[ÉCONOMIE] Changement d'échelle pour l'entreprise De la ferme au quartier
De la ferme au quartier fait le lien entre producteurs et consommateurs.
Publié le 6 janvier 2025
Ce contenu vous est proposé en lien avec l'association "Donne-moi tes yeux".
Imaginée il y a 15 ans sur le modèle de l’Amap (Association pour le maintien de l’agriculture paysanne), De la ferme au quartier a choisi de se tourner vers la restauration collective. La SCIC (Société coopérative d’intérêt collectif) livre aujourd’hui deux cuisines centrales : Saint-Jean-Bonnefonds et Le Chambon- Feugerolles. Elle assure, en plus, l’approvisionnement d’une partie des crèches stéphanoises, travaille pour le réseau des Biocoop et certains restaurateurs (Ethic table et Madame, table de cheffe, notamment).
900 références se disputent les rayonnages de l’entrepôt logistique de Terrenoire. Tout ou presque est siglé bio. Mieux encore : directement issu d’exploitations locales et paysannes. « Nous travaillons essentiellement avec des producteurs en plein champ qui fixent collégialement les prix, précise Ameline Shah, chargée de développement. Nous ne négocions pratiquement pas. De cette manière, chacun est justement rémunéré ». 6 des 110 fournisseurs siègent par ailleurs au conseil coopératif.
Campagne de titres participatifs
La formule séduit les collectivités tant et si bien que la petite SCIC connaît une croissance à deux chiffres (elle espère faire +20 % en 2025). Une grosse levée de fonds lui a permis d’investir en 2023 sur la plateforme de l’allée Mathieu-Murgue. Une campagne de titres participatifs est toujours en cours. L’entreprise prévoit de rémunérer ses investisseurs au taux fixe de 0,75 % et jusqu’à 3 % en fonction des résultats engrangés dans l’année. Le titre est affiché au prix de 100 €. Une belle façon de miser sur l’économie sociale et solidaire. Les personnes intéressées ont jusqu’au 6 février pour se manifester.