
[DOSSIER 4/4] Un territoire vulnérable au changement climatique : anticiper pour ne pas subir
Découvrez en images les problématiques inhérentes à l'eau dans la Loire.
Publié le 26 mai 2025
Ce contenu vous est proposé en lien avec la Bibliothèque sonore de Saint-Étienne.
Une pluviométrie modeste
- 868 mm annuels enregistrés sur la période 1991-2020 quand la moyenne nationale est à 935 mm.
Le manque de précipitations est plus affirmé dans la plaine du Forez qui, coincée entre les monts du Forez et les monts du Lyonnais, subit l’effet de Foehn. - En 2100 : La pluviométrie annuelle devrait rester la même mais les précipitations seront très inégalement réparties selon les saisons avec l’été de longues périodes de sécheresses et l’automne de gros épisodes cévenoles ravageant tout sur leur passage.
- Intensification des événements extrêmes.
Une ressource essentiellement superficielle
- Il n’existe pas vraiment de nappes phréatiques dans la Loire (à l’exception des nappes souterraines de la plaine du Forez dont le fonctionnement, méconnu, fait l’objet d’une étude multi-partenariale pilotée par le Département). Les eaux de surface (issues des précipitations) fournissent 75% de l’alimentation en eau potable. 60% des Ligériens (460 000 personnes) dépendent de 10 barrages.
- En 2100 : un fleuve Loire quasiment à sec en août et en septembre au niveau de Bas-en-Basset.
- Un déficit de neige qui pourrait avoir un impact sur des sécheresses printanières.
Un territoire dépendant d'approvisionnements extérieurs
- 20% des besoins en eau potable sont couverts par les départements voisins (le barrage de Lavalette en Haute-Loire pour le Stéphanois, le Rhône pour les monts du Lyonnais).
- En 2100 : un réchauffement évalué à + 4°. Les reliefs se réchaufferont plus vite que la plaine.
- Une remontée du climat méditerranéen.
- Feux de forêt plus fréquents.
Un objectif : encourager la sobriété et retenir l'eau par tous les moyens
Végétaliser
Les campagnes mais aussi les villes. En ayant recours aux haies anti-érosives, noues végétalisées, jardins-forêts et arbres de pluie (arbres dont la fosse de plantation a été dimensionnée pour gérer les eaux de ruissellement).
Préserver les zones humides
Mares, étangs, ruisseaux, tourbières fonctionnent comme des éponges. Ils absorbent l’eau en cas de pluie et la relarguent au milieu en période de sécheresse.
Réméandrer les cours d'eau
Pour ralentir les écoulements.
Adapter les infrastructures
Type retenues et barrages.
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