[MAÎTRISE DE LA LOIRE] Chez les Defour, on connaît la musique
Dans la famille Defour, je demande le frère, la soeur… Six des sept enfants ont, un jour, succombé aux charmes de la Maîtrise.
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C'est une belle maisonnée emplie de vie. Des dizaines de photos habillent les cloisons. Ado et jeunes adultes plaisantent au salon. Leur point commun (abstraction faite de leurs liens de parenté) ? La Maîtrise de la Loire : six des sept enfants Defour ont un jour fréquenté l’école de chant montbrisonnaise.
L’aîné, François, est, en 2004, le premier à passer le concours d’entrée. Il joue à l’époque de la guitare. La pratique d’un instrument n’a rien d’obligatoire mais l’établissement l’encourage. Les adhérents d’Arémuz (école de musique voisine) bénéficient de plannings aménagés. « Au début, c’était une simple question de commodité », se souvient l’aîné. Et puis le concept, l’ambiance…
Écoute et rigueur
L’expérience décide cadettes et benjamins à l’imiter. Internes, François, Pierre, Sophie, Paul, Simon, Emmanuelle nouent des liens privilégiés avec leurs camarades et leurs encadrants. Ils apprennent « l’écoute, la rigueur, la cohésion ». Goûtent, en scène, l’extraordinaire « puissance du chant choral ». Jusqu’à finir diplômés.
Chacun trace aujourd’hui sa route, dans le spectacle, le sport, le social, les sciences de l’éducation. Gratte et clarinette ne quittent plus si souvent leurs étuis mais il est toujours quelques réunions de famille, à Gumières, pour donner un mini-concert. Père et mère applaudissent. Catherine et Vincent ont longtemps milité au sein de l’Association des parents d’élèves. Ils parlent de l’établissement comme d’une « chance ».
En primaire, nos enfants ne faisaient pas partie de l’élite. Avec la Maîtrise, ils ont trouvé un sens à leur scolarité.
La plupart ont gardé attache avec l’institution, membres fidèles et assidus du Grand choeur à voix mixtes.
© Pierre Grasset
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