[ACTUALITÉ] Les collèges font peau neuve
Pendant les vacances scolaires des élèves, la vie continue dans les établissements du secondaire. La période estivale est l’occasion de faire des travaux de plus ou moins grande envergure. Tour d’horizon.
Dans la Loire, plus de 38 000 collégiens font leur rentrée en 2021-2022, dont près de 27 000 dans les collèges publics. Un effectif en constante augmentation qui conduit notre collectivité à offrir les meilleures conditions d’apprentissage aux adolescents, notamment en termes de locaux. Pour plusieurs bâtiments, l’été a été synonyme de rénovation. Vous avez donc peut-être eu la surprise de découvrir de nouveaux aménagements cette rentrée. Parmi les établissements phares, Anne Frank à Saint-Just Saint-Rambert, qui bénéficie de travaux d’envergure. Débutés à l’été 2019, ils représentent 12 M€ d’investissement. Après plus de deux ans de restructuration, la demi-pension est d’ores et déjà opérationnelle ainsi que les nouvelles salles de technologie. Le chantier devrait encore durer jusqu’en 2023. Le collège du Puits de la Loire fait lui aussi l’objet de changements importants. Il sera doté à terme d’un nouveau bâtiment de demi-pension et plusieurs pôles y seront réaménagés.
L’ÉTÉ PROPICE AUX AMÉNAGEMENTS
Outre la mise en place de préfabriqués à La Talaudière, des travaux d’amélioration au collège Gambetta et de mise en sécurité à Marc Seguin (Saint-Étienne) ont été entrepris. Huit établissements ont aussi profité des vacances pour améliorer leur accessibilité : L’Astrée à Boën, Le Palais à Feurs, Louis Aragon à Mably, Mario Meunier à Montbrison, Nicolas Conté à Régny, Aristide Briand et Jules Vallès à Saint-Étienne, et Papire Masson à Saint-Germain-Laval. Enfin, les travaux de trois collèges ont été confiés à Novim : Jacques Prévert à Andrézieux-Bouthéon, Michel de Montaigne à Balbigny et Les Champs à Saint-Étienne. Ils sont tous concernés par des réfections diverses et des opérations de mise en accessibilité.
AMÉLIORER LA QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR
Le Département se mobilise dans les collèges pour préserver la santé des adolescents : à l’intérieur, l’air peut être 10 fois plus pollué qu’à l’extérieur ! Des détecteurs pédagogiques de la qualité de l’air devraient être déployés, en lien avec l’Éducation nationale. Objectif : sensibiliser à l’aération des salles de cours. En outre, les établissements sont équipés en mobiliers sains et très peu émissifs pour limiter l’exposition aux polluants comme le formaldéhyde. L’utilisation de produits d’entretien vert est également encouragée.