[DOSSIER 3/4] Spécialistes du vide

La Loire dispose, depuis 1997, d’une unité de Secours en milieu périlleux et montagne.

Publié le 3 mars 2025

 

 

Ce contenu vous est proposé en lien avec la Bibliothèque sonore de Saint-Étienne.

Ils ne sortent jamais sans corde ni baudrier. Une cinquantaine de pompiers professionnels composent, dans la Loire, l’unité de Secours en milieu périlleux et montagne (SMPM), plus connue sous l’ancien nom de Grimp (groupe de reconnaissance et d’intervention en milieu périlleux). Deux casernes - Roanne et La Métare (Saint-Étienne)- concentrent les forces affectées, en temps normal, aux interventions courantes.

80 sorties annuelles requièrent leur technicité. Un quart des appels les conduisent en milieu… urbain. « Parfois les cages d’escaliers sont trop étroites pour sortir les victimes, explique le commandant Sébastien Ravel. Nous sommes également sollicités pour du secours bariatrique (personnes obèses, N.D.L.R.) ». Mais c’est en pleine nature que transpire majoritairement leur expertise : sur la via ferrata de Planfoy (15 interventions en 2024) ou les pentes de Chalmazel.

« Nous sommes intégrés au plan d’évacuation du télésiège et faisons régulièrement de la recherche en milieu enneigé ». Aux randonneurs égarés s’ajoutent quelques animaux blessés, chiens de chasse notamment, pris au piège de reliefs accidentés.

Comme toute spécialité (interventions chimiques, secours subaquatiques…), les Secours en milieu périlleux nécessitent une formation.

 

Certains sauveteurs pratiquent l’alpinisme, le canyoning ou l’escalade mais ce n’est pas une obligation. L’essentiel est d’aimer le milieu.

 

Des tests de sélection confirment cet intérêt pour la verticalité et les airs. À noter que les élus (les places sont chères !) effectuent près de 80 heures d’exercices chaque année pour garantir le maintien de leurs acquis.

 

© Hubert Genouilhac

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