[DOSSIER 4/4] Chaîne des secours : de l'appel au 18 à l'arrivée des pompiers

Découvrez en images les coulisses d'une intervention. 

Publié le 3 mars 2025

 

 

Ce contenu vous est proposé en lien avec la Bibliothèque sonore de Saint-Étienne.

Demande de secours

Plan de travail 1-80  

Vous composez le 18 ou le 112 : vous êtes mis en relation avec le Centre de traitement de l'alerte du Sdis (service départemental d’incendie et de secours) situé rue Chanoine-Ploton à Saint-Étienne. Six personnes se relayent en sous-sol 24 heures sur 24 pour recueillir les appels à l’aide.

Délai moyen du décroché : 7 secondes.
308 563 appels ont été traités en 2024. 50 275 ont débouché sur une intervention. « Nous recevons, via le 112, un grand nombre d’appels tests, malveillants ou "d’appels de poche "», note le commandant Grégory Bert.

Traitement de l'alerte

Plan de travail 2-80 

Les pompiers remplissent une grille d’alerte. La commune, l’adresse, le nombre de victimes et le motif d’intervention sont notifiés. Dans le cas d’un secours à personne, le Samu est systématiquement prévenu.


Lorsque la gravité d’une intervention est établie (fuite de gaz, accident sérieux…), les opérateurs du CTA passent la main au Codis (centre opérationnel d’incendie et de secours). Contact est pris avec les élus locaux, les forces de l’ordre, les services préfectoraux, les médias.

La situation se dégrade ? Les pompiers activent une salle de crise dont les accès sont réservés à la chaîne de commandement et aux experts apportant une plus-value technique. Le dispositif est déclenché une quarantaine de fois par an. Il l’a été, notamment, lors des dernières grandes inondations d’octobre 2024.

Mobilisation en caserne

Plan de travail 3-80 

Un logiciel recherche les pompiers formés situés à proximité. L’alerte retentit à la caserne et sur le bip des professionnels ou volontaires.

Arrivée sur site

Plan de travail 3 copie-80 

Un véhicule équipé est dépêché sur site. Dans la Loire, le délai moyen d’intervention est de 12 minutes.

En cas d'arrêt cardiaque

Plan de travail 3 copie 2-80 

S’il s’agit d’un arrêt cardiaque, le Sdis déclenche parallèlement l’application Staying alive. Ce nouvel outil a été pensé pour mobiliser l’ensemble des citoyens, « premiers maillons de la chaîne de secours ». Car passées 4 minutes, les dommages cérébraux s’avèrent irréversibles et les chances de survie diminuent de 10 % toutes les 60 secondes.

L’application fait la distinction entre les volontaires formés aux gestes de premier secours et ceux sans connaissances, chargés de récupérer un défibrillateur. L’inscription est gratuite. En cas d’activation, les volontaires situés dans un rayon de 200 m en ville, 5 km en campagne, reçoivent une notification. Ils sont libres d’accepter ou non.

AUTRES ARTICLES DU DOSSIER

Printer-friendly version - New tab Envoyer à un ami Haut de page :