Ma nounou s’appelle Gilles
CINQ MILLE. C’EST LE NOMBRE D’ASSISTANTS MATERNELS DANS LA LOIRE. PARMI EUX, SEULEMENT 30 HOMMES, DONT GILLES, LA CINQUANTAINE, QUI EXERCE CETTE PROFESSION AVEC PASSION. COMMENT VIT-IL SON QUOTIDIEN À SAINT-ÉTIENNE DANS CET UNIVERS TRADITIONNELLEMENT FÉMININ ?
Sécurité. Ange gardien dans l’âme, Gilles met tout en oeuvre pour surveiller au mieux ses petits protégés. « Je ne suis jamais tranquille pour eux, avoue-t-il. Cette tension perpétuelle et sous-jacente augmente quand ce ne sont pas nos enfants. »
Bienveillance. C’est une des clés de sa profession aux yeux de Gilles. « Mon objectif est que chaque enfant se sente bien à tous les niveaux. » Il peut compter sur le soutien indéfectible de sa famille.
Encadrement. La profession d’assistant maternel est aujourd’hui très réglementée. L’agrément, la formation et le suivi sont assurés par les services de Protection maternelle et infantile (PMI) du Département. Dans la Loire, 13 580 places sont disponibles en accueil de jour et 2 900 en périscolaire.
Confiance. Pour Gilles, c’est une des bases de la relation avec les parents. « Je discute beaucoup avec eux avant... » Pauline, la maman de Célia, se réjouit de son choix. « J’étais un peu sceptique au départ, mais plus du tout maintenant. Quand je suis au travail, je ne m’inquiète pas pour ma fille. »