIQUETRÈS « BRANCHÉ » « Branché », le parc des Ecureuils, inauguré en juillet à Chalmazel, l’est dans tous les sens du ter- me. Non seulement par- ce qu’il accueille déjà un nombreux public mais aussi parce qu’il est composé de cinq parcours acrobatiques dans les arbres jalonnés de quelque 40 ateliers. Cette attraction, réalisée par le Conseil géné- ral, propriétaire de la station, mérite d’être testée selon ses aptitudes sportives avec, en prime, la découverte d’un panorama magnifique aux couleurs d’automne jusqu’à la fermeture annuelle prévue en novembre. Tél. : 04 77 43 24 42 Site web : www.station-chalmazel.com UN CONCOURS POUR LES PRODUITS FERMIERS INNOVANTS : Les exploitants agricoles commercialisant des produits fermiers n’ont plus que quelques jours (clôture le 24 septembre) pour participer à la première édition de cette opération organi- sée par le Conseil général pour valoriser leur travail. Ouverte aux spécialités innovantes, laitières bovines et caprines, carnées crues et cuites, voire à d’autres, cette « compétition » distinguera les plus créatives et les plus savoureuses. Dossiers et bulletins d’inscription à retirer auprès du : Conseil Général – Service Agriculture – Concours des Produits Fermiers Innovants – 2, rue Charles de Gaulle – 42022 Saint-Etienne cedex. Inscription à retourner à cette adresse avant le 24 septembre à 18h. Tél. : 04 77 48 40 53 VALIDATION DE LA CHARTEDÉPARTEMENTALE DE L’ENVIRONNEMENT Bonne nouvelle pour tous ceux qui ont à coeur la protection de la nature et de notre cadre de vie. Le Conseil général vient de vali- der la nouvelle Charte Départementale de l’Environnement pour un Développement Durable de la Loire. Plus de dix-huit mois et de nombreuses réunions entre les acteurs locaux concernés auront été nécessaires pour élaborer ce document qui comprend soixan- te-six actions à engager dans cinq grands domaines. La charte sera signée à l’autom- ne entre l’Assemblée départementale, la Préfecture et leurs nombreux partenaires. Elle scellera les grandes orientations du département de la Loire pour protéger not- re exceptionnel patrimoine naturel dans les 5 années à venir. DEUX IDÉES DE SORTIES NATURELLES A l’occasion de la troisième édition de sa Journée Départementale de l’Environne- ment, le Conseil général vous propose de découvrir sept espaces naturels sensibles dans des conditions privilégiées au travers de deux visites guidées sur chacun des sites. Par ailleurs, pour rendre encore plus attrac- tive la forêt de Lespinasse dont il est pro- priétaire, le Conseil général, y a organisé cet été des animations autour du thème du che- val. Bien que les spectacles de contes soient terminés, sachez que l’exposition dédiée à la plus belle conquête de l’Homme vous y attend jusqu’à la fin du mois. -Journée Départementale de l’Environnement : 26 septembre Forêt de Chausseterre, Tourbière de la Verrerie, Hautes Chaumes du Forez, Etang des Plantés, bord de Loire à Montrond (Bec de Coise), Gravière de Mably et Hêtraie de Saint-Sabin. Visites guidées à 10h et 14h30 Tél. : 04 77 43 59 14 -Exposition cheval : jusqu’à la fin du mois de septembre, du jeudi au dimanche de 10h30 à 18h30 Grand Couvert de la forêt de Lespinasse Tél. : 04 77 64 39 70 ENVIRONNEMENTAGRICULTUREmusique en modifiant les critères d’attribu- tion et qu’il vient de recruter un « Monsieur musique » chargé notamment du dévelop- pement de ses disciplines. Des mesures qui devraient encourager les parents à inscrire leurs enfants sans tarder dans l’une des nombreuses écoles de musique et de danse du département ! TOURISMECULTURE INFOS JEUNES Ça va cartonner un Wax ! Le premier album du groupe Wax, autoproduit avec le soutien financier de Forum, Europe 2, Orphée Musique, la Banque Populaire et le Conseil général de la Loire, est dans les bacs ! Intitulé Tentation, il a été enregistré avec l'aide d'un jeune ingénieur du son stéphanois, Alban Frachisse, et masterisé au prestigieux studio Altho à Lyon. La galette comprend 16 titres en français, entre pop et rock, écrits et composés par Nicolas Marchand, également chanteur et guitariste du groupe. Après une tournée estivale au cours de laquelle beaucoup de Ligériens ont déjà succombé à la "Tentation", Wax proposera un showcase à la Fnac de Saint-Etienne le 9 octobre prochain. Ne manquez pas cette prise de contact ! «Tentation», par Wax. CD disponible à la Fnac de St-Etienne et dans les «Forum Espace Culture» régionaux. Pour en savoir plus : http://wax.muad.com Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd ! Un groupe de huit étudiants en 2e année d'éducateurs spécialisés et d'assistantes sociales à l'IREIS de Firminy a monté un projet axé sur la problématique de la communication entre sourds et entendants en lien avec l'institut Plein Vent et sa classe d'orientation (enfants sourds de 13-14 ans) et la classe de CE1-CE2 de l'école Sainte Lucie d'Unieux. Ils ont, entre autres, réalisé un livret d'in formation et de sensibilisation sur la surdité, qui, entre décryptage de la langue des signes, petit historique sur la place des sourds dans notre société et BD sur la diffé rence, est un joli outil en faveur de la tolérance et de la compréhension mutuelle. Tiré à 500 exemplaires, Histoire d'une rencontre sera disponible gratuitement dans les centres sociaux, mairies, écoles et bibliothèques courant septembre. Plus parti culièrement destiné aux jeunes, il pourra toutefois intéresser toute la famille. Les étudiants de l’IREIS sont toujours à la recherche de partenaires pour faire exister leur projet. Pour leur proposer votre soutien, joindre Véronique Bassanelli : 06 70 46 34 81 ou Bérangère Durand : 06 19 86 38 09 Sésame vous ouvre les portes de la BD Créée en 1996 par des étudiants en art plastique et des Beaux Arts de Saint-Etienne, l'association Trait d'Encre a pour vocation de promouvoir l'activité BD sous toutes ses formes. Pour ce faire, elle réalise notamment des fanzines sur le thème de la BD : au début, il s'agissait de fanzines reprographiés tirés à 50 exemplaires et vendus à un public d'initiés, puis, grâce au soutien de l'université Jean-Monnet, la production s'est faite plus régulière et les tirages plus importants. En 2003, une subvention de 1 500 € de la Ville de Saint-Etienne leur a permis de franchir un nouveau cap : la concrétisation du projet Sésame. Tiré en 500 copies, Sésame est un fanzine de qualité, sur le fond (diversité en termes de graphisme et d'histoires) comme sur la forme (impression Offset, maquette soi gnée, couverture en quadrichromie). Une dizaine d'auteurs a pris part au 1er numéro, disponible depuis mi-mai dans toutes les bonnes librairies ligériennes (voir ci-dessous) et de nouveaux dessinateurs travaillent actuellement sur le second, dont la diffusion est prévue courant septembre. Dans le numéro 2, vous pourrez notamment découvrir la suite des aventures d'Ismatù au pays des enfants fous, créées par Jérémie Horviller, ou du cadavre exquis collectif, Le succulent macchabée. Laurent Mourzelas, absent du numéro d'essai, présentera également sa Calamity Jane. Sésame est disponible à Saint-Etienne (librairies "Des bulles et des hommes", de Paris, Forum, chez Blandine Blanc, bars le Snüg et L'Entrepôt, bibliothèque des Beaux Arts), ainsi qu'à la librairie L'Auxerrois à Roanne et la librairie de Monistrol-sur-Loire. Prix de vente : 4 €. Tél : 06 68 41 82 52. Apprendre à patiner pour la bonne cause Olivier Gibelin, éducateur sportif à la Ville de Roanne, est l'auteur d'un guide pédagogique sur le patinage, dont les bénéfices seront rever- sés aux «Maisons de parents», qui soutiennent les parents confrontés à la maladie grave d'un enfant. Il y a quelques années, Olivier et sa compagne Muriel, ont en effet du faire face au cancer de leur fille, Nina. La petite étant hospitalisée à Lyon, le couple roannais trouva alors accueil et réconfort auprès de la Maison des parents, gérée par des bénévoles ayant vécu la même expé- rience. Au-delà de l'hébergement à faible coût (évalué en fonction du quotient familial), ce lieu apporte aux parents dans la détresse un grand soutien psycholo- gique. Et si Nina est aujourd'hui tirée d'affaire, Olivier et Muriel n'ont pas oublié cette «Maison» qui a été leur refuge. D'où la création en 1999 de l'association «Nina, papa, maman et moi», dont le but est de récolter de l'argent pour les Maisons de parents, notamment par le biais de ce guide d'apprentissage du patinage, destiné aux enseignants désirant apprendre à patiner aux enfants mais également au grand public. Un guide tiré à 500 exemplaires qui propose 150 jeux pour apprendre à patiner en douceur. A noter qu'un chapitre est égale- ment dédié au hockey sur glace. «La patinoire, de l’école maternelle et primaire jusqu’au collège», par Olivier Gibelin. Prix à l’unité : 12,90 €(32,70 €par 3 et 49,50 €par 5). Contact : Olivier Gibelin - 15, rue Victor Dupré - 42300 Roanne. Tél : 04 77 68 62 44. Mél : o.gibelin@free.fr L21OIREmagazine LA VIE ECONOMIQUE La logistique, un enjeu stratégique pour la Loire Thème du débat de l’Assemblée générale de l’Agence du Déve loppement Économique de la Loire, la logistique est l’un des axes principaux du projet stra tégique de développement de la Loire, validé par « Décideurs 42 ». Cette volonté affichée des acteurs du département de développer la logistique se tra duit par la mise en place d’outils spécifiques, dans le cadre d’une action cohérente. Pour valoriser et renforcer l’offre de Elle s’efforce de répondre aux attentes de ses services logistiques, répondre aux adhérents par des actions concrètes concerbesoins d’externalisation des entre-nant les préoccupations logistiques d’aujourprises ligériennes et favoriser l’im-d’hui et de demain : valorisation des métiers plantation d’entreprises logistiques à de ce secteur, partage et mise en réseau de • Au contact de la vallée du valeur ajoutée sur son territoire, le Conseil savoir-faire, échange de méthodes, recherche général de la Loire,via l’Agence du Déve-de partenaires,veille,lobbying...Présidée par Rhône, le département de la loppement Economique, a engagé, en Pascal Tardy, directeur général de Duarig Loire est directement ouvert sur 2003,un plan d’action «Logistique». (Balbigny),cette association constitue donc un l’un des axes majeurs du marché REPÈRES outil de choix pour répondre aux besoins des européen:Paris-Lyon-Marseille. « LOGISTIQUE 42 »,entreprises. Aproximité de la Région urbai- AU SERVICE DES ENTREPRISESOutre la mise en place de «Logistique 42», la ne de Lyon (RUL),il occupe une LIGÉRIENNES Loire a engagé un certain nombre d’actions Afin de renforcer et de mettre en place des pour favoriser les entreprises ligériennes : position stratégique. actions en faveur du développement logistique, ouverture du Fadel (aide à l’immobilier) aux mais aussi d’identifier les besoins et les poten-activités logistiques, approche des besoins en • La Loire compte plus de 600 tialités en ce domaine dans le département, formation... entreprises de transport et logis- l’association «Logistique 42» a vu le jour, en tique,rassemblant quelque 9 000 2002. Initiée par des industriels de la Loire etIMPLANTER DE NOUVELLES salariés, ayant une couverture de l’Agence du Développement Économique, ENTREPRISES LOGISTIQUES elle se veut un véritable pôle d’échanges, de Membre fondateur d’« Alliance Logistique nationale ou européenne. Ces relais et de réflexion.Mise en place par et pour Rhône-Alpes»,la Loire participe à des actions acteurs sont spécialisés dans les professionnels,soucieux d’améliorer leurs partenariales de développement de ce secteur l’emballage et le conditionne- problèmes de logistique,l’association rassem-tel le schéma de cohérence logistique de la ment, les solutions informa ble une quarantaine d’entreprises (chargeurs, Région Urbaine de Lyon (RUL).Au chapitre tiques,la prestation de services.. . logisticiens,transporteurs,prestataires...),des des nouveaux investisseurs,plusieurs projets organismes de formation et des institutionnels. sont en voie de concrétisation,notamment sur L22OIREmagazine LA VIE ECONOMIQUE la zone des Plaines (Loire Forez). Rappelons que l’implantation de nouvelles entreprises est synonyme de création d’emplois, mais aussi de services pour les entreprises ligériennes. PROPOSER UNE OFFRE D’ACCUEIL LOGISTIQUE PERFORMANTE Pour inciter les entreprises à venir s’implanter en terre ligérienne, deux nouveaux parcs d’activités multimodaux vont voir le jour dans la Loire, en lien avec la RUL et la Région Rhône-Alpes : Les Plaines, situé sur les communes de Bonson, Sury-le-Comtal et Saint-Marcellin (agglomération de Loire Forez) et Bonvert sur Mably (agglomération du Grand Roanne). Le parc des Plaines offrira une capacité d’accueil de 120 ha, dont 30 réservés à l’accueil d’activités logistiques (équipements programmés pour 2006).A une heure de Lyon, quinze minutes de Saint-Etienne et dix de l’aéroport d’Andrézieux-Bouthéon, bénéficiant d’un embranchement fer et d’un accès direct sur la déviation d’Andrézieux- Bouthéon, le site s’appuiera sur le bassin de main-d’oeuvre du sud Loire (500 000 habitants) et sur le dynamisme économique de la Plaine du Forez. Le parc d’activité de Bonvert, s’étendra, quant à lui,sur 69 ha (possibilité d’extension de la zone sur 48 ha),dédiés aux projets industriels lourds et à la logistique. Implanté au coeur d’une forte tradition industrielle (textile, construction mécanique et agroalimentaire), ce site basé à une heure de Lyon offrira les infrastructures nécessaires au développement de nouveaux projets, tout en garantissant la maîtrise des impacts environnementaux.A noter aussi un embranchement ferroviaire en bordure de parcelle et la proximité d’un important site logistique : Michelin. SOUTENIR LES PROJETS D’INFRASTRUCTURES AUTOROUTIÈRES ET FERROVIAIRES Bien sûr,la présence d’infrastructures autoroutières et ferroviaires à proximité d’un site d’accueil peut être déterminante dans la décision d’une entreprise logistique de s’installer ou non sur un territoire. C’est pourquoi l’Agence du Développement Économique de la Loire soutient les projets de l’A45 et de l’A89, ainsi que le projet de raccordement de la Loire au futur contournement ferroviaire de Lyon. CE QU’ILS EN PENSENT... Ils sont à la tête d’une entreprise spécialisée dans la logistique ou élus d’une collectivité qui accueille sur son territoire des zones dédiées à ce secteur. Ils apportent leurs éclairages quant à la prise en compte des questions logistiques dans la Loire... Pascal Péronnet, directeur général de Péronnet Transports, gérant de Girardière Logistique (Saint-Etienne) et membre fondateur de Logistique 42. «Ce qui est satisfaisant dans la Loire, c’est la réelle volonté politique de miser aujourd’hui sur la logistique, une activité créatrice d’emplois. Il y a, à Saint-Etienne, des savoir-faire et une main-d’oeuvre motivée, qu’on ne trouve pas à Lyon, par exemple. C’est un atout pour notre département. De plus, des zones sont réservées aux activités logistiques dans certains parcs d’activités, ce qui pourra attirer des industriels européens sur notre territoire, d’autant que le coût du mètre carré est inférieur dans la Loire, comparé à la région lyonnaise. Notre département a donc une carte à jouer, notamment grâce à sa proximité de Lyon.Toutefois,il faudra impérativement remédier au manque d’infrastructures routières et que le chantier d’au moins une des deux autoroutes (A45 et A89) s’engage rapidement pour espérer de nouvelles implantations. » Yves Nicolin, maire de Roanne et président de la Communauté d’agglomération du Grand Roanne «Le Roannais va très prochainement se situer à la confluence d’axes de communication majeurs au niveau national. Au carrefour de l’A89 reliant Bordeaux à Lyon (unique transversale) et de la RN7 mise à 2 x 2 voies (Paris-Lyon),le Roannais intéresse les investis seurs privés qui regardent cette nouvelle porte d’entrée de l’ouest de la Région Rhône-Alpes avec un nouvel oeil et qui voit une implantation favorable au développement des activités logistiques à proximité immédiate de la métropole lyonnaise. Ainsi, avec le Conseil général de la Loire, et à l’image du projet OPERA réalisé dans le sud du département, le Grand Roanne a engagé la construction d’une offre foncière multisites. Le premier site logistique sera celui de Bonvert qui offre une surface de 100 ha presque entièrement maîtrisée par la puissance publique. D’ici quelques mois, les premiers travaux vont commencer et permettront de présenter une plate- forme prête à accueillir les projets logistiques. » Corinne Richard, maire de Sury-le-Comtal et présidente de la Communauté d’agglomération Loire Forez «La stratégie mise en place par le Conseil général au travers de l’Agence de Développement Économique depuis plusieurs années nous a permis d’élaborer ensemble l’aménagement et les objectifs à décliner sur la zone communautaire des Plaines dont 30 ha seront consacrés à la logistique. L’accompagnement du Département avec la mise en place de « Logistique 42 » et le développement partenarial pour la formation des personnels viennent en outre compléter cette démarche. D’ailleurs, l’efficacité du programme complet se concrétise par la mise en contact avec des investisseurs potentiels...» L23OIREmagazine EN DIRECT DU CONSEIL GENERAL La Commission permanente du Conseil général assure le suivi et l’exécution des initiatives votées par l'Assemblée départementale. Chaque mois, elle prend des décisions, notamment celles qui relèvent de l’application des différentes aides départementales. Extraits des Commissions permanentes des 21 juin, 5 juillet, 19 juillet et 30 juillet 2004 EQUIPEMENT DES COMMUNES Le Département, soutient financièrement les restructurations de bâtiments communaux. Ainsi 5 opérations concernant en particulier une mairie, une salle des fêtes, une église, l’aménagement d’une maison médicale et d’une bibliothèque bénéficient de subventions pour un montant global de près de 220 000 euros. CULTURE En matière de monuments historiques, le Département apporte sa contribution pour permettre à un patrimoine important d’être préservé. Il s’agit en l’occurrence de financer à hauteur de 54 400 euros des travaux d’entretien pour la restauration de toitures de châteaux, façades, portes et vitraux d’églises. Des peintures murales, statues, autels font l’objet aussi de soins de nettoyage. ENVIRONNEMENT Dans son action menée en faveur de la qualité des cours d’eau, le Conseil général appuie pour 34 000 euros environ l’action d’un syndicat mixte pour la valorisation de certaines rivières (le Renaison, l’Oudan et leurs affluents) dans le Roannais. Il s’agit entre autres dans ce cas précis de restauration de berges, de lutte contre des plantes parasites ainsi que d’une étude d’aménagement du Renaison. Parallèlement l’Ondaine fera l’objet d’une vaste opération d’aménagement et le Conseil général participe pour 33 800 euros au financement d’une étude sur ce projet. En outre par le biais d’actions paysagères, le Département se préoccupe d’améliorer la qualité architecturale de certains villages : remise en état de façades, rejointoiement de murs, restauration d’une croix, coloration de toitures…. Le montant des subventions dans ce domaine s’élève à près de 127 600 euros. SOCIAL Le Conseil général subventionne dans le cadre de sa compétence de protection de l’enfance et de l’adolescence différentes associations de prévention intervenant en direction des jeunes qui sont fragiles et risquent d’être marginalisés. Ce sont plus de 3,46 millions d’euros qui sont alloués à quatre organismes oeuvrant dans ce domaine. EDUCATION-TRANSPORT L’Assemblée départementale a décidé de reconduire pour l’année scolaire 2004/2005 l’action visant à assurer la sécurité des élèves aux abords des collèges et dans les transports scolaires grâce à 123 postes (contrats emploi-solidarité, emploi-consolidé, emplois- jeunes et agents d’animation). Ceux-ci seront répartis dans 58 collèges et plusieurs lignes de transport dans le département. ECONOMIE Le Conseil général a souhaité encourager les clubs d’entreprises qui facilitent les échanges d’expériences et fédèrent les entreprises ligériennes autour d’actions collectives de proximité. Il peut s’appuyer sur eux pour relayer son action sur les Technologies de l’Information et de la Comunication et promouvoir la transmission d’entreprises. Il concrétise cette démarche en passant des conventions de par- tenariat avec deux clubs ACCTIFS et CLEO et en leur accordant des subventions d’un montant global de 25 000 euros. Il soutient aussi financièrement (15 200 euros) une initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Roannais qui vise à former les dirigeants de PME/PMI locales. L24OIREmagazine QUESTION/REPONSEOuvert en mai 1983, l’Atelier-Musée du Chapeau, installé dans l'ancienne chapellerie Jules-Blanchard, perpétue la mémoire de l'industrie chapelière avec le soutien financier du Conseil général. Cette année un projet d’envergure (pour traiter sur place du feutre et organiser la création d’une gamme de chapeaux d’homme) financé par l’Europe depuis quelques mois mérite qu’on s’y attarde. QUEL MUSÉE « TRAVAILLE DU CHAPEAU » ? Si on se couvre la tête depuis la plus haute antiquité, Chazelles-sur-Lyon possède une tradition chapelière depuis siècle. Tout d'abord spécialisée dans le feutre de laine, la ville sera reconnue au XVIIIe siècle pour son feutrehaut de gamme, en poils de lapin. À la Révolution industrielle, Chazelles se développe. En 1930, c'est le plus grand centre chapelier de France, avec 28 usines et 2 500 employés. 70 ans plus tard (en 1996), la dernière fabrique de chapeaux ferme pourtant définitivement ses portes. Tous les détails avec Eliane Bolomier, conservateur du musée. EN QUOI CONSISTE CET ATELIER FEUTRE ? Un peu d'histoire Il s'agit pour Daniel Ulmer et Djamel Touati, nos spécialistes de la mise en forme de chapeaux de feutre, d’apprendre les techniques du ponçage, du castorinage et du carreletage et de faire revivre ainsi une le XVIe partie de la chaîne de fabrication du chapeau.Le cône brut (ou grège) de feutre sera teint, puis sa surface travaillée comme pour l'ennoblissement d'un tissu. L'ensemble des ateliers devrait être opérationnel fin 2004.Ils permettront d'offrir des qualités de feutre supérieures à celles que l'on trouve sur le marché. A QUELLE HAUTEUR L'EUROPE PARTICIPE-T-ELLE À CE PROJET ? L’établissement aux normes des anciennes machines, mises à disposition par la municipalité chazelloise a un coût assez élevé. Le montant financier de l'opération se chiffre à 45 000 €,dont 50 % sont pris en charge par l'Europe et 20 % par la Communauté de communes Forez-en-Lyonnais.30% proviennent de l’autofinancement du musée. D'AUTRES ACTUALITÉS POUR LE MUSÉE ? En plus de l'exposition permanente qui offre un panel exhaustif de tout ce qui se fait en termes de couvre-chef (du bibi au tricorne, de la casquette au béret, du melon au haut-de-forme, jusqu'au bonnet du commandant Cousteau), le musée propose, jusqu'au 26 septembre, une exposition temporaire autour de la plume, qui est abordée à travers 3 personnages : d'Artagnan (la plume, synonyme de virilité), Marie-Antoinette (féminisation de la plume au XVIIIe siècle) et Zizi Jeammaire (quand la plume gagne le music-hall). Par ailleurs, le centre de formation du musée propose aux professionnels des formations Mode et Chapellerie. Les écoles et centres aérés peuvent bénéficier d'une initiation au feutrage (en groupe et sur rendez-vous) pendant le temps scolaire ou les vacances. DES PROJETS ? Depuis quelque temps déjà, on parle... du futur déménagement du musée du Chapeau sur le site de l'ancienne chapellerie Fléchet, plus spacieux. Il semblerait qu'un accord satisfaisant l'ensemble des parties s'amorce aujourd'hui sous certaines conditions. Echéance estimée de la migration : 20092011.A suivre... L25OIREmagazine Le musée est ouvert tous les après-midi de 14 h à 18 h, sauf le mardi.Visites commentées le matin sur rendez- vous. Durée : 1 h 15.Adultes : 4,5 €/ Etudiants, + 60 ans et Passeport Patrimoine : 3,6 €/ Enfants - 18 ans : 2,5 €. Renseignements : 04 77 94 23 29. Le musée du Chapeau : • 1 000 m2 d'exposition permanente • 250 m2 d'exposition temporaire • 400 pièces exposées, 3 000 pièces en réserve • 18 590 visiteurs en 2003 L’Atelier-Musée du chapeau organise en 2005 un concours de création dont le thème sera « Contraste ». Entendue au sens large, cette thématique permettra la combinaison soit de matières, de texture, soit de coloris. Le feutre devra avoir une place prépondéran- te dans la création. Le règlement sera prêt dès novem- bre 2004 et pourra être adressé sur simple demande. Contact : 04 77 94 23 29 Concours 2005 : tout en « contraste » INFOS PRATIQUES DECOUVRIR MAROLS, CLAIRIÈRE « DE CARACTÈRE » Perché à 820 m d’altitude, Marols est un charmant village médiéval fortifié, entouré de vastes forêts de conifères, qui offre une vue panoramique sur la chaîne des Alpes. Des attraits qui ont convaincu le Conseil général de retenir sa candidature au titre de « village de caractère », un dispositif en cours de labellisation. Au sud de Saint-Jean-Soleymieux, sur un petit plateau accroché aux monts du Forez, trône ce village au cachet tout particulier. Quelques vestiges témoignent de son passé médiéval brillant, notamment aux alentours de la place principale : haute tour de défense attenante à l’église, remparts dont l’entrée est fortifiée... Constitué autour d’un prieuré fondé au début du XIIe siècle, le bourg de Marols, étymologiquement « la grande clairière », est un des rares villages de la Loire présentant une telle configuration. 285 HABITANTS EN 1982, 350 EN 2004 ! Avec ses 350 habitants,le village est plus peuplé qu’il y a une vingtaine d’années.Une tendance que le maire voit d’un bon oeil ! Amoureux de son village,Maurice Pezdevsek est en effet ravi d’assister à ce retour aux sources. Fier du patrimoine marolois, et notamment de cette tour atypique perchée sur son église,il regrette toutefois que Marols n’attire pas plus de touristes… Car le village a plus d’une corde à son arc : situé sur les anciennes voies Bollène et Romaine,il est un passage obligé sur la route de St-Jacques de Compostelle. Sans oublier le panorama imprenable qu’il offre sur le Mont Blanc… « Sauf par temps de brume...»,concède Maurice Pezdevsek. L’AVENIR SERA TOURISTIQUE OU NE SERA PAS Bien conscient que l’avenir de la commune passera par le développement touristique,le maire encourage toutes les initiatives allant dans ce sens.Aussi se félicite-t-il de la réfection du chemin de fer Estivareilles-La Chaise- Dieu, à l’initiative de l’Association de sauvegarde et d’animation du chemin du fer du Haut-Forez,et sous la maîtrise d’ouvrage de la Communauté de communes du pays de Saint-Bonnet-le-Château. Il compte aussi beaucoup sur son futur label « village de caractère » pour donner envie de venir découvrir son si joli village... UN PEU D’HISTOIRE Marols commença à se développer vers le XIIesiècle,lorsque les moines bénédictins du prieuré de Saint-Romain-le-Puy construisirent une modeste chapelle. La châtellenie montagnarde représentait en effet un point L26OIREmagazine stratégique près de la forteresse de Montarcher, à la limite nord de la puissante seigneurie de Saint-Bonnet.Au XIVe siècle, on fortifia la place, alors que sévissaient dans la région de véhémentes bandes d’Anglais, en construisant une haute tour de défense au chevet de la chapelle. On en profita aussi pour agrandir l’église.Après les Anglais,ce fut au tour du sanguinaire baron des Adrets de terroriser les habitants.En 1562,un incendie endommagea fortement l’église, qui ne put être rénovée, faute d’argent. En 1772, les chanoines de Saint-Just de Lyon financèrent les travaux, qui s’arrêtèrent pourtant par manque de fonds.En 1838,le Préfet permit la reprise des travaux, en octroyant une subvention de l’Etat. L’intérieur de l’église fut entièrement restauré en 1973… soit quatre siècles après sa partielle destruction. LA SOLUTION SYMBIOSE, LE CULTE D’ARÈS, QUAZAR BALDER Renaud Benoist - Editions Yukulute L’auteur qui a des attaches dans la région stéphanoise, s’est lancé dans une vaste trilogie où la trame policière côtoie la veine fantastique et surnaturelle. Il est difficile de résumer ce récit assez complexe. Notons que la Loire et la Haute-Loire se trouvent être le théâtre de combats parfois violents mettant aux prises des extra-terrestres bons et méchants venus d’une planète lointaine et des humains du cru. On découvre dans ce roman une imagination débor- dante, mêlant avec facilité le réel et l’irrationnel, du suspense, mais aussi quelques longueurs. Renaud Benoist joue à plaisir avec les nerfs du lecteur grâce à des rebondissements rocambolesques, des per- sonnages monstrueux ou bienveillants, des lieux étranges chargés de légendes. Cet ouvrage au style alerte, parfois à l’emporte-pièce, régalera les amateurs de paranormal et de science-fiction qui y trouveront leur compte. JAPON, LES DÉLICES DE L’EXTRÊME Alain Basset - La Renaissance du Livre Alain Basset qui vit et enseigne à Saint-Etienne, signe avec cet ouvrage une magnifique oeuvre d’art. Grâce à des textes très documentés et parfois poétiques et des photos saisissantes, le Japon apparaît dans toute sa splendeur et ses contrastes. Le lecteur découvre une nature parfois austère et souvent fascinante : des côtes très découpées, des volcans majestueux, des cascades impétueuses, des paysages de campagne pittoresques. La vie urbaine est trépi- dante en particulier à Tokyo qui dévoile une architec- ture colossale. La vie traditionnelle avec notamment Kyoto, garde un charme indéfinissable. Ainsi les tem- ples et sanctuaires savamment décorés, les processions avec un déploiement de parures superbes, le tir à l’arc qui est une discipline ancestrale, les tournois de sumos…, autant de facettes captivantes. Mais bien d’autres aspects sont à remarquer : le rite du bain, les demeures rurales aux intérieurs raffinés… Ce livre, véritable symphonie de couleurs, qu’on ne se lasse pas de feuilleter, est un vibrant hommage à l’Empire du Soleil Levant. LE BASSIN MINIER DE LA VALLÉE DU GIER Gérard Chaperon - Editions Actes Graphiques Voici un ouvrage ambitieux sur le bassin houiller de la vallée du Gier qui fut le premier et le plus important de France au début du XIXe siècle avant que celui de Saint-Etienne ne s’impose. Les docu- RESTAURATION ET RESTITUTION DU BEAU Conseil général de la Loire en Rhône-Alpes Al’occasion de l’ex- position qui se déroule actuel- lement a u Château Prieuré de Pommiers, un superbe catalogue qui vient d’être édité, met l’accent sur l’oeuvre d’art vue à travers les différentes étapes de sa restauration. Le lecteur de LIVRES ments d’archives sont abondamment exploités et commentés avec préci sion. L’auteur analyse en détail les concessions minières mais oriente aussi son étude vers l’évolution de l’industrie houillère (moyens d’extraction, ventilation et éclairage des galeries, transport du charbon..). La vie quotidienne des mineurs dans cette région est évoquée sous de multiples angles : l’habitat, les salaires, la nourriture, le travail des enfants, les accidents mais aussi les troubles sociaux, les fêtes… C’est vraiment un livre à recommander aux chercheurs ainsi qu’à tous les curieux passionnés par l’histoire industrielle qui permet de prendre la mesure de l’évolution des secteurs économiques jusqu’à l’époque actuelle. l’ouvrage apprend à connaître le travail minutieux et délicat des spécialistes de la restauration autant dans la sculpture, la peinture que dans le vitrail, l’orfèvrerie, le textile ou le livre. Pour réparer des objets d’art et restituer leur « âme », des techniques bien particulières sont nécessaires pour lutter contre les altérations diverses. Grâce à des photos bien choisies, on peut se rendre compte des étapes pour redonner du lustre à des statues, une fresque, des reliquaires, une bible… Parallèlement ce livre présente toute une collection d’objets d’art sacré protégés du département de la Loire exposés au Prieuré : sculptures de saints, chasubles, incunables, peintures… Vous conserverez grâce à lui des trésors du patrimoine ligérien préservés des outrages du temps. L27OIREmagazine INITIATIVES LE JARDIN DU COUVENT DES CORDELIERS «RELOOKÉ» PAR DES ÉLÈVES La direction de la Culture du Conseil général a initié une démarche originale au couvent des Cordeliers (Saint-Nizier-sous- Charlieu), propriété départementale classée Monument Historique : elle a fait appel aux élèves du BTS agricole ayant choisi l’option Aménagement paysager au sein du lycée de Chervé (Perreux) pour repenser l’aménagement du jardin, situé dans l’aire du cloître du couvent franciscain. Depuis le mois d’octobre 2003, 21 jeunes, divisés en 5 groupes, planchent sur cette recréation, selon un cahier des charges proposé par le Conseil général. L’architecte en chef des Monuments Historiques a donné des prescriptions en amont de la réflexion des étudiants. On ne peut évidemment pas tout faire dans un site classé ! Le 30 juin,les avant-projets (esquisses,argumentation des choix proposés...) ont été exposés à la direction de la Culture du Conseil général (qui est le maître d’ouvrage du projet),en présence des représentants de la DRAC (Direction régionale des Affaires Culturelles), de l’architecte en chef des Monuments Historiques et de membres de la Société des amis des arts de Charlieu, qui anime le lieu en organisant les visites. UNE PREMIÈRE PRÉSENTATION ENCOURAGEANTE Le premier projet propose de reconstituer le jardin tel que l’on suppose qu’il était au XIVe siècle. Le deuxième tend vers une composition plus contemporaine (matériaux et végétaux modernes). Le troisième est plus champêtre, laissant une grande place aux végétaux. Le quatrième s’est affranchi de toute référence historique afin d’apporter un regard neuf sur le site. Enfin, le cinquième préconise une composition de végétaux inspirés par les quatre éléments : l’eau, l’air, la terre et le feu. Les professeurs ont aussi planché et présenté deux projets : l’un propose de recréer des éléments disparus du couvent à travers le symbolisme des végétaux, l’autre invite le visiteur à se promener entre les différents espaces du site et à faire de nouvelles découvertes via les végétaux. « Nous avons tous été surpris par la qualité du travail mené par les élèves » reconnaît M. Senant, de la Commission régionale des Monuments Historiques de la DRAC. « De plus, ils ont fait preuve d’une belle initiative en proposant aussi des projets plus globaux, incluant l’aménagement des abords », ajoute le directeur de la Culture du Conseil général. PROCHAINE ÉTAPE : LA VALIDATION D’UN PROJET Il a été demandé aux apprentis paysagistes de présenter à l’automne trois projets puisant dans ce qui est le plus satisfaisant des sept esquisses initiales. La DRAC validera ou non l’un de ces trois projets. Journées Nationales Portes Ouvertes Entreprises du 4 au 11 octobre. Durant une semaine, plus de 35 entreprises du Roannais (mécanique, textile, agroalimentaire, services...) ouvriront leurs portes au public de leur choix.Une excellente occasion de (re)découvrir certains savoir-faire du département.Tel : 04 77 44 54 64 GROUPE DE LA MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE UNION DES RÉPUBLICAINS POUR LA LOIRE DÉCENTRALISATION : LE CONSEIL GÉNÉRAL GÈRE BIEN ! A l’heure de la rentrée des classes, posons- nous une simple question. Si l’Etat avait gardé la gestion des collèges, dans quel état seraient- ils aujourd’hui ? Aurait-il été capable de mettre en place, à l’instar du Conseil général, une cellule souple, réactive et efficace pour entretenir ces milliers de mètres carrés ? En vingt ans, le Conseil général de la Loire en Rhône-Alpes a construit, rénové et entretenu cet important parc immobilier pour la plus grande satisfaction des collégiens et de leurs professeurs. Tous les établissements bénéficient désormais d’un avis favorable de la commission de sécurité. La réglementation dans ce domaine évolue sans cesse. En 2004, pas moins de seize chantiers ont été lancés pour mettre notamment aux normes la sécurité incendie. Le Conseil général a également été capable de tenir compte de l’évolution de l’enseignement. L’ordinateur a fait son entrée dans les classes et l’Institution départementale a été à même d’investir dans l’équipement de salles, le câblage et le matériel informatique. Pour rendre les locaux plus fonctionnels, le Conseil général lance fréquemment des opérations de restructuration ou d’agrandissement d’établissements. 14 collèges en ont fait l’objet cette année. En 2004, le Conseil général aura investi 10,5 millions d’euros TTC pour permettre à nos enfants d’étudier dans des conditions optimales de sécurité et de confort. Ce que le Conseil général est parvenu à faire pour les collèges, il le réalisera dans le cadre des missions confiées par le législateur. Aujourd’hui, les lois de décentralisation transfèrent aux élus du département la gestion du RMI/RMA, des techniciens et ouvriers de service de l’Education nationale, des routes nationales. Grâce à sa meilleure connaissance des réalités locales, le Conseil général a déjà fait la démonstration de sa grande efficacité pour mener à bien des missions de proximité. Les Ligériens savent qu’ils n’ont pas à redouter ces nouveaux transferts de compétences, mais, au contraire, à s’en réjouir. LES ÉLUS DE LA MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE - URL EMAIL : urloire@voila.fr L28OIREmagazine LIBRE EXPRESSION DES ELUS GROUPE CITOYENNETÉ ET DÉMOCRATIE LOCALE L’ACTION DECENTRALISÉE EN FAVEUR DE L’EMPLOI Le Conseil général a voté la mise en place du Revenu Minimum d’Activité, pour une phase expérimentale d’une année, concernant 200 contrats de travail, basés sur 28 h/semaine et donnant lieu à cotisations pour la retraite. Malgré quelques réserves, nous avons voté cette expérimentation car elle peut, si les entreprises jouent vraiment le jeu, participer à une véritable réinsertion par et dans l’emploi. Nous jugerons des résultats au fil des comptes-rendus du comité de suivi ! Au de-là de cette mesure aux effets très limités, la bataille pour l’emploi sur notre département mérite d’y associer toutes les forces. C’est un enjeu très fort sur le plan social et pour notre place en Rhône-Alpes. Si l’emploi résulte de la croissance économique et des politiques nationales, les départs en retraite des enfants du baby-boom devraient libérer de nombreux emplois dans la période 2006/2016. C’est peut-être une chance pour la Loire, mais à plusieurs conditions : - les pôles économiques et industriels les plus malmenés doivent être renforcés, - la politique libérale ne doit pas conduire à une réduction systématique des emplois publics, - les emplois libérés doivent être suffisamment attractifs pour retenir sur place la jeunesse ligérienne et favoriser l’intégration. Toutes les mesures de réinsertion n’auront de sens, que si elles s’appuient sur une politique globale de développement. Les entreprises devront assurer la continuité des emplois au moment des départs en retraite et initier une politique économique favorable à l’innovation et au développement, en particulier dans le secteur des services. Pour relever tous ces défis, la mise en oeuvre d’un schéma départemental cohérent, au service du développement économique et de l’emploi, est indispensable. Nous avons voté le principe d’un tel schéma qui a suscité peu de débats. Il doit pourtant pouvoir nous aider à rompre avec la logique du déclin de la Loire qui a perdu 0,3% de ses actifs ces dix dernières années, quand la région Rhône-Alpes, entraînée par le dynamisme de la métropole lyonnaise, gagnait 4,5 % CLAUDE BOURDELLE, CONSEILLER GÉNÉRAL DE NOIRETABLE JEAN GILBERT, CONSEILLER GÉNÉRAL DE SAINT GENEST MALIFAUX JEAN-PAUL SEUX, CONSEILLER GÉNÉRAL DE CHAZELLES-SUR-LYON GROUPE GAUCHE CITOYENNE SESSION DE JUIN : ABSTENTION DE NOTRE GROUPE Le compte administratif 2003 révèle une situation financière précaire du département. De plus, la progression de certaines dépenses de fonctionnement (+ 7,8 %) nous inquiète. Ainsi sur le poste des relations publiques : + 510 000 euros en 2002 et + 500 000 euros en 2003. Il convient de noter aussi une forte augmentation des interventions économiques surtout le poste « subventions » : de 1 267 835 euros en 2002 à 5 428 561 euros en 2003. Rien n’explique un tel écart alors que la situation économique de la Loire s’est encore dégradée. Au cours de la session de juin, nous avons apprécié plusieurs points : - l’augmentation des aides accordées aux écoles de musique répond à une demande que nous avions formulée depuis longtemps. Nous aurions cependant souhaité que la définition des critères d’attribution de ces aides fasse l’objet d’une concertation entre les élus et les structures. - En janvier, face aux importants dégâts enregistrés lors des crues de décembre 2003, notre groupe avait déposé un amendement pour que le département soutienne les communes sinistrées. L’aide du Conseil général va s’élever à 2 M d’euros : nous en sommes très satisfaits. Nous trouvions scandaleux que la commune de Fraisses, sans aucun doute la plus touchée, n’ait obtenu quasiment aucun crédit. Grâce à l’amendement budgétaire présenté par Marc Petit, le département a accordé une avance budgétaire de 25 000 euros. Cependant les élus UMP et UDF ont décidé de mettre en place le RMA. Notre groupe a contesté ce dispositif de précarité,de régression par rapport au code du Travail. Le RMA, qui est un contrat de travail à temps partiel, est une véritable supercherie : aucune garantie d’accès à un emploi durable et aucun droit au chômage. La rémunération d’un allocataire du RMA est constituée pour plus de la moitié par le RMI, versé désormais par les conseils généraux. C’est une véritable aubaine pour les employeurs. Nous souhaitons la mise en oeuvre d’un dispositif qui permette une réelle insertion et formation des allocataires et qui débouche sur un emploi stable, qualifié et rémunéré. Nous nous sommes donc abstenus sur la décision modificative n°1 de juin. MARC PETIT, RENE LAPALLUS, ALAIN PECEL, SERGE VRAY TÉL. : 04 77 48 42 86 FAX : 04 77 48 42 87 MAIL : groupe.pc@cg42.fr GROUPE DE LA GAUCHE DÉMOCRATE ET SOCIALISTE DROIT DE RÉPONSE Dans le dernier numéro de Loire Magazine, les élus de la majorité départementale se livrent à un surprenant exercice, en avançant des propos erronés qui me sont attribués. Dans leur intervention portant sur le très haut-débit et dénonçant une « remise en cause de l’aide » accordée par la Région au Département de la Loire, ils ne font pas autre chose qu’affirmer une contrevérité. La nouvelle majorité régionale a fait de l’emploi et du développement économique la priorité de son mandat. L’accessibilité de tous à l’Internet haut débit est une condition nécessaire au renforcement de la solidarité entre les hommes et les territoires… mais pas au prix d’une gestion dispendieuse de l’argent public ! Au sein de la Région, la gauche s’était opposée au Plan NTIC de l’ancienne Présidente Anne-Marie Comparini, estimant qu’il manquait de clarté, notamment sur les risques de doublon avec les infrastructures existantes et sur la possibilité pour un opérateur de faire refinancer ses réseaux par les deniers publics… Toutefois, et contrairement à ce que fait l’UMP au plan national, la nouvelle majorité régionale honorera tous les engagements pris par l’équipe précédente. L’aide de 8 millions d’euros sera versée… ce qui représente 4 points de fiscalité du département de la Loire. J’estime, par ailleurs, que notre département - qui a perdu plus de 20 000 habitants entre les deux derniers recensements – mérite mieux que des querelles politiciennes. Ma nomination à la tête de la Délégation économique –comme la première visite officielle du Président Jean-Jack Queyranne dans la Loire- témoignent de l’intérêt majeur que l’exécutif régional porte à notre département. Sur les dossiers de Saint-Etienne Métropole, du Roannais ou du pays du Forez, nous devons additionner nos forces et nos compétences. À la Région Rhône-Alpes comme au sein de l’assemblée départementale, j’entends travailler avec tous dans un esprit de franche coopération. Les ligériens que je rencontre, savent déjà reconnaître les différences. Jean-Louis Gagnaire Vice-Président du Conseil Régional Rhône-Alpes délégué au développement économique Conseiller général de la Loire GROUPE DE LA GAUCHE DÉMOCRATE ET SOCIALISTE. MAIL : groupe.ps@cg42.fr - TÉL. 04 77 48 42 83 L29OIREmagazine PORTRAIT D ’ HIER Jean Dasté, UN PÈLERIN DU THÉÂTRE Cet artiste de renom aura marqué de son empreinte l’art dramatique notamment en devenant après 1945 l’un des pionniers de la décentralisation théâtrale grâce à la fondation de la Comédie de Saint-Etienne. Cette institution qu’il diri gea jusqu’en 1970 célèbre cette année le centenaire de la naissance de ce comédien et metteur en scène qui ne cessa de mettre son art à la portée de tous. Né à Paris en 1904 dans un dépôt de fiacres, Jean Dasté est engagé à 15 ans au Châtelet pour des petits rôles puis, alors qu’il a 18 ans, sa rencontre avec Jacques Copeau, homme de théâtre éminent est déterminante : il découvre alors en même temps que sa vocation, le sens poé tique, social et humain de l’art drama tique. Il suivra en Bourgogne ce maître qui cherche avec une troupe itinérante à intéresser un public paysan en jouant des pièces dans des salles de bal, des hangars. Après cette aventure, il rencontre le cinéaste Jean Vigo qui lui donne un rôle dans Zéro de conduite et dans L’Atalante. Il tournera aussi avec Jean Renoir mais revient ensuite à la scène en repartant avec une compagnie sur les routes de France. AU COEUR DE LA COMÉDIE DE SAINT-ETIENNE Après la seconde guerre mondiale, il se lance lui-même dans la décentralisation pour redonner vie au théâtre en province. Il va s’installer à Saint-Etienne en juin 1947 et c’est la création de la Comédie, deuxième centre dramatique national. Pendant 23 ans il va éveiller le public au grand répertoire, n’hésitant pas à jouer dans les coins les plus reculés du département de la Loire et des environs, dans des cinémas, des salles des fêtes, sur des places publiques ou sous des chapiteaux. La troupe se balade sur les routes, transportant ses décors, ses costumes, ses accessoires. Jean Dasté interprète les classiques (Shakespeare, Molière, Tchékov…) et fait découvrir des auteurs contemporains (Brecht, Vinaver, Audiberti,Anouilh….). Il sait communiquer à ses acteurs vitalité et enthousiasme et fascine son auditoire. Certains de ses spectacles feront date comme Le Cercle de Craie Caucasien en 1956 ainsi que La Tempête où il jouait avec Delphine Seyrig. Que de souvenirs délicieux en feuilletant l’album d’Ito Josué, photographe stéphanois qui a saisi les visages illuminés, émerveillés du public lors des représentations. De nombreux acteurs ou metteurs en scène devenus célèbres ont joué avec lui ou ont eu la vocation théâtrale en assistant à des soirées de la Comédie. La troupe, qui au départ n’avait que le grenier de l’Ecole des Mines comme point d’attache, emménage dans les années 1960 dans la Salle des Mutilés du Travail qui deviendra le Théâtre Jean Dasté. A NOUVEAU SUR LES ROUTES En 1971, PierreVial le remplace à la tête de la Comédie. Jean Dasté reprend alors la route en solitaire, donnant de nombreux spectacles à partir de lectures de textes (Tchékov, Homère, René Char, Boris Vian,Villon, Desnos…) ou de sketches avec des masques. En 1993 il reçoit un Molière d’honneur qui récompense toute sa carrière. Cet homme d’une grande simplicité est resté attaché à sa ville d’adoption car pour lui « les Stéphanois sont familiers, généreux, fidèles ».Il nous quitte en octobre 1994. Saluons encore une fois ce grand artiste En 1993, il reçoit un Molière d’honneur qui récompense toute sa carrière. “ “ qui aura marqué son époque par son amour du théâtre, sa volonté pour le rendre populaire. Vous pourrez lui rendre hommage en assistant aux diverses manifestations que la Comédie de Saint- Etienne organise au cours de la saison 2004/2005 pour commémorer le centenaire de sa naissance. Pour mieux le connaître, deux livres à noter : Le théâtre et le risque aux Editions Cheyne du Chambon sur Lignon et Pour que vive le théâtre ! aux Publications de l’Université de Saint-Etienne. magazineLOIRE30 PORTRAIT D ’ AUJOURD ’ HUI QUAND IL N’ÉCRIT PAS, Jean Dell IL JOUE ET VICE-VERSA Stéphanois de naissance qui revient régulièrement dans la Loire rendre visite à ses parents, cet auteur et comédien surfe sur le succès comme en attestent son Molière obtenu en 2002 et ses nombreuses apparitions sur les petit et grand écrans. Si Jean Dell est devenu un auteur et un acteur très demandé, c’est probablement en partie à sa maman qu’il le doit : « A la maison, j’ai toujours vu ma mère raconter à table ses histoires de boulot en imitant les personnages en cause. Je trouvais ça extraordinaire,mais je ne lui ai jamais dit. Comme j’étais un boute-en-train, elle m’a encouragé à prendre des cours de théâtre. Je l’ai écoutée et, à l’âge de 18 ans,je me suis inscrit au conservatoire municipal de Saint-Etienne où j’ai obtenu un premier prix de comédie classique.» CHAUFFEUR DE MAÎTRE Les études d’italien et d’anglais à l’université ne le passionnant pas, Jean Dell « monte » à Parispour essayer de faire carrière dans le théâtre.Il s’inscrit dans un cours privé d’art dra matique mais rate son entrée au conservatoire. Pour gagner sa vie, il doit mettre un peu en veilleuse sa passion : « J’ai travaillé dans de grands hôtels comme groom, bagagiste, voiturier… J’aimais beaucoup ça.J’avais l’impression d’être en représentation,sur une scène.Puis,je suis devenu chauffeur de maître.Je conduisais des stars comme Tina Turner,Grace Jones,Mike Jagger,Kirk Douglas… Je gagnais très bien ma vie.Mais,un prince m’ayant épuisé, j’ai fait une mini-dépression. Cela m’a aidé à réfléchir. Je me suis dit que je ne me voyais pas passer toute ma vie le “ cul ” assis dans une voiture.» DÉBUTS À LA CLASSE Jean Dell décide alors de prendre le taureau par les cornes.Avec une ancienne collègue de cours de théâtre, il écrit et interprète des sketches dans le cadre de l’émission de télévision La Classe qui était diffusée sur France3. Depuis, le succès ne se dément pas : «Après, j’ai tenu le rôle de l’huissier dans 200 épisodes de la série télévisée Tribunal. Puis, j’ai travaillé sur un feuilleton pour France Inter avec Gérald Sibleyras qui est devenu mon compère d’écriture. Quand je n’écris pas, je joue et vice-versa. Mon premier grand succès en tant qu’auteur pour le théâtre a été Le Béret de la Tortue.Deux ans après, “ J’ai toujours vu ma mère raconter à table ses histoires de boulot en imitant les personnages en cause “ en 2002, avec Gérald, j’ai remporté un Molière pour la pièce Un Petit Jeu sans Conséquence ». Sur le grand et le petit écran, Jean Dell est aussi très présent. On a ainsi pu le voir dans Consentement Mutuel, Un Crime au Paradis, Les Rois Mages,Julie Lescaut,Le Juge est une Femme, L’Instit,L’Affaire Dominici,Napoléon,Cordier Juge et Flic… ACTUALITÉ CHARGÉE Son actualité est riche : « En ce moment,j’écris l’adaptation pour le 7e art d’une bande dessinée de Pétillon et je retravaille un scénario élaboré par Jean-Michel Desprez et Patrick Timsit.Par ailleurs, je tourne dans une nouvelle version de la Panthère Rose dans laquelle j’interprète le rôle d’un ministre de la Justice.Le 15 décembre sortira l’adaptation cinématographique de notre pièce Un Petit Jeu sans Conséquence avec notamment Sandrine Kiberlain,Yvan Attal et Jean-Paul Rouve. Et, en 2005,notre nouvelle pièce,Une heure et demie de retard,sera à l’affiche à Paris.» L31OIREmagazine