[ÉCONOMIE] Mademoiselle desserts : au four et au pétrin
100 personnes travaillent à la confection de pâtisseries haut-de-gamme du côté de Renaison. Leur clientèle n°1 : les GMS.
Publié le 6 janvier 2025
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Feuilles de génoise, chouquettes, entremets… Point d’amateurisme dans l’exécution des recettes chez Mademoiselle desserts. Héritée des lointains Cake Rocher (du nom d’un pâtissier local, installé en 1957), l’usine de Renaison est propriété du fabricant français depuis douze ans. Le rachat s’est fait à la barre du tribunal en 2012, les actionnaires d’alors n’ayant pu digérer le terrible incendie de juillet 2007.
Le Nord ligérien travaille désormais pour la grande distribution (toutes enseignes confondues, y compris le hard-discount) et la restauration hors foyer. L’offre est de qualité. « Nous n’utilisons que des ingrédients traditionnels -beurre, farine, oeufs- à l’instar des ménagères et pouvons nous adapter aux demandes moins classiques », précise Pascal Robert, directeur du site.
Comme toutes les usines du groupe (elles sont 12), Renaison a ses spécialités : bases pâtissières pour entremets, pâtes à choux, tropéziennes, chouquettes… Les quantités de farine englouties sont colossales. 300 références et 3 400 tonnes de produits quittent chaque année le site. Auxquelles s’ajouteront demain mascottes (gros beignets) et navettes. Car le groupe a rejoint, fin 2024, le giron du géant suisse Emmi et renforcé, du même coup, son titre de leader européen.
30 recrutements en 2025
Renaison bénéficiera, par ruissellement, de beaux investissements : 10 millions d’euros ont été budgétés sur l’année 2025. En s’équipant de trois nouvelles lignes de production (leur nombre sera porté à huit), le site accueillera davantage de monde. La direction prévoit d’embaucher 30 salariés (les postes sont ouverts). La pâte ne demande qu’à lever.
© Mademoiselle desserts