Tribunes libres - mai-juin 2021
GROUPE UNION POUR LA LOIRE
LA DÉMOCRATIE À L’ÉPREUVE DE LA CRISE SANITAIRE
Les élections départementales devraient bien avoir lieu avant les vacances d’été, les dimanches 20 et 27 juin. Ce calendrier a été approuvé par l’Assemblée nationale et le Sénat début avril. Les maires de France se sont majoritairement prononcés contre un nouveau report lors d’une consultation à laquelle ils ont massivement participé.
Les élections départementales, un scrutin primordial Les élections départementales sont importantes.
Élire vos conseillers départementaux, c’est choisir les femmes et les hommes qui vous représenteront au sein d’une institution qui vous accompagne tout au long de la vie.
Les conseillers départementaux sont des élus de terrain, qui connaissent parfaitement les problématiques de leur territoire et de ses habitants. Le Département agit et réagit de manière efficace, dans l’intérêt de tous, comme il l’a démontré au cours de la crise sanitaire que nous traversons.
Si le Département a pour vocation première de protéger les plus fragiles, par l’accompagnement des personnes et le versement des aides sociales, il agit pour tous les habitants, au quotidien, en assurant la gestion des routes départementales, l’entretien des collèges, et en soutenant les projets des communes et des intercommunalités.
Mobilisez-vous pour ne pas laisser les autres décider pour vous !
Cette année, les élections départementales se tiendront le même jour que les élections régionales. Nous saluons les équipes municipales en charge d’organiser ces deux scrutins dans les meilleures conditions.
Les élections se dérouleront dans le respect des protocoles sanitaires, qui prévoient notamment la mise à disposition d’équipements de protection aux électeurs et aux personnes en charge du déroulement du scrutin. Les lieux de vote pourraient également être modifiés si la disposition ou la taille des salles n’étaient pas adaptées aux circonstances.
Nous savons que tout sera fait pour garantir la sécurité des votants et des personnes qui tiendront les bureaux de vote et dépouilleront les bulletins. Nous comptons sur la responsabilité de chacun pour respecter, au moment du vote et sur le trajet, les consignes qui ont été données.
Nous vous rappelons que chaque votant a la possibilité de détenir deux procurations, au lieu d’une seule jusqu’à présent, afin d’encourager le vote des plus vulnérables. Une personne inscrite sur les listes électorales peut ainsi, par exemple, voter pour ses deux parents.
Il est essentiel que chacun puisse s’exprimer, alors, les 20 et 27 juin, votez !
Canton d’Andrézieux-Bouthéon - Michèle Maras / Sylvain Dardoullier
Canton de Boën-sur-Lignon - Chantal Brosse
Canton de Charlieu - Clotilde Robin / Jérémie Lacroix
Canton Le Coteau - Véronique Chaverot / Daniel Fréchet
Canton de Feurs - Marianne Darfeuille / Pierre Véricel
Canton de Montbrison - Annick Brunel / Jean-Yves Bonnefoy
Canton Le Pilat - Valérie Peysselon / Georges Bonnard
Canton de Rive-de-Gier - Séverine Reynaud / Jean-Claude Charvin
Canton de Saint-Chamond - Solange Berlier / Hervé Reynaud
Canton de Saint-Étienne 1 - Fabienne Perrin / Georges Ziegler
Canton de Saint-Étienne 2 - Alexandra Ribeiro Custodio / Jean-François Barnier
Canton de Saint-Étienne 4 - Christiane Jodar / Paul Celle
Canton de Saint-Just Saint-Rambert - Colette Ferrand / Alain Laurendon
Canton de Sorbiers - Corinne Besson-Fayolle / Yves Partrat
GROUPE GAUCHE RÉPUBLICAINE ET CITOYENNE
LE SYSTÈME ÉOLIEN ORGANISE-T-IL UN PARTAGE DURABLE ET SINCÈRE DE L’ÉNERGIE ?
Tel qu’il est configuré, le système éolien apporte une contribution plutôt négative à notre exigence de développement durable en induisant des effets néfastes pour notre environnement naturel, social et humain. La fabrication des mégas-turbines, leur faible rendement énergétique et leur importante emprise bétonnée affectant l’hydrogéologie des sols, sont autant d’éléments écologiquement nuisibles. Il apparaît de plus en plus évident que le bilan carbone d’une éolienne est inquiétant du fait de l’intermittence de son fonctionnement et du non recyclage des matériaux qui la composent. L’échelle démesurée de ces installations aura fait du développement éolien un système « faussement écologique », dominé d’abord par une logique financière. Ces conséquences écologiquement nuisibles ont d’ailleurs été mises en avant lors de récents travaux d’une commission parlementaire, et devraient même s’élargir sur le domaine sanitaire. Dans l’Ouest Roannais, le lobby éolien s’active et tente de séduire les élus locaux en leur proposant une démarche relevant du « paraître écologique » tout en donnant l’illusion qu’elle les aidera à surmonter l’asphyxie de leurs finances communales ! Les 6 éoliennes prévues aux Noés illustrent parfaitement la démarche : il y a quelques années sur la commune voisine de Saint-Rirand, un projet similaire avait été refusé. De fait, ces 2 projets ont en commun d’être à proximité de zones humides situées aux portes de la vallée du Renaison classée « Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique »… Comment imaginer que l’on puisse prendre aujourd’hui plus qu’hier le risque de déstabiliser un « réservoir de biodiversité » ? Notre Collectivité départementale aurait dû aussi exprimer la nécessité d’interrompre ce projet plutôt que de suggérer des adaptations qui ne règleront pas sur le long terme ses conséquences hydrogéologiques. Par cette position trop molle, notre Collectivité n’aura pas assumé au mieux son devoir de protection des zones humides si nécessaires à la régulation du cycle de l’eau ! Une autre conséquence induite par ce système éolien touche à la cohésion de nos territoires à l’heure où il devient urgent que le bon sens républicain rétablisse la cohésion de notre société autour du devoir de partager les richesses de la planète entre les peuples et les générations : ajuster au bon niveau notre juste consommation est le premier pilier de la transition énergétique ! La recherche scientifique pourrait aussi servir cette perspective : en s’inspirant des bases de l’autonomie énergétique de la vie biologique, elle pourrait concevoir un système énergétique respectueux de notre Bien Commun qu’est l’environnement !
Groupe « Gauche Républicaine et Citoyenne » : Jean BARTHOLIN, Pascale VIALLE-DUTEL
GROUPE LOIRE SOLIDAIRE
L’AIDE À DOMICILE MÉPRISÉE PAR LE DÉPARTEMENT DE LA LOIRE !
Depuis plusieurs mois, de très nombreux professionnels du secteur de l’aide à domicile, et plus largement, les habitants de la Loire, se sont émus du refus du Conseil départemental d’octroyer une « prime Covid » aux salariés de l’aide à domicile.
En effet, à ce sujet, la Loire fait figure d’exception, puisqu’avec le Jura, nous sommes le seul Département de France à ne pas avoir décidé de la verser.
Les élus du groupe Loire Solidaire au Conseil départemental ont mené la « bataille politique » depuis le mois de juin 2020 pour obtenir le versement d’une telle prime, en vain, le Président ZIEGLER et sa majorité refusant tout geste symbolique en faveur de ces salariés.
Il s’agissait pour nous d’un geste de gratification qui aurait permis de reconnaître l’engagement, le professionnalisme et le dévouement de ces travailleurs qui ont compté parmi les « premiers de tranchée » lors des pics épidémiques. De nombreuses associations d’aide à domicile se sont aussi mobilisées à nos côtés, qualifiant l’attitude du Département de la Loire de « méprisante ». Face à cette situation particulièrement inique, plusieurs structures ont fait le choix courageux de verser elles-mêmes cette prime sur leurs fonds propres.
Au-delà de la question de cette prime, il est évident que l’attitude de la majorité départementale contribue à accentuer les difficultés déjà rencontrées par les structures de l’aide à domicile, notamment en matière de recrutement, en lien avec l’absence de revalorisation des métiers et des carrières. La crise sanitaire que nous vivons rappelle pourtant le rôle primordial des aides à domicile qui permettent de maintenir le lien avec de nombreuses personnes âgées isolées et de favoriser le maintien à domicile.
Avec des cadences infernales à respecter, ce métier est éprouvant, tant sur le plan psychique que physique. Cette profession, exercée presque exclusivement par des femmes, est également précarisée, avec des salaires bien souvent en-dessous du SMIC. Par conséquent, l’aide à domicile est en crise de reconnaissance et d’attractivité.
Cette situation a encore été aggravée par l’exclusion de ces personnes des accords salariaux du « Ségur de la santé », qui prévoient une revalorisation de 183€ par mois pour tous les personnels hospitaliers paramédicaux et non médicaux. Cette exclusion est une véritable injustice visà- vis de celles et ceux qui prennent quotidiennement soin des personnes les plus fragiles de la société. À ce sujet, nous avons fait adopter à l’unanimité, un voeu, adressé au Gouvernement, concernant « les oubliés du Ségur ».
Le Président, Pierrick COURBON, et ses collègues
Arlette BERNARD, Nathalie DESA-FERRIOL, Brigitte DUMOULIN,
Régis JUANICO, Jean-Jacques LADET, Éric MICHAUD,
Marie-Michelle VIALLETON.