[ACTUALITÉ] L'irrigation source d'indépendance pour les agriculteurs

Le Département de la Loire a financé 14 projets individuels ou collectifs d’irrigation des cultures. En 2020, la majorité des projets financés permettent aux éleveurs de nourrir leur bétail grâce au fourrage.

C’est un acteur incontournable de l’agriculture locale. Propriétaire du canal du Forez construit sous Napoléon III, le Département a financé la construction des réseaux d’irrigation qui en découlent dans les années 1960 et 1970. Depuis 2015, le Département s’associe à la Région et à l’Union européenne pour subventionner de nouvelles installations d’irrigation. « Si le Département verse un euro, la Région en fait de même et l’Union européenne en verse deux », explique Guillaume Verpy, responsable du service agriculture du Département de la Loire, qui précise : « Nous finançons la construction de stations de pompage, de canalisations ou de bassins de retenue. Mais pas d’achat de matériel pour les agriculteurs. Nous intervenons uniquement sur leréseau ou les infrastructures. »

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RENTABILITE ET INDEPENDANCE

Les dispositifs d’irrigation financés dans la Loire sont principalement collectifs dans la plaine et individuels sur les coteaux des monts du Forez, du Lyonnais et du Jarez. Dans les régions escarpées, la construction de retenues collinaires, stratégiquement placées sur des bassins versants afin de récupérer les eaux de ruissellement, est privilégiée. « Tous ces projets d’irrigation financés respectent un cadre réglementaire strict », souligne Guillaume Verpy. « Mais ils garantissent aussi la viabilité des exploitations agricoles ligériennes. » Lestravaux d’irrigation sécurisent en effet
les rendements agricoles et garantissent aux éleveurs une autonomie fourragère. « Le coût de la nourriture pour les animaux est très élevé. Notre objectif est que les éleveurs produisent assez de fourrage pour nourrir leurs troupeaux et ainsi améliorer la pérennité de leurexploitation », explique Chantal Brosse, vice-présidente chargée de l’agriculture. Par ailleurs, une partie du fourrage produit en plaine est consommée par les élevages des zones de coteaux, formant ainsi une chaîne de solidarité entre les différents territoires ligériens.


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