[PORTRAIT] MARINA LORENZO, le sport dans la peau

JOURNALISTE AU SERVICE DES SPORTS DE CANAL+ DEPUIS 8 ANS, LA PÉTILLANTE STÉPHANOISE CO-PRÉSENTE L’ÉMISSION DE FOOTBALL J+1, DIFFUSÉE EN DIRECT LE DIMANCHE SOIR. SUR UN TON DÉCALÉ, ELLE REVIENT SUR L’ACTUALITÉ DU WEEK-END DE LIGUE 1.

« Sur le plateau de J+1, je me sens chez moi ». Marina Lorenzo, 36 ans, a trouvé son terrain de jeu. Féminine, un brin casse-cou, cette journaliste sportive a pourtant bien failli embrasser une carrière de handballeuse. À 12 ans, elle quitte Saint-Étienne pour emménager en Normandie, et intègre une section sport-études à Évreux. Le poste de pivot au hand lui permet de canaliser son énergie débordante. Malgré son potentiel de joueuse, Marina estime que le sport ne la fera pas vivre. Bac en poche, elle décroche une maîtrise de lettres modernes avant d'intégrer une école de journalisme. La jeune femme entame sa carrière professionnelle en 2007 à Radio France Internationale. « C'est plutôt la presse écrite qui m'attirait à l'époque, mais en côtoyant le direct, je me suis prise au jeu ! », confie-t-elle. Reportages d'investigation, politique, culture... Elle aborde tous les sujets avec brio.

Mais son penchant pour le sport la rattrape. Après deux ans de piges en radio, elle lâche l'antenne pour le petit écran. Recrutée chez Infosport+, la chaîne d'information sportive du groupe Canal, l'impétueuse journaliste a l'opportunité de réunir ses deux passions. Elle enchaîne les remplacements et découvre de multiples programmes sportifs. « Une fois sur le plateau, j'ai vite travaillé en direct. L'instant T, c'est jubilatoire ! » Marina s'épanouit pleinement. Formée et révélée au grand public sur Infosport+, elle est propulsée en 2015 sous les projecteurs de J+1, une émission hebdomadaire consacrée au football. Au côté de l'humoriste Julien Cazarre, elle commente le dimanche soir les résultats de Ligue 1 avec mordant. Bien dans ses baskets, la Stéphanoise contribue à la féminisation du journalisme sportif, un domaine encore très majoritairement occupé par la gent masculine. Peu lui importe de bousculer les codes : la chroniqueuse se déplace aussi sur le terrain certains soirs de matchs. Gênée ? Pas le moins du monde. « Ce milieu n'est pas plus machiste qu'ailleurs. Au contraire, l'équipe est très soudée », assure-t-elle. Avec son caractère bien trempé, elle ne se laisse de toute façon pas marcher sur les pieds.

« Le direct me donne des montées d'adrénaline »

Chaque édition de J+1 réclame un travail de fourmi : recherches, interviews... Sans oublier une bonne résistance au stress. « Les sujets sont parfois rendus en direct. Il y a certes la pression, mais elle est positive. Ça me donne des montées d'adrénaline ! » Mordue de football, la jolie brune ne cache pas sa passion pour les Verts. « C'est dans mes gènes », sourit-elle. La journaliste suit de près son club favori. « La ferveur qui l'entoure me transporte, quels que soient les résultats. » Dès qu'elle le peut, elle fait le déplacement à Geoffroy-Guichard. Et bien que l'ambiance n'ait « rien de comparable » avec le Chaudron, il lui arrive d'encourager son équipe au Parc des Princes.

Cette ancienne handballeuse s'enflamme aussi pour bien d'autres disciplines, en particulier les sports collectifs. Cependant, la force mentale des athlètes individuels la fascine. En 2016, elle a saisi l'opportunité de présenter Rio, le magazine des Jeux Olympiques, en compagnie d'Hervé Mathoux. Et en dehors des studios de Canal+, Marina Lorenzo a des journées bien remplies, puisqu'elle a un petit garçon de quatre ans. « Être maman aussi, c'est sportif ! »

>> En 5 dates

1996
Sport-études handball en Normandie

2003
École de journalisme de Toulouse

2007
Entrée à Radio France Internationale

2009
Arrivée dans le groupe Canal sur Infosport+

2015
Co-présentatrice de l'émission J+1

Crédit photos : Canal +

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